CHAPITRE
II
Les tours de
magie
Un magicien
qui se nommait Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana)
nous a
impressionnés
par ses tours de magie. Entre autres miracles, il a
découpé sa langue à
l’aide
d’une lame tranchante sous nos regards. Alors, le sang giclait de sa
bouche et
se rependait partout. Mais il ne se souciait de rien. De sa main
gauche, il
tenait un morceau de sa langue ; de sa main droite, il tenait la lame
qui a
servi à sectionner la langue ; et de sa bouche grande ouverte,
on
apercevait
dans une mare de sang le bout de la langue sectionnée. Il n’y
avait pas
de
chirurgie plastique dans les années 1980. Surtout pas dans un
village
d’Afrique. Le magicien a utilisé la puissance des génies
d’Afrique pour
accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment « des
guinamorris » en
langue moré. Lorsque le magicien a tenté de recoller le
morceau de
langue, ce
fut un vrai miracle. La langue s’est ressoudée comme si de rien
n’était
mais
nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la
piste car le
lendemain, les
taches de sang demeuraient toujours sur l’estrade. Cette
démonstration
de
miracle eut lieu dans les années 1980 sur la piste dansante du
bar de
mon père
connu sous le nom de « Jeunesse Bar » et le spectacle
était payant.
Parmi les
spectateurs se trouvaient des membres de la communauté
chrétienne de
l’église
catholique de la paroisse de Tenkodogo.
Ce
magicien, de connivence avec les génies
d’Afrique a réussi à sectionner sa langue et à la
ressouder sans
laisser de
traces. S’il avait voulu, il aurait pu perforer ses mains, ses pieds ou
son
flanc et le résultat escompté aurait été le
même. Alors, il aurait été
considéré comme un stigmatisé. Ceci est une preuve
qui démontre que par
la
complicité des démons, des blessures ouvertes et
profondes peuvent
apparaître
et disparaître sur le corps humain sans que cela soit l’œuvre du
Saint-Esprit.
Que dire alors des stigmatisés de notre église dont les
blessures
apparaissent,
saignent et se ressoudent sans laisser de traces ? Ces deux cas sont
analogues
et par conséquent, les mêmes types de génies,
lorsqu’ils s’intéressent
à la
religion, peuvent opérer de tels miracles au travers de nos
stigmatisés
dans le
but de gagner des âmes pour leur compte. Nous avons un bon
exemple dans
le
catholicisme : le Padre Pio, ce grand stigmatisé a porté
ses blessures
et a
saigné pendant cinquante longues années. Il lui
était impossible de
marcher car
les blessures des pieds étaient douloureuses au contact du sol.
De
plus, il
devait changer le pansement de son flanc trois fois par jour à
cause
d’abondants saignements. Mais à sa mort, toutes les blessures
ont
disparu
instantanément sans laisser de traces, exactement comme si rien
ne
s’était
passé. Il y a donc similitude et possibilité
d’assimilation entre les
expériences de certains thaumaturges catholiques et ceux des
magiciens
d’Afrique. On notera que lorsque le Christ ressuscité s’est
présenté au
pessimiste Thomas, il portait toujours les marques de sa passion (Jean
20 :
27-29).
Les
alliances
démoniaques
Dans
l’évangile de Mathieu, le chapitre 8 versets 28-34, nous relate
la
guérison
d’un homme tourmenté par une légion de démons. Cet
homme vivait dans
les
cimetières, se déchirait le corps avec des pierres,
brisait toutes les
chaînes
qui le liaient et personne n’osait s’approcher de lui. À
l’approche du
Seigneur
Jésus, ces démons l’ont supplié de ne point les
jeter dehors. Ils
demandèrent à
s’intégrer dans les corps des pourceaux qui paissaient dans les
environs. Le
Seigneur Jésus le leur permit et plus de deux mille pourceaux
furent
envahis
par ces démons et se précipitèrent tous dans la
mer. La Bible ne nous
dit pas ce
que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la
mer. Mais, ici,
nous
avons affaire à un type spécial de démons qui ne
vivent que dans un
corps
animal. À coup sûr, ils ne sont pas rentrés dans
ces pourceaux pour
ressortir
de nouveau. Ils y seront restés car c’est leur nouvelle demeure.
Et
s’ils
veulent y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un
miracle de
conservation. Depuis la révolte des anges, ils ont
été précipités sur
terre et
nos corps constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que
les démons
qui habitent dans un corps humain se révèlent être
des démons
religieux, alors,
nous avons la chance d’avoir « un
saint
». Après la mort de « ce saint », les
démons emprisonnés dans ce corps
qui,
autrefois était leur domicile, sont capables de le maintenir
intact. Ce
corps
sera alors considéré comme incorruptible.
Exemple
pratique
L’exemple
suivant est celui d’un corps humain à l’article de la mort et
pourrait
aider à
comprendre la puissance des démons. Mon père qui animait
la chorale en
latin
dans l’église catholique était un bon catholique. Il
avait aussi
accumulé
beaucoup de fétiches car à leur époque,
c’était le seul moyen de se
protéger
contre la magie noire et la sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup d’âmes innocentes. En
effet,
de
méchantes personnes ont tenté en vain de le tuer.
Finalement, ils
disaient que
mon père était immortel. Mais il tomba malade à
l’âge de soixante ans
et un
hôpital de Bordeaux en France détecta un cancer primitif
du foie. Les
docteurs
avouèrent qu’ils étaient désarmés devant ce
type de cancer et lui
donnèrent
trois mois pour mourir. Au retour de la France, sa maladie s’est
aggravée de
sorte que les signes de la mort étaient visibles. Sachant sa
mort
prochaine, il
nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet
de son lit, et tant
que ce
fétiche n’était pas détruit, il lui serait
difficile de mourir. Ce
fétiche
avait la propriété de le maintenir en vie quelles que
soient les
circonstances.
Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en langue
moré, ce qui signifie
littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche
existe un peu partout en
Afrique
de l’Ouest et beaucoup de vieilles personnes l’utilisent. Il nous
exhorta donc
à détruire ce fétiche au cas où son agonie
perdurerait. Effectivement,
son
agonie a été longue et finalement tout le monde
était épuisé de
l’assister.
Quand bien même le fétiche fut détruit il refusait
de mourir. Un de nos
cousins
s’est souvenu qu’un marabout avait enterré un autre
fétiche du même
type au
pied de la terrasse l’année où sa maladie s’était
déclenchée. Nous
avons donc
décidé de creuser et de le détruire aussi.
Pourtant notre père n’avait
pas fait
mention de celui-ci. Peut-être que, miné par la maladie,
il a dû
l’oublier. Ou
peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance.
Après avoir
creusé
nous avons recouvré le fétiche et un cousin l’a
brisé par un coup de
pioche. À
l’instant précis, le père agonisant poussa un grand
soupir. Il venait
de
mourir.
Ce sont les
démons de ce fétiche qui le maintenaient
en
vie et des
exemples de ce type se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez
de la
peine à me croire, renseignez-vous auprès des
prêtres et pasteurs
africains qui
servent en Afrique de l’Ouest et vous saurez toute la
vérité. Voyez, si
les
démons sont capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi
la
capacité de
le maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure
et leur
temple,
et s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration
des
hommes,
alors, il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce
corps un
objet de culte autour duquel se rassembleront les gens de toutes
langues.
Puisque le diable est la cause du péché, de la mort et de
la corruption
de
notre corps, il est aussi capable de le rendre incorruptible d’une
manière
quelconque après notre mort. Oui, le diable est capable de se
jouer des
lois de
la nature afin de tromper les chrétiens et de les
éloigner du véritable
Dieu.
Si le diable veut réussir à détruire les
chrétiens qui le dérangent par
leur
foi, il fera mieux de se présenter en chrétiens, en anges
de lumière.
Si la
sorcellerie cherche à s’infiltrer dans les milieux
chrétiens, elle n’a
pas
d’autre alternative que de prendre des apparences chrétiennes.
Magdalena de
la Cruz (1487-1560)
Cette
religieuse Franciscaine reçut les stigmates et saigna pendant
trente-neuf
longues années. Elle était par conséquent
vénérée comme une sainte de
son
vivant. Mais en 1543, elle tomba malade et déclara que ses
stigmates
n’étaient
pas l’œuvre de Dieu. Elle admit que ses blessures (stigmates)
étaient
authentiques mais qu’elles ont été causées par le
diable (6). On
qualifia alors
ses stigmates de « stigmates diaboliques » et l’inquisition
catholique
l’incarcéra pendant dix-sept ans dans une prison franciscaine
jusqu’à
sa mort.
Pour ce faire, le pape Bénédicte XIV rédigea un
guide qui aide à
reconnaître
les vrais stigmates. Ceci est une preuve pour l’église que le
diable
est
impliqué dans cette affaire des stigmates. Pour ma part, cette
religieuse Franciscaine
est une pionnière de la foi chrétienne car elle fut la
première à
révéler
l’origine diabolique des stigmates. D’autres stigmatisés ont
certainement
détecté l’ingérence du diable dans cette
expérience douloureuse, mais
l’ont mal
interprétée. Peut-être aussi que, pour
éviter le ridicule et la
moquerie
cruelle des hommes, ils ont choisi de garder le silence quitte à
régler
cette
affaire directement avec le bon Dieu. Cette brave
religieuse
qui vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite d’une
vie de
débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le
recueillement
intense et la pratique excessive du catholicisme qui
provoquèrent ces
stigmates. Cela démontre qu’il y a du danger dans la pratique
exacerbée
du
catholicisme.
Tous
les stigmatisés sans exception passent
par des attaques démoniaques et sont torturés par les
forces du mal.
Pourquoi
cela ? À mon avis, c’est parce que le diable a élu
domicile dans leur
corps.
Pour preuve : combien de fidèles serviteurs du Dieu Elohim ont
déjà
affirmé
avoir été tourmentés par les démons ?
Aucun. Citez tous les apôtres,
tous les
prophètes, tous les rois, tous les patriarches et vous verrez
qu’aucun
d’eux ne
fut tourmenté par le démon lorsque leur vie était
en règle avec
l’Éternel. Mais
lorsque vous êtes dans l’antre du diable, alors vous serez la
proie des
démons.
Les
stigmates
du Seigneur Jésus et de l’apôtre Pierre ont
été provoqués par les clous
qui ont
perforé leur chair, fendue leurs tendons, et brisé leurs
os pendant
l’horrible
épreuve de la crucifixion. Par contre, les stigmatisés de
notre temps
reçoivent
leurs blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie
ou par
un ange
qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose ici un
problème
d’authenticité. De même, ils racontent que lorsqu’ils sont
tourmentés
par
Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le chasser et les
réconforte.
Pourtant,
de son vivant, la Vierge Marie n’a chassé aucun démon.
Mais pourquoi se
trouvent-elle maintenant au centre de tous ces phénomènes
?
Les
souffrances et la mort des visionnaires
Les
détails
qui ont attiré mon attention se trouvent aussi dans le fait que
les
visionnaires catholiques souffrent beaucoup, perdent beaucoup de sang
et en
général ils meurent de maladies. Bernadette Soubirous est
morte de
tuberculose
et d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de
tuberculose,
la sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances
physiques,
Jean-Marie Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet
d’attaques
démoniaques tels que des bruits étranges, des menaces,
des objets qui
furent
jetés sur lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de
fièvre, de
sévères maux
de tête, des maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter.
Thérèse
N.
souffrait entre autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de
paralysie
et d’assourdissement. Padre Pio rapporte
avoir été plusieurs fois torturé par les
démons. Le saint Curé d’Art
reporte
être constamment tourmenté par le démon ; saint
Gemma Galgani dit avoir
été
sévèrement battu par le diable pendant la prière
du soir ; Saint
François
d’Assise pendant son passage à Rome fut battu par un groupe de
démons
et fut à
moitié mort, etc. (2,3,7). Quelles que soient les explications
données
par
l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun
prophète, aucun
patriarche,aucun apôtre du Seigneur
Jésus,
aucun chrétien des temps
apostoliques n’est mort dans les conditions ci-dessus
énumérées. Ils
sont morts
sous le poids de l’âge ou rejetés par ce monde. Aucun
d’eux n’a jamais
été
torturé par le diable. Lorsque le Dieu Saint opère des
miracles à
travers un
homme, le démon ne peut pas le tourmenter. Mais lorsque l’Esprit
de
Dieu
abandonne un homme parce que Dieu l’aurait rejeté,
alors les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas du
roi Saul
(1
Samuel 16 : 14).
En
vérité, ces
tortures et bastonnades que vous percevez sont les échos de ce
qui se
passe
réellement dans les prisons spirituelles.
Les
blessures
que portent les mystiques de l’église catholique ainsi que
toutes les
souffrances qu’ils endurent sont appelées « souffrances
co-rédemptrices
». Dans
ce cas, pourquoi la Vierge Marie n’a-t-elle pas porté de
stigmates
durant sa
vie ? Cela aurait été juste puisqu’elle porte le titre de
co-rédemptrice dans
l’église catholique.
Nos
fameux stigmatisés ou ceux dont le
corps
demeure intact après la mort et qui opèrent des miracles
auraient reçu
ces dons
sur la base des apparitions de Marie ou de Jésus-Christ.
Pourtant,
aucun de
ceux qui ont marché avec Jésus-Christ et qui l’ont
touché, aucun de
ceux à qui
il est apparu après sa résurrection n’a porté de
stigmates. La célèbre
Marie de
Magdala fut le premier témoin à observer le corps
glorieux du Seigneur
ressuscité. Elle courut pour l’embrasser et le seigneur lui dit
: « Ne
me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers mon père… »
(Jean 20 :17). A-t-elle
porté de stigmates
? Non. Si les stigmates avec les grandes souffrances qui les
accompagnent
émanaient de Dieu, alors tous les apôtres auraient
dû expérimenter ces
mêmes
phénomènes et aujourd’hui ce prodige ne poserait aucun
embarras pour le
monde
chrétien.
Les
stigmates
de l’apôtre Paul
L’apôtre
Paul
à qui Jésus-Christ est apparu sur la route de Damas n’a
jamais porté
les stigmates
comme certains le prétendent. S’il était
stigmatisé, il lui serait
impossible
d’effectuer à pied ces grands voyages missionnaires à
travers le vaste
empire
romain. Nous savons cela à travers l’expérience de Padre
Pio parce que
les
blessures des pieds l’empêchaient de marcher. De même,
lorsque Myrna
Nassour,
l’actuelle stigmatisée de Damas en Syrie reçoit ses
stigmates, elle
garde
toujours le lit car elle traverse d’énormes souffrances. Ce sont
des
blessures
douloureuses qui refusent aux pieds tout contact avec le sol. Par
contre,
l’apôtre Paul a porté les cicatrices des supplices qui lui
furent
infligés par
les opposants de la foi chrétienne. Ces cicatrices sont aussi
des
stigmates car
selon l’explication du Larousse le mot stigmate signifie aussi «
toute
marque
laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents
des blessures
profondes de nos
mystiques. Voici le témoignage de l’apôtre :
–
Des
juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et
d’Iconium et ils gagnèrent la confiance de la foule. On jeta des
pierres contre
Paul pour le tuer, puis, on le traîna hors de la ville, en
pensant
qu’il était
mort (actes 14 : 19).
–
Paul
et Silas, après avoir été battus à coups
de fouet furent jetés dans la prison de Philippes. Mais à
minuit,
lorsqu’ils
chantaient les louanges de l’Éternel, tout à coup il y
eut un violent
tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison et toutes
les
portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des prisonniers se
détachèrent…
« Le
gardien les emmena à cette heure même de la nuit pour
laver leurs
blessures. » (Actes 16 : 33).
–
Cinq fois j’ai reçu des juifs la série des trente-neuf
coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet
par les romains et
une fois
on m’a blessé en me jetant des pierres… (2 corinthiens 11 :
24-25).
–…
les cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que
j’appartiens à Jésus (Galates 6 : 17). Autant
de preuves qui
démontrent que les prétendues stigmates de l’apôtre
Paul ne sont rien
d’autres
que les cicatrices reçues pendant les nombreux sévices
ci-dessus
énumérés.
Corps
incorruptible de Padre
Pio
La confusion
La
similitude
des expériences mystiques des thaumaturges Catholiques nous
empêche
d’identifier avec précision les acteurs cachés
derrière ces phénomènes.
S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou ses bons anges ? D’une part, nous
avons
des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux sur le corps
des
victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une
expérience
très
douloureuse qui fait défaillir ces thaumaturges. Après
cela suivent les
saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure
souffrance et
douleur. D’autre part, nous avons encore d’autres anges de Dieu qui eux
aussi
torturent nos victimes par des bastonnades prolongées, des
objets qui
sont
projetées sur eux, des cauchemars, des bruits étranges,
etc. Dans les
deux cas,
aucun des groupes d’anges n’agit mieux car tous provoquent douleurs et
souffrances. Ils sont donc assimilables. Si vous devez prononcer un
jugement
sans parti pris pour une église, parlant des anges déchus
de Dieu, vous
ne
pouvez exclure la permanente possibilité d’une tromperie car ils
se
révèlent
toujours sous une fausse identité lorsqu’ils cherchent à
tromper. Des
démons
qui portent un double manteau et qui jouent une politique à
double
face. Par
conséquent, le phénomène non biblique de
stigmatisation ou de
l’incorruptibilité du corps se révèle clairement
être une de leur
supercherie
la mieux réussie.
Importantes
remarques
Y
a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?
Le mariage
spirituel
Lors de son
passage sur la terre, de son gré, le Christ Jésus ne
s’est pas marié à
une
femme. Pourtant, ni les Saintes écritures ni la loi juive ne
l’en
empêchaient.
Aucun passage biblique et aucun document historique fiable ne
révèlent
qu’il
s’est marié. Le film sur la dernière tentation du Christ
ainsi que le
livre sur
le code de Vinci sont des mensonges grossiers. Mieux que cela,
notre rédempteur, Jésus de Nazareth nous a clairement
enseigné que les
corps
ressuscités ne se marient pas car ils sont comme les anges du
ciel.
Nous lisons
: Jésus leur répondit : «
Vous vous trompez parce que vous ne
connaissez ni les écritures ni la puissance de Dieu. En effet,
quand
les morts
se relèveront, les hommes et les femmes ne
se marieront
pas, mais
ils vivront comme les anges dans le ciel. » (Mathieu 22 : 29-30).
Jésus-Christ étant le
premier corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se
contredire
et par
conséquent il ne se mariera pas. Pourtant, des femmes
stigmatisées de
l’église
catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte Catherine de
Ricci en
1542) révèlent qu’elles ont été
mariées au Seigneur Jésus-Christ en
présence de
la Vierge Marie et de certains saints. Elles disent qu’elles portent
leur bague
de mariage en or ou en diamant que les mariées seules peuvent
voir. Il
est donc
clair que ces stigmatisées se sont bien mariées et leur
époux leur
donne le
pouvoir d’opérer des miracles. Mais au vu de l’enseignement du
Christ
cité dans
Mathieu 22 :29 ; on
peut
donc se demander : à quel Jésus se
sont-elles mariées ? Au vrai Jésus ou au faux
Jésus qui est un démon
religieux
? À vous d’en juger. En ce qui me concerne, je sais par
expérience que
tout
mariage spirituel est satanique car seuls les anges rebelles de Dieu
(les
démons) peuvent violer cette loi de Dieu pour se marier aux
femmes de
la terre.
Gravure
antique : Ste Catherine de Sienne Ste
Catherine de Ricci
Depuis le XIXe
siècle on peut énumérer un millier de
stigmatisés et incorruptibles
dans
l’église catholique. Dans cette étude, je n’ai
considéré qu’une dizaine
de cas
seulement. Mais si vous faites des investigations sérieuses et
profondes dans
la vie des saints du catholicisme et lorsque vous confrontez le
résultat de ces
investigations à la Parole de Dieu, vous découvrirez un
nombre infini
de faits
qui vous surprendront et qui bouleverseront complètement votre
foi
catholique.
Avant de
conclure, je citerai deux autres petits exemples qui aideront à
réfléchir sur
ces phénomènes qui se veulent chrétiens. Il s’agit
du cas de Saint
Denis. Cet
homme aurait été le premier Évêque de Paris
en 250. Décapité sur
l’ordre du
consul Fescennius, il se serait relevé pour prendre sa
tête dans sa
main et se
diriger au cimetière. Une sculpture du début XVe
siècle relate en effet
cet
événement (19). Avez-vous déjà vu un tel
phénomène dans toute
l’histoire du
christianisme ?
St
Denis
Je citerai
aussi le cas de sœur Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une
stigmatisée
peu commune et dont le cas ne fut connu du public qu’en 1899
grâce aux
archives
(Analecta) des Bollandistes. Pendant deux années
consécutives, elle
frappa avec
violence la paume de sa main à l’aide de son doigt (le majeur)
et le
bruit
assourdissant qui en résultait était semblable à
celui d’un marteau qui
battait
une enclume. L’exercice se répétait deux fois par jour
à la même heure
: six
heures et midi. Quelques années plus tard, les stigmates
apparurent. De
jour
comme de nuit, elle se mettait à courir avec une telle
vélocité que
même les
hommes les plus robustes avaient du mal à la rattraper. Des
fois, elle
courait
droit devant elle, parfois, elle courait en rond. Lorsqu’elle
était
enfermée
dans une maison et ne pouvait courir, alors, elle se heurtait
brutalement aux
murs. Il y avait aussi des jours où, couchée, elle
tournait sur
elle-même
pendant longtemps comme une pièce à la broche
rôtissant au feu.
Parfois, alors
qu’elle était couchée, on la retrouvait dans une position
bizarre «
appui tendu
relevé » : son corps se soulevait verticalement, les pieds
en l’air et
elle
demeurait dans cette position pendant des heures, ne reposant que sur
la tête
et sur une épaule (7)… Chacun pourra analyser ces faits selon
son degré
d’instruction et suivant sa foi. De mon côté, je pense que
tout ceci
est
l’œuvre des démons religieux. Je pousse la réflexion
jusqu’à suggérer
que les
démons religieux qui opèrent dans ces stigmatisés
auraient participé au
crucifiement du Seigneur Jésus et en ont été
affectés. C’est peut-être
pour
cette raison qu’ils répètent inlassablement la
scène du crucifiement
sur nos
stigmatisés. Christ a souffert une fois pour tout. La souffrance
co-rédemptrice
à mon avis est une aberration.
Conclusion
du
chapitre
–
Considérant
le fait qu’aucun patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps
bibliques n’a
porté de stigmate et n’a jamais été trouvé
intact longtemps après sa
mort ;
–
Considérant le fait que ni les apôtres du Seigneur
Jésus-Christ, ni les premiers chrétiens n’ont
expérimenté le phénomène
de
stigmatisation et l’incorruptibilité du corps après la
mort ;
–
Étant donné que le Dieu de gloire en la personne du
Seigneur Jésus-Christ n’a point fait
mention ni
confirmé de tels phénomènes lors de son passage
sur terre ;
–
Compte tenu du fait que le phénomène est purement
catholique et n’affecte pas toutes les églises
chrétiennes ou
évangéliques ;
–
Vu la quantité de sang qui se déverse pendant ces
expériences mystiques ;
–
Vu les attaques démoniaques et les souffrances atroces
que subissent ces victimes ; de concert avec mes hôtes
invisibles, j’en
viens à
conclure sans risque de me tromper que :
Le
phénomène
de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints
de
l’église
catholique ne sont pas bibliques, encore moins chrétiens et par
conséquent ils
ne portent pas la signature du Dieu d’Abraham. Leurs origines sont
diaboliques
et constituent une nouvelle forme de sorcellerie moderne la plus
sévère.
Je ne
voudrais pas tirer de conclusions hâtives pour l’instant. Mais le
caractère
diabolique des incorruptibles et des stigmatisés m’oblige
à suggérer
que ma
très chère et bien-aimée église catholique
n’est pas une église
chrétienne.
Nous avons hébergé trop de démons religieux et ils
nous ont conduits
loin des
vérités bibliques et chrétiennes. Il est plus que
temps de réagir.