LE
CHRISTIANISME
SATANIQUE ET LA
CREATION DU
7eme
JOUR
DEUXIÈME
PARTIE
LE
CHRISTIANISME
SATANIQUE
LE
POUVOIR DES DÉMONS RELIGIEUX
CHAPITRE I
LES
STIGMATISÉS ET LES CORPS INCORRUPTIBLES
Sur le plan
historique, les phénomènes de stigmatisation et de
l’incorruptibilité
des corps
des saints de l’église catholique sont des faits établis
et bien
documentés. De
sérieuses enquêtes ont été menées par
des docteurs renommés et des
journalistes
des masses médias depuis l’apparition du
phénomène. Il n’y a donc aucun
secret
dans cette affaire. L’église catholique adopte parfois une
attitude de
suspicion sur le phénomène de stigmatisation. Par contre,
elle
considère
l’incorruptibilité du corps comme une faveur de Dieu et ce fait
rentre
en ligne
de compte pour la canonisation des saints. L’objectif de ce chapitre
serait de
pouvoir démontrer à travers la Bible et l’histoire que la
stigmatisation aussi
bien que l’incorruptibilité des corps, bien que saintes selon
les
apparences
soient néanmoins des phénomènes purement
diaboliques.
I.
Manifestations
du phénomène
Après
la
crucifixion du Seigneur Jésus, lorsque son corps fut descendu de
la
croix, on a
constaté que ses mains et pieds étaient perforés,
son flanc était
transpercé,
son épaule était écorchée, sa tête
portait des meurtrissures, son corps
entier
était mutilé… Ces différentes blessures
reçues lors de son crucifiement
sont
appelées « les stigmates du Seigneur Jésus. »
Le film de Mel Gibson « La
passion du Christ » en donne une illustration
éloquente.
Curieusement,
depuis l’année 1224 jusqu’à nos jours, des milliers de
fidèles de
l’église
catholique, de leur vivant, ont vu apparaître sur leurs corps les
stigmates du
Seigneur Jésus comme s’ils avaient été eux aussi
crucifiés. Ces
personnes sont
alors appelées « les stigmatisés » en
fonction de l’analogie de leurs
blessures
par rapport à celles de Jésus crucifié. «
Living miracles » donne
l’évaluation
suivante pour compter de 1224 à 1894 : pour la France,
soixante-dix
stigmatisés
; quarante-sept pour l’Espagne ; trente-trois pour l’Allemagne, quinze
pour la
Belgique, treize pour le Portugal, cinq pour la Suisse, cinq pour la
Hollande,
trois pour la Hongrie, un pour le Pérou, un pour
l’Égypte… De nos
jours, des
milliers de cas sont signalés en Grande-Bretagne, en Australie,
aux
États-Unis,
au Canada, au Brésil, en Irlande, en Corée, en Syrie, etc.(
Voir la carte ci-dessous).
À
l’exception
de quelques rares cas isolés, le phénomène est
purement catholique et
les
femmes sont les plus concernées avec un record d’environ
quatre-vingt-dix pour
cent des cas (un homme pour sept femmes selon certaines sources). Les
personnes
qui vivent ces expériences traversent de grandes souffrances
physiques
car
leurs blessures sont réelles et saignent à profusion. Du
sang coule
également
des yeux de certains d’entre eux et le phénomène est
connu sous le nom
de «
larmes de sang ». La stigmatisation est souvent
accompagnée de dons
spirituels
tels que : le pouvoir de communiquer avec les animaux, la
capacité de
se
retrouver en plusieurs endroits au même moment connu sous le nom
de
bilocation
; la lévitation, la prophétie, le jeûne pouvant
aller à plus de douze
ans sans
nourriture, le don de guérison, la capacité de lire les
pensées d’une
tierce
personne, etc. En plus de ces surnaturels phénomènes
spirituels, les
stigmatisés reportent qu’ils sont souvent victimes d’attaques
démoniaques qui
se résument à des bastonnades prolongées ou des
tortures accompagnées
de
maladies telles que : convulsions, aveuglement, assourdissement,
mutisme,
paralysie, sensation de tristesse, de
dépression, de faiblesse, etc., de sorte que
certains sont considérés comme de
véritables musées
pathologiques.
La
stigmatisation avec ses affreuses souffrances est qualifiée de
«
souffrances
co-rédemptrices » par l’église catholique car l’on
pense que les
victimes
participent ou associent ainsi leurs souffrances à celles du
Christ
pour la
rédemption de l’humanité. Quelques femmes
stigmatisées racontent des
scènes de
mariage au cours desquelles elles auraient été
mariées au Seigneur
Jésus-Christ
en présence de la Vierge Marie et d’autres saints. Elles portent
leur
bague
d’alliance en or ou en diamant que seule la mariée peut voir. La
stigmatisation
et les phénomènes qui l’accompagnent varient beaucoup
d’une personne à
l’autre.
Les cas les plus célèbres qui ont attiré mon
attention sont : Saint
François
d’Assise (1182-1226), Sainte Rita de Cascia (1386-1456), Eustochia
Calafato
(1433-1468), Thérèse Neumann (1898-1962), Padre Pio
(1887-1968), Myrna
Nazzour
(actuelle stigmatisée de Damas en Syrie). Officiellement,
l’église
catholique
n’a jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les condamne pas non
plus car
soixante-deux personnes stigmatisées sont déjà
béatifiées ou canonisées
(1).
Certains d’entre eux sont donc des saints de l’église catholique
et
reçoivent
des vénérations. Je vois par là une certaine
méfiance de l’église mais
aussi
une certaine complicité tacite et intelligente.
Le
phénomène
de stigmatisation a des effets post-mortuaires car certains
stigmatisés
conservent toujours leur corps intact des centaines d’années
après leur
mort.
Leurs corps refusent de se décomposer et leurs organes demeurent
frais
et
saignent comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle
alors : «
les incorruptibles
» ou « les saints préservés ».
Même morts, ils opèrent toujours des
miracles
plus puissants qu’ils ne l’ont fait de leur vivant. Cependant, il faut
souligner que la stigmatisation n’est pas la condition sine qua non
pour
l’incorruptibilité du corps car de pieuses personnes de
l’église
catholique
après leur mort furent trouvées incorruptibles alors que,
de leur
vivant, elles
n’ont pas porté de stigmates.
Thérèse
Neumann,
la stigmatisée
Allemande
II. Quelques
exemples et critiques du phénomène
Au cours des
siècles passés, certaines personnes en mal de gloire ont
sciemment
provoqué
leurs stigmates pour s’offrir en spectacle sans que le ciel
n’intervienne
d’aucune manière. Je ne m’intéresse pas à ces faux
stigmatisés que
l’église a
souvent démasqués. Il y a aussi une dizaine de cas de
corps
incorruptibles de
l’église catholique qui furent considérés pendant
longtemps comme des
saints
ayant été miraculeusement préservés par la
vertu de Dieu. Pourtant,
l’investigation scientifique a démontré qu’il s’agissait
plutôt de
corps
momifiés à la manière Egyptienne, ce qui n’a donc
rien de surnaturel.
Cependant, ces saints ont reçu et continuent de recevoir de
grandes
vénérations
partout dans le monde et sont malheureusement considérés
comme ayant
été
préservés intacts par la vertu du Dieu Tout-Puissant.
C’est le cas de
Sainte
Rita de Cascia, de Sainte Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne
m’intéresse
pas non plus à ces cas. Mon étude critique est
centrée sur les
incorruptibles
qui défient la raison humaine, la science, la nature et les lois
de
Dieu. Dans
cette étude critique, j’ai seulement choisi dix cas parmi des
centaines
d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses connaissances pourra
entreprendre
des recherches plus approfondies.
Corps
momifié de Ste Rita de
Cascia
Sainte Zita
de
Luca
Elle est la
plus admirée de l’église catholique. Après avoir
passé quarante-huit
ans au
service des pauvres, elle mourut en 1278 et ce jour-là toutes
les
cloches des
églises de la localité se mirent à sonner ensemble
sans aucune
intervention
humaine et les fidèles accoururent à l’église. De
nombreux miracles lui
furent
attribués. Sa vie fut légendaire et trois cents ans
après sa mort
lorsque son
corps fut exhumé pour une cérémonie de
béatification, on le trouva
intact.
Aujourd’hui, plus de sept cents ans après la mort de cette
pieuse dame,
son
corps émerveille toujours la science de sorte que les
scientifiques ont
été
contraints par la force des choses de déclarer qu’elle est une
momie
naturelle.
Elle est considérée de nos jours comme une
héroïne nationale, une momie
nationale d’Italie.
Sainte
Zita de Luca
Sainte
Catherine de Bologne
Cette pieuse
dame est morte en 1463. Durant sa vie, elle a reçu plusieurs
fois des
apparitions de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa
mort, une
odeur de
parfum se dégageait de son corps. Cette odeur est
baptisée « odeur de
sainteté
» par l’église catholique comme si Dieu à travers
ce parfum approuvait
la
sanctification de la personne concernée. En plus de l’odeur de
sainteté, un
autre miracle s’est produit : morte à l’âge de cinquante
ans, son
visage s’est
rajeuni en prenant l’aspect de celui d’une jeune fille de la quinzaine.
Elle
fut canonisée en 1712 par l’église catholique et lorsque
son corps fut
exhumé,
il était intact comme si elle venait juste de mourir. De nos
jours,
soit plus
de cinq cents ans après sa mort, son corps demeure toujours
intact et
même
flexible comme de son vivant. Les miracles qui lui furent
attribués
seraient
innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que
cette
défunte,
vieille de cinq cents ans est placée en position assise sur un
trône en
or et
des milliers de fidèles catholiques ainsi que des
pèlerins
s’agenouillent et se
prosternent devant elle pour prier et solliciter des grâces. De
son
trône d’or
où elle est assise en reine, il est dit qu’elle change
constamment de
position
sans aucune intervention humaine comme si elle était vivante.
Mieux que
ça,
elle lévite.
Sainte
Catherine de Bologne
Pour ma
part,
je pense que ce phénomène n’est pas chrétien car
la Bible ne donne
témoignage
d’aucun fait de ce genre depuis le choix d’Abraham jusqu’à la
mort du
Seigneur
Jésus sur la croix. Si les phénomènes
d’incorruptibilité et d’odeur de
sainteté
portaient la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps de tous les
patriarches, de tous les prophètes, de tous les apôtres
devraient
demeurer de
nos jours comme preuves. Abraham, l’ami de Dieu ; le roi David, l’homme
selon
le cœur de Dieu ; l’apôtre Jean, celui que le Seigneur
Jésus aimait le
plus,
etc., auraient dû dégager une odeur de sainteté
à leur mort et de nos
jours
leurs corps devraient être exposés en spectacle pour ainsi
démontrer la
puissance de Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de pareil
n’a
existé chez les Hébreux depuis la création de
l’homme.
L’histoire
raconte que la basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion de la
papauté
et du
catholicisme romain fut bâti sur la tombe de l’apôtre
Pierre, celui de
qui le
Seigneur a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je
bâtirai mon
église et
les portes de l’enfer ne te prévaudront pas contre elle. »
Lorsque je
visitais
les catacombes Sainte Calice de Rome en 1985, notre guide nous raconta
que lors
des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur lequel il
était écrit : «
Pierre
est ici ». Cela veut dire que l’emplacement où le
parchemin fut trouvé
était
bel et bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est
précisément là, que fut
édifiée
l’imposante et prestigieuse basilique Saint-Pierre de Rome. Comment se
fait-il
que le corps de cet illustre apôtre qui a marché avec le
Christ Jésus
sur les
eaux se soit décomposé et devenu de la poussière
et pour quelles
raisons, de
nos jours, les corps des saints de l’église catholique
refusent-ils de
putréfier ? Ont-ils plus de mérite que les apôtres
du Seigneur
Jésus-Christ ?
Ont-ils cru plus que Saint Jean ou Jean le Baptiste dont les corps sont
devenus
de la poussière ? Ont-ils espéré plus que notre
père Abraham qui a aimé
Dieu au
point d’accepter de sacrifier son unique fils pour l’Éternel et
dont le
corps
s’est décomposé ?
À mon
avis, le
phénomène catholique sur les corps incorruptibles est
d’origine
satanique. Si
cela provenait du Dieu El Schaddaï, il aurait
réalisé ces mêmes
prodiges pour
son ami Abraham, pour Job, pour le roi David ou pour ses saints
prophètes et
apôtres. En effet, la Bible déclare que
Jésus-Christ ne change pas. Il
est le
même hier, aujourd’hui et pour toujours (Hébreux 13 : 8).
Dieu le Père
non plus
ne change pas et il ne produit pas d’obscurité par des
variations de
positions
(Jacques 1 : 17). Leurs actes se réitèrent, identiques et
sans
variations. Mais
les êtres humains changent constamment parce qu’ils sont mortels
et
surtout
parce qu’ils ne cessent de progresser dans leurs civilisations. Dieu,
lui,
demeure le même et il ne fait rien de nouveau sans nous avoir
prévenus
longtemps
à l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent,
l’identité des divinités qui
s’expriment au travers de nos stigmatisés est à revoir.
Comment
pouvez-vous exposer un cadavre bizarre vieux de cinq cents ans tel que
Catherine de Bologne, devant lequel des chrétiens se prosternent
pour
dire des
prières et vouloir que cela soit du christianisme ? Pour ma
part, je
trouve que
c’est un nouveau type de christianisme : un christianisme satanique.
Ste Catherine de Bologne
Eustochia
Calafato
Née
en 1439,
cette sainte est connue sous le nom de « la stigmatisée de
Sicile » car
ayant
porté les stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À
l’instar de certains
saints de
l’église catholique son corps fut retrouvé incorruptible
longtemps
après sa
mort. L’histoire raconte qu’elle a opéré un grand miracle
un siècle et
demi
après sa mort : en effet, un tremblement de terre d’une grande
amplitude a
secoué la cité de Montevergine en 1615 et la population
accourut sur la
tombe
d’Eustochia Smeraldo Calafato pour prier et requérir sa
protection.
Alors, les
religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait
intact après
cent
quarante-sept ans d’inhumation. À peine sortie de sa tombe, la
sainte
ouvrit sa
bouche et se mit à chanter et subitement le tremblement de terre
s’arrêta. De
nos jours, son corps attire une foule de pèlerins.
Eustocha
Calafato
Vous voyez,
une dépouille vieille de plus de cent ans qui sort de sa tombe
pour
commander à
l’astre terrestre qui lui obéit docilement. Même le fils
de Dieu n’a
pas
manifesté une si grande et puissante
autorité lors de
son passage sur terre. Peut-être que le tremblement de terre
s’est
arrêté sur
l’intercession de la sainte. Peut-être aussi qu’il s’est
arrêté
naturelle ment.
Ce qui me frappe, c’est plutôt l’attitude des catholiques de
cette
ville au
moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le Dieu vivant, ils
préfèrent
exhumer
un cadavre et implorer son intercession. Est-ce un laisser-aller de la
part du
clergé catholique ? Ou est-ce une forme de déviation
provoquée par un
abus de
la foi chrétienne ? Leur attitude n’est pas chrétienne
car un tel fait
n’a été
observé ni du temps des patriarches, encore moins au temps
apostolique.
Après
l’incendie de la ville de Rome le 18 juillet 64, l’empereur
Néron
accusa les
chrétiens d’avoir allumé le feu alors qu’il était
le présumé pyromane.
C’est à
cette époque qu’il y eût la première grande
persécution chrétienne au
cours de
laquelle des milliers et des milliers de croyants périrent sous
les
glaives des
soldats Romains. De même, en 303, lorsque l’empereur
Dioclétien jura la
perte
des chrétiens pour la survie du culte de son dieu Apollos, des
milliers
de
martyrs chrétiens tombèrent sous le glaive des soldats
romains.
D’autres furent
jetés en pâture aux animaux sauvages ou simplement
brûlés vifs. Ont-ils
exhumé
les corps des saints de leur époque et se sont-ils
prosternés devant
eux pour
conjurer leur protection ?
Au cours des
siècles, lorsque les Juifs faisaient face à
l’extermination imminente
de leur
race, ont-ils exhumé le corps d’Abraham ou de Moïse pour
implorer son
intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des centaines
d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le
font les
saints
de l’église catholique ? Au mieux de nos connaissances, la Bible
ne
nous donne
aucun exemple de ce genre. Le phénomène n’est ni
judaïque, ni biblique,
encore
moins chrétien. Par conséquent, en conformité avec
les instructions de
mes
hôtes invisibles, j’en viens à conclure que ces
phénomènes des corps
incorruptibles de l’église catholique sont une forme de
sorcellerie. Le
même
type de sorcellerie célébrée dans les films de
vampires. Si le Dieu des
chrétiens opérait de tels miracles sur ses enfants morts,
il aurait
accompli
ces mêmes miracles pour les Juifs et pour les chrétiens
des églises
évangéliques qui démontrent une grande
maturité de leur foi en Dieu par
l’observation des préceptes bibliques.
Si et
seulement si, un des prophètes ou patriarches ou même un
des apôtres du
Seigneur Jésus avait été retrouvé intact
après sa mort, alors je me
tairais et
ce débat sur les incorruptibles serait clos. Mais malgré
les fouilles
archéologiques,
rien de tel ne fut démontré. Peut-être aussi que le
Dieu de l’église
catholique
est différent du Dieu des patriarches Abraham, Isaac et Jacob.
Il doit
aussi
être différent du Dieu manifesté en la personne de
Jésus-Christ même
s’ils
portent le même nom. Étant donné que les miracles
observés dans
l’église
catholique ne se reproduisent ni dans les synagogues ni dans les
églises issues
de la réforme, il y a de fortes chances que l’église
catholique adore
un Dieu
différent de celui du christianisme.
Remarque
Les
cimetières
de la Palestine et d’Israël abondent en ossements humains. C’est
à ces
endroits
historiques que se reposent les corps des vaillants serviteurs de Dieu
depuis
Noé jusqu’aux apôtres du Christ. Mais jamais au grand
jamais, un corps
incorruptible de ces saints serviteurs du Dieu Jéhovah ne fut
découvert. Alors,
pourquoi l’incorruptibilité se manifeste-telle seulement sur les
saints
de
l’église catholique ?
En octobre
2002, un sarcophage utilisé entre « les années
vingt avant Jésus-Christ
et
soixante-dix après Jésus-Christ » fut
retrouvé à Jérusalem et portait
l’inscription suivante : « Jacques, fils de Joseph, frère
de Jésus »
(4)...
L’apôtre Jacques est ce saint homme connu sous le nom de «
frère du
Seigneur
Jésus ». Il fut le chef de la première
église de Jérusalem et de
surcroît, il
est l’auteur d’une épître de la Bible. Selon toute
évidence, cette
découverte
paléographique nous fait remonter jusqu’à l’apôtre
Jacques et confirme
la
révélation de mes hôtes invisibles sur les
incorruptibles. Qu’a-t-on
retrouvé
dans son cercueil ? Un corps incorruptible ? J’aurais souhaité
qu’il en
soit
ainsi. Malheureusement, le sarcophage est une preuve que des ossements
humains
s’y reposaient. Cet homme, appelé « le juste » est
un saint par
excellence pour
avoir marché avec le Christ et pour avoir rédigé
une partie de notre
Sainte
Bible. Comment se fait-il que son corps se soit décomposé
après sa mort
alors
que de saintes personnes de l’église catholique résistent
à la
putréfaction ?
Il y a deux forces spirituelles antagonistes dans ce monde et puisque
l’incorruptibilité semble ne pas émaner de Dieu, alors,
elle ne peut
être que
l’œuvre du Diable. Satan aurait donc pris l’église catholique en
otage
dès sa
naissance et a réussi à dévier les
chrétiens du droit chemin par
l’introduction
d’un nouveau culte des morts. Un culte satanique.
Sainte
Catherine Labouré et Bernadette Soubirous
Catherine
Labouré est morte en 1876 après avoir reçu
plusieurs séries de visites
de la
Vierge Marie et est à l’origine de la création de la
médaille
miraculeuse.
Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa
mort pour une
cérémonie de béatification, on le trouva intact.
Bernadette Soubirous
de son
côté reçut dix-huit fois la visite de la Vierge
Marie et trente ans
après sa
mort, lorsqu’on l’exhuma, on la trouva intact. Bien que morte depuis
des
centaines d’années, elles donnent l’apparence d’être
vivantes et même
les yeux
bleus de Sainte Catherine ont conservé leur éclat
bleuté. Ce phénomène
est
surnaturel et surprend tous les hommes de science. On peut donc dire
que les
incorruptibles du XIVe et XVIIe siècle ont été mal
préservés. Par
contre, les
corps de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des
merveilles
d’une
parfaite conservation. Au fur et à mesure que nous
avançons dans notre
civilisation et dans les découvertes scientifiques, vous verrez
des
miracles de
plus en plus complexes. Si Satan veut gagner beaucoup d’âmes, il
lui
faudra
alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux
réalités de notre
époque. Le
diable n’est pas un gamin. Il est le dieu de ce monde et il a une vaste
expérience sur l’homme depuis sa création. Comme je le
démontre dans le
chapitre de la deuxième création, il est sans doute le
créateur d’une
multitude
d’êtres humains qui marchent sur cette terre au milieu des
enfants
créés par
Dieu. Il peut donc se jouer de nous à sa guise. Seule la
fidélité à la
Parole
de Dieu, une observation aveugle des préceptes de Dieu
pourraient nous
mettre à
l’abri de ses ruses.
Bernadette
Soubirous et
Catherine Labouré
Le
mystère de l’incorruptibilité
D’abord, ce
titre me paraît fort exagéré.
L’incorruptibilité est ce qui arrivera après la
résurrection lorsque
nous
serons revêtus du corps glorieux. Ce corps est celui dont le
Seigneur
Jésus
s’est revêtu après sa résurrection. Ce corps est
immortel et
incorruptible car
le péché n’a aucun pouvoir sur lui. En un mot, seul le
corps glorieux
est
incorruptible : ainsi
est-il de
la résurrection des morts. Semé corruptible, on
ressuscite
incorruptible (1Cor 15 : 42 La Bible Thompson). Si
ces corps
mystérieux de l’église
catholique étaient incorruptibles, alors ils ne devraient pas
mourir.
Les
incorruptibles ne meurent pas. S’ils sont morts cela veut dire qu’ils
ont connu
la corruption. Par conséquent, ce qui se passe dans ces corps
après la
mort est
d’origine satanique. Ensuite, si ces mystiques catholiques ont
été
rendus incorruptibles
à cause de leur foi ou de leurs souffrances, les apôtres
Pierre et Paul
ont
aussi donné un témoignage plus éclatant de leur
foi et sont passés par
de
grandes souffrances et même ont souffert le martyre. Que sont-ils
devenus après
la mort ? De la poussière. Seul le fils de Dieu en la personne
du
Seigneur
Jésus-Christ n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela fut
annoncé
d’avance
par le prophète : Isaïe 53 : 10-11 et psaume 16 : 9-11.
Mourir, se
décomposer
et être réduit en poussière est la condition
humaine depuis la chute
d’Adam. La
corruption est une conséquence du péché et doit
visiter tout être
humain sans
exception. Ainsi le créateur l’a décidé : «…
tu es fait de
poussière et tu retourneras à la
poussière » (Genèse 3 :19). Puisque
le diable a été la cause de la corruption de notre corps,
subséquemment
il peut
aussi lui octroyer une quelconque apparence d’incorruptibilité.
Patriarches,
prophètes, rois, apôtres et disciples sont tous morts et
transformés en
poussière. Oui, les vrais serviteurs du Dieu très haut,
ceux qui sont
authentifiés par la Bible se sont soumis à la loi et
à la volonté de
leur
créateur. Ils n’ont pas su mieux faire que de devenir de la
poussière.
Le
pouvoir de la résurrection
Lazare fut un
grand ami du Seigneur Jésus. À sa mort, le
Christ pleura et les gens s’aperçurent à quel point il
aimait cet
homme.
Lorsqu’il arriva chez son défunt ami, il ordonna d’ouvrir la
tombe et
d’une
voix autoritaire il commanda à Lazare de sortir de la tombe et
celui
qui était
mort et enterré depuis quatre jours sortit de sa tombe bien
vivant.
J’appelle
cela, le pouvoir de la résurrection. Maintenant, analysons les
faits
qui
s’articulent autour de cet événement : lorsque le
Seigneur Jésus
ordonna
d’ouvrir la tombe, que lui dit Marthe, la sœur du défunt ?
« Seigneur,
il doit sentir mauvais, car il y a
déjà quatre jours qu’il est ici. » Le
Seigneur
Jésus, a-t-il nié le fait que Lazare se soit
décomposé ? Non. Il répondit à Marthe :
« Ne te
l’ai-je
pas dit ? Si tu crois, tu verras
la gloire de Dieu. » (Jean 11 :28-44).
Ici, nous
sommes aux temps pré-apostoliques. Mieux
encore, nous sommes en présence du Dieu créateur et nous
avons un
témoignage
sur l’état de conservation du corps d’un homme reconnu comme
étant le
grand Ami
du Christ. Son corps, après avoir passé seulement quatre
jours dans la
tombe
dégageait une odeur de putréfaction. Pourquoi a-t-il
commencé à se
désagréger ?
Pourtant cet homme est l’ami du Dieu créateur ! Si
Jésus-Christ a aimé
cet
homme au point de l’arracher de la tombe, nous ne doutons pas qu’un
jour il le
prendra avec lui au ciel. Nous avons donc ici un saint de
première
classe et
vous constatez qu’à la manière de tous les serviteurs de
Dieu depuis la
création, cet homme s’est décomposé. Il faudrait
donc trouver une autre
explication aux corps incorruptibles de l’église catholique car
ils
n’obéissent
pas à la règle générale. Ils sont
mystérieux.
Après ce
petit
examen, quelle est maintenant votre
position ? Êtes-vous convaincu de la révélation de
mes hôtes invisibles
ou
continuez-vous de défendre les corps incorruptibles comme
étant une
faveur de
Dieu ? Si oui, l’exemple suivant vous convaincra davantage.
Un
exemple concret qui est riche en
enseignement
Le
prophète
Élie était armé de la puissance de Dieu. Lors
de son défit avec les prêtres du dieu Ball, il pria et le
feu descendit
du ciel
et consuma son sacrifice. À sa prière, le feu tomba du
ciel et consuma
des
armées entières qui cherchaient à le capturer.
À sa prière, il ferma le
ciel et
la pluie ne tomba pas sur terre pendant trois ans et six mois. À
sa
prière, les
cieux s’ouvrirent et la pluie tomba de nouveau… Au lieu de mourir comme
le
commun des mortels, un char étincellent tiré par des
chevaux éclatants
de
lumière descendit du ciel et l’emporta dans un tourbillon de
vent (2
Rois 2 :
11). Mais avant d’être enlevé il légua son
autorité spirituelle au
prophète
Élisée et celui-ci demanda deux fois le pouvoir de son
maître et Dieu
le lui
accorda. Il fut célèbre et puissant comme son
maître et à la manière du
Seigneur Jésus, les miracles qu’il opérât furent
légion : la
multiplication des
pains, la guérison des malades, la résurrection des
morts, etc.
Finalement, aux
environs des années 800 avant notre ère,
Élisée, ce saint prophète de
Dieu
mourut et fut enterré. L’année suivante, une troupe de
pirates moabites
pénétrèrent dans le pays pendant que des
Israélites enterraient un mort
dans un
caveau familial. Effrayés par ces barbares, ils jetèrent
le corps du
défunt
dans la tombe où reposait déjà la dépouille
du prophète Élisée avant de
s’enfuir pour sauver leur propre vie. Le défunt dans sa chute
toucha
les
ossements du prophète, reprit vie et se dressa sur ses pieds (2
Rois 13
:
20-21). Alors, qu’a-t-on retrouvé dans la tombe du
prophète de Dieu une
année
après sa mort ? Un corps intact, imputrescible, analogue aux
corps
incorruptibles des saints de l’église catholique ? La Bible
témoigne
que des
ossements blanchis y furent retrouvés ; et sans l’ombre d’un
doute, les
années
ultérieures finiront par transformer ces ossements en
poussière. Ceci
est un
témoignage de source sûre qui démontre le
comportement des corps des
saints de
Dieu après leur mort. Je ne m’attarderai pas sur le cas du grand
Roi
David,
l’homme selon le cœur de Dieu qui s’est
décomposé selon le témoignage de la Bible que
voici : David,
lui, a servi en son temps le plan de
Dieu ; puis il est mort, il a été enterré
auprès de ses ancêtres et a
connu la
pourriture (actes 13 : 36). Quelle
explication donnez-vous maintenant à ces mystérieux corps
de l’église
catholique ? Dieu a-t-il changé ? Si changement il y a, cela ne
concerne que
les catholiques parce que la dépouille des autres
chrétiens se comporte
à la
manière du prophète Élisée : ils se
décomposent.
Parlant des
corps incorruptibles de mon église, un
d’entre eux (Francis Savior) a étonné les docteurs qui
furent appelés à
examiner son corps : du sang frais coulait toujours d’une de ses
blessures deux
ans après sa mort. Sans l’ombre d’un doute, tous ces miracles
sont une
forme de
sorcellerie et l’église catholique s’est laissée
piéger à coups de
miracles.
C’est de la sorcellerie pure qui a trouvé le moyen de se
manifester
dans le
christianisme moderne.
Le
résultat des
miracles des corps incorruptibles qui,
apparemment a ravivé la foi des fidèles catholiques a
donné plutôt
naissance à
une forme déguisée d’adoration des morts et le culte des
morts. En
effet, ces
corps mystérieux drainent des millions de personnes qui
s’agenouillent
ou se
prosternent devant eux pour réciter le chapelet et implorer leur
intercession.
Cela est un piège de Satan et nous y sommes
tous
tombés. Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques sont
vivement
encouragées et ratifiées par un décret de
l’église catholique pendant
le
concile de Trente, session XXV (5).