LE CHRISTIANISME
SATANIQUE ET LA
CREATION DU
7eme JOUR
CHAPITRE IV

 

 CRITIQUES DE FAITS HISTORIQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

 

 

     Après l’étude des corps incorruptibles, des stigmatisés, des apparitions mariales, etc., on peut dire sans se tromper que le catholicisme n’est pas biblique et par conséquent, il n’est pas une religion chrétienne. On peut aussi parvenir à cette conclusion par l’étude de l’histoire du christianisme. Il s’agira d’arborer la nature des fruits spirituels produits par l’église papale. Le Seigneur Jésus-Christ disait en effet qu’on reconnaît l’arbre par ses fruits car un bon arbre produit  toujours de bons fruits. Au préambule, il est indispensable de faire un rappel, un résumé succinct de quelques faits historiques notoires.

 

     Les guerres saintes

 

     Les croisades

 

     En 627, l’église catholique avait expulsé les Juifs de la Terre Sainte. Mais cela leur apporta un grand malheur car dix ans plus tard, les musulmans assiégèrent Jérusalem et imposèrent l’Islam. L’objectif de l’église était d’expulser les musulmans de Jérusalem. Pour ce faire, le pape Urbain inventa une nouvelle stratégie qui sera la guerre sainte. Pour le salut des âmes, pour le pardon des péchés, les catholiques devaient prendre l’épée de guerre et combattre les musulmans jusqu’à ce qu’ils soient expulsés de Jérusalem. La guerre tarda à commencer mais finit par éclater en 1099. Musulmans, Juifs, Catholiques, Turcs…périrent par millions au nom de Dieu et pour la prépondérance de l’église catholique. L’église semblait avoir gagné la guerre malgré les nombreuses pertes en vies humaines. Mais en 1169, Saladin prit le contrôle des forces de l’Islam et récupéra pour l’Islam tous les lieux de prière. C’est la capture de Jérusalem qui restera pour toujours dans les mains des musulmans. Cette guerre sainte lancée par le pape fut alors un total échec… Une troisième croisade fut lancée en vain en 1191. Puis une quatrième croisade dix ans plus tard par le Pape Innocent II. Celle-ci fut catastrophique et tourna contre l’église byzantine : la majestueuse cité chrétienne de Constantinople fut ravagée par les guerriers catholiques et d’autres croisades meurtrières se sont succédées au cours des siècles.

 

    

Les guerres saintes

 

     L’inquisition

 

     Après les guerres saintes, il y eut aussi les guerres contre ceux qui ne croyaient pas à la manière catholique. Il s’agissait de faire une enquête sur la foi d’un individu afin de s’assurer qu’il croyait selon la doctrine catholique. Ce fut la période des dénonciations secrètes et les suspects devaient se repentir ou mourir. On essayait d’abord de les convertir par des arguments, on les faisant porter des habits jaunes pour les différencier, et en cas de récidive ou de refus, une mort ignoble dans le feu. C’est cela la Sainte Inquisition dont le but était d’exterminer les prétendus hérétiques. Parmi les victimes des inquisitions, on peut citer les Cathares qui payèrent un grand prix. Sous l’ordre du Pape Innocent II, quatre à cinq mille personnes furent massacrées dans l’église Sainte Marie-Madeleine le jour de la fête de Sainte Marie-Madeleine y compris de vrais catholiques venus participer à la messe. Une tuerie aveugle. Il fallait tuer tout le monde sans exception et le bon Dieu choisirait ceux qui lui appartenaient ; tel était le cri de cette expédition militaire. La croisade continua de cité en cité. Ceux qui refusaient d’embrasser la foi catholique périrent dans le feu. En 1202 en France, deux cents personnes furent brûlées ensemble. Elles chantèrent joyeusement en rentrant dans les flammes qui les dévorèrent tous. En 1244, le dernier bastion de Cathares se réfugia dans sa forteresse située sur une colline. Après un siège de dix mois, deux cent cinq personnes furent capturées et exécutées sans procès… Dans l’inquisition espagnole les juifs furent contraints de se convertir au catholicisme. Mais on retrouva chez certains d’entre eux des documents de la Pâques juive. Ils furent alors considérés comme des traîtres et des blasphémateurs. En 1478, des milliers et des milliers de juifs furent torturés et brûlés sur ordre de la papauté. On estime que 40 millions de personnes furent torturées et massacrées par la sainte Inquisition et des centaines de milliers lors des guerres saintes. Les croisades ont été toutes des échecs et les conséquences sont énormes et irréparables : des millions de pertes en vies humaines avec leurs conséquences sociales, la haine permanente entre chrétiens et musulmans, entre catholiques et protestants, l’écart entre chrétiens et juifs qui ont pourtant la même racine, etc., et l’église catholique en est responsable. Il a fallu attendre plus de sept siècles (1978) jusqu’à l’élection d’un grand pape au grand cœur : Jean Paul II. Il présenta au monde entier des excuses pour les erreurs d’antan commises par l’église catholique, il fit un pas de réconciliation vers les juifs en rentrant dans les synagogues, il voyagea à travers le monde pour prêcher la  réconciliation, la paix et la tolérance.

 

                                           

                                                          

                                                   Les tortures de la sainte inquisition   

 

                                

 

     Une église qui tue ses enfants

 

     Girolamo Savonarola

     Cet homme fut un prêtre catholique et un grand réformateur qui apparut en 1480 dans la ville de florence en Italie. Il était outragé par les critiques acerbes faites sur l’église catholique de l’époque. La papauté s’était enfoncée dans la luxure et était accusée de corruption. On parlait aussi de scandale sexuel et d’abus financier. Alors Savonarola se mit à dénoncer ces exactions de l’église, critiqua les peintures scandaleuses de la renaissance sur la nudité. Il trouva aussi que la Vierge Marie était habillée de manière grotesque comme une prostituée à travers la peinture et les statues. Alors, il alluma un feu de vanité dans la ville en 1497 et la population y jeta tout objet de vanité et de luxure : les statues, les objets d’art, les jeux de cartes, les livres hérétiques de grande valeur, etc., furent jetés pour être brûlés en signe de repentance et de conversion. Il devint une force politique et un symbole de justice… La papauté et les hommes riches de la renaissance se sentaient visés et ils réagirent en conséquence : Savonarola fut excommunié, tué et brûlé avec ses deux compagnons en plein centre de Florence à l’endroit même où il alluma naguère le feu de vanité. Ses cendres furent ensuite récupérées et éparpillées dans un cours d’eau afin que plus rien de lui ne subsistât. Il fut donc discrédité par l’église catholique.

 

     Martin Luther

     Comme toujours, la semence incorruptible semée dans le cœur des hommes va encore germer : un autre prêtre catholique, un moine allemand rentra en scène et réussit à défier cette puissante organisation religieuse qui se disait chrétienne. Il s’agit de Martin Luther. Le dilemme commença en 1505 à l’époque où le Pape Julien II décida de terrasser la vieille basilique de Rome pour bâtir un édifice majestueux qui deviendra la Basilique Saint Pierre de Rome que nous avons aujourd’hui. Une telle entreprise nécessite beaucoup de finances et ce pape inventa « les  indulgences » afin de thésauriser l’argent nécessaire pour la réalisation de cette gigantesque oeuvre de foi. Il s’agit du salut à prix d’argent pour ceux qui peuvent se l’acheter : avez-vous commis un péché et voulez-vous le pardon ? Alors, vous payez et vous êtes indulgencié. Voulez-vous aller au ciel, alors, payez de l’argent et nous signons une indulgence en votre faveur. Le pape détiendrait ce pouvoir du Christ, étant le vicaire du Seigneur Jésus sur terre. En effet, Le Christ Jésus, avait accordé une puissante autorité spirituelle à ses apôtres lorsqu’il leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : tout ce que vous exclurez sur terre sera exclu dans le ciel ; tout ce que vous accueillerez sur terre sera accueilli dans le ciel. » (Mathieu 18 : 18). De même, après sa résurrection, lorsqu’il apparut à ses disciples, il leur dit : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. » (Jean 20 : 23)… Alors, le pape, nanti de ce pouvoir, délie les péchés et offre le ciel à prix d’argent à celui qui peut se l’acheter. Ce sont des faits historiques irréfutables et aucun catholique instruit ne peut les contester à moins de vouloir jouer à l’avocat du diable. Je dois souligner que ces pouvoirs de pardonner et de délier, pouvoirs accordés aux apôtres, auraient dû s’exercer suivant la volonté de Dieu et selon son plan d’amour pour les hommes. Jésus-Christ n’a tué personne et n’a escroqué personne. À juste titre, Luther considéra les indulgences comme une insulte à la grâce de Dieu car La Bible enseigne que le salut de l’âme s’obtient gratuitement par la foi en christ Jésus (Romains 3 : 21-24). Alors, il accusa le pape d’être lui-même un hérétique et publia plusieurs écrits dans lesquels il qualifia le pape de démon et démontra que l’église catholique était « Babylone la grande », c’est-à-dire, la mère de toutes les impudicités et des abominations de la terre. L’imprimerie de Jean Gutenberg venait de naître et contribua grandement à la publication et à une large distribution des œuvres de Luther qui gagna une grande audience en Europe. La Bible fut alors traduite en français, en anglais et en allemand et fut accessible pour la première fois au commun des mortels. Le jour de la Toussaint, le 31 octobre 1517, il cloua à la porte de son église une bulle relevant quatre-vingt-dix points de désaccords avec l’église catholique et par cet acte symbolique de protestation, il marqua le début de la réforme : la naissance du protestantisme. Ce mouvement déclenché par Luther se répandit en Allemagne, en Suisse et attira d’autres libres penseurs qui étaient tous décidés à défier l’autorité pontificale : c’est ainsi que commença la réforme protestante qui gagnera toute l’Europe. En Suisse, à Genève, Jean Calvin employa la méthode biblique professée par Luther. Dans les églises, la musique profane est bannie, le luxe est écarté, les statues sont brûlées. Les peintures des saints sont effacées, les icônes sont détruites, les bougies, les fresques, toute idole ou décoration distractive sont reléguées… La France, l’Angleterre, la Scandinavie adoptent la réforme. Par rapport à cela, la papauté réagit contre Martin Luther. Elle lui accorda un délai pour se repentir et de renoncer à ses propos. Mais Martin demeura inébranlable et refusa de coopérer à moins d’être convaincu par les Saintes Écritures. Par bonheur, comme une grâce providentielle, un de ses amis le cacha dans un château sauvant ainsi sa vie du bûcher.

     Le Saint-Siège de Rome convoqua alors le concile de trente en Italie (1545-1563). C’est le concile de la contre-réforme qui rejeta en bloc la réforme et condamna les réformateurs. L’église catholique invita d’abord les réformateurs à se repentir et à rejoindre de nouveau le catholicisme. Ignace de Loyola et ses Jésuites entrèrent en scène et par des écrits et des enseignements, réussirent à ramener au catholicisme beaucoup de réformateurs. Mais en 1572, ceux qui refusaient de rejoindre l’église catholique devaient périr par la guerre et les premiers martyrs protestants par milliers tombèrent sous l’épée de la papauté. Des milliers et des milliers de protestants furent sauvagement massacrés au nom de Dieu, au nom de l’unité de la foi catholique. Plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les réformateurs qui fuyaient la persécution et la machine de guerre des papes finirent par trouver asile sur le nouveau continent américain qui était hors de l’emprise de la papauté et où la liberté religieuse était tolérée…

 

     William Tendhall

     L’esprit des grands hommes ne meurt jamais. Après Martin Luther un autre homme apparut en Angleterre et se donna aussi pour tâche de traduire la Bible en anglais simple et accessible. La Bible était jusqu’alors la propriété et le monopole du clergé catholique très instruit. Il réussit son œuvre de traduction qui donnera naissance à cette Bible que nous avons aujourd’hui sous le nom de « la Bible du professeur Thompson ». Il réussit ainsi à mettre fin au monopole du clergé catholique sur l’accès aux Saintes Écritures et à leurs interprétations. Alors, pour avoir divulgué les secrets bibliques, la papauté réagit impitoyablement, l’arrêta, le tua par étranglement et le fit brûler en public…

 

   

Girolamo Savonarola       Martin Luther

 

 

     Durant des siècles, une partie des messes catholiques était exclusivement réservée à la malédiction des Juifs parce que l’Eglise les accusait d’avoir tué le fils de Dieu. Les Juifs en ont souffert et ce programme ne fut retiré de la liturgie que récemment. Ceci est une grosse erreur historique car les juifs ne sont pas du tout responsables de la mort du fils de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a sacrifié son fils pour le bénéfice de l’humanité et le fils en toute liberté a consenti de se livrer pour notre bonheur éternel. Écoutons Jésus-Christ : « Personne ne me prend la vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de l’obtenir à nouveau. Cela correspond à l’ordre que mon père m’a donné » (Jean 10 :18). Ce détail confirme l’ignorance de nos dirigeants spirituels de La Bible et de son importance ; et également, leur ignorance du plan du salut de Dieu pour les hommes.

 

     Quelques questions et observations

 

     Le catholicisme défendu par les papes est celui-là même dont nous avons hérité. Maintenant, nous savons que le catholicisme n’est pas biblique ni même chrétien. Si les papes défendaient la Bible, cela serait compréhensible. Mais ils n’ont défendu ni la Bible ni le christianisme mais plutôt un credo et une foi catholique non biblique pour l’unité de l’empire romain dont ils étaient les dirigeants. Selon Luther, les papes, en combattant l’hérésie, étaient eux-mêmes des hérétiques qui ont cependant massacré d’innocentes personnes qui cherchaient le vrai Dieu par les vraies méthodes bibliques. Je partage ce point de vue de Luther et je prends la Bible comme mon témoin et mon avocat dans cette étude critique du catholicisme qui est la suivante :

 

     Le Christ et ses apôtres ont-ils fait la guerre ?

 

     Parlant des croisades et des inquisitions, imaginez-vous un peu le Seigneur Jésus-Christ prendre un sabre et égorger tous ceux qui refusent de croire ou de prier selon son enseignement. À quoi ressemblerait ce Christ ? Pourtant, c’est exactement ce que firent les papes du Moyen Âge, eux les « représentants » de Jésus-Christ sur terre. Les apôtres du Christ n’ont pas fait la guerre. Lorsque dans le jardin, Pierre brandit son épée et trancha l’oreille d’un des soldats, que lui dit le Christ ? « Remets ton épée à sa place car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. » (Mathieu 26 : 52). Il est donc clair que la guerre sainte n’est pas un principe du christianisme. Imaginez des enfants de Dieu qui tuent d’autres enfants de Dieu au nom de Dieu. Je me pose la question suivante : « Au nom de quel Dieu ? Au nom du doux Jésus ? » 

     Pourquoi avoir attaqué les musulmans qui ont occupé Jérusalem ? Si Dieu a jugé bon de livrer la Ville Sainte aux mains des musulmans, que peut faire un homme contre la volonté du Tout-Puissant ? Si vous lisez les écrits accablants du livre de Jérémie, vous verrez que c’est Dieu qui a livré son peuple à la déportation et à l’esclavage. C’est encore lui qui a permis de brûler plusieurs fois le temple qui lui était consacré ainsi que la ville sainte qui portait son nom et personne ne peut évaluer l’immensité de la destruction causée par Dieu lorsque sa colère s’enflamme.

 

     Le Christ est-il bien mort ?

 

     Une des raisons qui justifierait le christianisme militarisé serait que beaucoup de prêtres catholiques ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. L’exemple le plus choquant est celui de Saint Boniface qui réussit sa mission sacerdotale en convertissant une multitude au catholicisme mais fut tué par un pirate. À partir de là, on trouva la nécessité d’introduire l’armée dans le travail des missionnaires. Finalement, ce christianisme militarisé a donné autre chose. Je pense que l’introduction des armes dans l’évangélisation pour la protection des missionnaires est une fausse excuse car si vous ne forcez pas les gens à adhérer à votre religion, vous n’avez rien à craindre d’eux. Le christianisme se veut une religion de paix et d’amour selon les principes de base posés par Jésus-Christ. Et même si vous mourez pour l’évangile, vous avez répondu à un principe chrétien. En effet, le Seigneur Jésus disait : « Un élève n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ». Plus loin, il dira : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 : 34-35).

     Le Maître, Jésus de Nazareth, est-il bien mort ? Non. Il est mort d’une manière ignominieuse afin de nous racheter. Les apôtres et les premiers martyrs chrétiens, comment sont-ils morts ? À l’exception de Jean qui mourut naturellement, tous les apôtres du Christ sont morts d’une manière abjecte à l’instar de leur Maître. Ainsi donc, on peut dire que Saint Boniface est mort d’une bonne mort car ayant quitté ce monde à la manière de son maître et sa mort ne saurait en aucun cas justifier un christianisme militarisé.

    

Crucifiement                                              St Boniface

 

     Christ Jésus a-t-il tué tous les païens de son époque ?

 

     Au nom de l’unité de l’empire romain et du catholicisme, pour combattre le fractionnisme qui menaçait les fondements de l’église, les papes ont brandi le sabre de guerre. Pourtant, il y a des territoires sur cette terre qui ont refusé de recevoir le Christ. Il fut rejeté dans sa propre patrie (Luc 4 : 16-30) et plus tard, un village de Samarie refusa de le recevoir de sorte que ses disciples proposèrent de faire tomber le feu du ciel sur ce village. Sur ce fait, le Seigneur leur fit des reproches (Luc 9 : 51-54). Ont-ils fait violence ? Non. Voici l’enseignement du Prince de la Paix : « Partout où des gens refuseront de vous accueillir, quittez leur ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un avertissement pour eux. » (Luc 9 : 5). De même, lorsque le Christ chassa la légion, les habitants de cette ville vinrent le supplier de quitter leurs territoires (Mathieu 8 : 34). Le Maître a-t-il refusé et a-t-il brandi un sabre de guerre contre ces gens qui le rejetèrent ? Non. Il a enseigné la vérité et l’amour du prochain en tout temps malgré les oppositions jusqu’à en mourir sans jamais tuer. Il n’y a donc aucune raison biblique pour les papes de tuer ceux qui refusaient d’embrasser le catholicisme. La guerre sainte n’est pas biblique. Elle n’est pas chrétienne. La guerre sainte est un art du diable car il est un meurtrier dès le commencement (Jean 8 : 44) et ceux qui pratiquent l’art des armes pour leur religion sont des sectateurs du meurtrier original.

 

     Les papes affirment qu’ils sont les vicaires de Jésus-Christ sur terre. Mais lorsque vous étudiez les caractéristiques qui identifient le Christ, vous constatez que nos papes du Moyen Âge étaient bien loin de remplir les conditions d’âme du vrai Jésus. Le prophète Isaïe nous décrit l’identité du Sauveur : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu, celui que j’aime et en qui je mets toute ma joie. Je placerai mon esprit sur lui et il annoncera aux nations le droit que j’instaure. Il ne disputera avec personne et ne criera pas, on ne l’entendra pas faire des discours dans les rues. Il ne cassera pas le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ; et toutes les nations mettront leur espoir en lui. » (Mathieu 12 : 18-21). Les vicaires du doux Jésus sur terre qui sont nos papes, remplissaient-ils ces critères lorsqu’ils tuèrent tous ceux qui étaient faibles dans la foi ? Tout le Moyen Âge est baptisé de « sombre période » surtout à cause des actes barbares posés par les papes. Cela révèle l’identité réelle de cette église papale qui porte un manteau chrétien. Le Seigneur Jésus disait : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leur conduite… un bon arbre produit de bons fruits et un arbre malade de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits ni un arbre malade de bons fruits. » (Mathieu 7 : 15-18).

 

     Le monopole de la Bible

 

     La Bible est la Parole de Dieu et la Parole de Dieu, c’est Jésus-Christ. Pourquoi le clergé catholique a-t-il tenté pendant des siècles de cacher la Parole de Dieu au peuple chrétien ? Cacher la Bible c’est retirer aux hommes la clef du savoir devant conduire au salut de leurs âmes. À juste titre, l’Éternel Dieu disait : « Mon peuple périt parce qu’il manque de connaissances. » (Osée 4 : 6). Pourquoi alors tuer ceux qui ont dévoilé les secrets de la Bible en la traduisant en langues vernaculaires, simples et accessibles ? Ceux qui ont perpétré ces atrocités démontrent clairement à travers leurs œuvres qu’ils n’étaient pas des saints serviteurs de Jésus-Christ. Ils ont leurs raisons et ils révèlent par leurs actes qu’ils étaient des ennemis du salut des âmes. Par conséquent, il n’est pas exagéré de conclure qu’ils étaient eux aussi sous la mouvance des démons religieux.

 

     Rapport sur la vie de quelques papes

   

     Les papes se sont octroyés le titre honorifique de « Saint-père ». Curieusement, Jésus Christ utilise ce même titre divin lorsqu’il s’adresse à son divin Père (Voir Jean 17 :11). De même, les évêques sont conférés du titre de « Mon Seigneur », un titre biblique exclusivement réservé à Dieu et à son Messie que les chrétiens utilisent tous les jours dans leurs prières. Nos dirigeants spirituels, ont-ils manifesté du respect à la sainteté de Dieu en s’attribuant ces titres divins ? La Bible enseigne clairement que tout chrétien qui croit à la manière d’Abraham et qui accepte Jésus-Christ comme sauveur est rendu juste devant Dieu. Un tel chrétien est un saint aux yeux de Dieu grâce au substitut du sacrifice sanglant de Jésus à la croix. Il n’y a donc pas d’autres critères à la sainteté. Et seul Dieu qui sonde les cœurs est habilité à désigner les saints. Malheureusement, nos papes qui sont des humains, donc des pécheurs par nature, canonisent des saints selon des critères qui leur sont propres. Ils ont ainsi usurpé à tors le pouvoir et le droit divins en portant une atteinte grave à l’autorité de Dieu. De telles dérogations spirituelles ne peuvent manquer de conséquences alarmantes et voici quelque unes :

– L’histoire cite l’exemple d’un Pape, Jean XII (955-963) qui avait un goût raffiné pour les femmes. Des veuves, des filles vierges et des femmes qui venaient en pèlerinage à Saint Pierre de Rome furent conduites de force sur le lit de ce Pape qui mourut finalement dans les bras d’une de ses concubines. Il donna le trésor de l’église à ses enfants illégitimes.

– Un autre Pape, Urbain VI fut élu en 1378 par un concile de Rome. Il était remarquablement intelligent mais pour des raisons inconnues il devint comme paranoïaque, emprisonna six de ses cardinaux et prit le malsain plaisir de les tuer par noyade. Pourtant tous les papes sont appelés du titre de « Sa Sainteté le Pape X ». Sont-ce là des œuvres de sainteté ?

– Au Xe siècle, il y eut vingt-cinq papes. Onze furent déposés avec violence, un le fut deux fois. Cinq furent tués, deux furent mutilés, un le fut à titre posthume. En effet, en 896, Pape Étienne VI exhuma les ossements de son rival le Pape Formose neuf mois après son inhumation. Les ossements de ce pape devaient alors faire l’objet d’un procès macabre car il était accusé d’hérésie. Il sortit coupable de cette parodie de procès et ses trois doigts qui servaient à la bénédiction papale furent découpés et le reste de son corps jeté dans l’eau du Tibre. Quelques mois plus tard, Étienne lui-même fut mis en prison et tué. Son successeur Romain (897-897) fut déposé violemment et son successeur Théodore II (897-897) fut tué… En 904, le Pape Christophe tua le pape Léon 5 (903-903) et fut tué à son tour, etc., etc.

– Le temps me manque pour parler du pape Julius III qui avait une passion pour les singes à tel point qu’il promût son gardien de singes au rang de Cardinal. Je ne m’attarderai pas non plus sur le cas du pape Alexandre VI (1492-1503) dont le règne fut dominé par la luxure, l’avarice et le népotisme. Il mourut empoisonné en buvant par erreur dans un verre empoisonné qu’il avait préparé pour son hôte, etc., etc. (17). Ces faits ont été enregistrés sur les documents de l’histoire du christianisme et le Vatican ne peut les démentir.

          Le Pape Grégoire VII imposa le célibat aux prêtres catholiques et ces derniers, alors mariés, furent contraints de répudier leurs femmes. De nos jours, le résultat d’une telle imposition, le poids de ce fardeau a pour conséquences le scandale sexuel des prêtres catholiques qui fait la une des journaux. Chaque ville ou chaque quartier possède sa propre histoire sur le scandale des prêtres. Ici aux USA, pour l’année 2006-2007, le Cardinal de Washington DC a déboursé un million de dollars et demi pour compenser les victimes de ses prêtres. Femmes, jeunes filles, jeunes hommes et enfants furent dédommagés pour avoir été sexuellement abusés par les prêtres catholiques. À ceci s’ajoute l’exemple des papes qui ont organisé les guerres saintes, les croisades et qui ont tué des millions d’âmes au nom du Seigneur Jésus alors que le Christ a choisi un message d’amour au point de mourir pour ceux qu’il aime.

 

     Tous les exemples ci-dessus cités parmi tant d’autres démontrent sans ambages que les papes du Moyen Âge et l’église catholique étaient très loin du christianisme biblique. Aujourd’hui, l’église catholique tente de s’adapter et réclame le titre « d’une église sainte, catholique et apostolique ». Pourtant, je viens de démontrer à travers les démons religieux, les stigmatisés, les corps incorruptibles, les apparitions mariales et l’histoire du christianisme que cette église n’a toujours pas les conditions spirituelles bibliques requises pour être qualifiée de chrétienne. Mais l’église catholique néanmoins tente de s’adapter. Quoi qu’il en soit, c’est toujours les mêmes démons religieux avec leur institution religieuse qui changent constamment de manteaux en fonction des civilisations.

 

Le procès des ossements du Pape Formose

 

     Pensez-vous que ces papes ont fait la rencontre de Jésus-Christ ?

 

     À mon avis, ces papes sanguinaires n’ont pas fait la rencontre du Seigneur Jésus. Paul aussi ravageait l’église, torturait les chrétiens et les jetait en prison (actes 8 : 1-3). Il était rempli de zèle pour le judaïsme. Mais lorsqu’il rencontra le Seigneur Jésus sur la route de Damas, il déposa son sabre et retourna son manteau pour mourir décapité au nom de son Dieu. L’apôtre Pierre a aussi brandi l’épée dans le jardin des oliviers lors de l’arrestation de son Maître et le sang a jailli. Mais le Seigneur Jésus lui fit déposer son arme (Jean 18 : 11). Pierre obéit pour finir aussi par une mort douloureuse sur la croix. C’est ainsi le comportement de ceux qui ont fait la rencontre du Seigneur Jésus. La conversion profonde, une nouvelle naissance soutenue par l’amour du prochain. Ceux qui ont massacré les musulmans, les juifs, les protestants, les Cathares, les gnostiques au nom de Dieu ne semblent pas avoir fait la rencontre de Jésus-Christ. Ils ont agi peut-être par ignorance des Saintes Écritures et de ce fait, ils ont agi pour le compte du malin même s’ils pensaient rendre un service à Dieu.

 

     À travers les guerres religieuses, des millions de personnes furent massacrées au nom de la foi catholique par les vicaires de Jésus-Christ. Alors, trois grandes questions se posent :

– Sont-ils de vrais représentants du Doux Jésus, ou se sont-ils imposé ce titre parce qu’ils en avaient le pouvoir ?

– Ont-ils représenté avec honneur le christianisme d’amour pour lequel

Christ est mort ou l’ont-ils discrédité aux yeux du monde ?

          Ont-ils agi sous l’inspiration du Saint-Esprit ou est-ce là l’œuvre   parfaite des démons religieux ? C’est à vous de juger.

 

     L’empereur Constantin a-t-il sauvé le christianisme ?

 

     Lorsque Rome gouvernait le monde, il y eut des moments où le christianisme était une religion interdite. Les empereurs qui se prenaient pour des divinités ne supportaient pas l’idée compétitive d’un autre dieu. Par conséquent, tous ceux qui pratiquaient le christianisme étaient considérés comme des ennemis de l’empire et devaient payer de leur vie. La sentence était une mort affreuse. La mort sur le bûcher, la mort par crucifixion, la mort en combattant contre les gladiateurs ou les animaux sauvages dans les amphithéâtres de la cité éternelle, etc. Curieusement, plus il était persécuté, plus le christianisme s’organisait dans la clandestinité. La persécution était donc un échec et le sang des chrétiens semblait constituer une nouvelle semence pour la floraison de cette religion censurée. Échec pour les empereurs sanguinaires et surtout pour le malin qui utilise les empereurs et leurs armées barbares pour gommer le christianisme. Les persécutions prirent fin lorsque Constantin devint empereur de Rome. C’est lui qui rendit le christianisme officiel. Étant une religion persécutée, le christianisme devint alors une religion prédominante sous son instigation. Cet empereur réorganisa le christianisme et grâce à ses efforts, le credo chrétien et la première Bible apparurent. Il fut un politicien rusé qui réussit à concilier politique et christianisme pour consolider son règne impérial : un seul royaume sous la mouvance d’une seule religion. Il est considéré comme un grand saint et une des grandes figures du christianisme. Mais c’est ici que se cache toute la ruse du diable et je vais vous démontrer que ce présumé sauveur du christianisme est plutôt un instrument du malin qui a décapité le christianisme. Il n’a point ôté la vie d’un chrétien mais il a fait pire que les autres empereurs sanguinaires. Par une intelligente manœuvre, il a tué l’âme du christianisme en échange de liberté. Je citerai quelques exemples.

 

     Le repos sabbatique et le repos au jour de la résurrection

 

     Lorsque Constantin prit le risque de se faire empereur par un coup d’état militaire, il obtint miraculeusement le soutient du ciel. Oui, avant l’attaque, il eut une vision du Seigneur Jésus qui lui aurait apparu dans le soleil et lui aurait recommandé de combattre sous le signe de la croix. Il obéit aux instructions de cette apparition et réussit son coup d’état et devint empereur de Rome. Ayant obtenu la victoire sous le signe de la croix, il rendit le christianisme officiel et à partir de ce moment, la persécution des chrétiens prit fin pour de bon. Mais c’est ici que se joue le grand jeu des démons religieux, ces experts des religions, ces experts en sabotage et patrons de la déception. Ma tentative est d’attirer votre attention sur un fait bienheureux d’apparence mais qui en réalité est une abomination emballée dans un joli papier de sainteté.

     Depuis quand un empereur romain a-t-il plié les genoux devant le Dieu des chrétiens ? Eux-mêmes prétendaient être des dieux et exigeaient d’être adorés par le peuple. Voici un acte apparemment insignifiant, perpétré par cet empereur qui trahit néanmoins son secret : le sabbat est un jour du Dieu Jéhovah, un jour qui lui est strictement réservé. Il est célébré le samedi (précisément dans la période située entre le vendredi soir au coucher du soleil et le samedi soir au coucher du soleil). Un jour sacré et très spécial qui possède sa spécificité et des lois intransigeantes. Mais que fit l’empereur Constantin ? Il changea le jour du repos sabbatique. Au lieu de se reposer le samedi, sous son instigation, les chrétiens se reposent désormais le dimanche. Ceci est une haute trahison pour le christianisme car le dimanche est le jour spécial du dieu soleil, le dieu païen de l’empereur Constantin. Comme confirmation, durant le règne de cet empereur, les pièces de monnaie ne portaient pas l’effigie de Jésus-Christ. Elles portaient plutôt l’effigie du dieu soleil. Ainsi donc, par une manœuvre adroite, il a fait du christianisme une religion païenne. Comprenez-vous maintenant pourquoi les prêtres catholiques du monde entier portent toujours des habits jaunes pour célébrer la messe du dimanche ? La couleur jaune est celle du dieu soleil.

 

     Comme toujours, les hommes trouveront des excuses pour se justifier lorsqu’ils sabotent les préceptes de Dieu et voici un autre gros mensonge : les chrétiens prétendent adorer le dimanche parce que c’est le jour de la résurrection du Christ. Mais vous devez accepter l’amère vérité que ce choix ne fut pas ordonné par le Dieu de la Bible. Ce sont les hommes forts du catholicisme qui l’ont imposé à partir de la Phrygie en 364 AD lors du concile de Laodicée (Canon XXIX). Le Dieu des Hébreux depuis toujours veut être honoré au sabbat et c’est que font les juifs depuis des siècles. Même si le Dieu de la Bible est maître du temps, le dimanche depuis la nuit des temps est néanmoins réservé pour l’adoration du dieu soleil et ceux qui adorent ou se reposent le dimanche, qu’ils veuillent ou non ne se conforment pas à la volonté du Dieu des Hébreux.

     Quand bien même il réorganisa le christianisme, l’empereur Constantin n’accepta le baptême chrétien que sur son lit de mort. Je ne considère pas ce baptême comme le signe d’une véritable conversion car les actes qui précèdent la mort sont souvent minés par la peur bleue de l’inconnu qui se cache après la mort. À mon avis, cet homme fut utilisé par le malin pour réorganiser le christianisme en lui donnant une base fausse pour sa destruction spirituelle.

     Rome était la capitale de l’empire depuis sa naissance. Mais l’empereur Constantin décida de transférer la capitale jusqu’en Turquie et cette nouvelle capitale romaine portera désormais son nom : Constantinople. Quelles que soient les raisons évoquées, cet acte causera plus tard une scission irréparable dans le catholicisme : la naissance du catholicisme orthodoxe avec son culte idolâtrique. De mon point de vue, lui aussi était sous l’onction des démons religieux. Ce n’est pas le Christ Jésus qui lui est apparu dans le soleil avant la bataille lors de son coup d’état militaire mais plutôt le malin, le dieu soleil en personne. De tout temps, Jésus-Christ a rejeté la guerre et toute forme de violence. Il ne peut donc pas se contredire, apparaître dans le soleil et inviter les Romains à se massacrer pour des raisons politiques. Tout s’explique par l’infiltration des démons religieux dans le catholicisme. À juste titre, la nouvelle structure papale qui émergea plus tard sous son instigation régnera aussi par la terreur, la barbarie et des guerres effroyables au Moyen Âge. Voici comment un homme rusé, l’empereur Constantin, par une manœuvre satanique a ôté au christianisme son âme et fait du catholicisme un instrument efficace pour la perte des âmes.

 

                     

Le Vatican                 Empereur Constantin            Hagia Sophia Constantinople

 

     La Noël, une fête païenne

    

     Jésus-Christ de son vivant n’a jamais célébré l’anniversaire de sa naissance. Mais il a toujours fait mention de sa mort et il a vivement recommandé aux chrétiens de toujours s’en souvenir. La Pâques devrait alors constituer la plus grande fête chrétienne selon l’enseignement du Seigneur. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, la fête de Pâques passe presque inaperçue. Par contre, on passe des mois à préparer la Noël et on s’en souvient des mois après. Observez partout ce qui se passe à Noël et vous verrez que Jésus-Christ n’est pas pleinement célébré en ce jour. Les magasins sont remplis des statues du père Noël (Saint Nicolas de Turquie), les grottes exposent les statues de Marie, du petit Jésus, de Saint Joseph, des Rois mages, des bergers, des animaux, etc., la musique et les films sont loin d’être chrétiens… Mais savez-vous que le 25 décembre depuis l’antiquité est spécifiquement réservé au dieu soleil ? Oui, partout dans l’empire romain, dans toute l’Europe, longtemps avant la naissance du christianisme, on célébrait toujours le 25 décembre la grande fête du dieu soleil avec les mêmes rites que nous avons à Noël. À savoir : l’arbre de Noël, les feux ou luminaires qui décorent nos maisons, les cadeaux, les réjouissances… L’église catholique, sous prétexte de combattre cette fête païenne aura imposé de célébrer en ce jour la naissance du Christ et ainsi elle a réussi à orienter les chrétiens vers une fête païenne jamais mentionnée par le sauveur. Elle a réussi à conditionner leur volonté de sorte qu’ils adorent Dieu le jour où le dieu soleil reçoit ses honneurs. Apparemment cela semble positif mais au vu de ce qui se passe à Noël vous pouvez conclure que les esprits méchants sont très adroits et savent réclamer leurs droits. Maintenant vous constatez que le Christ n’est pas pleinement honoré en ce jour de Noël. À Noël, les cœurs ne sont pas tournés vers Jésus-Christ mais plutôt vers les réjouissances sarcastiques. C’est encore une manœuvre réussie des démons religieux qui agissent au compte du dieu soleil.

 

  

     Si vous étudiez l’histoire de la Rome antique, vous y verrez une multitude de faits émanant du paganisme et qui furent introduits dans le catholicisme sous le couvert d’un manteau chrétien. C’est le cas des images du bon berger où Jésus-Christ porte un mouton aux épaules, le cas de la Vierge Marie avec le petit enfant Jésus à ses pieds, le cas où les reliques sont vénérées de la manière la plus dangereuse, etc. Même le chant grégorien dans toute sa beauté est d’origine païenne.

 

 

 

 

 

     Observations

 

     L’histoire nous apprend que le christianisme véritable a été étouffé dès sa naissance par les empereurs romains. Le feu, les animaux sauvages dévorèrent les chrétiens sur ordre des empereurs. Mais la nouvelle structure papale qui remplaça les empereurs romains n’agit pas mieux car elle s’est efforcée de cacher la Bible et imposa par la violence un christianisme non biblique. Mais lorsque la Bible réapparut à l’ère de l’imprimerie, un nouveau christianisme biblique surgit et les papes, à la manière des empereurs romains s’opposèrent de nouveau à ce christianisme biblique en excommuniant, en brûlant, ceux qui tentèrent de traduire cette bible, provoquant ainsi la séparation de l’église par la naissance du protestantisme. De sorte que l’on peut dire sans se tromper que les deux mille ans de l’histoire chrétienne déjà écoulés ne sont rien d’autre que « deux mille ans de l’histoire du catholicisme ».

     De nos jours, seules les églises évangéliques sont restées fidèles à la doctrine chrétienne contenue dans la Sainte Bible. Au vu de l’histoire du christianisme et particulièrement celle de l’église catholique, j’en viens à la conclusion que : ma très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église biblique. Par conséquent, elle n’est pas une église chrétienne même si elle utilise la Bible et le nom de Jésus-Christ.

     Je n’accuse personne dans ce procès. Du Saint-Père aux fidèles catholiques dont je fais partie en passant par les cardinaux, évêques et prêtres, personne ne porte la responsabilité. Ce sont nos ancêtres dans la foi catholique qui se sont laissé tromper par le malin et par conséquent, ils nous ont transmis ces erreurs. Nous avons donc hérité et développé inconsciemment un christianisme satanique. Nous sommes tous nés dans l’erreur religieuse et nous sommes tous nés trompés. Notre grand péché est que nous avons fermé les yeux sur ces vérités bibliques et à travers une parodie de réforme, nous maintenons les fidèles catholiques dans l’erreur sans égard pour le salut des âmes. Nous nous sommes laissé prendre dans un engrenage spirituel d’apparitions et de miracles et nous nous érigeons maintenant en avocats du diable lorsque nous défendons ces hérésies et lorsque nous formons des intellectuels qui défendent cette religion sans égard aux vérités écriées par la Bible.