LE
CHRISTIANISME
SATANIQUE
ET LA
CREATION
DU
7eme
JOUR
Quatrième
de couverture
LE
CHRISTIANISME SATATNIQUE
Ce livre est le résultat d’une longue observation
silencieuse
qui a duré
27 ans. Une véritable investigation policière du monde
spirituel qui
démontre
que L’église
catholique n’est pas une église
chrétienne. C’est le résultat d’une mystérieuse
expérience personnelle
qui
aurait contraint l’auteur à
une
étude
systématique et biblique sur les stigmatisés, les corps
incorruptibles,
les
apparitions mariales et l’histoire de l’église.
LA
CRÉATION
DU SEPTIÈME
JOUR
Apres les six jours de création, Dieu se reposa de son
travail
le
septième jour (Genèse 2 :2-3). Mais suite à
une révélation inédite
émanant
du Trône Suprême, l'auteur démontre à travers
la Bible, l’histoire et
l’ufologie que pendant ce mystérieux repos du Seigneur, Satan
imita
Dieu et
créa à son tour des êtres humains, des animaux
ainsi qu’une nouvelle
biomasse.
C’est cela la création du septième jour. Elle est la
cause principale
de toutes
les infortunes de l’humanité.
Ce document démasque aussi les gros mensonges religieux
du
bimillénaire
chrétien et dépouille les secrets des religions et des
divinités,
secrets
cachés depuis la fondation du monde.
Résumé
du livre
Apres 27
années de pratiques
intenses du
catholicisme à travers le culte marial, l’auteur était la
proie
d’apparitions
et de visions extraordinaires. Il était alors dans l’extase et
se
croyait sans
doute aux portes du ciel. Mais suite à de nombreuses
irrégularités non
bibliques, il s’aperçu que ses hôtes invisibles
étaient plutôt des
démons qui
se présentaient en anges de lumière. Ce fut alors une
grande
désillusion,
l’hystérie et l’abasourdissement total. La fuite de ce monde
spirituel
s’avère
impossible et l’auteur s’aperçu que la pratique exacerbée
du
catholicisme l’a
finalement conduit à une forme rarissime de possession
satanique.
Subséquemment, un combat spirituel sans précédent
s’éclata.
Apres avoir
été secouru par
un exorciste
protestant, l’auteur s’applique a
révéler
au monde les
origines démoniaques des apparitions mariales, des
stigmatisés, des
corps
incorruptibles, bref, du catholicisme en général.
La
révélation atteint son
paroxysme
lorsque, dans un élan prophétique, l’auteur
démontre à travers la
Bible,
l’histoire et l’ufologie que le Bon Dieu n’est pas l’unique auteur des
êtres
vivants ni de ce monde matériel.
La toute
première copie de
cet ouvrage fut
expédiée au Pape Benoît XVI accompagnée
d’une lettre explicative dans
laquelle
l’auteur remet en cause les origines chrétiennes du catholicisme
et
expose au
Saint-père les causes fondamentales de l’abdication de sa foi
catholique.
Mr
Gabriel Balima
Baltimore le
18 Novembre 2008
USA
A
SA Sainteté
Le
Pape Benoît XVI
00120
Cité du Vatican.
Saint-père,
Je
suis un
fils de l’église catholique d’Afrique de l’Ouest. Je suis
originaire du
Burkina
Faso, diocèse de Koupéla,
paroisse de
Tenkodogo. Je vous écris parce que
je
viens de perdre ma
foi catholique. En effet, suite à de mystérieuses
expériences
spirituelles que
j’ai vécues pendant un temps relativement long et suite
à de
profondes
contradictions bibliques qui ont surgi
lors de la propagation de ma foi catholique, des doutes sur
l’authenticité
chrétienne du catholicisme ont
émergé
dans mon esprit. Curieusement, mes recherches inlassables à
travers la
Sainte
Bible, l’histoire et les religions de la planète ne m’ont
été d’aucun
secours. Comme
une ironie du sort, ces recherches ont malheureusement confirmé
mes
expériences
et aussi renforcé mes appréhensions. Finalement, bien que
j’ai un grand
amour
pour ma très chère et bien aimée église,
malgré mes efforts désespérés
de vaincre
ces doutes et de demeurer catholique, je n’ai pu trouvé
autres alternatives que de conclure avec résignation et amertume
que
l’église
catholique n’est pas une église chrétienne. Vous
conviendrez avec moi
Saint-père, qu’il n’y a pas de christianisme sans la Bible. Mais
lorsque vous
étudiez la Bible, les fondements
chrétiens du catholicisme sont remis en cause.
J’ai
consigné les travaux de mes recherches dans un livre dont je me
permets
de vous
dépêcher la toute première copie. Examinez
vous-même les preuves et
voyez les
erreurs qui nous ont été enseignées depuis deux
milles ans environ et
dont la
révélation j’en suis sûre, ne vous laissera pas
indifférent. A la
lumière de la
Parole de Dieu, j’ai la ferme assurance que les conclusions de mes
travaux sont
irréfutables et dignes de foi. L’enjeu est donc de taille et
vous
comprenez,
Saint-père, que je ne peux garder le silence dans cette affaire
sachant
que des
milliers d’âmes se perdent chaque jour dans le catholicisme.
Garder un
silence
complice sera une haute trahison de ma part car je porte aussi une
lourde
responsabilité devant Dieu pour avoir enseigné en
publique des
doctrines
catholiques non bibliques et d’avoir ainsi mis en péril de
précieuses
âmes.
Pour le respect de la vérité, j’ai le devoir
impératif de publier cet
ouvrage
afin d’élucider les raisons de l’abdication de ma foi catholique
et
d’interpeller mes frères catholiques à la
réflexion et à un examen
approfondi
sur les origines et les fondements spirituels de notre religion.
A
la manière
de Martin Luther, de Charles Chiniqui, de
Gérard
Bouffard, de Richard Bernett etc., ces
anciens
prêtres qui ont abandonné le catholicisme pour pratiquer
un
christianisme
biblique, je me vois contraint malgré mon profond amour du
catholicisme, de
rejoindre les églises évangéliques. Je comprends
certes qu’aucune
religion ou
dénomination ne saurait sauver une âme. Le salut est un
dont gratuit de
Dieu
pour ceux qui croient en son fils Jésus-Christ. Mais dans le
christianisme
biblique (débarrassé de la tradition et du
cérémonial superflu et
compromettant), on est beaucoup mieux préservé de
l’erreur.
J’entrevois
la polémique qui va bientôt éclater suite à
la parution de ce livre et
je sais
que le prix à payer pour avoir écrit une telle œuvre sera
grand. Mais
c’est un
cri de ma conscience que je ne peux plus taire. Que Dieu me vienne au
secours.
Dans l’espoir que mes travaux seront examinés avec une
attention
particulière ; dans l’espoir qu’ils apporteront un
changement
spirituel
profond dans notre chère et bien aimée église
catholique ; je vous prie de croire, Saint-père,
à
l’assurance de
mon amour filial et de mon profond respect.
GABRIEL
BALIMA
Sauf
indications contraires, les textes bibliques cités
dans cet ouvrage sont extraits de la Bible en français courant
©
Société
biblique française 1997. Avec autorisation.
Les images
publiées
sur ce site sont extraites de « Google images »
pour toute
information utile. Reconnaissances et remerciements aux
détenteurs de
copyrights.
Les
numéros
renvoient aux références des ouvrages et documentaires
cités ou
suggérés pour
toute éventuelle recherche, page 231.
Pour
consulter
les psaumes, soyez avisé que la numérotation des Bibles
catholiques
régresse
d’une unité. Par exemple, le psaume 8 porte le numéro 7
dans les Bibles
catholiques.
Les
dates citées dans cet ouvrage sont celles de la Bible
Thompson.
Je
dédie ce
livre à ma tendre et bien-aimée mère qui m’a
bravement soutenu après la
mort de
mon père.
J’adresse ma
fraternelle et respectueuse gratitude au pasteur T.M.P. qui, par une
puissante
intercession m’a délivré de mes assaillants. Son Dieu m’a
initié à la
science
du mystère et de la connaissance.
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos
Première
partie : un
ange du Seigneur
1.
Acheminement
2.
La protection de l’ange
3.
Choses troublantes
4.
L’identité de l’ange
5.
La délivrance
6.
Révélation et classification des anges
Deuxième
partie : le
christianisme satanique
1.
Les stigmatisés et les incorruptibles
2.
Tentative d’explication
3.
Les apparitions mariales
4.
Critiques de faits historiques de l’église
catholique
5.
Le dynamisme des anges
Troisième
partie : La
création du septième jour
1.
Le secret de la deuxième création
2.
Les preuves de la deuxième création :
oiseaux et animaux
3.
Les preuves de la deuxième création : les
êtres humains
4.
L’ufologie, preuve de la seconde création
Quatrième
partie :
Réflexions sur les origines
1.
Les séries de questions
Ô
Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie
d’avoir révélé aux petits ce que tu as
caché aux sages et aux gens
instruits.
AVANT
PROPOS
Restriction
Ce livre
s’adresse exclusivement aux chrétiens, aux créationnistes
ainsi qu’à
tous ceux
qui considèrent la Bible comme une parole inspirée de
Dieu et utile
pour
enseigner la vérité. Il s’adresse aussi à tous
ceux qui s’intéressent à
la
recherche biblique et qui osent sonder les profondeurs de la sagesse.
Ce livre
n’est pas un roman ou une fiction religieuse mais plutôt, la
narration
honnête
d’une expérience spirituelle insolite qui a connu l’intervention
du
Maître de
l’Univers.
Acheminement
L’histoire
de
ce bouquin est le dénouement d’une situation complexe qui vous
surprendra à
plus d’un titre. Tout a commencé par une simple apparition du
Seigneur
Jésus,
de la Vierge Marie et de certains êtres célestes dans ma
chambre alors
que
j’étais seulement âgé de quinze ans. Ces
phénomènes ont perturbé ma
jeunesse
par des troubles psychosomatiques et entre autres, j’étais un
jeune
homme
traumatisé et un vagabond religieux qui changeait constamment de
religion et de
dénomination, toujours à la poursuite d’un Dieu que je
n’arrivais pas à
saisir.
Depuis ces apparitions jusqu’à nos jours, comme une hantise ou
une
folie
passionnelle, toute mon attention s’est polarisée sur Dieu et
d’une
manière
inexorable, tous les jours de ma vie, à chaque heure, avec un
zèle
inintelligible, je ne faisais que penser à Dieu et aux œuvres de
piété.
Quoique
cela puisse paraître biscornu, ces inextricables expressions de
piété
marquaient le début d’une forme rarissime de possession
satanique qui
durera
vingt-sept ans.
Mais
le
déclic qui m’a incité à rédiger les
premières lignes de ce document fut
une
sensationnelle expérience spirituelle vécue le 24 avril
2004 que je
tenterai de
décrire. S’agissait-il d’un rêve, d’une
révélation ou simplement d’un
fantasme
mental ? Je ne saurais trouver le terme approprié : il
était environ
deux
heures du matin, je dormais. Quelque chose m’arriva et je me suis
retrouvé dans
un nouveau monde. Est-ce au paradis ou est-ce dans ce futur monde du
règne
millénaire du Christ dont parle la Bible ? Je ne le sais. Ou
est-ce
peut-être
cette nouvelle terre et ces nouveaux cieux qui apparaîtront
après le
jugement
dernier ? J’incline à le croire. Lorsque j’ai observé les
habitants de
ce
nouveau monde, j’ai constaté qu’ils étaient tous des
êtres humains de
couleur
jaune quelque peu similaires à ceux de la race blanche et je me
suis
écrié : «
Mais, ils sont tous des blancs, les habitants de ce pays ! ».
J’étais
curieux
et à l’instant où je m’approchai d’eux, je ne pouvais en
croire mes
yeux : leur
corps n’était pas fait de chair et de sang comme le nôtre
mais plutôt,
ils
avaient un corps constitué uniquement de flammes, le même
type de
flammes que
vous obtenez en brûlant du bois. Par curiosité, mon
attention s’est
portée sur
mon propre corps et combien grande fut ma surprise ! À l’instar
des
habitants de
ce nouveau monde, j’étais aussi revêtu de ce corps de
flammes. Comme
caractéristiques, j’ai constaté en soufflant sur mon bras
que ce corps
céleste
(cf. 1 Corint. 15 : 40) possédait
sa
propre densité
et une consistance telle, qu’il ne se dissipait pas au vent. J’ai aussi
remarqué que ce corps dont j’étais revêtu ne
possédait pratiquement pas
de
poids et curieusement, bien qu’il soit aussi léger que le vent,
il
était
cependant solide comme l’acier et de surcroît infatigable. Nous
travaillions
comme dans un champ et je tenais dans la main des gerbes de blé.
Mais
bien que
nous ayons travaillé sans arrêt durant des mois, je n’ai
pas éprouvé la
moindre
fatigue et mieux encore, j’étais transporté d’une joie
indescriptible
qui me
donnait l’impression de m’envoler. Lorsque ces habitants du nouveau
monde
viennent vers vous, d’abord, vous sentez une présence humaine et
ensuite, ils
apparaissent devant vous, surgis du néant. De cette même
manière, ils
s’éloignent de vous et ils ne sont que des êtres de
flammes…
Dans ce
nouveau monde, il n’y avait pas de nuit et c’était le jour sans
déclin.
Curieusement, je n’ai pas vu de soleil. Dieu était au-dessus de
nos
têtes. Nos
yeux ne le voyaient pas mais il était présent car nous
étions
joyeusement
submergés de sa présence bienfaisante… J’ai alors
levé la tête et je
dialoguais
avec lui. Entre autre, je lui exprimais toute ma reconnaissance pour
ses
bienfaits puis, je me réveillai et me retrouvai de nouveau dans
ma
chambre…
À mon
réveil,
je suis resté trois heures de temps à
réfléchir : quel sens
pourrais-je
attribuer à cette
expérience irrationnelle ? Tous les responsables
d’églises que j’ai
consultés
m’ont presque donné une même réponse : le dieu de
gloire t’a fait
goûter
d’avance aux délices éternels. C’est aussi une preuve qui
confirme que
les
promesses faites par Dieu à l’Église pour un monde
meilleur sont sûres
et
certaines. Ils m’ont aussi informé que beaucoup de personnes de
par le
monde
vivaient aussi de telles expériences. Mais c’était tout
simplement la
sublime manifestation
de la grâce infinie de Dieu. Le début de ma
délivrance spectaculaire et
l’impressionnante révélation des secrets du dieu de ce
monde : la
création
perverse et le christianisme satanique.
Connexion
mystérieuse et acquisition d’un pouvoir
Après
cet
épiphénomène spirituel, je n’étais plus le
même car quelque chose
venait de
transformer mon être intérieur. Je voyais
dorénavant les créatures du
monde
spirituel et ma compréhension dans ce domaine s’améliorer
graduellement. La
même année, comme par prédestination, des
circonstances m’ont conduit à
rencontrer un homme mystérieux, un jeune pasteur qui a
prié pour moi en
m’imposant ses mains sur l’ordre du Seigneur et cela a
déclenché un
autre
phénomène étrange en moi. J’ai
alors
acquis la capacité de
communiquer avec ces êtres du monde spirituel et à
recevoir d’eux des
instructions qui vont complètement bouleverser ma foi
chrétienne et
remettre en
cause ce que je considérais comme une valeur immuable et
irrévocable.
L’amalgame des instructions de mes hôtes invisibles constituera
le
fondement de
cet ouvrage.
Un
mystère
dans la création
Nul ne
savait
que la terre était ronde et qu’elle tournait sur elle-même
jusqu’à ce
que
Copernic et Galilée le démontrent. Aujourd’hui, ce fait
est une vérité
universelle. De même, dans le domaine du spirituel, et en ce qui
concerne la
création, il y a aussi de grands secrets qui méritent
maintenant d’être
dévoilés et je voudrais ici amorcer une
velléité d’approche. Peut-être
qu’un
jour les hommes accepteront ma conjecture ! Du moins celle de mes
hôtes
invisibles. Le Dieu Tout-Puissant a toujours parlé aux hommes
depuis la
fondation de ce monde et la Bible en témoigne. À moi
aussi, selon sa
grâce
incommensurable, son message me fut adressé de la manière
suivante : en
mai
2006, aux environs de treize heures, je réfléchissais
profondément sur
les
difficultés que je rencontrais dans mon travail et au même
moment, une
pensée
de source extérieure traversa mon esprit et dit ceci : «
Je n’ai pas
créé tous
les hommes qui marchent sur terre. ». J’ai alors demandé :
« Qui a
parlé ? ».
Silence. À partir de ce moment, cette pensée n’a
cessé de hanter mon
esprit.
Pourtant, je ne crois pas à une telle révélation
car apparemment, elle
est
quelque peu contradictoire aux enseignements de la Sainte Bible. Mais
cette
pensée devenait obsessive à tel point que j’ai fini par
la présenter au
Seigneur dans la prière, lui demandant des preuves bibliques
irréfutables si
toutefois ce message émanait de lui. Alors, deux passages
bibliques me
furent
donnés : Mathieu 13 : 24-30 et les versets à 43 ;
ensuite, Genèse 4 :
14-15.
C’est ainsi qu’est née la troisième partie de ce livre.
Mon rôle dans
cette
affaire consiste à rédiger ces messages, à les
organiser et à trouver
des
preuves bibliques complémentaires et aussi des preuves
historiques qui
justifient « une telle révélation ». Une
véritable aventure biblique
sur les
origines.
L’inintelligibilité
d’un choix
Cependant,
je
dois vous avouer que je n’ai pas la compétence requise pour
rédiger un
livre
mais le devoir me fut imposé par la force des choses.
Permettez-moi
aussi de
souligner qu’en plus de mes lacunes d’écrivain, je n’ai rien
d’un homme
saint
qui est soumis à l’autorité pontificale. Je suis un
simple homme du
peuple qui se
bat pour gagner sa vie. Certains disent même que je suis un fou
qui se
parle
seul ou qui communique avec des êtres invisibles. Souvent,
lorsqu’il
m’arrive
de me mettre en colère, même mes hôtes invisibles
sont déconcertés. Ce
qui peut
paraître déconcertant pour certaines personnes est que je
suis
originaire d’un
continent qui est considéré comme celui de la guerre et
de la misère.
Ainsi
donc, de par mon origine, certains pourront se dire : « Quoi de
bon
peut-il
venir d’Afrique ? ». Le comble est que je n’ai pas fait
d’études
universitaires
ni de formation professionnelle. Je suis donc peu de chose aux yeux des
grands
de ce monde. Ainsi donc, de par mon instruction rudimentaire et
inachevée,
certains pourraient se demander : « Que peut-il donc nous
enseigner ?
». Mais
c’est ici que va se révéler la souveraineté de
Dieu dans l’histoire,
c’est
encore ici que s’affirmera sa volonté, laquelle est
résumée en ces
termes par
l’apôtre Paul : Dieu
a choisi ce qui est folie aux yeux du monde pour
couvrir de honte les sages ; il a choisi ce qui est faiblesse aux yeux
du monde
pour couvrir de honte les forts ; il a choisi ce qui est bas,
méprisable ou ne
vaut rien aux yeux du monde, pour détruire ce que celui-ci
estime
important (1
Cor 1 : 27-28).
Controverse
La
complexité des sujets traités dans ce
document se passe de commentaire. Et comme vous le savez, il est
impossible de
se présenter sur un podium mondial avec des sujets de cet acabit
sans
susciter
de violentes controverses. Vu la diversité de nos origines et
cultures,
et
considérant le fait que nul ne peut se vanter de détenir
le monopole de
la
vérité, je m’attends donc à des controverses de
toute nature qui, pour
ma part,
sont constructives car faisant partie des richesses de notre monde. En
effet, si
tous les hommes se ressemblaient et réfléchissaient de la
même manière,
la vie
serait monotone et ennuyante et la connaissance n’aurait pas
évolué. Ce
sont
nos différentes opinions et natures qui font la beauté de
cette vie.
Par
conséquent, vos polémiques sont les bienvenues.
Néanmoins, malgré nos
différentes approches, comme une synthèse, le lecteur ne
peut achever
de
compulser ce livre sans partager les points de vue de l’auteur car vous
y
verrez un témoignage qui sort de l’ordinaire. Mieux encore, des
questions
telles que : « Si Dieu existe, pourquoi a-t-il permis le mal et
pourquoi toutes
ces souffrances de la vie ? » trouveront désormais une
réponse.
Recommandations
Si, pour une
raison quelconque, vous percevez cet écrit comme une
hérésie ou des
propos
blasphématoires, cela n’est pas mon point de vue, encore moins
mon
objectif ;
dans ce cas, je vous recommande vivement la lecture et la mise en
pratique de
la Parole de Dieu et vous verrez que quelque part nous nous
rejoindrons. Si
malgré tout, ce livre agite toujours votre conscience, au lieu
de vous
cantonner aux doctrines de votre église ou dénomination,
cherchez
plutôt avec
persévérance du secours dans les églises
évangéliques où l’Esprit de
Dieu se
manifeste car il est écrit :… si
vous me cherchez de tout votre cœur, je me
laisserai trouver par vous… (Jérémie 29 : 13).
Mais si par enchantement,
vous constatez que cette œuvre vous a été utile en quoi
que ce soit,
alors,
rendez grâce au Souverain Créateur car c’est à lui
que revient toute la
gloire.
Aussi, ne manquez pas de faire sa promotion en la partageant avec
d’autres
personnes car il est écrit : Les
gens intelligents rayonneront de splendeur
comme la voûte céleste ; après avoir montré
aux autres comment être
fidèles,
ils brilleront pour toujours comme des étoiles (Daniel 12 : 3).
PREMIÈRE
PARTIE
«
Un ange du Seigneur »
Il n’y a rien
d’aussi égoïste et ennuyant que de vouloir parler
longuement de soi à
autrui.
Mais lorsqu’il s’agit de relater un fait personnel, peu de choix
s’offre au
narrateur et c’est ce à quoi je me trouve confronté. Mais
la déposition
de
cette expérience personnelle est nécessaire pour
appréhender le thème
principal
de ce livre et par conséquent, je vous suis reconnaissant de me
supporter un
moment.
CHAPITRE I
ACHEMINEMENT
Mon
père fut
un ancien séminariste de l’église catholique romaine et
assurément, son
rêve
était de devenir un prêtre. Mais pour des raisons
personnelles, il
quitta le
séminaire avant son ordination pour se lancer dans le commerce
où il
connut un
grand succès. Sa vie fut légendaire et plus de vingt ans
après sa mort,
les
citadins évoquent toujours son souvenir dans l’admiration. Il
est
considéré
comme un homme qui était en avance par rapport à ceux de
son époque…
Néanmoins,
malgré sa brillante réussite sociale et sa
renommée légendaire, il
resta fidèle
à son église. Avec le concours d’autres anciens
séminaristes, ils
formèrent une
chorale en latin pour l’animation des messes de la paroisse. Selon
toute
apparence, il était un bon chrétien et la formation
spirituelle qu’il
nous
inculquât était radicalement catholique.
Premières
apparitions
En ce qui me
concerne, les choses ont commencé à l’âge de quinze
ans lorsque j’étais
en
classe de sixième. J’étais fervent catholique et au
milieu de la nuit,
il
m’arrivait de me retrouver seul pour réciter le chapelet. Je
n’avais
aucun
motif de prière, aucune requête. Je n’avais aucun besoin
matériel ou
financier
car mon père était un des grands commerçants de la
région et ma mère
gérait un
restaurant qui procurait beaucoup d’argent. Je ne trouvais aucune
explication à
cette ferveur religieuse et comme tout bon chrétien, j’attendais
constamment le
retour imminent du Seigneur Jésus-Christ ainsi qu’il l’a
recommandé
dans sa
Parole. Une nuit, je fis un simple rêve qui marqua un tournant
décisif
dans ma
vie. Dans mon rêve, il soufflait un grand vent dans lequel un
bébé
pleurait.
J’eus alors le pressentiment d’assister à la naissance d’un
bébé. Mais,
quelque
chose me dit que cet événement était le retour du
Christ. Alors, j’ai
cherché à
sortir de ma chambre afin de voir le rédempteur arriver dans les
nuées.
J’étais
couché sur le dos et j’ai tenté de me relever en pliant
mon genou. À
cet
instant même, je vis apparaître sur le toit de ma maison
une lumière
éblouissante au milieu de laquelle j’aperçus le buste du
Seigneur Jésus
qui me
dit : « Enfant, regarde ! » Alors, je vis une autre
scène dans laquelle
deux
hommes, l’un vêtu de blanc, l’autre vêtu de noir se diriger
vers moi à
vive
allure… Je rêvais mais cela était comme un fait
réel et j’avais très
peur de
cette apparition. Alors, je criais et je me débattais.
Finalement, j’ai
réussi
à me réveiller et j’ai fui hors de ma chambre. Dehors, il
faisait noir
et il
régnait un grand calme car tout le monde dormait. Je me
retrouvais dans
l’angoisse. J’entendais seulement le ronflement des dormeurs et les
aboiements
lointains de chiens ainsi que le chant de quelques oiseaux nocturnes…
J’avais
très peur et désormais, j’ai de la peine à me
retrouver seul car j’ai
toujours
l’impression que cette apparition se reproduira. Depuis ce jour, comme
une
imposition, j’observe le jeûne une fois par semaine sans jamais
me
soustraire
et cela a continué pendant vingt-sept ans. Un des prêtres
de la
paroisse,
monsieur l’Abbé X. O. me demandait toujours : « Gabriel,
tu es jeune et
je ne
comprends pas pourquoi tu jeûnes aussi fréquemment.
» Je ne savais
pourquoi
tant de mortifications me furent imposées à cette
période innocente de
ma
jeunesse. Par conséquent, je ne savais quelle réponse
donner au prêtre.
Néanmoins, je lui répondis que je jeûnais pour mes
péchés. En plus de
ces
jeûnes, je faisais constamment des rêves sur la Vierge
Marie, sur le
Seigneur
Jésus et je voyais des anges qui traversaient ma chambre.
À partir de
ce
moment, un sixième sens a commencé à se
développer en moi car je
connaissais
l’avenir. Souvent, je rêvais aussi que j’étais poursuivi
par des
monstres et
finalement je suis tombé malade. Je fus obligé de
suspendre mes études
pendant
un trimestre. Il y avait quelque chose dans ma tête, comme un
voile qui
enveloppait le devant de mon cerveau de sorte que je n’arrivais plus
à
me
concentrer et cela affecta le reste de mes études. Même si
je parvenais
à être
parmi les premiers de ma classe, c’était au prix
d’énormes efforts.
Tout le
monde s’inquiétait de ma santé et je pensais que je
devenais fou. Mes
parents
ont alors pris la chose au sérieux et les recherches entreprises
dans
le
spiritisme par la complicité des charlatans ont
été plutôt rassurantes.
Mais je
n’ai jamais été guéri de ce mal jusqu’à nos
jours et je n’ai plus
retrouvé mon
équilibre psychologique.
Vagabondage
religieux
Depuis les
apparitions du Christ et de la Madone, toute mon attention s’est
focalisée sur
la religion et mon rêve était de devenir un prêtre
catholique. Cette
passion
désordonnée pour Dieu m’a poussé à vouloir
étudier toutes les
religions. Enfant
catholique et sous le regard d’un père attentif, ma soif pour
Dieu
était grande
et je me plaisais à écouter discrètement toutes
les instructions
bibliques même
de sources non catholiques. Plus tard, avec la mort de mon père,
toutes
les
portes m’étaient ouvertes pour un vagabondage religieux dans le
but
d’étancher
cette intense soif spirituelle.
Du
catholicisme aux Témoins de Jéhovah
Ma
première
expérience fut riche avec les frères Témoins de
Jéhovah qui m’ont
enseigné leur
Bible pendant deux ans à raison de deux heures d’étude
par semaine.
J’ai été
bien préparé et devais les accompagner dans la rue, de
porte en porte
pour
l’évangélisation. Mais un détail m’empêchait
d’enseigner la doctrine
des Témoins
de Jéhovah car pour eux, la mort d’un être humain n’est
pas différente
de celle
d’un animal car il n’y a pas d’esprit qui survit après la mort.
Pourtant,
presque tout le monde dans notre ville croit à la survie de
l’esprit
après la
mort. Je ne pouvais donc pas accompagner mes amis Témoins de
Jéhovah
pour
enseigner le contraire de nos croyances. À coup sûr, on me
prendrait
pour un
fou. Cette prise de position a provoqué un certain dissentiment
entre
mes amis
et moi et la séparation fut douloureuse. Mais ils avaient
réussi à me
convaincre que l’église catholique n’enseignait pas la
véritable
doctrine
contenue dans la Sainte Bible. Ils m’ont convaincu aussi que
l’église
catholique était Babylone la Grande décrite dans le livre
de
l’apocalypse.
Du
catholicisme
au protestantisme
Après
cette
séparation d’avec les Témoins de Jéhovah, j’ai
continué à fréquenter
assidûment
mon église d’origine. J’étais alors un catholique
doté d’un esprit
critique et
je n’hésitais pas à poser des questions de grandes
envergures qui
dérangeaient
beaucoup. Dans une de ses fréquentes crises de colère,
l’aumônier des
élèves,
monsieur l’Abbé G. T. m’a interpellé un jour : «
Gabriel, qu’est-ce que
tu
crois faire ? Vas-tu créer une autre religion ou quoi ? »
Plus tard, je
fus élu
président diocésain de la J.E.C. (Jeunesse
Étudiante Catholique) qui
est un
rassemblement d’élèves catholiques du secondaire. Par ce
mouvement,
j’eus le
privilège d’assister au congrès mondial de la jeunesse
à Rome en 1985
sous
l’égide du Pape Jean-Paul II ; ce fut pour moi une
merveilleuse
expérience. Il y avait toujours en moi comme une soif pour Dieu,
un
grand vide
dans mon cœur que je cherchais désespérément
à combler. Mais avec la
mort de
mon richissime père et les nombreuses difficultés qui ont
jailli à la
suite de
l’héritage, j’ai commencé à glisser dangereusement
dans la magie noire
en
accumulant des fétiches et à pratiquer une forme de
sorcellerie dans le
souci
de me protéger. En général, c’est ce que font
beaucoup d’Africains en
temps de
difficultés. Quelques années plus tard, par le truchement
de ma grande
sœur qui
s’est mariée à un fils de pasteur, j’ai commencé
à m’intéresser aux
protestants
de l’église des Assemblées de Dieu où j’ai fini
par me convertir. J’ai
alors
jeté les fétiches et je me suis plongé de nouveau
dans des jeûnes
répétés et la
prière. J’ai donc reçu mon deuxième baptême
par immersion chez les
protestants
et spirituellement j’ai grandi par le baptême du Saint-Esprit
suivi du
« parlé
en langues ». Mais après ce baptême protestant,
lorsque je suis sorti
de l’eau,
j’eus l’impression que du feu était allumé dans ma vie.
Je pouvais
sentir ce
feu qui me brûlait et les deux années qui ont suivi furent
les plus
malheureuses de ma vie. Néanmoins, la guérison des
malades et le
pouvoir que
les pasteurs protestants exerçaient sur les démons
pendant les prières
de
délivrance m’ont mystifié car chez les catholiques, et
surtout dans mon
pays,
de tels charismes de l’Esprit-Saint ne se manifestaient pas encore.
Même mes
anciens amis Témoins de Jéhovah avec leur savoir
étendu sur l’histoire
de la
Bible n’exerçaient pas de tels charismes. Je pensais alors
devenir un
pasteur
et je suis tombé littéralement amoureux du protestantisme
à cause de la
puissance de leurs intercessions et surtout à cause de leur
fidélité
dans
l’obéissance de La Parole de Dieu. Mais je me trompais car deux
années
seulement après mon baptême, j’ai connu mes premiers
déboires avec un
protestant charismatique de la capitale qui, au lieu de s’affilier
à
une
église, a délibérément choisi de
transformer sa maison d’habitation en
chapelle. Il exerçait des dons de prophétie,
guérissait des malades et
donnait
des messages de Dieu. Il habitait non loin de l’aéroport entre
les
avenues Léo
Frobenius et Loudun. À cette époque, je préparais
mon examen de
baccalauréat
série D. Ce prophète m’a révélé par
des prophéties que ma réussite à
l’examen
est garantie par Dieu. Mais je fus profondément
déçu car les résultats
furent
catastrophiques aussi bien pour moi que pour tous mes camarades de
classe car,
sur un total d’environ soixante élèves, un seul fut
reçu aux examens
après un
rachat. Cela s’explique par le fait que notre préparation n’a
été ni
bonne ni
sérieuse. En effet, de la classe de seconde jusqu’en terminale,
nous
n’avions
pas de professeur de mathématique et presque pas de prof de
physique
chimie. La
révolution venait de transformer les C.E.G. (collèges
d’enseignement
général)
en lycées sans fournir de personnel adéquat. Quand bien
même mon échec
était
prévisible, je fus néanmoins déçu à
cause des prophéties mensongères de
cet
homme qui faisait des miracles et qui prétendait parler au nom
de Dieu.
Plus
tard, des malades ont commencé à mourir dans ce lieu de
prière, ce qui
attira
l’attention de la gendarmerie et le soi-disant prophète a fini
par
perdre la
raison et s’est retrouvé dans la forêt de la capitale. Ce
fut ma
première
déception. Une grande désillusion qui va aiguiser
davantage mon esprit
critique. La même année, des querelles ont aussi
éclaté entre les
membres d’une
même église protestante de ma région et le
dimanche, une partie de
l’église
priait sous un arbre tandis que la deuxième partie priait dans
l’église
; les
uns et les autres étant seulement séparés de
quelques mètres. Ce fut un
scandale pour moi qui était un bébé
chrétien d’autant plus que de
telles choses
n’ont jamais eu lieu chez les catholiques. Alors, j’ai perdu mon
assurance, moi
qui prenais les protestants pour des anges. Ma passion s’est donc
éteinte.
Aliénation
de
la foi Doucement
Doucement,
j’ai commencé à me retirer de l’église protestante
pour me retrouver
seul dans
ma maison sans religion et sans Dieu. J’ai fini par oublier Dieu et par
commencer à amasser de nouveaux fétiches, histoire de me
protéger
contre mes
ennemis car je vivais désormais dans la phobie depuis que j’ai
cessé de
fréquenter l’église protestante. Cette fois-ci, j’ai
consulté d’anciens
sorciers professionnels et ils ont fait de moi un fétichiste.
Parmi les
nombreux fétiches accumulés, un d’entre eux exigeait le
sacrifice d’un cheval noir et son but était
de me protéger. Sans aucune initiation, j’ai alors
commencé à
expérimenter la
projection astrale et, juste avant chaque sommeil, mon esprit sortait
de mon
corps et se retrouvait sur la toiture de ma maison. Je priais toujours
dans le
jeûne mais aussi, je pratiquais discrètement cette forme
de
sorcellerie. La
sorcellerie est très efficace pour la résolution des
difficultés de la
vie mais
elle est d’origine satanique et ceux qui la pratiquent
n’hériteront pas
du
royaume de Dieu. Permettez-moi de vous expliquer brièvement en
quoi
elle est
diabolique.
Principe et
fonctionnement de la sorcellerie africaine
Selon les
magiciens, tout ce qui existe dans le monde est une matière et
toute
matière
est une âme vivante. Par exemple, le charbon de bois est une
âme
vivante. Le
morceau de bois sec qui traîne dans la rue est aussi une chose
vivante…
Pour
comprendre cette vérité, il vous suffit de mettre du feu
sur le morceau
de bois
sec ou sur le charbon et vous verrez qu’il est capable de cuire votre
repas ou
d’incendier toute une ville. Toute matière est donc vivante et
une
certaine
force sommeille toujours en elle. Il suffit simplement de
découvrir
comment
réveiller cette force et c’est cela un des principes de base de
la
magie noire.
Toute
matière,
tout ce qui existe sur terre, visible ou invisible possède un
caractère
très
spécial appelé « la spécificité de la
matière » qui n’est rien d’autre
que le
pouvoir détenu par cette chose. Par exemple, les fleurs de
tournesol
s’orientent
toujours vers le soleil ; le caméléon possède la
capacité de s’adapter
à tout
environnement en imitant la couleur de son milieu…C’est cela leur
caractère
spécifique. La spécificité d’une fille vierge est
différente de celle
d’une
mère. Chaque jour de la semaine possède sa propre
spécificité et le
fait que le
sabbat ait lieu le samedi et que le vendredi soit
considéré comme un
grand jour
pour les musulmans n’est pas gratuit. L’ordre de naissance
possède
aussi sa
spécificité de sorte, tout premier né est
spécifiquement différent du
septième
dans la naissance… Ainsi donc, la combinaison de plusieurs
matières
peut donner
naissance à une forme de vie. Par exemple, si vous combinez
intelligemment des
morceaux de bois, vous parviendrez à ériger une belle
villa. De même,
les
bicyclettes, les voitures, les avions etc., ne sont qu’une combinaison
savante
et intelligente de quelques morceaux de fer et de caoutchouc. Une
voiture est
donc une âme vivante. De même, si vous combinez certains
éléments de la
nature
selon une connaissance secrète et diabolique en exploitant la
spécificité de la
matière, vous pouvez donner naissance à une force
invisible qui
commande le
monde matériel. C’est cela la magie noire ou l’expression de la
matière.
Deux
exemples
pratiques
Si vous
cherchez à casser un groupe ou à diviser les membres
d’une famille ; si
par
jalousie vous désirez briser la vie d’un couple, la
méthode est simple
par la
combinaison savante et secrète des spécificités de
plusieurs matières
incompatibles. Par exemple, vous savez que le chat, la souris, le
chien, le
lièvre, le singe et la hyène
ne font jamais
bon
ménage. Chaque fois que ces animaux se retrouvent, il y a
toujours des
bagarres
et des déchirements. Ainsi donc, si vous combinez leurs
déchets ou leur
pelage
d’une certaine manière « secrète »,
associés à d’autres produits
spécifiques «
secrets », en incluant des objets « secrets » ayant
appartenu à ce
groupe visé,
et si vous répandez ensuite cette mixture dans un endroit
« secret » où
le
groupe se réunit, à coup sûr, vous assisterez
à l’explosion et au
bouleversement de la situation dans ce milieu. Confusion totale,
incompatibilité d’humeur, l’atmosphère s’envenime, les
uns se mettent
en colère
sans aucune raison apparente et la guerre éclate… finalement, le
groupe
se
disloquera. C’est cela l’expression de la matière
utilisée pour séparer
couples, amis, familles et associations. Et ça marche ! Seuls
les vrais
chrétiens qui ont une fois à soulever les montagnes
opposent une
résistance
exceptionnelle à cette forme d’attaque.
Selon
l’explication d’un initié, pour devenir un sorcier africain vous
devez
manger
une pâte spéciale et diabolique qui est
préparée par des combinaisons
secrètes
d’un morceau de chair humaine, d’un caméléon, d’une poule
noire, de
trois
chauves-souris, des racines d’un arbre frappé par la foudre plus
cinq
autres
éléments secrets et indispensables que je ne citerai pas
pour ne pas
initier le
lecteur à ces pratiques sataniques. La préparation de la
pâte est toute
une cérémonie
secrète pendant laquelle le caméléon est
tué par pendaison à l’aide
d’une
ficelle spéciale après qu’il ait pris successivement les
couleurs noir,
blanc
et rouge. La pâte se prépare sur un foyer à trois
pierres de sorte que
la
troisième pierre est remplacée par une hache ayant
participé à une
guerre ou
ayant déjà servi à égorger une personne. Il
y a un jour déterminé où la
pâte
est préparée en fonction de la position de la lune dans
le ciel… Il y a
des
incantations à faire pendant les préparations et des
promesses qui sont
un
contrat avec des forces spirituelles déchues. Lorsque vous
mangez cette
pâte,
après votre premier sommeil, vous constatez au réveil que
vous n’êtes
plus la
même personne car un instinct vous permet de
reconnaître les autres sorciers et vous voyez le monde
spirituel. À
partir de ce moment, vous êtes capable de happer l’âme
d’une personne,
de la
tuer ou de lui jeter un sort par le regard ou par un simple geste ou un
mouvement de la tête. Un esprit de sorcellerie s’est
implanté en vous
et vous
donne ce pouvoir spirituel surnaturel et satanique. Vous et vos enfants
êtes
constamment protégés et vous pensez être
invincibles et immortels. Il y
a
plusieurs formes de sorcellerie en fonction des pays, des
régions, des
ethnies,
etc. Chaque dénomination de sorciers possède sa
spécialité. La magie
noire
n’est rien d’autre qu’une imitation perverse et une profanation des
œuvres du
Dieu très saint.
Retour au
bercail
Après
tout
ceci, je me suis procuré un Coran en français que j’ai lu
d’un trait.
J’ai
commencé à aimer l’Islam et je projetais d’y faire un
tour car j’ai vu
beaucoup
de catholiques abandonner leur foi pour cette religion. Parmi eux se
trouvaient
de grands intellectuels, des hommes respectés. Je pensais alors
que
toutes les
religions de la planète étaient l’œuvre d’un même
Dieu. Mais en lisant
mon
Coran, j’ai été profondément troublé en
constatant que l’Islam et le
christianisme étaient diamétralement opposés. Je
citerai deux exemples
parmi
tant d’autres pour me justifier : la Bible enseigne que
Jésus-Christ
est le
fils de Dieu alors que le Coran déclare que Dieu
n’a pas de fils
: Coran 17 : (105-111).
La Bible enseigne aussi que le Christ fût
crucifié et qu’il est mort pour payer le prix de nos
péchés afin de
nous
réconcilier avec Dieu. Par contre, le Coran déclare que
le Christ ne
fût pas
crucifié et qu’il n’est pas mort. Il affirme qu’une tierce
personne
l’aurait
remplacé sur la croix et serait mort en lieu et place de
Jésus-Christ
(sourate
4, aux versets 157-158). J’étais en train de lutter avec ces
écrits
contradictoires lorsque j’ai reçu la visite d’un prophète
qui exerçait
ses
fonctions dans le renouveau charismatique catholique de ma paroisse. Il
serait
venu me parler de la part du Seigneur Jésus-Christ. Selon lui,
le
Seigneur
m’invitait impérativement à abandonner les
fétiches et de rejoindre
l’église
catholique. Alors, je me suis approché pour voir ce qui se
passait au
juste
dans ce groupe en effervescence. En observant, je me suis rendu compte
que,
mieux que les protestants, le renouveau charismatique catholique
guérissait
maintenant beaucoup de malades, convertissait des païens et des
femmes
stériles
portaient des enfants. Les témoignages étaient
légion qu’on ne pouvait
les
dénombrer. Une telle manifestation de puissance, c’est
exactement ce
qui
enflamme ma passion.
J’ai
décidé
donc de répondre à l’appel du Seigneur en me joignant au
groupe de
prière
charismatique dans ma religion d’origine. Le groupe était
dirigé avec
un bras
de fer par une dame qui est devenue comme ma mère et que
j’appelais «
maman. »
J’ai donc jeté de nouveau les fétiches et cela a
provoqué une réaction
de la
part des démons. Mais « ma maman » qui était
la bergère du groupe de
prière m’a
aidé à me débarrasser de ces démons.
Après cette « délivrance », j’ai
alors
commencé à faire des sorties avec le groupe de
prière dans les
différentes
paroisses pour évangéliser et soutenir la foi de nos
frères
catholiques. Ma
passion est toujours forte dans la pratique des exercices spirituels et
je me
suis de nouveau plongé tout seul dans les jeûnes
interminables et à
faire des
veillées nocturnes et solitaires sans tenir compte de celles
organisées
par le
groupe de prière. Je fus le premier dans le groupe charismatique
à
réciter une
série de trente rosaires par jour à raison de trente
minutes par
rosaire, ce
qui donne un total journalier de quinze heures de prières
ininterrompues par la
récitation du chapelet sans compter les chants, les intentions,
etc.
C’est dans
le renouveau charismatique catholique que, pour la première fois
de ma
vie,
j’ai commencé à avoir « des visions ». Une
vision est un rêve très
court, un
flash rapide que vous recevez pendant la prière et qui relate
une foule
de
choses qui se réalisent à coup sûr. C’est le
Saint-Esprit qui vous
informe d’avance
sur des événements futurs pour l’édification de
l’église… Pendant les
chemins
de croix, il m’arrivait de sangloter et de pleurer à chaudes
larmes. La
bergère
m’a toujours préconisé de donner mon témoignage
partout dans nos
déplacements
car mes expériences chez les Témoins de Jéhovah,
les Protestants et les
pratiques de la magie noire me donnaient des sujets de
témoignages très
édifiants. J’ai donc donné mes témoignages dans
les différentes
paroisses, dans
les rencontres d’élèves du secondaire et devant des
centaines de
fidèles
catholiques qui furent édifiés et qui m’ont
exprimé leur reconnaissance
car,
j’ouvrais leurs yeux sur les conséquences des pratiques de la
sorcellerie ou de
la magie noire… Tous ces témoignages sont enregistrés et
conservés par
le
groupe du renouveau charismatique de ma paroisse.
Chez nous en
Afrique, quelle que soit la religion pratiquée, beaucoup de
fidèles
n’abandonnent pas totalement leurs fétiches et leurs coutumes
ancestrales qui
sont pourtant en contradiction avec les enseignements bibliques. Alors,
dans
mes témoignages, je disais à mes frères
catholiques qui possèdent
presque tous
des fétiches, qui consultent les marabouts et qui pratiquent
discrètement une
forme quelconque de sorcellerie qu’ils étaient des ennemis de la
croix
du
Christ et qu’ils crucifiaient le Christ une seconde fois. Je leur
disais ceci :
« Si vous avez un fétiche sur vous ; que ce soit une bague
ou un
bracelet au
poignet qui vous donne du succès ; que ce soit un fétiche
caché dans
votre
maison et qui vous protège, sachez que cette chose est votre
dieu et
que ce
bracelet que vous portez constitue le symbole de votre alliance avec ce
dieu.
Puisque ce fétiche a le pouvoir de changer les
événements de votre vie
en vous
donnant la prééminence et la protection, alors il est
votre dieu et
vous n’avez
pas part à la gloire du Christ… »
CHAPITRE
II
LA
PROTECTION DE L’ANGE
Après
sept ans
de pratiques intenses du catholicisme à travers le renouveau
charismatique, et
après m’être marié, j’ai demandé ma mise en
disponibilité pour une
période de
deux ans car je travaillais comme surveillant dans le lycée
provincial.
J’ai
alors pris l’avion pour les États-Unis d’Amérique dans le
but de me
ressourcer
financièrement car mystérieusement, mes affaires avaient
été
sauvagement
saccagées après mon mariage. C’est
précisément aux USA, lorsque je me
suis
retrouvé loin du noyau du groupe de prière que les choses
se sont
approfondies
en prenant une tournure inopinée. À mon arrivée,
j’ai confié mon séjour
au
Seigneur dans un jeûne de trois jours connu sous le nom de
« jeûne
d’Esther ».
Voici le message que j’ai reçu de lui à la fin du
jeûne : « Si tu ne
souilles
pas ton lit conjugal, si tu me restes fidèle, si… alors je serai
avec
toi et tu
connaîtras du succès. ». Il y avait tellement de
conditions que j’ai
fini par
l’appeler « le Dieu du si ». Des phénomènes
inhabituels ont alors
commencé à se
produire dans ma vie. Pendant mes sommeils, j’apercevais un être
céleste qui
campait toujours à ma droite. Des fois, il était
revêtu d’une soutane
blanche
comme un prêtre catholique et une lumière blanc laiteux
rayonnait de
ses
vêtements. Des fois, c’était un vieil homme qui portait un
habit blanc
et
déchiqueté mais très propre et il rayonnait comme
le soleil. Alors, je
lui ai
demandé : « Qui es-tu et que fais-tu toujours à ma
tête ? ». Il me
répondit
qu’il était un ange du Seigneur et que son devoir consistait
à me
protéger.
Effectivement, il me montrait beaucoup de choses par avance à
travers
des rêves
et des visions et cela m’a évité de tomber dans biens des
pièges.
J’étais
content et sa présence me rassurait. La Bible confirme de telles
choses
car
nous lisons : l’ange
du Seigneur monte la garde autour des fidèles et les met hors de
danger (psaumes 34 : 8) ; lui qui garde Israël sans se
relâcher, sans
dormir,
il te gardera, il restera à tes côtés comme une
ombre protectrice
(psaumes 30
121
: 4-5) ; je
remercie le Seigneur, qui me conseille, même la nuit, ma
conscience
m’en
avertit. Je ne perds pas de vue le Seigneur, et je ne risque pas de
faiblir,
puisqu’il est à ma droite (psaumes 16 : 7-8).
Les miracles
Ma
protection
par l’ange du Seigneur était une mission qu’il accomplissait
avec une
fidélité
angélique. Il me parlait constamment, faisait des suggestions et
me
prévenait
des difficultés qui allaient éclater dans les prochaines
heures. Entre
mille
autres miracles, je citerai deux petits exemples quotidiens du trafic
routier.
Par exemple, un beau matin, je conduisais une voiture sur Broadway
à
Baltimore
lorsqu’il se mit à me parler : « Fais attention car
quelqu’un va
traverser la
route. ». Je lui ai répliqué que cela n’arrivera
pas car le feu
tricolore est
vert devant moi et que j’avais la priorité. Mais à ma
grande surprise,
une
voiture verte, conduite par une femme venait de brûler le feu de
stop
et s’est
retrouvée devant ma voiture. Par réflexe, j’ai
freiné de toutes les
forces de
ma jambe et j’ai entendu le grincement des pneus sur le goudron et par
bonheur,
la voiture a réussi à traverser avant que je ne
l’atteigne… De telles
choses me
sont arrivées une dizaine de fois et font partie du quotidien
aux USA.
Mais,
n’eut été le concours de mon hôte invisible,
j’aurais été victime de
bien des
malheurs.
L’ange de
l’Éternel Dieu me disait toujours de prier car un grand malheur
allait
bientôt
s’abattre sur moi. Je commençais à avoir ras le bol de
ces malheurs
car, plus
je priais, plus j’étais malheureux. Finalement, j’ai
commencé à croire
que ces
prières attiraient toujours
d’autres
malheurs pour ainsi m’obliger à ne vivre que de jeûnes et
de prières.
Mais mon
hôte invisible me montrait des ambulances, des policiers
rassemblés en
grand
nombre et des docteurs qui se démenaient pour sauver un corps
presque
mort. Il
me montrait surtout une scène dans laquelle j’ai
écrasé comme un petit
cochon
sur la route et ses poumons étaient éparpillés sur
le goudron… J’ai
négligé ces
remontrances et j’ai failli décimer des vies. Je conduisais sur
Washington DC
et je n’ai pas beaucoup prêté attention aux alertes
lointaines de
sirènes.
J’avais la priorité mais en voulant traverser une intersection,
je me
suis
retrouvé en face du cortège présidentiel qui
roulait à vive allure dans
la
capitale avec des gardes du corps accrochés autour des 4x4 de
couleur
noire.
Contre toute attente, une jeune fille qui poussait un
bébé dans une
poussette a
aussi traversé la route pour des raisons inconnues. Mais ayant
constaté
la
gravité de son acte, prise de panique, elle
abandonna la poussette et s’enfuit. La catastrophe était
inévitable et
dieu seul sait comment j’ai évité d’écraser le
bébé et comment j’ai
aussi
réussi à ne pas percuter le cortège de plein
fouet. Les gardes du corps
néanmoins m’ont fait des signes d’avertissements avant que
l’escorte
qui avait
freiné n’accélère de nouveau. Alors, l’ange du
Seigneur s’est mis à
dire : « Je
t’avais prévenu, je t’avais prévenu… ». D’autres
incidents ou miracles
de ce
genre, si l’on peut ainsi dire, me sont arrivés à Boston
au
Massachusetts où
mon camion s’est retrouvé seul et sans chauffeur en train de
rouler sur
l’autoroute et des gens peuvent témoigner car je raconte
toujours ces
choses.
Pourtant, après avoir conduit pendant six ans aux USA, à
raison de cent
miles
(cent soixante kilomètres) en moyenne par jour, je me retrouve
avec un
bon
record selon le rapport du M.V.A. (moto rand véhicule
administration).
On ne
peut donc pas m’accuser d’être un mauvais chauffeur. Mais en
toutes
circonstances, ma protection était constamment assurée
par mon hôte
invisible.
L’ange de
Dieu
qui chante dans mon cœur
Depuis mon
enfance, après ces apparitions du Christ et de sa mère,
mon cœur était
toujours
dans la prière. Lorsque je me réveillais d’un sommeil, je
m’apercevais
que mon cœur
était en prière et cela continuait même
après mon réveil. J’entendais
mon cœur
qui récitait des « Ave Maria ; Pater Noster ; salve Regina
» etc. Quand
je
dormais ou quand je travaillais ; quand je me douchais ou même
lorsque
j’utilisais les toilettes, mon cœur était constamment en
prière et
j’entendais
ces prières jaillir du dedans de moi. Lorsque je rentrais dans
l’église, l’ange
du Seigneur me demandait de m’asseoir à l’arrière de
l’église et de là,
il me
révélait beaucoup de choses. Par exemple, lorsque la
chorale
s’apprêtait à
entonner une chanson, l’ange de Dieu fredonnait d’avance la chanson
dans mon cœur
et lorsque la chorale commençait à chanter, c’est
exactement ce que
l’ange
venait juste de fredonner. Cela me remplissait de joie et je me disais
que Dieu
savait par avance ce que nous allions lui chanter avant même que
nous
ouvrions
nos cantiques. Aux USA, entre autres travaux, j’étais chauffeur
et je
faisais
des livraisons dans les villes de Washington DC, Annapolis,
Westminster,
Baltimore et aussi, en Virginie. Je conduisais beaucoup et il
m’arrivait de
conduire quatre cents miles (six cent quarante kilomètres) par
jour,
surtout
les vendredis et samedis pendant les périodes de pointe. Ce
n’était pas
un
travail facile car il fallait être solide et il fallait courir
vite.
Lorsque
vous voyez le volume du trafic et tous les accidents, vous êtes
constamment
sous le stress. Mais toujours et toujours, l’ange de Dieu me disait de
ranger
le camion sur le trottoir et de chanter un psaume qu’il me
précisait et
qu’il
avait déjà commencé à chanter. Des fois
cela était difficile à cause du
trafic
et surtout parce que j’avais peu de temps devant moi car les heures de
livraison étaient indiquées sur les factures alors que la
quantité de
livraison
était parfois grande. Il fallait donc courir sans perdre de
temps et
j’oubliais
des fois de prendre mon repas. Mais l’ange de Dieu insistait et si je
refusais
d’obtempérer par manque de temps, plus loin je faisais un
accident.
Alors j’ai
appris à coopérer.
L’ange de
Dieu
qui m’invite à la prière
Entre minuit
et deux heures du matin, l’ange du Seigneur venait me réveiller
pour la
prière.
À son arrivée, il me tapotait amicalement sur
l’épaule droite pour me
réveiller. Si je refusais de me lever pour cause de fatigue car
je
travaillais
beaucoup, alors, comme dans un rêve, il faisait sonner le
réveil et je
me
relevais en sursaut. Pourtant, je ne l’ai pas réglé pour
sonner à ces
heures.
Des fois, il prenait ses deux mains et les glissait sous mes
épaules
pour me soulever
afin de me relever pour la prière. Lorsque je
m’éveillais, il
commençait alors
à prier. Généralement, c’étaient des
prières de louanges d’une beauté
indescriptible. Jamais de ma vie je n’ai entendu d’aussi belles
prières
de
louanges à l’endroit du Dieu très haut. Pendant qu’il
priait, toute ma
maison
était comme électrifiée et remplie de vibrations.
Il commençait
toujours ses
prières par la même formule : « Éternel mon
Dieu ! » et je peux vous
assurer
que cet ange de Dieu est un expert dans la prière car il parlait
de la
grandeur
du Dieu Tout-Puissant et révélait aussi les exploits du
Dieu
redoutable,
immortel, invincible et seul vrai Dieu…
L’ange de
Dieu
qui contrôle mes pensées
Toute
personne
humaine réfléchit constamment sans même s’en
apercevoir. C’est
seulement une
partie infime de nos pensées qui se traduisent par des actes
conscients. Quant
à moi, j’ai un esprit rêveur et lorsque je commence
à réfléchir, il est
difficile de m’arrêter et je vais toujours très loin. Mais
lorsque mes
pensées
s’inclinaient vers le mal, l’ange de Dieu veillait et je recevais comme
une
décharge électrique sur mon cœur. Cela me secouait et me
ramenait aux
réalités.
Le prophète du groupe du renouveau charismatique de mon
église m’a
révélé que
lui aussi vivait de telles
expériences.
Lorsque je commettais un péché par inadvertance, je ne
tardais pas à
m’en
apercevoir car, à la manière d’un thermostat, mon cœur se
mettait à
prier
automatiquement sans qu’au préalable, je n’aie eu l’intention de
prier.
Je
l’entendais dire des « je confesse à Dieu »… Il y
eut une année au
cours de la
laquelle le mercredi des cendres coïncidait avec le ramadan des
musulmans. Au
lieu d’observer le carême avec la communauté catholique,
j’ai décidé de
festoyer avec mes nombreux amis musulmans car la Bible dit de se
réjouir avec
ceux qui sont joyeux (Romains 12 : 15). Mais, aux environs de quatorze
heures,
j’ai entendu quelque chose qui sanglotait dans mon cœur et demandait
pardon à
Dieu pour le péché que je venais de commettre en
n’observant pas le
carême.
Cela m’a troublé et je me suis agenouillé pour me
réconcilier avec
Dieu.
Souvent, lorsque je me demandais intérieurement ce que je ferai
de ma
journée,
la réponse me venait aussitôt de l’ange de Dieu. Par un
mystérieux
pouvoir, il
contrôlait mes pensées comme s’il était
incorporé à mon esprit.
L’audition
à
distance
Lorsque je
suis arrivé aux USA, les débuts ont été
difficiles car je suis tombé
malade et
je suis passé trois fois sur la
table
d’opération pour
mes yeux qui menaçaient de me rendre aveugle. J’ai
traversé des
périodes de
grande souffrance qui donnaient à mon aventure l’aspect d’un
échec et
cela
réjouissait mes ennemis restés en Afrique. Il y a eu des
moments où,
couché
dans ma chambre, j’entendais leurs moqueries. J’entendais distinctement
la voix
et les propos de chacun. Ils riaient aux éclats,
répétaient ce que
disaient les
rumeurs sur mes malheurs aux USA, et ils m’insultaient. Parmi eux se
trouvaient
des parents. J’étais là et je suivais ces
événements à des milliers de
kilomètres. Alors, j’ai appelé deux amis pasteurs pour
leur révéler à
quel
point mes ennemis se réjouissaient de mon désarroi. L’un
d’eux m’a
répondu que
le Seigneur est capable de les faire taire d’un coup. L’autre m’a dit
que si le
Seigneur a révélé ces choses, cela veut dire qu’il
est sur le point de
remédier
à ma situation. Je voyais aussi ma femme restée en
Afrique et je lisais
à
distance les pensées qu’elle
émettait.
Généralement elle était en colère, elle
pensait quitter ma maison à
cause de
mon absence prolongée… Souvent, je
l’appelais pour lui révéler ce qu’elle projetait
de faire et
elle se
mettait en colère et me disait : « Comment peux-tu
être là-bas et
connaître ce
qui se passe dans mon cœur ? »… Mais j’avais raison car
finalement,
elle a
exécuté ce qu’elle méditait dans son cœur.
Les
apparitions mariales
Le 28 avril
2004, premier vendredi après Pâques, j’ai encore
reçu en rêve la
visitation de
la Vierge Marie. Dans le rêve, je me trouvais dans
l’église Marie-Reine
dans la
paroisse « Saint François-Xavier » de Tenkodogo. Il
y avait beaucoup de
personnes qui priaient dans l’église et mon attention s’est
portée sur
un
groupe de femmes qui récitaient le rosaire devant la statue de
la Reine
des
cieux. À un moment donné, j’ai remarqué que la
statue de la Madone
venait de
bouger en faisant des gestes comme si elle était vivante. Alors
je me
suis mis
à crier et à attirer l’attention de l’assemblée
sur ce miracle. Je
disais : «
Regardez ! La statue de la Vierge Marie a bougé ; oui, je l’ai
vu faire
des
mouvements ! ». Au même moment, j’ai aperçu un vieil
homme arrêté
auprès de
moi. Il était petit de taille, avait une tête chauve et
était revêtu
d’une
longue robe blanche. Puis il me dit : « Lorsqu’une personne prie
la
Vierge
Marie et qu’elle se comporte de cette manière, cela signifie que
cette
personne
est sauvée pour de bon. ». Alors, nanti de cette
révélation salvatrice,
je me
suis mis à héler la Vierge de toutes mes forces. Je
criais de la sorte
: « Très
sainte Vierge Marie ! Très sainte Vierge Marie ! » Elle
parlait
toujours au
groupe de femmes qui s’était rassemblé autour de sa
statue et elle
paraissait
très occupée. Mais à ma troisième
interpellation, elle s’est tournée
vers moi
et elle n’était plus une statue mais plutôt une femme de
grande taille,
fort
robuste et elle scintillait comme un métal argenté. Elle
me fixa du
regard
pendant un temps qui me paraissait interminable
comme si elle lisait quelque chose dans ma tête. Elle
était
triste et je
lisais dans son regard quelque chose d’indéfinissable comme la
colère
ou
l’indignation. J’ai pensé qu’elle n’a peut-être pas
aimé la manière
dont je
l’ai apostrophée dans l’église. Mais pendant que
j’essayais moi aussi
d’analyser son regard, elle s’est mise à sourire et elle m’a dit
: «
Garde la
foi car tout s’arrangera pour toi ; mais sache que tout pouvoir vient
de Dieu.
» Puis, elle joignit ses mains par les paumes en position de
prière,
leva les
yeux vers le ciel, et silencieusement, elle pria pour moi et à
ce même
moment,
elle disparut, elle, aussi bien que tous ceux qui l’avaient
accompagnée. Puis,
je me réveillai. Je venais juste de voir la mère du divin
sauveur et
elle m’a
assuré que toutes mes difficultés trouveront une heureuse
issue et
mieux que
ça, elle a prié pour moi et m’a donné un message.
Il était deux heures
du matin
et j’ai passé des heures à danser dans ma chambre et
à chanter tous les
cantiques de Marie dont je disposais. Les deux années qui ont
suivi,
j’eus
d’autres apparitions mais celle-ci fut la plus importante.
Les
visions
J’ai pris
l’habitude de faire des veillées de prières tout comme
nous le faisions
dans le
renouveau charismatique catholique. Pendant mes prières,
j’entendais
toujours
le tonnerre qui grondait. Parfois c’est du feu qui descendait du ciel
et
consumait comme un tas d’herbes sur terre avant de remonter au ciel.
Des fois,
c’étaient des petits enfants comme des bébés qui
descendaient dans ma
chambre,
portés par un chariot. Ils étaient
généralement au nombre de trois.
Deux
étaient assis aux extrémités du chariot et l’un
d’eux, debout au
milieu, me
faisait face et tenait en main les cordes du chariot par lesquelles ils
étaient
descendus vers moi. Les visions se répétaient à un
rythme accéléré et
même
lorsque je dormais, je continuais d’en recevoir.
CHAPITRE
III
CHOSES
TROUBLANTES
Les
attaques,
les brûlures
Aussi,
lorsque
je dormais, mes nuits étaient troublées par des faits
anormaux et le
plus
agaçant était que je me réveillais toujours en
sursaut car des êtres
méchants
me brûlaient avec du feu. Les brûlures commençaient
au niveau des pieds
pour
remonter jusqu’au thorax où avaient
lieu
les attaques décisives. Ces êtres méchants
appliquaient sur mon sternum
un
objet incandescent qui provoquait une douleur lancinante et je me
réveillais
toujours en sursaut le cœur battant la chamade et tout mon corps
était
couvert
de sueur. C’est surtout les mercredis nuits que ces types d’attaques
ont lieu
et se sont généralisés par la suite. Je recevais
plusieurs brûlures
dans la
nuit, et le matin, je constatais que j’avais perdu ma couverture. Mais
je
savais où la retrouver : dans la baignoire. Lorsqu’il y a du
feu, vous
cherchez
de l’eau pour l’éteindre. Certainement, pendant les attaques,
lorsque
ça
chauffait, inconsciemment, je fuyais vers ce point d’eau plusieurs fois
dans la
nuit. C’est la seule explication logique qui puisse justifier le fait
que la
couverture y était toujours abandonnée…
Les maladies
Très
vite,
j’ai commencé à expérimenter des maladies bizarres
et des phénomènes
anormaux.
Pour ne pas donner l’impression d’exagérer, ce qui pourrait
miner la
crédibilité de mon récit, j’ai choisi de ne citer
que peu d’exemples
compatibles à la raison humaine.
La sciatique
À mon
âge, je
soufrais déjà de sciatique et cela depuis quatorze ans,
lors de mon
entrée dans
le renouveau charismatique. Il m’arrivait d’être couché
sur mon dos et
de me
trouver paralysé par la douleur qui se
généralisait de ma hanche à tout
mon
corps. Je ne pouvais même pas tousser car cela provoquait une
douleur à
vous
arracher des larmes. Pourtant, je devais
travailler pour gagner ma vie et le seul travail que j’ai pu
trouver à
l’époque, était le jardinage. Il fallait creuser pour
planter des
arbres,
couper le gazon et désherber dans des jardins en position
courbée et
cette
position coinçait davantage le nerf sciatique et provoquait
d’intenses
douleurs
dont les conséquences s’étaleront sur plus d’un mois.
Mais je n’avais
pas le
choix et j’étais toujours malade…Après une longue
journée de labeur,
j’ai hâte
de me retrouver sur mon lit pour tenter d’obtenir un peu de
soulagement. Mais
il y a encore une autre épreuve à surmonter : pour
monter dans ma
chambre,
j’ai juste besoin de quelques secondes pour courir les marches jusqu’au
premier
étage. Mais avec la sciatique, après une journée
de labeur, je passais
une
vingtaine de minutes à marcher à quatre pattes sur les
marches et
chaque marche
exigeait un effort et un courage exceptionnels. Finalement, lorsque
j’arrivais
dans ma chambre, c’était avec des larmes et je m’affaissais sur
le sol.
Impossible d’enlever mes chaussures, de me déshabiller ou de me
laver.
La faim
me tenaillait le ventre mais comment faire pour arriver dans la cuisine
? Le
plus grand désir était de dormir pour oublier la douleur
et lorsque je
commençais à m’assoupir, les êtres méchants
qui me brûlaient avec du
feu, à
leur tour, passaient à l’attaque et c’étaient des cris et
des sursauts
au
milieu de la nuit. De jour comme de nuit, j’étais dans la
souffrance…
Les maux
d’yeux
Une simple
irritation de l’oeil droit, apparemment banale s’est transformée
en
glaucome et
menaçait de me rendre aveugle. Un docteur de Wilmer
Eye de l’hôpital Johnns
Hoppkins a trouvé que la tension de
l’œil
était trop élevée
malgré les soins prolongés. Une chirurgie (trabéculectomie)
était urgente pour éviter la perte des yeux car lorsqu’un
œil est
malade, le
second est aussi menacé. Une association de femmes, « The Women
Board » a trouvé de quoi
honorer les frais
de
chirurgie car je ne pouvais trouver trois mille dollars pour payer une
telle
intervention. Mais un mois après la chirurgie, on a
détecté un début de
cataracte dû aux nombreux produits utilisés pour baisser
la tension. Il
fallait
encore opérer et cette intervention banale que les docteurs
africains,
même
avec peu de moyens du bord, réussissent aisément a
cependant mal
tourné. Trois
jours après l’opération, la lentille est sortie de sa
cavité et le
docteur pour
une raison inconnue a ouvert l’œil de nouveau afin de la replacer.
Pourtant,
une simple instillation de médicament dans l’œil suffisait
à reloger
automatiquement la lentille dans sa cavité. Cette maladresse a
donc
provoqué
une inflammation à l’intérieur de l’œil. Le verdict des
docteurs m’a
condamné
car ils m’ont dit : « Vous êtes sur le point de perdre
votre œil et il
n’y a
rien à faire sauf de mettre des cortisones et voir ce qui
arrivera. »
Je n’en
croyais pas mes oreilles et je fus pris de panique. Alors, j’ai compris
qu’il
fallait un miracle de Dieu et j’ai téléphoné en
Afrique. Le groupe de
prière du
renouveau charismatique catholique, mes amis protestants et les
différents
groupes de prières se sont mis à genoux dans des
jeûnes et des prières
d’intercessions en ma faveur. Après une semaine de soins
à raison de
deux
visites d’observation par jour, l’inflammation s’est dissipée et
c’était un
grand ouf pour le docteur et pour toute la communauté
chrétienne…
La
névrose
Il y eut un
moment où je me suis confié à un psychiatre car je
devenais comme un
fou. Je me
parlais seul et je voyais des choses que les autres ne voyaient pas.
Souvent,
je me battais avec des êtres invisibles qui voulaient outrepasser
ma
volonté.
Alors, j’ai été chez les « HCH » sur 111
Pratt st. à Baltimore
pour
solliciter de l’aide et on me confia à un psychiatre de la
clinique.
Après
m’avoir posé des questions sur la date d’aujourd’hui, sur ce que
j’ai
entrepris
comme activité la semaine passée, le mois passé,
l’année passée à des
dates
bien déterminées ; après m’avoir posé des
questions de calcul mental,
bref, il
conclut que je n’étais pas fou. Nous avons discuté
longuement, chacun
essayait
de convaincre l’autre et finalement, il m’a envoyé faire un
M.R.I. à
Mercy-hospital. Le résultat
était négatif
et avec ces
preuves scientifiques, il m’a
démontré
que je n’étais pas fou et m’a renvoyé à d’autres
spécialistes de la
clinique
qui s’occupaient des conséquences de la magie noire et eux ne
m’ont été
d’aucun
secours. Finalement, j’étais frustré car personne ne
comprenait mon
problème et
en fin de compte je me suis replié sur moi-même. Mais je
savais que
quelque
chose n’était pas clair et j’avais
désespérément besoin d’aide. Mais
que faire
?
Les
pleurs, les sanglots
Quelque
chose
me troublait beaucoup car durant mes sept ans dans le groupe du
renouveau
charismatique, j’entendais très souvent mon âme ou mon
esprit pleurer
et
sangloter au-dedans de moi. Je ne savais quelle explication attribuer
à
ce
phénomène et j’ai demandé aux fidèles de
l’église de prier en ma
faveur. Quand
je suis arrivé aux USA, le phénomène s’est
accentué et cela me rendait
perplexe. Je me réveillais souvent au milieu de la nuit,
apeuré par les
sanglots et les gémissements terribles qui jaillissaient du
dedans de
moi.
J’étais troublé car lorsque mon âme se mettait
à pleurer et à gémir,
tout
tremblait autour de moi. Je n’ai jamais entendu parler d’une telle
expérience
et personne ne pouvait expliquer ce phénomène. Je me
sentais isolé et
de
nouveau, je me suis plongé dans des jeûnes
prolongés et à réciter des
neuvaines interminables pour demander
à
Dieu de consoler mon âme qui pleurait. J’ai invoqué en
vain tous les
anges et
tous les saints du ciel.
Les gens
m’ont
demandé ce que je pensais de ce phénomène. Je leur
disais que je n’en
savais
rien du tout. « Une chose est claire : mon âme pleure et
sanglote dans
mon
thorax. Peut-être qu’elle est malade, peut-être qu’elle est
prise dans
un piège
lors de mes pratiques magiques, peut-être aussi que je suis
damné et
que je ne
participerai pas à l’enlèvement de l’église
prévu à l’arrivée du
Christ. C’est
peut-être pour cela qu’elle pleure d’avance ma condamnation
prochaine.
» Bref,
j’ai émis toutes les hypothèses possibles et impossibles.
Mais je
savais une
chose : de ma vie, je n’ai jamais pleuré de cette manière
et je n’étais
pas
suffisamment fort pour gémir avec une telle puissance.
L’âme d’une
personne
devait être très forte et très puissante pour
émettre des sanglots et
des
gémissements aussi profonds, me disais-je…
Le divorce
et
la révolte
Bien que
l’ange de Dieu m’assistât dans mes prières et bien que
j’observasse
beaucoup de
jeûnes, j’étais objet d’attaques démoniaques et
d’autres troubles qui
échappaient à la raison. En plus des pleurs et des
gémissements, il
m’arrivait
aussi d’être profondément attristé sans aucune
raison apparente. Les
loisirs,
le repos, les massages, etc. ne parvenaient pas à dissiper cette
tristesse.
Mais lorsque je participais à une campagne
d’évangélisation ou
lorsqu’un
pasteur priait pour moi, alors seulement la situation se
relâchait…
Mais la
goutte qui a fait déborder le vase m’est venue d’Afrique.
Lorsque je
pus enfin
accueillir ma femme, je l’ai invitée à me rejoindre aux
USA et c’est en
ce jour
qu’elle m’apprît qu’elle portait une grossesse de six mois. Je
n’en
croyais pas
mes oreilles et en interrogeant mes amis, j’appris qu’elle
s’était déjà
remariée en bigamie, chose interdite par la loi et pire encore,
par
affairisme,
elle était en instance d’obtenir le divorce des suites d’un
jugement
par
défaut…
J’ai fait
deux
nuits sans pouvoir dormir lorsque j’ai appris cette mauvaise nouvelle.
Je me
suis demandé à quoi bon prier si Dieu dans sa
miséricorde infinie n’a
pas pu protéger
mon mariage et m’a exposé au ridicule. Je me suis convaincu que
je ne
pouvais
être plus malheureux que ça : maladies, attaques
démoniaques, troubles
psychiques, accidents, divorce, etc. S’il était possible, je
voudrais
voir Dieu
face à face car j’ai des questions à lui poser. Il nous a
recommandé de
croire
en lui avec la naïveté d’un enfant, de prier et de veiller
sans relâche
et j’ai
obéi avec une fidélité angélique. Alors,
qu’a-t-il fait de mes prières
? Si la
cour céleste est incapable de maîtriser tous les
paramètres de ma vie,
alors
c’est une aventure risquée que de lui confier ma destinée
compte tenu
du fait
que la vie est brève. Dans toute cette affaire, je me demandais
ce
qu’était
devenue la Reine du ciel, notre tendre mère qui intercède
pour nous
auprès de
son divin fils. Dès que j’avais un temps libre, je le consacrais
toujours à la
prière du chapelet et ma vie n’était que prière.
Pourquoi maman Marie
n’a-t-elle pas exaucé mes prières ? Le mariage est un
sacrement et une
institution sérieuse qui pose les bases de la vie. Pourquoi Dieu
a-t-il
méprisé
mon mariage ? Pourtant dans la magie noire, les anciens m’ont
doté de
quoi
maîtriser une femme contre sa volonté. Mais
l’église nous a exhortés de
renoncer à ces pratiques car elles sont contre-nature et
insultent la
gloire de
Dieu. J’ai obéi et voilà maintenant la récompense
de ma fidélité.
Alors, j’ai
ouvert ma bouche et j’ai insulté ce Dieu qui s’est permis de
jouer avec
mes
émotions et ma vie. Je lui ai dit : « Tu n’es pas un Dieu
de justice
comme tu
le prétends. Si tu étais juste, tu aurais pu au moins
sauver mon
mariage. Je ne
prierai plus et jamais je n’observerai ni les mortifications ni les
jeûnes
répétés. A quoi bon ? J’ai jeté mes
puissants fétiches pour te suivre
et voilà
que maintenant les fétiches se moquent de moi. Tu es un Dieu qui
ignore
la
honte… »
En fin de
journée, lorsque je suis rentré à la maison et que
j’ai ouvert ma
porte, il y
avait une présence dans ma chambre. Cette présence m’a
dit : « Mets-toi
à
genoux de suite et demande pardon à Dieu pour les paroles
insensées que
tu
viens de prononcer. » J’ai eu peur car la Bible raconte
l’histoire
d’autres
hommes qui ont été frappés par des anges pour
n’avoir pas donné gloire
à Dieu
(Hérode dans actes XII : 20-23 et Nabuchodonosor dans
Daniel 4 :
27-30).
J’avais peur de mourir et je me suis mis à genoux et j’ai dit
ceci : «
Pardonne-moi Seigneur pour les paroles insensées que je viens de
prononcer,
mais sache que cela vient de mon coeur… » et
je suis
ressorti en courant…
CHAPITRE IV
RÉVÉLATION
DE L’IDENTITÉ DE L’ANGE DU SEIGNEUR
RECHERCHE D’UNE SOLUTION
Recherche
d’une réponse
J’étais
blessé
dans mon orgueil et dans ma dignité et la vie n’avait aucune
saveur
pour moi.
Même la prière qui était mon passe-temps de
prédilection m’était
insipide. Au
fond de moi, je savais que quelque chose n’était pas clair dans
ma vie.
Mais
quoi au juste ? Je me réveillais alors au milieu de la nuit pour
parler. Je
lançais des défis à Dieu en lui disant : «
Le ciel est-il vide ou
est-il habité
? S’il y a un Dieu dans ce ciel et si tu es le Maître de toute
chose,
alors
réponds-moi. Si la justice et la droiture sont l’appui de ton
trône,
alors,
prouve-le. » J’ai passé plus de deux semaines à
répéter inlassablement
des
choses pareilles au milieu de la nuit. L’ange de Dieu, comme à
l’accoutumée est
venu me réveiller pour la prière mais je lui ai
répondu que j’avais
fini avec
Dieu et que les prières ne m’étaient plus utiles. J’ai
fini par faire
une
dépression et je suis tombé dans le péché.
Après avoir commis ce péché,
l’ange
du Seigneur s’est mis de nouveau, selon ses habitudes à chanter
dans
mon cœur
les psaumes de louanges de l’église catholique. Je lui ai alors
dit : «
Tu ne
te fais aucun souci pour mon divorce et maintenant que je tombe dans le
péché
tu continues de chanter. Je ne te comprends plus. » Il m’a
répondu que
depuis
que Jésus est mort sur la croix pour payer le prix de nos
offenses, il
n’y a
plus de péché car nous sommes libres. Sa réponse a
fait un déclic dans
ma tête
car je voyais par là une déformation subtile de La Parole
de Dieu.
Exactement
le même type de mensonge qui fut proféré dans le
jardin d’Éden avant la
chute
des hommes. Mais je n’osais pas cogiter sachant bien qu’il lisait mes
pensées.
J’ai néanmoins continué à lancer des défis
à Dieu le Père lui demandant
de me
parler si toutefois il existait et s’il était ce Dieu de
justice. Je ne
savais
plus si j’avais perdu la foi ou si j’avais perdu la raison…
Révélation
de
l’identité de l’ange du Seigneur
Apparemment,
dans sa bonté immense, Dieu s’est laissé fléchir
car l’ange de Dieu est
revenu
comme d’habitude pour la prière. Il m’a réveillé
et a commencé de
nouveau ses
prières de louanges mais cela m’exaspérait plutôt
et je lui ai lancé
cette
question : « Par le Dieu vivant, dis-moi qui es-tu ? » La
réponse qu’il
m’a
donnée de manière mécanique m’a rempli d’effroi et
j’ai senti mes
boyaux
trembler de peur dans mon ventre. Il m’a répondu : « Je
suis un démon
religieux. » Alors, je suis resté des heures au milieu de
la nuit à
trembler et
à réfléchir : cela veut dire que je suis un
démoniaque ! C’est
exactement ce
terme que la Bible utilise pour qualifier ceux qui sont sous l’emprise
du
démon. Toutes ces vingt-cinq années passées dans
le catholicisme, toute
cette
pratique intense du catholicisme à travers le renouveau
charismatique,
toutes
ces apparitions du Seigneur Jésus et de sa mère, toutes
ces visions de
feu qui
tombait du ciel, ces tonnerres qui grondaient pendant mes
prières, ces
anges
qui me visitaient, chantaient et priaient avec moi n’étaient que
des
machinations savamment orchestrées par des démons. Moi
qui croyais que
j’étais
à la porte du ciel, moi qui pensais être sur la route de
la sainteté,
j’étais
cependant prisonnier dans un cercle vicieux contrôlé par
un démon de
prière.
Toutes ces veillées de prières, ces neuvaines
interminables, ces
sacrifices et
ces jeûnes prolongés, tout ce zèle pour le service
de Dieu, tous ces
témoignages en public, etc., n’ont servi qu’aux
intérêts et la gloire
du malin.
Que de temps perdu ! J’ai regretté d’être né et je
me demandais sans
cesse : «
Est-ce possible ? Est-ce vrai ? Comment peut-on être
trompé si
longtemps sans
s’en apercevoir ? » Ici, les déguisements étaient
si parfaits qu’on se
serait
cru vraiment devant le trône de Dieu. Il exigeait la repentance,
et des
fois,
la repentance par des larmes. Mais au fond, c’était un
démon de prière
qui se
faisait passer pour Dieu, qui recevait mes louanges, mon adoration, mes
jeûnes
et mes larmes. Un vrai camouflage.
À qui
la faute
?
Instantanément, j’ai cherché à trouver la
cause de cette
oppression
démoniaque car je suis un garçon sérieux de nature
et je suis au
sérieux dans
la pratique de ma religion. Cette interférence satanique devrait
trouver sa
raison d’exister. Mais qui vais-je accuser ? Les Témoins de
Jéhovah ?
Les
Protestants ou la magie noire ? La vérité est que : avant
la naissance
du
renouveau charismatique au Burkina Faso, avant toute rencontre avec les
Protestants et Témoins de Jéhovah, avant même de
découvrir qu’il y a
une force
secrète appelée magie noire ; à l’âge de
quinze ans, enfant catholique
baptisé
et confirmé dans son innocence, j’avais déjà eu
les premières
apparitions du
Christ et les bases de mon désarroi étaient
déjà posées. Mes
expériences sont
donc purement catholiques et je suis victime du catholicisme.
Au vu de ces
expériences, je vois que les démons religieux sont
spécialisés dans la
déception. Ils sont à l’origine de toutes les sectes et
fausses
religions qui
pullulent de par le monde. En effet, si vous observez de loin ces
religions et
leurs pratiques, vous constatez qu’elles sont loin des
réalités
humaines. Par
contre, une force supérieure parvient à convaincre leurs
adeptes que
leurs
sectes sont une révélation de Dieu et pire, cette force
leur donne le
courage
de mourir pour défendre les intérêts de ces
religions. Cette force
supérieure
qui donne ces convictions religieuses et qui considère le
fanatisme
comme une
élévation n’est rien d’autre que le résultat de
l’assaut des démons
religieux
sur la race humaine.
Puisque le
christianisme et son fondateur Jésus de Nazareth constituent la
solution pour
le salut des âmes, alors, les démons religieux ont
inventé à leur tour
un faux
christianisme : dans les visions ou dans les apparitions, ils se
présentent
sous l’apparence du Christ ou de sa mère. Ils se font passer
pour
Christ,
opèrent des miracles au nom du Seigneur Jésus, etc. Leur
but est de
nous
éloigner de Dieu comme ils le firent jadis au jardin
d’Éden lors de la
chute de
l’homme. Par un faux culte, par des blasphèmes spirituels, ils
parviennent à
nous priver de rédemption au moment même où nous
pensons être des
saints. C’est
peut-être pour cela que le Seigneur Jésus a dit : « Ce
ne sont pas tous
ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » qui entreront
dans le royaume
des
cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon
père qui est dans
les
cieux. Au jour du jugement, beaucoup me diront : «
Seigneur,
Seigneur,
c’est en ton nom que nous avons été prophètes ;
c’est en ton nom que
nous avons
chassé des esprits mauvais ; c’est en ton nom que nous avons
accompli
de
nombreux miracles. Ne le sais-tu pas ? Alors, je leur déclarerai
: je
ne vous
ai jamais connus ; allez-vous-en loin de moi, vous qui commettez le
mal. »
(Mathieu 7 : 21). Je
vois que l’heure est venue où les démons religieux ont
réussi à se faire passer pour Dieu le Père.
L’heure est venue où les
hommes ne
parviendront plus à distinguer les œuvres de Dieu et celles des
démons
; les
miracles et les prophéties de Satan par rapport à ceux de
l’Éternel.
L’heure
est arrivée où Satan est devenu égal au Dieu
créateur par la ruse et
l’imitation. L’heure est venue où le malin s’est donné un
nom nouveau,
utilisé
dans de nouvelles religions qu’il a
créées et qui sont malheureusement
considérées comme celles du Dieu
créateur.
Ces religions et ces nouveaux noms de Dieu ne sont que de la tromperie
et le
monde entier, par la fausse religion, adorent Satan et ses
démons dans
la
réjouissance, croyant être devant le trône du
Maître de l’Univers. De
même,
dans certains pays sous-développés, en absence de toute
religion
organisée, ces
démons s’érigent en démons de sorcellerie et
opèrent des miracles à
travers la
magie noire. Finalement, le monde entier gît sous le pouvoir du
méchant.
La
controverse
Alors,
tôt le
matin, j’ai saisi le téléphone afin de rendre compte
à mon ami, le
Pasteur M.
M. qui se réjouissait de mes expériences spirituelles
qu’il disait être
un don
spécial de Dieu. Ce pasteur m’a promis de prier constamment en
ma
faveur aussi
longtemps que durera mon séjour dans le pays de l’oncle SAM. Il
n’a
jamais
cherché à me reconvertir au protestantisme. Il assistait
plutôt à nos
veillées
de prières charismatiques dans l’église catholique et
prenait soin de
tout
observer par la fenêtre sans jamais rentrer. Mais lorsque j’ai
arrêté
de
fréquenter le groupe charismatique, cet ami pasteur m’a fait des
reproches car
il considérait ce dernier comme une visite du Seigneur à
l’église
catholique.
Mais
pourquoi
ai-je cessé de fréquenter ce groupe de prière
charismatique ? Une
explication
est nécessaire. Mes déboires avec ce groupe de
prière
viennent du fait que j’ai fait des
observations sur des formules de prières montées de
toutes pièces par
le groupe
et que les fidèles devaient acheter et réciter des
centaines de fois
comme des
versets coraniques. C’étaient des versets bibliques pour la
protection,
pour
être riche, etc. Voici quelques exemples :
–
La protection : toute
arme forgée
pour te nuire ne te fera aucun mal. Quiconque t’accusera au tribunal,
tu le
feras condamner. Voilà la part que je réserve à
ceux qui sont mes
serviteurs,
voilà le droit que je leur garantis, déclare le Seigneur
(Isaïe 54 :
17).
–
Pour être riche :… j’ai
fait disparaître
les frontières des peuples, pillé leurs réserves
et jeté les rois au
bas de
leur trône. Comme on met la main sur un nid, j’ai pris les
richesses
des
peuples. Comme on ramasse les œufs abandonnés, j’ai tout
raflé sur la
terre et
il ne s’est trouvé personne pour oser battre les ailes, ouvrir
le bec
ou piper
mot (Isaïe 10 : 13-14)…
En dehors
des
récitations rabâchées des versets bibliques que je
trouvais
excentriques, le
prophète du groupe qui est devenu comme un ami personnel a
prophétisé
sur moi
et sur d’autres jeunes du groupe de prière sur des sujets
très
délicats.
Malheureusement, c’étaient des mensonges dans la mesure
où les
prophéties ne se
sont pas réalisées et cela a tourné au ridicule.
Pourtant, ce prophète
était
très fort, voyait des choses mystérieuses et recevait des
messages de
Dieu et
avait le respect de la multitude. Aussi, d’autres visions et
révélations me
paraissaient suspectes et je m’inquiétais sans que personne ne
prenne
la peine
de me croire. Alors, j’ai poussé l’investigation et j’ai rendu
compte
au Curé
de la paroisse qui a immédiatement convoqué la cheftaine
du groupe pour
un
examen. À partir de ce moment il y eut un malentendu entre la
bergère
et moi.
Il y avait aussi un malaise dans nos relations qui faisait qu’elle se
méfiait
de moi… Alors, pour des raisons de principe, j’ai donc cessé de
fréquenter le
groupe de prière.
Cet ami
pasteur pratiquait la prière de
délivrance et s’efforçait d’aider les jeunes
chrétiens sans
distinction
de religion. C’est ainsi qu’il a attiré mon attention et a
gagné mon
amitié.
Lorsqu’il se réjouissait de mes prouesses spirituelles, je lui
ai alors
dit de
se désillusionner car mes expériences étaient
purement démoniaques. Il
m’a
répondu que je me trompais complètement car un
démon ne peut pas prier
Dieu et
ne va pas non plus me demander de prier. Je n’ai pas réussi
à le
convaincre et
la discussion devenait inamicale. Finalement, il a résolu de
prier pour
moi
afin que Dieu lui-même m’ouvre les yeux. J’ai consenti à
sa requête et
dans une
courte prière faite au téléphone, nous avons remis
la suite du problème
dans
les mains du Seigneur.
L’intervention
du ciel
Une seconde
fois, le Seigneur m’a témoigné sa miséricorde car
la petite prière du
pasteur
allait bientôt produire un résultat retentissant. J’ai
alors reçu la
visite de
l’ange. Mais cette fois-ci, l’ange a dû se tromper dans son
chronogramme car
selon ses habitudes, il m’accordait une visite mensuelle. Mais cette
fois-ci,
en l’espace d’une semaine, le voilà de retour pour la seconde
fois.
Comme
d’habitude, il m’a tapoté amicalement sur l’épaule droite
afin de me
réveiller
pour la veillée de prière. Je me suis alors assis sur mon
lit, les
jambes
tendues, les deux mains entre mes genoux, la tête baissée
en position
de
prière. Je lui ai alors demandé de prier seul car
aujourd’hui, je me
contenterai d’écouter et il commença la prière par
la formule
habituelle : «
Éternel mon Dieu ».
Comme
toujours, la chambre était remplie de vibrations et
d’une beauté indescriptible. Je secouais ma tête en guise
d’admiration
et d’étonnement. Cet ange
était un vrai
expert
de la louange. Jamais un être n’a prié comme celui-ci.
Mais cette
fois-ci
quelque chose d’inhabituel s’est produit et je me suis demandé
qui de
nous deux
fut le plus surpris : l’ange de Dieu a conclu les prières de
louanges
par des
injures. Oui, il a bifurqué et a commencé à
débiter une tonne
d’insanités à l’endroit
du bon Dieu. Les injures qu’il crachait étaient de nature
diabolique
telle que
je ne peux me permettre de les écrire. Alors j’ai
sursauté en criant :
« Quoi ?
Qu’est-ce que tu dis ? Ah bon ! C’est ça ton jeu ! » Et
l’ange du
Seigneur, vu
qu’il était pris dans un piège, s’est tu et m’a
quitté dans la
précipitation.
Il s’arrangeait toujours pour que je n’entende pas la seconde partie de
la
prière qui était constituée d’injures. Mais cette
fois-ci quelque chose
a tenu
mes oreilles en éveil assez longtemps et j’ai fini par tout
comprendre.
Ce
n’était rien d’autre qu’un culte blasphématoire, une
séance de
profanation à
laquelle il prenait soin de m’associer.
J’ai donc
téléphoné partout pour demander du secours. Je
cherchais à tout prix un
exorciste qui puisse chasser ce démon de ma vie car il ne me
quittait
pas et
continuait de chanter dans mon cœur. Le premier secours m’est venu
«
très tôt »
d’un pasteur pentecôtiste qui prêchait à Sylver
Spring dans le Maryland. Il fut autrefois
un séminariste de
l’église catholique et il a réussi à calmer
momentanément les démons
qui
m’assaillaient. Mais, de mon propre gré, j’ai
arrêté de fréquenter son
église
pour des raisons de principe.
Finalement,
après une longue attente et des recherches assidues, un autre
ami
pasteur de
Philadelphie m’a mis en contact avec un pasteur exorciste, un
protestant de
l’église des Assemblées de Dieu de mon pays. On disait
que ce serviteur
de Dieu
possédait une onction spéciale de délivrances et
qu’il voyageait dans
le monde
entier afin d’aider ceux qui sont sous l’emprise du diable. Cette
même
année,
il a fait une visite éclair aux USA sans que je ne puisse le
rencontrer. Il
fallait donc attendre l’année prochaine lors de sa prochaine
visite.
Apparemment, il était très occupé car il y a plus
de mille personnes
dans son
église et il avait fondé d’autres églises au Ghana
et au Bénin qui
nécessitaient sa supervision. L’attente fut longue et
pénible car mon
hôte
invisible savait que j’ai finalement découvert sa
véritable identité et que je
cherchais à le chasser de
ma vie, ce qui était contraire à ses attentes. La
cohabitation était
donc
forcée, et je devenais comme un fou qui se parlait seul et qui
se
débattait
avec des forces invisibles par des gestes et des injures.
L’arrivée
du
pasteur exorciste
Une
année est
passée et le pasteur exorciste est enfin arrivé en terre
américaine.
J’ai été
le chercher à Ormew dans le
Maryland chez
une
compatriote. Mais je fus déçu en l’apercevant. Je
m’attendais à voir un
homme
robuste et autoritaire, un géant comme Tarzan ou Bradock,
un protecteur puissant, capable d’effrayer un démon. Mais
celui-ci
était plus
jeune que moi et n’avait pas l’air d’un bon guerrier. Pendant que je le
conduisais chez moi à Baltimore pour la prière de
délivrance, il m’a
paru très
peu rassurant car lui aussi parlait à d’autres êtres
invisibles. Il
était
constamment à leur écoute. Il monologuait et de
manière répétitive il
ne
cessait de dire : « Oui, le Seigneur est puissant ; à Dieu
la victoire
; à Dieu
la gloire… »
Il a vu que
je
m’inquiétais et il m’a rassuré en me disant de ne pas
m’en faire car le
Seigneur allait me délivrer. Il a dit que j’étais une
étoile de Dieu
que
beaucoup voudraient empêcher de briller. Lorsque nous sommes
arrivés
chez moi,
sans aucune prière, il m’a révélé qu’il y
avait deux démons qui
habitaient dans
mon corps, à savoir : un démon religieux et un
démon nuptial qui, par
un
mariage spirituel satanique m’a pris comme son époux.
Il avait
raison et j’étais abasourdi de sa révélation sur
le démon religieux car
pour
l’instant, je pensais être la seule personne au monde à
détenir ce
secret.
Quand au démon nuptial, mon divorce a provoqué la
colère et
l’indignation de
certains amis et parents qui ont consulté des médiums et
ont découvert
l’existence de ce démon nuptial qui fut la cause des troubles
sentimentaux que
j’ai connus dans le passé et qui ont maintenant envenimé
mes relations
conjugales, saccagé mes affaires, ce qui m’a
éloigné de mon épouse pour
finalement conduire à un douloureux divorce alors que ma femme
et moi
nous nous
aimions toujours.
Puisque ce
jeune pasteur a vu juste ce qui m’était caché depuis
vingt-cinq ans,
alors, il
est possible qu’il puisse me délivrer de cette oppression
démoniaque.
Mais j’ai
failli le congédier de ma maison parce qu’il m’a
profondément offensé.
Je lui
ai fait part de mes dons de vision, de parler en langue, de
prophétie,
de
connaissance de l’avenir et des dons de chansons, etc. Mais il m’a
froidement
répliqué que tout ceci était satanique. Comment
peut-il oser
m’invectiver de la
sorte ? Pourtant, c’est dans le jeûne intense et le recueillement
que
j’ai
obtenu ces dons ! Pour moi, ces dons spirituels provenaient de Dieu.
Seulement
quelques intrus de démons s’interposaient à mon passage
et j’avais
juste besoin
de m’en débarrasser. Mais il demeurait inflexible et
renchérit que si
le vrai
Dieu s’exprimait à travers moi, aucun démon ne pouvait me
torturer de
cette
manière. Il m’a fallu beaucoup d’efforts pour juguler ma
colère et le
laisser
poursuivre son discours. Alors, j’ai différé la date de
la prière de
délivrance. J’ai pris cinq jours pour l’interroger et
l’écouter sur son
expérience en matière de délivrance. Il avait une
rencontre
hebdomadaire avec
une église évangélique de Baltimore qui occupait
une partie de sa
journée. Nous
avons donc passé tout le temps à nous promener dans la
ville de
Baltimore, à
visiter les magasins, à faire des achats et à discuter
sur des thèmes
bibliques.
Bref
témoignage sur la vie du pasteur exorciste
Pour avoir
été
protestant, je me suis fait des amis parmi les pasteurs mais nos
relations ont
toujours été conflictuelles. Ils me reprochaient
continuellement de
décorer ma
maison avec des tapis, des images et des statuettes de la Vierge Marie
qu’ils
prenaient pour des idoles. Je leur répondais que ces idoles
étaient des
idoles
de Dieu et que Marie nous rapprochait plus de Dieu. Ils me mettaient
toujours
en colère et j’étais choqué par leur
passivité sur les apparitions
mariales
ainsi que les miracles et les œuvres de puissance qui les
accompagnaient. Mais
ce jeune pasteur était différent. Il était sage.
Il a vu ces tapis de
Marie et
les statuettes du Seigneur Jésus qui décoraient ma maison
sans parler.
Il m’a
expliqué qu’il était aussi membre d’une église
catholique et qu’il
partait en
pèlerinage à Yagma, la
colline des
apparitions
mariales de mon pays jusqu’au moment où le Seigneur l’a
appelé dans le
ministère de délivrance. Il m’a dit que son rêve
était de servir dans
le
sacerdoce ou à défaut, exercer le métier de la
médecine. Nous avions
donc les
mêmes rêves et les mêmes origines catholiques ; il
était donc bien
placé pour
comprendre ma position. Alors, en moins d’une semaine, nous sommes
devenus de
grands amis. Mais j’ai voulu connaître les motifs qui l’ont
poussé à
abandonner
le catholicisme pour devenir un pasteur protestant. Avant de lui
permettre de
prier pour moi par imposition des mains, j’avais besoin de le
connaître
davantage, et de m’enquérir de ses expériences dans le
ministère de
délivrance.
La
conversion de cet homme au protestantisme
a été simple. Il a commis l’impardonnable erreur de
répondre à une
invitation
du G.B. (groupe biblique), qui est un
regroupement d’élèves protestants du secondaire.
Par des
prophéties, le
G.B. lui révéla plusieurs fois des choses qu’il faisait
dans le secret
et
celui-ci finit par admettre l’intervention de Dieu dans ce groupe de
prière
biblique. Au retour, il adressa une lettre à son
Évêque pour lui dire
que les
protestants étaient peu nombreux mais qu’ils avaient une grande
Foi et
qu’ils
étaient meilleurs que les catholiques. Plus tard, l’Esprit de
Dieu
s’empara de
lui d’une manière spéciale de sorte que très vite,
lui aussi opérât de
grands
miracles. Un seul exemple parmi tant d’autres a cependant
captivé mon
attention. Le voici :
La mise
à
l’épreuve de la foi chrétienne
Un jour, il
partit au Bénin pour évangéliser et il tomba par
hasard sur un village
de
sorciers vaudous spécialisés dans la magie noire. La
sorcellerie est
leur
domaine de prédilection et fait partie de leurs traditions.
C’est cela
leur
gloire. Un peu comme un chercheur dans son laboratoire ou un
médecin
qui exerce
son métier. Ils sont nés dans la magie noire et ne
connaissent que ça.
Alors,
il invita les sorciers et les villageois à écouter la
bonne nouvelle.
Tout le
village se rassembla et se mit à écouter la bonne
nouvelle de
Jésus-Christ.
Mais lorsqu’il déclara que « Jésus-Christ est le
seul chemin et la
vérité »,
subitement, sans rien comprendre, il s’est retrouvé par terre,
se
tordant de
douleur. Un des sorciers, sans l’avoir
touché, venait de lancer la première offensive par une
arme magique invisible appelée
« pebré ». Il ressentit
comme des milliers
d’aiguilles qui le
pénétraient partout dans son corps et provoquaient une
douleur vive qui
se
généralisa dans tout son corps. Avant de comprendre ce
qui se passait,
son
interprète aussi roula par terre, se tordit de douleur et
était aussi
mal en
point. Alors, s’engagea un combat spirituel dangereux entre les
sorciers
vaudous et les serviteurs du Dieu Très Haut.
Pour se
défendre, ils ont invoqué le nom de Jésus-Christ,
le sang de
Jésus-Christ,
l’autorité de La Parole, le pouvoir de la croix, la puissance de
la
résurrection du Seigneur Jésus, le feu du Saint-Esprit…
Et ces simples
prières
de foi ont contre-attaqué et annulé le pouvoir des
sorciers qui se
retirèrent
pour mieux se préparer et revenir de nouveau à l’attaque.
Mais déjà, ce
premier
combat spirituel a fait un impact positif sur les villageois qui ont
commencé à
se convertir en grand nombre. Ils dirent ceci : « Jamais personne
n’a
tenu tête
à ces sorciers comme vous. Votre Dieu est le plus fort… »
Un des
sorciers a aussi donné sa vie au Seigneur Jésus et les
conduisit dans
son
sanctuaire afin de leur dévoiler le secret de sa magie. Le
sanctuaire
était une
maisonnette d’à peine quinze mètres carré de
surface. Le sol était
couvert de
sang et au milieu du sanctuaire était posé un cerveau
humain tout
frais.
Au-dessus du cerveau humain étaient suspendues deux grosses
calebasses
qui
contenaient d’énormes pierres de latérite. Ces calebasses
et ces
pierres
étaient suspendues dans le vide sans aucun support. Elles
lévitaient…
Et le
pasteur dit : « Je vous combats au nom du Seigneur
Jésus-Christ ! »
Après
quelques minutes de prières, sans aucune intervention humaine,
calebasses et
les pierres qui lévitaient dégringolèrent et se
fracassèrent à terre
autour du
cerveau. Le pasteur rassembla ces éléments et les
brûla tous. Après
cette
divulgation, les sorciers étaient dans une furie
démentielle et le
sacrificateur principal donna un ultimatum de quarante jours au
traître
pour
mourir. Mais le pasteur rassura son prosélyte de garder la foi
en Dieu
car rien
ne lui arrivera. En effet, le quarantième jour, on entendit des
pleurs,
des cris
de deuil qui s’élevaient de la maison du sorcier sacrificateur
principal. Il
venait de mourir, mangé par sa propre magie. Alors, à
partir de ce
moment, les
conversions se généralisèrent.
Les sorciers
invoquaient le nom de leur dieu et ce dieu était un démon
qui
s’appelait Palimo. Ils faisaient des
choses que l’œil n’a jamais vues
et que la raison humaine ne saurait expliquer. Par exemple, une nuit,
lors de
la plus grande offensive, les sorciers récitèrent des
incantations
magiques et
lorsqu’ensemble ils crièrent le nom de Palimo
alors,
ils se mirent à s’envoler comme des oiseaux. Cela provoqua la
panique
du
pasteur et son groupe qui passèrent toute la nuit à
prier.
Curieusement, le
lendemain matin, tous les sorciers sont venus à leur rencontre,
ils
leur
serrèrent la main en leur disant : « Vous aussi, vous
êtes de vrais
hommes. » «
Non, c’est plutôt le Seigneur Jésus qui s’est
révélé être le plus fort
! »,
rétorqua le pasteur. Le chef des sorciers se nommait T. et il
était le
président de la communauté chrétienne catholique
de sa paroisse…
CHAPITRE
V
LA
DÉLIVRANCE
Prophéties
et
messages
Après
une
semaine de discussions, convaincu que cet homme avait une onction
spéciale de
délivrance et m’étant rassuré que son objectif
n’était pas de me faire
glisser
dans le protestantisme comme cela est souvent arrivé à
beaucoup de
personnes et
à des groupes de prières catholiques, alors, je lui ai
demandé de prier
pour
moi. Mais quand bien même il désirait ardemment m’aider,
cela lui était
impossible et il me répétait : « L’Esprit de Dieu
m’empêche de prier
pour toi
car ta vie n’est pas en règle avec Dieu » Dans une vision,
le Seigneur
lui
aurait présenté une série de six portes qui sont
des révélations
relatives à ma
personne et les clefs lui furent remises pour l’ouverture des sceaux.
Malheureusement, devant ces portes étaient entassées
d’énormes pierres
et la
responsabilité m’incombait de les ôter si toutefois je
voulais percer
les
secrets du Seigneur. Ces grosses pierres n’étaient rien d’autre
que
l’état de
mon âme car j’étais un bagarreur incurable et je ne
pardonnais jamais
lorsque
j’étais offensé. Depuis des années, j’ai
refusé de parler à ma famille
car leur
manque d’amour et de diplomatie a largement contribué à
mon divorce.
D’autres
problèmes dans lesquels ils se sont coalisés pour
m’exposer au ridicule
nous
opposaient et la haine habitait dans mon cœur. Il fallait pardonner et
oublier
cette haine viscérale qui me rongeait le cœur.
J’avais
raison
dans ma colère et dans ma haine, mais le pasteur a
souligné que dans le
christianisme, c’est plutôt celui qui a raison qui demande
toujours
pardon. Ce
fut dur à avaler et j’ai essayé de tromper la vigilance
du pasteur mais
l’Esprit de Dieu lui a révélé que j’ai fait une
parodie de
réconciliation. Il
n’y avait pas d’échappatoire possible : il fallait demander
pardon. Je
cherchais à tout prix à me débarrasser de mes
assaillants et par
conséquent, je
me suis humilié. Alors, lorsque le pasteur a tenté de
s’approcher du
trône de
grâce, ce fut un flot de prophéties, de
révélations et de visions… Les
six
portes étaient ouvertes d’un coup et j’avais le contenu. Pour ne
pas
ennuyer le
lecteur, je serai concis. Je citerai seulement un message, une vision,
et une
prophétie parmi les dizaines reçues au cours des
nombreuses prières.
Voici le
premier message
Va-t-on
reprendre à l’homme de guerre le butin dont il s’est
emparé ? Va-t-on
arracher
à la brute celui qui est son prisonnier ? Oui, et voici ce que
déclare
le
Seigneur : « Je vais reprendre à l’homme de guerre celui
qu’il avait
fait
prisonnier, je vais arracher à la brute le butin dont il s’est
emparé !
Jérusalem, je vais moi-même prendre à partie tes
adversaires et
délivrer tes
enfants. Je forcerai tes oppresseurs à manger leur propre chair,
à
s’enivrer de
leur sang comme on s’enivre de vin nouveau. Alors, tout être
vivant
saura que
ton sauveur, c’est moi, le Seigneur et que j’ai pris ta cause en main,
moi, le
Dieu fort de Jacob. » (Isaïe 49 : 24-26). Par
cette
déclaration, le Dieu de Jacob s’engageait à me
délivrer.
La
principale
vision était ceci
«
Je vois une
étendue d’eau au milieu de laquelle émerge un rocher et
sur ce rocher
se dresse
un grand arbre. Les racines de l’arbre enlacent le rocher et plongent
dans
l’eau. Il y a beaucoup de routes qui se croisent sous cet arbre.
»
Cette
vision, quelque peu analogue à celle du roi Nabuchodonosor de
Babylone
et qui
nous fut rapportée par le prophète Daniel au chapitre 4,
verset 8,
signifie que
je suis établi comme une autorité spirituelle quelconque
dans le Christ
; c’est
cela l’arbre planté sur le rocher en pleine eau…
La
principale
prophétie était ceci
Mon
garçon, tu
te plains beaucoup des souffrances qui te visitent ; mais sache que les
choses
ont été ainsi afin que tu puisses venir en aide à
une multitude de
frères qui
n’auront pas à souffrir comme toi. Sache cependant que je t’ai
choisi
pour me
servir avant même que ta mère ne te mette au monde. Sache
aussi que
l’ennemi
connaît mes plans et c’est pour cela qu’il a utilisé tes
proches pour
te tendre
des embûches depuis ta tendre enfance. Ainsi donc, ils t’ont
vendu à
des
divinités païennes, à des fantômes et aux
forces du mal afin que tu
sois comme
rien. Mais à cause du choix que j’ai fait de toi, je me suis
opposé à
leur
dessein. C’est pour cela que tu es toujours dans ton bon sens
jusqu’à
nos
jours. Écoute, mon garçon ! Arrête tes nombreuses
querelles, reste
tranquille et
écoute-moi car je vais t’instruire…
« Il y
a
quelque chose de vraie dans cette prophétie » me suis-je
dit. Ce jeune
serviteur de Dieu vient de réveiller un souvenir enfoui dans ma
conscience
depuis des décennies. Il lui était impossible de
connaître ma vie
antérieure si
cela ne lui avait été révélé. Nous
venons à peine de faire connaissance
et il
ignore tout de ma vie. Pourtant, il a vu juste des choses que je me
garde de
dévoiler ici par respect pour les autres et ces choses m’ont
obligé à
m’embourber
dans la magie noire afin de me protéger car dans mon milieu,
j’ai reçu
de
sévères attaques de sorcellerie et de magie à
cause de l’héritage que
mon
richissime père nous a légué et jusqu’alors, je me
demandais toujours
comment
j’ai pu survivre à ces attaques. »
La
prière de
délivrance
La
prière de
délivrance a eu lieu le 23 juin 2004 à quinze heures
quarante-cinq et a
duré
seulement une vingtaine de minutes. Je n’ai rien ressenti pendant la
prière
sauf une sorte d’explosion dans la partie supérieure de mon
corps et
qui m’a
fait verser beaucoup de larmes. Par la suite, l’exorciste m’a dit de
rendre
grâce à Dieu car j’ai été
complètement délivré de mes assaillants. Mais
je lui
ai demandé de prier encore plus car les démons,
même s’ils ont été
délogés de
mon corps, ils n’étaient cependant pas bien loin car je sentais
leur
présence
et ils rodaient autour de moi. Mais l’exorciste m’a dit d’oublier ce
problème.
J’ai insisté et il m’a répondu vertement et d’une
manière inamicale : «
On ne
parle plus de ça ! » Que pouvais-je dire ? Il
connaît son travail et il
reçoit
ses ordres de Dieu. Alors nous nous sommes dit au revoir et le pasteur
s’est
dirigé vers les états de l’Ouest, il partait sur
l’Arizona après une
escale à
New York.
Le lendemain
nuit, aux environs de deux heures du matin je dormais, et comme dans un
rêve,
j’ai entendu quelqu’un qui frappait à ma porte à la
manière d’un
visiteur qui
s’annonçait. Mais celui-ci frappait avec une telle violence
qu’il
pouvait
défoncer la porte. Je me suis réveillé en sursaut
et j’ai alors compris
que les
démons étaient dehors et cherchaient à
pénétrer dans ma maison.
Malheureusement, je n’avais aucun pouvoir de les empêcher car
toutes
mes
formules de prières catholiques se sont avérées
inefficaces dans le
passé. Le
pasteur était déjà loin et il était deux
heures du matin pour déranger
quelqu’un. Alors, comme j’ai commencé à trembler de tout
mon corps,
j’ai
compris que j’avais perdu la bataille. Dans une vision, j’ai vu du vent
qui est
rentré dans ma maison à travers les fenêtres du
rez-de-chaussée car je
voyais
les rideaux des fenêtres se soulever au passage du vent. Pour
empêcher
les
démons d’entrer, je suis descendu pour fermer ces
fenêtres. Mais j’ai
trouvé
qu’elles étaient déjà fermées et à
ce moment j’ai reçu comme une
décharge
électrique. Ils sont donc rentrés avec violence et ils
m’ont piétiné et
battu
pendant longtemps. Je me retrouvais dans un second état, dans
une forme
de
transe mais je voyais tout et je subissais tout. Quand bien même
j’essayais de crier
aucun bruit ne sortait de ma bouche. J’étais comme
paralysé et ils
m’ont
ensuite ligoté et un d’eux tenait en main une liste sur laquelle
il
appelait
d’autres démons spéciaux qui venaient sur moi pour
m’abuser. J’ai vu
beaucoup
de démons de plusieurs types et certains d’entre eux
ressemblaient aux
images
projetées aux enfants dans les bandes dessinées. Les
démons sont tous
des
hermaphrodites avec des variantes… Aux environs de cinq heures du
matin,
lorsque les lueurs de la journée commençaient à
poindre, comme sur un
ordre
venu de nulle part, ils m’abandonnèrent et
s’éclipsèrent dans le néant.
J’étais
profondément attristé et j’avais des nausées. Au cours
de la journée, j’ai appelé le pasteur
pour lui rendre compte de mon désarroi et il n’en revenait pas.
Son
emploi du
temps ne lui permettait pas de faire
demi-tour et je ne pouvais non plus le rejoindre en Arizona.
Néanmoins,
il a
résolu de prier pour moi au téléphone et cela
apportait un soulagement
momentané mais les démons revenaient toujours à
l’attaque. Finalement
j’ai
regretté d’avoir fait cette prière de délivrance
car les démons
devenaient de
plus en plus furieux alors que le pasteur ne reviendra que
l’année
suivante.
Au cours de
l’année, lorsque je dormais, comme dans un rêve, je voyais
souvent des
grêles
de pluie tomber dans ma chambre en grande quantité. Lorsqu’elles
tombaient,
elles explosaient ensuite comme des pétards. Effrayé par
ces grêlons
qui
explosaient, je me réveillais en sursaut en m’écriant :
« C’est quoi ça
? » Et
le démon religieux de me répondre avant de s’enfuir :
« C’est ton ami
P., ce
pasteur qui prie pour toi depuis l’Afrique. » Le monde spirituel
est
mystérieux
et nous le connaissons très peu.
Lorsque les
démons sont revenus après la prière de
délivrance, ils m’ont dit
quelque chose
qui m’a glacé. Ils ont soufflé ceci à mon oreille
droite : «
Maintenant, nous
sommes nombreux. » Il n’y avait que deux démons et
j’étais presque fou.
Maintenant qu’ils sont nombreux, que vais-je devenir ? En effet, mon
corps
était devenu comme leur habitation et leur carrefour de
rencontre car
je les
sentais rentrer et sortir de mon corps par un trou situé juste
au-dessous de
mon sternum. Pour les éloigner, j’ai utilisé l’eau du
fleuve Jourdain
dans
laquelle le Seigneur Jésus fut baptisé, l’eau mariale de
la grotte
bénie de
Lourdes, l’eau bénite des églises catholiques et le
résultat était nul.
Mais lorsque je brûlais l’encens des églises catholiques,
ils se
dispersaient
et lorsque la fumée se dissipait, les voilà de nouveau
à l’attaque et
très
furieux. Ils ont juré de me brûler vivant dans ma chambre
; alors, je
me suis
procuré un extincteur qui était constamment au chevet de
mon lit. Les
gens
m’ont dit que l’extincteur était inutile car tout se passait
dans le
monde
spirituel et que seule la prière pouvait éteindre ce feu.
Mais une
fois, à une
heure du matin, j’ai fait appel à mon landlord car la maison
était
remplie de
fumée qui provenait du compteur électrique… Finalement,
j’ai eu peur de
mourir
ou de devenir fou. Alors, j’ai tout expliqué à ma
mère au téléphone et
elle m’a
traité d’idiot. Elle voulait m’aider depuis longtemps à
me débarrasser
de mes
tourmenteurs par des pratiques non chrétiennes et j’ai
refusé. Je lui
disais
que j’étais un catholique engagé et un chrétien
fidèle. Surtout, parce
qu’après
mon retour dans le groupe de prière, une dernière chance
m’a été donnée
pour
que jamais je ne touche à de la magie noire. Mais devant la
furie de
ces
esprits méchants je n’avais pas le choix et en moins d’un mois,
des
potions de
marabouts et de l’encens étaient à ma disposition. Et
vite, les démons
se sont
calmés.
J’ai
expliqué
au pasteur l’efficacité du travail des marabouts d’Afrique et il
n’était pas
content. Il m’a répondu que « ce sont des démons
qui chassent des
démons » et
que je risquais de compliquer la situation. Mais je n’ai pas
prêté
attention à
ces observations car pour le moment, j’ai trouvé de quoi calmer
les
démons
jusqu’à son retour.
Deuxième
prière de délivrance
Une longue
et
pénible année venait de s’écouler. Tous mes habits
sentaient la fumée
de
l’encens et j’avais peur de me provoquer un cancer de poumon et mes
yeux
devenaient rouges. Finalement, le pasteur arriva de nouveau sur le
territoire
américain. À son arrivée, il était convenu
que j’aille le chercher à
B.W.I.
(Baltimore and Washington International Airport).
Mais pendant que l’exorciste m’attendait à l’aéroport, je
dormais
tranquillement dans ma chambre, étant convaincu qu’il ne
viendrait pas.
Pourtant le pasteur est arrivé selon le programme établi
et il a peiné
à
l’aérogare. Finalement, il a passé la nuit dans un motel.
Le lendemain
matin,
il m’a téléphoné afin que je vienne le chercher
pour la prière. Mais
mystère
des mystères, pour une raison inconnue, je ne pouvais pas aller
le
chercher !
J’avais très peur de mon ami pasteur comme s’il cherchait
à me tuer. Je
lui ai
avoué que j’avais peur de lui et que je ne voulais même
pas le voir.
D’ailleurs, la veille de son arrivée, j’ai encore fait un
accident
assez grave
dans lequel j’ai failli mourir.
C’était
un
autre combat spirituel et après avoir prié avec moi au
téléphone, cette
résistance fut brisée et j’ai commencé à me
diriger vers le pasteur.
Mais tout
mon corps tremblait de peur comme une
feuille ballottée par le vent… J’ai alors jeté les
potions magiques et
les
encens des marabouts d’Afrique et le pasteur a promis de m’accorder un
temps
spécial de prière car il savait maintenant que mon cas
était sérieux.
Cependant, il m’a avoué que les démons religieux sont les
plus
difficiles à
chasser parce qu’ils avaient été créés par
Dieu pour la prière et
l’adoration.
On dirait qu’ils ont été programmés pour ça
de sorte que même après la
révolte
et la chute des anges, ces démons ne savent que prier mais ils
le font
de
manière blasphématoire. Le vrai problème est que
ces êtres ont passé
des
éternités devant le trône de Dieu dans la
prière. Par conséquent,
lorsque nous
prions pour les chasser, cela les fait rire car ils sont des experts en
la
matière. À force de prier depuis des
éternités, ces anges en sont
finalement
saturés de sorte que nos balbutiements de prières sont
loin de les
affecter. En
principe, nos prières ne parviendront jamais à chasser un
démon
religieux. Pour
déloger ces puissants anges de prières, il faut
plutôt une stratégie
élaborée
par le Saint-Esprit qui sait comment les désamorcer. Ainsi donc,
le 23
juin
2005, le pasteur a commencé une série de prières
d’une semaine en ma
faveur à
raison de trois séances par jour soutenues par un jeûne de
supplications. Il y
a eu beaucoup de révélations et de prophéties et
en fin de semaine, il
m’a dit
ceci : « Gabriel, quelque chose s’est passée car le
Seigneur vient de
me
présenter la main d’un bébé… » En fin de
semaine, il m’a beaucoup
encouragé et
il partit pour les cités de New York.
Le
même jour
ainsi que le lendemain, les démons m’ont torturé de plus
belle et
chantaient
toujours dans mon cœur sans se soucier de notre intercession,
exactement comme
si de rien n’était. J’étais découragé et le
désespoir commençait à me
gagner. Alors,
j’ai téléphoné au pasteur exorciste pour lui
rendre compte de
l’inefficacité
absolue de ses prières et lui aussi ne se retrouvait plus. Mais
une
semaine
après ce combat spirituel, je dormais et j’ai fait un songe en
plein
midi. Il y
avait une bataille sur terre et j’étais parmi les
belligérants. Je
fuyais cette
guerre en naviguant sur la mer à l’aide d’une pirogue. Mais une
arme a
été
tirée et le souffle de son explosion nous a projetés, ma
pirogue et
moi, en
profondeur de la mer. Je criais en répétant les
mêmes phrases : « Je ne
sais
pas nager, je vais mourir ; je ne sais pas nager, je vais mourir…
» Et
au même
moment, lorsque je me trouvais dans les profondeurs de la mer, j’ai
entendu un
bébé pleurer dans mon ventre au milieu des eaux. La voix
de ce bébé
m’était
familière. Je me souviens que c’est ce même
bébé qui a pleuré dans le
vent il y
a maintenant vingt-cinq ans lors de la première apparition du
Seigneur
Jésus
dans ma chambre. Je ne puis me tromper, c’est bien lui car ses cris
étaient
bizarres. Puis, je m’éveillai. Alors, je me suis demandé
: « Qui est ce
bébé et
pourquoi pleure t-il toujours ? » Aussitôt, je m’endormis
de nouveau et
que
vois-je ? Le bébé qui pleurait était enfin sorti
de mon corps mais il
était
mort et il était noyé en profondeur de la mer. Il
flottait au milieu de
la mer,
les pieds, les mains, écartés et raides, un peu à
la manière d’un
parachutiste
qui vient de sauter d’un avion. C’était un bébé
avec des cheveux blancs
et ses
ongles semblaient n’avoir pas été coupés pendant
longtemps. « C’est un
bébé qui
doit avoir beaucoup d’âge » me suis-je dit en l’observant.
Puis, je
m’éveillai.
Alors, j’ai rendu compte au pasteur par téléphone et il
m’a dit : « Il
faut
rendre grâce à Dieu car ceci est le symbole de ta victoire
sur le démon
religieux. Ne t’ai-je pas dit que j’ai vu la main d’un
bébé pendant la
prière ?
Tu es définitivement délivré !
»
Je n’ai pas
fait de théologie et on m’a toujours enseigné que les
anges ainsi que
les êtres
spirituels sont immortels et que même tout ce que
Dieu
crée demeure éternel. Mais il y a une chose que je
sais : ce
jeune
serviteur de Dieu, par ses prières, a provoqué la mort du
démon
religieux qui
refusait de quitter mon corps. Bien sûr que tout ceci est le
résultat
de rêves
ou de visions. Mais il faudra aussi remarquer et accepter le fait que
ces êtres
sont spirituels et ne se voient pas à l’œil nu. Seul le
truchement des
fonctions spirituelles permet de les observer.
Le constat
après la délivrance
Depuis
ce
jour, un démon n’a plus chanté ni prié dans mon
cœur. De même, les
visions
accélérées, les frayeurs, les apparitions mariales
et d’anges, les
sanglots,
les pleurs et les gémissements furent terminés. Mes nuits
étaient
calmes et mes
sommeils doux et profonds. Plus de cauchemars incompréhensibles,
plus
de
messages reçus. Tout était calme autour de moi et je
connaissais
maintenant
l’identité de celui qui pleurait, sanglotait et gémissait
dans mon
cœur. Il
avait raison de pleurer car voyant venir sa mort prochaine, il se
lamentait avec
une avance de quatorze ans. Depuis ces événements, j’ai
aussi perdu mon
habileté à prédire l’avenir et à prier
pendant des heures
interminables. Toute
ma joie était dans des jeûnes répétés
et prolongés accompagnés de
veillées
nocturnes ou la récitation d’au moins trois rosaires par jour.
Toutes
mes
pensées étaient polarisées sur Dieu, la
prière, le témoignage, bref,
toutes les
œuvres de piété. Maintenant, toute cette passion est
morte. Certes, en
tant que
chrétien, je continue de prier, je jeûne par moments
lorsque je trouve
cela
utile, je continue de même l’étude de la Bible. Mais la
différence est
grande
par rapport à ce que je faisais
auparavant. Maintenant, je contrôle ma vie de foi. Avant,
elle
me
paraissait comme une imposition même si j’y trouvais une certaine
satisfaction.
Contre-attaque
et retour des démons
J’étais
très
heureux de ma nouvelle vie et j’ai festoyé. J’ai voulu vivre et
rattraper ce
temps perdu depuis ces vingt-cinq ans passés et sans m’en rendre
compte,
quelque chose de mystérieux qui habitait en moi a
conditionné toutes
les
assises de mon corps vers le péché. Je me sentais
poussé inexorablement
vers
une femme et j’ai fini par glisser et d’une manière
imperceptible je
suis tombé
de nouveau dans le péché. J’étais en colère
contre ma personne car
depuis des
années je me suis abstenu de toute activité libidinale et
maintenant, «
voilà
que le chien est retourné à sa vomissure et que la truie
lavée s’est de
nouveau
vautrée dans son bourbier ». Trois fois de suite le
Seigneur m’a
exhorté à la
repentance, et trois fois de suite j’ai refusé. Je lui disais
que de
toute
façon, je ne regrettais pas d’avoir commis ce
péché et que même, je
ressentais
une grande joie. En effet, mes nerfs enflammés s’étaient
adoucis et
j’étais
devenu moins agressif. Après avoir passé six ans dans la
solitude,
j’avais
besoin d’une compagne et je pensais constamment à ma femme.
Tout
était
toujours merveilleux. Mais au milieu de la deuxième semaine qui
a suivi
ma
chute douce dans le péché, quelque chose d’inattendu
m’arriva. Je
lisais
tranquillement ma Bible puis j’ai senti des frissons. Bientôt les
visions ont
recommencé à un rythme accéléré. On
aurait dit qu’il y avait aussi un
corps
étranger dans mon organisme : les démons qui ont
échappé à la mort se
sont
réorganisés et sont revenus à la charge. Par mon
péché et mon refus à
la
repentance, j’ai alors ouvert une porte et ils sont rentrés de
nouveau
dans mon
corps. Je n’allais pas tarder à m’en rendre compte. La
même nuit, alors
que je
m’assoupissais, j’ai vu un être arrêté devant moi.
Il était un homme
mais il
portait une tête de chien avec un museau très court. J’ai
eu peur et je
me suis
réveillé en sursaut en m’écriant : « C’est
quoi ça ! ? » Et la réponse
qui me
fut donnée fut la suivante : « C’est un autre
démon. » Les choses ne
faisaient
que commencer car le lendemain, j’ai enfin fait la connaissance du
démon
pyromane qui avait le plaisir malsain de me brûler la poitrine
depuis
maintenant sept ans. Je dormais à poings fermés et dans
une vision,
j’ai vu un
être de couleur jaunâtre arrêté au dessus de
moi, le bras tendu vers ma
poitrine et au même moment, j’ai ressenti une brûlure sur
mon sternum.
Je me
suis réveillé en sursaut et je l’ai insulté. Lui
aussi ressemblait à un
être
humain mais il portait une tête de tortue. Il était hideux
et inspirait
l’horreur mais ses yeux noirs pétillaient d’une grande
intelligence…
Les mêmes
scénarios de brûlures et de tortures ont continué
toute la nuit et le
seul
moyen de les éviter était de rester éveillé
car c’est pendant le
sommeil qu’ont
lieu la plupart des attaques. Le
lendemain, j’ai téléphoné au pasteur. Je
lui ai avoué ma faute
et mon
entêtement qui auraient provoqué le retour des
démons. Je lui ai dit
que
néanmoins j’ai franchi une nouvelle étape dans mon
expérience car je
suis
parvenu à faire la connaissance de quelques-uns de mes
assaillants. Je
lui ai
décrit comment les démons se présentaient et le
pasteur s’est mis à
rire. Il
m’a cependant conseillé de ne pas abandonner le Seigneur et de
rester
dans la prière
quelle que soit la suite des événements.
CHAPITRE
VI
RÉVÉLATION
ET CLASSIFICATION DES ANGES
La
repentance
et la révélation de l’Ancien des jours
C’était
un jeu
de camouflage entre ces anges de Dieu et moi. D’abord, je suis parvenu
à
découvrir qu’ils étaient plutôt des démons
rebelles et non des anges
soumis à
la volonté de Dieu. Ensuite, j’ai commencé à les
voir et à écrire sur
eux afin
de dévoiler leurs stratégies. Le comble est que l’un
d’eux a été
soustrait par
les combats spirituels du pasteur exorciste. Maintenant, j’ai le
pressentiment
qu’ils ont décidé eux aussi d’en finir avec moi. En
effet, leurs
attaques
étaient devenues impétueuses et je me réveillais
toujours en sursaut le
cœur
battant la chamade. Je me suis dit que si ça continuait de cette
manière, mon
cœur finira par s’arrêter un jour en systole à force de
battre si fort.
Alors,
j’ai décidé de me repentir dans l’espoir que le Seigneur
dans sa grande
bonté
me pardonnera et me protégera de l’assaut de mes assaillants.
Ainsi
donc, le
matin de bonne heure, fatigué et découragé, je me
suis mis à genoux
implorant
le pardon de Dieu pour la faute commise. Mais mes prières se
sont
transformées
en plaintes et j’accusais Dieu d’avoir créé des
êtres méchants et de
les avoir
autorisés à habiter dans mon corps. Je disais à
Dieu que de toute
façon, il
était responsable de cette aventure de création dans
laquelle il a
fabriqué des
êtres méchants qui ont échappé à son
contrôle et qui se ruent
maintenant sur
moi alors que je n’ai même pas demandé à être
créé… Puis, il y eut un
silence
en moi et j’entendis une voix extérieure, comme une
communication
mentale,
claire, précise et débarrassée de toute confusion
qui me disait :
–
Sais-tu que toi aussi tu es comme ces êtres ?
Et
je répondis :
–
Moi, un démon religieux ?
Et
la voix reprit :
_
Oui. Tous les jours tu me rends grâce pour mes
bienfaits dans ta vie ; mais lorsque tu tombes dans le
péché et que je
t’exhorte à la repentance, tu refuses et tu t’enlises dans ton
péché,
t’opposant ainsi à moi. De ce fait, tu es comme ces êtres
car tu sais
qu’eux
aussi me louent puis se retournent pour m’injurier. Tu te retrouves
alors sur
leur terrain et c’est leur droit de t’envahir.
Cette
fois-ci,
la leçon était claire et les responsabilités
étaient bien partagées :
j’étais
coupable et responsable de mes propres malheurs. Alors, j’ai
supplié
Dieu en
disant : «Tu as raison Seigneur, je suis coupable en
transgressant ta
loi, et
je sais sans l’ombre d’un doute que je vais encore t’offenser parce que
je suis
très faible et surtout parce que j’aime mon péché.
Mais prends pitié de
moi car
je n’ai personne qui puisse m’aider. » On aurait dit que je
parlais à
un sourd
car je n’ai reçu aucune réponse. Alors, j’ai
changé ma manière de prier
par de
sérieuses supplications. Après une vingtaine de minutes
de
supplications, de
repentance, de promesses de ne plus jamais recommencer, etc., le
même
silence
se fit de nouveau en moi et j’entendis le Seigneur me dire : «
Récite
le psaume
21 et sois attentif car je vais t’instruire. » Alors je pris mon
psautier
catholique et ouvris le psaume 21 qui est le psaume 22 dans La Bible
des
protestants. Je commençai à réciter : mon
Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné, loin de mes appels et de mes cris de crainte ? Mon
Dieu, je
crie le
jour et tu ne réponds pas, la nuit encore, et tu n’as pas souci
de moi.
De
nombreux taureaux m’entourent, des buffles de Basan
m’environnent. Contre moi ils ouvrent leur gueule comme un lion qui
déchire et
rugit (psaume 21 : 1-3 ; 21 : 13-14. Les psaumes. Éditions Saint
Paul
d’Afrique). Lorsque
j’ai commencé à réciter le verset 17 que voici : Oui,
des chiens
m’environnent, une bande de scélérats m’entoure ; ils
ont percé mes
mains et mes pieds, le
Seigneur me dit de manière soutenue : « Il
s’agit des démons religieux dont parle le psalmiste dans ces
passages.
Ce sont
eux qui ont percé les mains et les pieds de Jésus en le
clouant à la
croix et ce
sont encore eux qui sont auteurs des blessures des stigmatisés
de ton
église. »
Sur cette instruction, j’étais effrayé et surpris
à la fois et le livre
de
prière tomba de mes mains sans que je ne m’en aperçoive.
J’étais assis
la
bouche bée ne sachant quoi dire. Les stigmatisés et les
corps
incorruptibles
font l’orgueil de l’Église
catholique et
ils sont mes favoris. Mon père m’a appris très tôt
à compter sur eux et
je
finissais mes prières par les formules suivantes : « Saint
François
d’Assise,
priez pour nous ; Sainte Rita de Cascia,
priez pour
nous… » Les stigmatisés sont les héros de la foi
catholique depuis près
de
mille ans. Ils ont donné la preuve de leur foi en Christ. Ils
ont
sacrifié leur
vie pour la foi et ils ont réussi à convertir de milliers
de personnes.
Dieu
lui-même a approuvé leurs œuvres en les unissant à
la souffrance corédemptrice de son
fils, en faisant apparaître
les
blessures du Seigneur Jésus sur leur corps. Alors, si leurs
stigmates
ne sont
pas causés par Dieu mais plutôt par des démons
religieux, cela veut
dire que
les démons ont réussi à s’infiltrer subtilement
dans nos croyances et
ont
réussi à nous dévier du vrai chemin. Si cela est
vrai, alors nous les
catholiques, nous sommes perdus. J’ai passé toute la
journée à répéter
ceci : «
C’est pas possible, c’est pas vrai, c’est
pas
possible… » Le récit des quatre évangiles ne donne
pas de témoignage
sur la
présence d’animaux tels que des chiens, des taureaux, des lions
et des
buffles
autour de la croix du Christ Jésus lors de son crucifiement.
Pourtant,
le
psalmiste affirme que de tels animaux étaient bel et bien
présents. Il
s’agit
donc d’anges rebelles de Dieu (les démons religieux) qui se sont
ligués
pour
tuer le fils de Dieu, venu racheter les êtres humains de leur
servitude. Le Seigneur,
par la bouche du prophète m’avait dit de rester tranquille et de
l’écouter car
il m’instruirait. Je n’ai pas réussi à rester tranquille
mais dans sa
bonté
immense, il a commencé son instruction et je suis
complètement submergé
par ses
révélations. Maintenant, je grelotte comme quelqu’un qui
a froid.
NB : Pendant
une longue période de vingt-cinq ans, (depuis les
premières apparitions
jusqu’alors) j’étais convaincu que Dieu ou ses anges
s’exprimaient à
travers
moi selon le témoignage que vous venez de lire. Pourtant,
j’avais tors.
Mes
hôtes invisibles n’étaient rien d’autres que des
démons. Après ma
délivrance,
voici encore que des messages de controverse me sont enseignés
par
d’autres
êtres invisibles qui se réclament être encore de
Dieu. Comment en être
sûr ?
Tous, anges comme démons parlent de la même manière
et utilisent le
même canal
spirituel pour communiquer par le truchement de la religion. Comment
discerner
? Pour ne pas insulter les gloires de Dieu, pour ne pas entraîner
une
multitude
dans l’erreur et provoquer ainsi la condamnation éternelle de
mon âme
immortelle, il serait prudent et sage de comparer ces instructions et
messages
à la lumière de La Parole de Dieu. Si la Sainte Bible
confirme que la
stigmatisation provient de Dieu, nous le saurons. Dans le chapitre
suivant,
nous allons donc fouiller l’entière Bible ainsi que le maximum
de
documents
historiques traitant du sujet afin de voir si cette
révélation de mes
hôtes
invisibles a la plus petite chance d’être authentique. Il s’agira
d’une
enquête
policière sur le spirituel, une étude sans parti pris.
Seule la vérité
compte
même si elle choque ou déchire votre cœur. Que Dieu soit
reconnu pour
vrai et
que l’homme soit reconnu pour faux. Pour le moment, poursuivons
l’étude
des
démons religieux.
Dernière
prière de délivrance : l’assaut final
En mai 2007,
après un bref séjour à Marseille, au Canada, au
Michigan, le pasteur
exorciste
est venu habiter à Washington pour quatre jours. J’ai vite couru
vers
lui et il
a accepté de m’aider à raison d’une séance de
prière par jour pour
compter du
31 mai au 3 juin 2007.
La
découverte
du lien satanique : visions rétrospectives
Pendant la
prière de délivrance, il m’a dit : « Le Seigneur
vient de me présenter
un gros
serpent bizarre. Il est rabougri et il porte des écailles d’un
poisson.
Mais
c’est un serpent. Il t’a couvert d’une robe blanche et il t’a
porté une
bague
d’alliance à l’orteil du milieu, au niveau de ton pied gauche.
Il te
tient par
sa gueule à travers cette bague. Des fois, il se comporte comme
le
soleil ou le
feu. » Je viens de m’apercevoir que ce jeune pasteur est un vrai
serviteur de
Dieu. Il sait lire dans les profondeurs de mon âme et il
connaît tout
mon
passé. Il m’a sorti cette révélation qui m’a
rempli d’une grande joie
et
désormais j’aurai du respect pour ce jeune homme. Alors, je lui
ai dit
:
-
Pasteur, vous êtes très fort et je sais maintenant que
nous sommes enfin à la fin de cette prière de
délivrance.
–
Pourquoi dis-tu cela ? Me demanda-t-il.
–
Je connais très bien ce serpent. Je suis âgé de
quarante-deux ans et cela fait vingt-sept ans de nos jours que j’ai vu
ce même
serpent dans un rêve. À l’époque, j’avais quinze
ans et il m’a
pourchassé. J’ai
réussi à me hisser sur un rocher et il m’a rejoint sur le
rocher. Il a
tournoyé
trois fois autour de moi et à chaque tour complet, de sa gueule,
il
enterrait quelque chose à mes
pieds.
Après cela, j’ai rêvé qu’on célébrait
un mariage. Je ne savais qui se
mariait.
J’entendais seulement les chants de mariage. C’est seulement
après
toutes ces
cérémonies que j’ai commencé à avoir les
apparitions du Seigneur Jésus,
de la
Vierge Marie et des anges… Il avait fait appel à un démon
religieux
pour
partager son habitation, son butin. C’est après tout cela que je
suis
tombé malade
jusqu’à nos jours. Depuis cette cérémonie
où il m’a scellé, j’ai
toujours
rencontré d’énormes difficultés avec mes copines.
Jamais je n’ai été
heureux
avec une femme car tout commence bien mais toujours et toujours quelque
chose
d’inexplicable nous sépare lorsque nous commençons
à nous aimer. Cela a
continué jusqu’au moment où j’ai réussi à
me marier et alors, j’ai
connu des
souffrances morales incroyables dans mon foyer. Quelque chose rendait
ma femme
bizarre et on était toujours en conflit jusqu’au divorce
douloureux.
Lorsque je
demandais à Dieu dans la prière : « Qu’ai-je fait
de mal pour mériter
un tel
enfer ? Même si j’ai péché par inadvertance, que
fais-tu de ta
miséricorde ? »
Toujours et toujours, je recevais la même vision : je voyais une
belle
dame
revêtue d’une robe de mariage et elle occupait ma maison ; elle
brillait comme
le soleil. Je ne comprenais rien d’une telle révélation
et certains
faux
pasteurs m’ont induit en erreur en me disant que ma femme était
possédée,
certains m’ont même dit qu’elle était une prestesse de
Satan et que je
devrais
la divorcer alors que je l’aimais beaucoup. Il s’agissait plutôt
d’un
mariage
spirituel dans lequel un ange rebelle de Dieu avait violé mes
droits
d’enfant
de Dieu pour m’emballer de force dans un lien satanique qui a
détruit
ma vie.
Si je tente d’écrire tout ce que ces esprits méchants
m’ont fait, je
pourrais
remplir des volumes…
Pour vous,
lecteurs, je ferai une petite remarque qui vous sera peut-être
utile :
si vous
faites souvent des rêves au cours desquels vous entretenez des
rapports
sexuels, alors faites attention car ça peut être un signe
de mariage
spirituel
et les conséquences seront énormes. Lorsque
j’étais protestant ou actif
dans le
renouveau charismatique catholique, il m’arrivait de passer des
années
sans
relations sexuelles par obéissance aux lois de Dieu. Dans un tel
cas de
continence prolongé, il arrivera que vous ayez des orgasmes ou
des
pollutions
nocturnes. Cela est naturel car le cerveau peut provoquer de telles
choses afin
d’établir en vous un équilibre psychologique en fonction
du milieu dans
lequel
vous vivez. Mais si cela se répète fréquemment,
s’il y a masturbation…
vous
ferez mieux de chercher du secours car ça peut être le
résultat d’un
mariage
spirituel…
Il est
inutile
de révéler aussi l’existence des prisons spirituelles
dans lesquelles
les
démons torturent les esprits des humains (de leur vivant)
lorsqu’ils
parviennent à les capturer. Je ne trouve pas de vocabulaire
approprié
susceptible d’exprimer la cruauté des traitements que subissent
les
esprits
humains dans ces prisons spirituelles. Si Dieu ne nous avait
caché ces
horreurs, nous mourrions de peur. Il y a aussi les plaies spirituelles
qui
s’impriment systématiquement sur l’esprit des humains lorsqu’ils
violent les
lois de Dieu. Ces plaies se cicatrisent par le jeûne, l’amour du
prochain et la
charité. Confirmations bibliques : Siracide
21 :3 /
Jérémie 8 :22 : Essaie 58 : 6-8)/ Psaumes 38 : 4, 6, 8,
12. Ces plaies
spirituelles provoquent des maladies de l’âme qui
conduisent
inéluctablement à la mort de la
personne…Ces connaissances s’obtiennent
par l’établissement d’un lien entre vos deux corps (spirituel et
physique).
Cela peut se faire par l’Esprit Saint ou au pire des cas par un
démon.
Les grands
de
ce monde et les célébrités ont tous des pouvoirs
surnaturels et presque
tous
ont des visions. Ils auraient acquit ces pouvoirs dans des initiations
ou par
la pratique de certaines religions orientales. Je citerai l’exemple du
Yoga
Kundalini dont le but est réveiller la force du serpent, du Mahikari
Indhouiste, de la Rose-croix, de la
Franc-maçonnerie,
etc. Certains vous diront qu’ils ont été initiés
en Egypte dans des
temples ou
des pyramides. Ils ont été endormis dans des cercueils et
à leur
réveille, on
les a dit que désormais, ils sont devenus comme
Jésus-Christ car ils
sont eux
aussi ressuscité d’entre les morts. Alors, les visions ont
commencé.
Quoiqu’on
dise, il s’agit là de quelques exemples de pactes sataniques, de
mariages
spirituels ou d’implantations de démons religieux. Si vous ne
vous
débarrassez
pas de ces démons, tôt ou tard, ils vous conduiront dans
leur demeure
éternelle
qui est le feu de l’enfer.
La
délivrance
finale
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lire la suite de cette délivrance, commandez le livre chez votre
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Les dieux
d’Égypte et de l’Inde
Lorsque j’ai
essayé de faire
l’inventaire
des démons que j’ai vus, je me suis rendu compte qu’ils
n’étaient pas
loin de
certains dieux d’Égypte et de l’Inde. Alors, j’ai
commencé à faire des
recherches afin de comprendre quelque chose sur ces êtres
méchants qui
sont à
mi-chemin entre les êtres humains et les animaux. Les
Égyptiens
adoraient
environ trois mille divinités et la plupart d’entre elles
avaient leurs
images
gravées sur du roc. Souvent, je me suis demandé comment
ces hommes
intelligents
et célèbres des civilisations anciennes ont pu tomber si
bas au point
d’adorer
des idoles taillées sur une pierre froide, une sculpture
incapable de
bouger et
de parler ? Comment des rois et des guerriers puissants tels que les
pharaons
ont-ils osé fléchir les genoux et se prosterner devant
des morceaux de
pierres
et confier leur destinée à de la matière inerte ?
Mais après mes
expériences
avec les démons, très vite, j’ai compris que ces hommes
des
civilisations
d’antan savaient bien ce qu’ils faisaient. Ces êtres humains qui
portent une
tête d’animal sont des anges de Dieu qui ont quitté leur
position
céleste lors
de la révolte des anges et ont été
précipités sur terre. Ici-bas, nos
corps
sont devenus leurs nouvelles habitations. Tout comme la Vierge Marie se
serait
révélée à Sainte Catherine Labouré
et a demandé que les images de son
apparition soient frappées sur une médaille connue sous
le nom de « la
médaille
miraculeuse », laquelle a donné naissance aux nombreuses
statues
mariales ; de
même, les dieux égyptiens se sont
révélés aux prêtres égyptiens sous
leurs
formes réelles et ont demandé à être
taillés sur de la pierre. Il n’y a
donc
pas de mythes et ce que les hommes appellent mythes sont plutôt
des
réalités
spirituelles. Il faut de la volonté et des yeux spirituels pour
voir
ces êtres
et croire à leur existence. Notre monde qui se dit moderne et
scientifique
refuse de croire, faute de preuves matérielles. Mais les
Égyptiens et
les
Hindous ont cru et ces anges ont fait d’eux, les premières
grandes
civilisations
de la planète, en gloire et en puissance.
Les dieux de
ce monde à la lumière de la Bible, leurs fonctions
En tant que
catholique, je peux dire que nous pratiquons le culte des anges. En
effet, des
anges tels que Saint Michel, Gabriel et Raphaël sont l’objet de
grandes
vénérations dans nos églises. En leur honneur,
nous avons édifié des
églises.
Des prières, des chansons et des neuvaines sont composées
permettant
ainsi de
les invoquer. Ils ont leur jour de fête dans le calendrier
liturgique
et nos
maisons sont décorées de leurs images ou statuettes. Ils
font partie de
notre
vie quotidienne et nous les invoquons en période de
nécessité. Par
exemple,
dans « la neuvaine de Saint Michel archange et aux neufs chœurs
des
anges »,
nous sollicitons l’intervention de neuf types d’anges qui sont : les
séraphins,
les chérubins, les trônes, les dominations, les
puissances, les vertus,
les
principautés, les archanges et les anges. Tous ont
été créés par Dieu
et
étaient assignés à des tâches bien
spécifiques. D’autres furent créés
pour la
guerre, d’autres pour l’adoration et l’intercession, d’autres pour le
transport
du char de Dieu, etc. C’est un tiers de ces anges de Dieu, toutes
catégories
confondues, qui fut précipité sur terre lors de la
révolte des anges et
qui
sont devenus les dieux de ce monde depuis les civilisations anciennes.
Il n’y a
donc pas de divinité qui s’est auto créée.
L’observation
empirique des dieux de ce monde et des anges de la Bible, me permet de
les
classer en trois lots : ceux qui ressemblent aux êtres humains
(les
archanges
tels que Michel, Gabriel et Raphaël…) ; ceux qui ressemblent aux
animaux et aux
oiseaux (apocalypse 4 : 7) et ceux qui sont à mi-chemin entre
les êtres
humains
et les animaux (les dieux d’Égypte et de l’Inde). En effet, les
recherches
bibliques que j’ai entreprises m’ont permis de confirmer la
présence
d’un même
type d’anges qui se retrouve à la fois au ciel devant le
trône de Dieu
et aussi
sur terre comme divinité païenne. Sans doute, ces
divinités païennes
furent
jadis les anges rebelles de Dieu qui furent jetés sur terre lors
de la
révolte.
Voici quelques illustrations :
Ceux qui
ressemblent aux êtres humains
Le seigneur
Brahmâ, le créateur de l’Univers, dieu de l’Inde.
En Inde, on
dit que tout ce qui existe fut créé par le seigneur
Brahmâ. Ce dieu
reçoit
beaucoup d’adorations de la part des Hindous depuis l’antiquité
jusqu’à
nos
jours. Ce dieu très puissant a tout d’un être humain
à la différence
qu’à lui
seul, il porte sur son cou, quatre têtes humaines
orientées aux quatre
points
cardinaux. Curieusement, La Bible témoigne que le trône du
Dieu des
armées se
repose sur des anges qui le soutiennent. Lorsque ce Dieu de la Bible se
déplace, il est toujours porté par des chérubins.
Nous lisons cela dans
les psaumes
28 : 11 et 99
: 1 que
voici :
monté sur un chérubin, il prit son vol, sur les ailes du
vent il se mit
à
planer. Le Seigneur est roi, les peuples tremblent. Il a son
trône
au-dessus
des chérubins, la terre chancelle. Le
prophète Isaïe nous le confirme davantage :
Seigneur de
l’Univers, Dieu d’Israël, toi qui sièges au dessus des
chérubins…
(Isaïe 37 :
16). Tous
ces
écrits sur ces anges porteurs sont remarquablement
confirmés par le
témoignage
du prophète Ézékiel
au chapitre 1 que je
vous
recommande de lire. Dans sa description, aux environs des années
595
avant
notre ère, l’Éternel Dieu le visita afin de lui confier
une mission.
Dieu était
assis sur son trône et ce trône se reposait sur un char
magnifique et
extraordinaire que même nos savants n’ont pas encore
réussi à
fabriquer. Ce
char était porté par quatre anges et chaque ange avait
à lui seul
quatre têtes,
quatre bras, quatre ailes. C’est la première fois que La Bible
expose
de telles
créatures. La description de ces anges porte-char de Dieu n’est
pas
loin de
celle du seigneur Brahmâ de l’inde qui, lui aussi possède
quatre têtes
et
quatre bras. Il fait donc parti des infortunés « anges
porteurs » du
trône du
Maître de l’Univers et qui furent cependant
précipités sur terre après
la
révolte.
Sculptures
de seigneur Brahma
Les autres
anges
Dans le
livre
de l’Apocalypse chapitre 4, verset 7, nous voyons d’autres anges devant
le
trône de Dieu qui font constamment éloge de sa
sainteté. Ces anges sont
d’un
autre type. Ils ne ressemblent pas aux êtres humains mais sont
plutôt
des oiseaux
ou des animaux. Ils sont très puissants au ciel et ceux d’entre
eux qui
ont été
précipités ici-bas après la révolte et qui
sont des divinités sur terre
sont
aussi très puissants à cause de leur position jadis
occupée devant le
trône de
Dieu. En effet, lorsque Dieu rayonne de sa sainteté et de sa
gloire,
ces anges
qui se tiennent devant son trône en sont imbibés et
finalement, comme
une sorte
d’osmose, ils deviennent eux aussi comme Dieu.
– Ceux qui
ressemblent aux animaux
Par
définition, le veau est le petit de la vache. On retrouve le
veau
devant le
trône de Dieu sous la forme d’un ange (Apocalypse 4 : 7). On le
retrouve aussi
sur terre comme une divinité païenne. En effet, en Inde, la
vache est
un animal
sacré qui est considéré comme une divinité
et comme la mère de l’Inde.
Partout,
les vaches dorment sur les places publiques et dans les rues et
personne n’a le
droit de les déranger. La bouse des vaches et leurs urines sont
considérées
comme sacrées et certains fanatiques de l’Hindouisme
répandent ces
excréments
de vache sur leur corps à la recherche de pouvoirs spirituels
(29). Ces
vaches
ainsi que toutes les idoles de vaches pourraient être la
reproduction,
la
création des anges en forme de veau qui se trouvaient devant le
trône
de Dieu.
De même, en Égypte pharaonique, la vache était un
dieu très puissant
dont les
idoles se retrouvaient partout. En effet, nous voyons l’action de ce
dieu lors
de la libération des esclaves Hébreux : après
avoir traversé la mer à
sec sur
l’intervention de l’Éternel, à peine sont-ils sortis
d’Égypte, qu’ils
se
taillèrent un veau d’or, se prosternèrent devant cette
idole et
l’adorèrent
(Exode 32). Ceci sous la conduite du prêtre Aaron. Ce veau d’or
que les
Hébreux
adorèrent était la réplique de cet ange rebelle
qui avant la chute se
tenait
devant le trône de Dieu et qui possédait la forme d’un
veau. Ici, il
joue son
rôle funeste en s’interposant entre Dieu et ses enfants (les
Juifs),
lesquels
étaient destinés à représenter la gloire de
Dieu. Au lieu de rendre
gloire à
Dieu, les Hébreux, sous la pression de cet esprit
d’égarement
choisirent
d’adorer l’image de cet ange rebelle à qui ils
attribuèrent les mérites
de les
avoir fait sortir d’Égypte. Cela enflamma la colère de
L’Éternel des
armées et
les morts ne purent être dénombrés.
-Ceux qui
ressemblent aux oiseaux
Socare
est le dieu égyptien considéré comme le souverain
de
la nuit et du séjour des morts. C’est un aigle et des fois on le
représente
sous l’aspect d’un être humain portant une tête d’aigle. On
retrouve
l’aigle
devant le trône de Dieu et selon le témoignage de
l’Apocalypse 6 : 7
cet ange à
un pouvoir sur la mort et le séjour des morts. La Bible dit que
cet
ange a le pouvoir de faire périr les
hommes
par la guerre, la
famine, la maladie et par les bêtes sauvages. Curieusement, nous
remarquons à
travers le témoignage de l’histoire que l’emblème de
l’aigle
accompagnait
toujours les armées égyptiennes. De même, la
puissante et légendaire
armée
romaine était représentée par le symbole de
l’aigle. Les armées
d’Adolphe
Hitler étaient précédées par
l’emblème de l’aigle. De nos jours, toutes
les
institutions américaines sont frappées par
l’emblème de l’aigle et
comme par
hasard, les USA possèdent l’armée la plus puissante de la
planète. Ici
aux USA,
on dit que l’aigle est l’esprit de la nation américaine. Il n’est donc pas exagéré de dire que les
armées de ce
monde, même sans le vouloir sont sous le contrôle des anges
rebelles de
Dieu
qui ressemblent aux aigles.
Supériorité
de l’homme par rapport aux
anges.
Après
le
déluge, Dieu autorisa les hommes à disposer des animaux.
C’est
seulement à
partir de ce moment que nous avons obtenu le droit de les tuer et d’en
manger
(Genèse 9 : 2-3). Mais jamais aucun animal ne fut
autorisé à disposer
d’un être
humain. Cela confirme la supériorité des êtres
humains sur les animaux.
De
même, tous les anges qui ressemblent aux animaux ou aux oiseaux,
tous
ceux
d’entre eux qui portent des têtes d’animaux ou d’oiseaux sont
inférieurs aux
êtres humains même si certains d’entre eux se retrouvent
devant le
trône de
Dieu. C’est peut-être une des raisons pour laquelle la Sainte
Bible
révèle que
les êtres humains jugeront les anges de Dieu (1 Cor 6 : 3). En
créant
l’homme,
Dieu lui a donné le libre arbitre. Lorsque l’homme tomba dans le
péché,
il l’a
pardonné, a couvert sa nudité et lui a procuré un
rédempteur. Par
contre les
anges ne bénéficient pas de cet honneur du libre arbitre
et ceux d’entre eux qui ont quitté
leur position
furent précipités sur terre en attendant d’être
jugé et d’encourir la
réprobation à perpétuité dans le feu.
L’homme est considéré comme un
enfant de
Dieu alors que les anges sont des serviteurs de Dieu.
DEUXIÈME
PARTIE
LE
CHRISTIANISME
SATANIQUE
LE
POUVOIR DES DÉMONS RELIGIEUX
CHAPITRE I
LES
STIGMATISÉS ET LES CORPS INCORRUPTIBLES
Sur le plan
historique, les phénomènes de stigmatisation et de l’incorruptibilité
des corps
des saints de l’église catholique sont des faits établis et bien
documentés. De
sérieuses enquêtes ont été menées par des docteurs renommés et des
journalistes
des masses médias depuis l’apparition du phénomène. Il n’y a donc aucun
secret
dans cette affaire. L’église catholique adopte parfois une attitude de
suspicion sur le phénomène de stigmatisation. Par contre, elle
considère
l’incorruptibilité du corps comme une faveur de Dieu et ce fait rentre
en ligne
de compte pour la canonisation des saints. L’objectif de ce chapitre
serait de
pouvoir démontrer à travers la Bible et l’histoire que la
stigmatisation aussi
bien que l’incorruptibilité des corps, bien que saintes selon les
apparences
soient néanmoins des phénomènes purement diaboliques.
I.
Manifestations
du phénomène
Après la
crucifixion du Seigneur Jésus, lorsque son corps fut descendu de la
croix, on a
constaté que ses mains et pieds étaient perforés, son flanc était
transpercé,
son épaule était écorchée, sa tête portait des meurtrissures, son corps
entier
était mutilé… Ces différentes blessures reçues lors de son crucifiement
sont
appelées « les stigmates du Seigneur Jésus. » Le film de Mel Gibson « La
passion du Christ » en donne une illustration éloquente.
Curieusement,
depuis l’année 1224 jusqu’à nos jours, des milliers de fidèles de
l’église
catholique, de leur vivant, ont vu apparaître sur leurs corps les
stigmates du
Seigneur Jésus comme s’ils avaient été eux aussi crucifiés. Ces
personnes sont
alors appelées « les stigmatisés » en fonction de l’analogie de leurs
blessures
par rapport à celles de Jésus crucifié. « Living miracles » donne
l’évaluation
suivante pour compter de 1224 à 1894 : pour la France, soixante-dix
stigmatisés
; quarante-sept pour l’Espagne ; trente-trois pour l’Allemagne, quinze
pour la
Belgique, treize pour le Portugal, cinq pour la Suisse, cinq pour la
Hollande,
trois pour la Hongrie, un pour le Pérou, un pour l’Égypte… De nos
jours, des
milliers de cas sont signalés en Grande-Bretagne, en Australie, aux
États-Unis,
au Canada, au Brésil, en Irlande, en Corée, en Syrie, etc.(
Voir la carte ci-dessous).
À l’exception
de quelques rares cas isolés, le phénomène est purement catholique et
les
femmes sont les plus concernées avec un record d’environ
quatre-vingt-dix pour
cent des cas (un homme pour sept femmes selon certaines sources). Les
personnes
qui vivent ces expériences traversent de grandes souffrances physiques
car
leurs blessures sont réelles et saignent à profusion. Du sang coule
également
des yeux de certains d’entre eux et le phénomène est connu sous le nom
de «
larmes de sang ». La stigmatisation est souvent accompagnée de dons
spirituels
tels que : le pouvoir de communiquer avec les animaux, la capacité de
se
retrouver en plusieurs endroits au même moment connu sous le nom de
bilocation
; la lévitation, la prophétie, le jeûne pouvant aller à plus de douze
ans sans
nourriture, le don de guérison, la capacité de lire les pensées d’une
tierce
personne, etc. En plus de ces surnaturels phénomènes spirituels, les
stigmatisés reportent qu’ils sont souvent victimes d’attaques
démoniaques qui
se résument à des bastonnades prolongées ou des tortures accompagnées
de
maladies telles que : convulsions, aveuglement, assourdissement,
mutisme,
paralysie, sensation de tristesse, de
dépression, de faiblesse, etc., de sorte que
certains sont considérés comme de véritables musées
pathologiques.
La
stigmatisation avec ses affreuses souffrances est qualifiée de «
souffrances
co-rédemptrices » par l’église catholique car l’on pense que les
victimes
participent ou associent ainsi leurs souffrances à celles du Christ
pour la
rédemption de l’humanité. Quelques femmes stigmatisées racontent des
scènes de
mariage au cours desquelles elles auraient été mariées au Seigneur
Jésus-Christ
en présence de la Vierge Marie et d’autres saints. Elles portent leur
bague
d’alliance en or ou en diamant que seule la mariée peut voir. La
stigmatisation
et les phénomènes qui l’accompagnent varient beaucoup d’une personne à
l’autre.
Les cas les plus célèbres qui ont attiré mon attention sont : Saint
François
d’Assise (1182-1226), Sainte Rita de Cascia (1386-1456), Eustochia
Calafato
(1433-1468), Thérèse Neumann (1898-1962), Padre Pio (1887-1968), Myrna
Nazzour
(actuelle stigmatisée de Damas en Syrie). Officiellement, l’église
catholique
n’a jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les condamne pas non
plus car
soixante-deux personnes stigmatisées sont déjà béatifiées ou canonisées
(1).
Certains d’entre eux sont donc des saints de l’église catholique et
reçoivent
des vénérations. Je vois par là une certaine méfiance de l’église mais
aussi
une certaine complicité tacite et intelligente.
Le phénomène
de stigmatisation a des effets post-mortuaires car certains stigmatisés
conservent toujours leur corps intact des centaines d’années après leur
mort.
Leurs corps refusent de se décomposer et leurs organes demeurent frais
et
saignent comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle alors : «
les incorruptibles
» ou « les saints préservés ». Même morts, ils opèrent toujours des
miracles
plus puissants qu’ils ne l’ont fait de leur vivant. Cependant, il faut
souligner que la stigmatisation n’est pas la condition sine qua non
pour
l’incorruptibilité du corps car de pieuses personnes de l’église
catholique
après leur mort furent trouvées incorruptibles alors que, de leur
vivant, elles
n’ont pas porté de stigmates.
Thérèse Neumann, la stigmatisée
Allemande
II. Quelques
exemples et critiques du phénomène
Au cours des
siècles passés, certaines personnes en mal de gloire ont sciemment
provoqué
leurs stigmates pour s’offrir en spectacle sans que le ciel
n’intervienne
d’aucune manière. Je ne m’intéresse pas à ces faux stigmatisés que
l’église a
souvent démasqués. Il y a aussi une dizaine de cas de corps
incorruptibles de
l’église catholique qui furent considérés pendant longtemps comme des
saints
ayant été miraculeusement préservés par la vertu de Dieu. Pourtant,
l’investigation scientifique a démontré qu’il s’agissait plutôt de
corps
momifiés à la manière Egyptienne, ce qui n’a donc rien de surnaturel.
Cependant, ces saints ont reçu et continuent de recevoir de grandes
vénérations
partout dans le monde et sont malheureusement considérés comme ayant
été
préservés intacts par la vertu du Dieu Tout-Puissant. C’est le cas de
Sainte
Rita de Cascia, de Sainte Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne
m’intéresse
pas non plus à ces cas. Mon étude critique est centrée sur les
incorruptibles
qui défient la raison humaine, la science, la nature et les lois de
Dieu. Dans
cette étude critique, j’ai seulement choisi dix cas parmi des centaines
d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses connaissances pourra
entreprendre
des recherches plus approfondies.
Corps
momifié de Ste Rita de
Cascia
Sainte Zita de
Luca
Elle est la
plus admirée de l’église catholique. Après avoir passé quarante-huit
ans au
service des pauvres, elle mourut en 1278 et ce jour-là toutes les
cloches des
églises de la localité se mirent à sonner ensemble sans aucune
intervention
humaine et les fidèles accoururent à l’église. De nombreux miracles lui
furent
attribués. Sa vie fut légendaire et trois cents ans après sa mort
lorsque son
corps fut exhumé pour une cérémonie de béatification, on le trouva
intact.
Aujourd’hui, plus de sept cents ans après la mort de cette pieuse dame,
son
corps émerveille toujours la science de sorte que les scientifiques ont
été
contraints par la force des choses de déclarer qu’elle est une momie
naturelle.
Elle est considérée de nos jours comme une héroïne nationale, une momie
nationale d’Italie.
Sainte
Zita de Luca
Sainte
Catherine de Bologne
Cette pieuse
dame est morte en 1463. Durant sa vie, elle a reçu plusieurs fois des
apparitions de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa mort, une
odeur de
parfum se dégageait de son corps. Cette odeur est baptisée « odeur de
sainteté
» par l’église catholique comme si Dieu à travers ce parfum approuvait
la
sanctification de la personne concernée. En plus de l’odeur de
sainteté, un
autre miracle s’est produit : morte à l’âge de cinquante ans, son
visage s’est
rajeuni en prenant l’aspect de celui d’une jeune fille de la quinzaine.
Elle
fut canonisée en 1712 par l’église catholique et lorsque son corps fut
exhumé,
il était intact comme si elle venait juste de mourir. De nos jours,
soit plus
de cinq cents ans après sa mort, son corps demeure toujours intact et
même
flexible comme de son vivant. Les miracles qui lui furent attribués
seraient
innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que cette
défunte,
vieille de cinq cents ans est placée en position assise sur un trône en
or et
des milliers de fidèles catholiques ainsi que des pèlerins
s’agenouillent et se
prosternent devant elle pour prier et solliciter des grâces. De son
trône d’or
où elle est assise en reine, il est dit qu’elle change constamment de
position
sans aucune intervention humaine comme si elle était vivante. Mieux que
ça,
elle lévite.
Sainte
Catherine de Bologne
Pour ma part,
je pense que ce phénomène n’est pas chrétien car la Bible ne donne
témoignage
d’aucun fait de ce genre depuis le choix d’Abraham jusqu’à la mort du
Seigneur
Jésus sur la croix. Si les phénomènes d’incorruptibilité et d’odeur de
sainteté
portaient la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps de tous les
patriarches, de tous les prophètes, de tous les apôtres devraient
demeurer de
nos jours comme preuves. Abraham, l’ami de Dieu ; le roi David, l’homme
selon
le cœur de Dieu ; l’apôtre Jean, celui que le Seigneur Jésus aimait le
plus,
etc., auraient dû dégager une odeur de sainteté à leur mort et de nos
jours
leurs corps devraient être exposés en spectacle pour ainsi démontrer la
puissance de Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de pareil
n’a
existé chez les Hébreux depuis la création de l’homme.
L’histoire
raconte que la basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion de la papauté
et du
catholicisme romain fut bâti sur la tombe de l’apôtre Pierre, celui de
qui le
Seigneur a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon
église et
les portes de l’enfer ne te prévaudront pas contre elle. » Lorsque je
visitais
les catacombes Sainte Calice de Rome en 1985, notre guide nous raconta
que lors
des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur lequel il était écrit : «
Pierre
est ici ». Cela veut dire que l’emplacement où le parchemin fut trouvé
était
bel et bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est précisément là, que fut
édifiée
l’imposante et prestigieuse basilique Saint-Pierre de Rome. Comment se
fait-il
que le corps de cet illustre apôtre qui a marché avec le Christ Jésus
sur les
eaux se soit décomposé et devenu de la poussière et pour quelles
raisons, de
nos jours, les corps des saints de l’église catholique refusent-ils de
putréfier ? Ont-ils plus de mérite que les apôtres du Seigneur
Jésus-Christ ?
Ont-ils cru plus que Saint Jean ou Jean le Baptiste dont les corps sont
devenus
de la poussière ? Ont-ils espéré plus que notre père Abraham qui a aimé
Dieu au
point d’accepter de sacrifier son unique fils pour l’Éternel et dont le
corps
s’est décomposé ?
À mon avis, le
phénomène catholique sur les corps incorruptibles est d’origine
satanique. Si
cela provenait du Dieu El Schaddaï, il aurait réalisé ces mêmes
prodiges pour
son ami Abraham, pour Job, pour le roi David ou pour ses saints
prophètes et
apôtres. En effet, la Bible déclare que Jésus-Christ ne change pas. Il
est le
même hier, aujourd’hui et pour toujours (Hébreux 13 : 8). Dieu le Père
non plus
ne change pas et il ne produit pas d’obscurité par des variations de
positions
(Jacques 1 : 17). Leurs actes se réitèrent, identiques et sans
variations. Mais
les êtres humains changent constamment parce qu’ils sont mortels et
surtout
parce qu’ils ne cessent de progresser dans leurs civilisations. Dieu,
lui,
demeure le même et il ne fait rien de nouveau sans nous avoir prévenus
longtemps
à l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent, l’identité des divinités qui
s’expriment au travers de nos stigmatisés est à revoir.
Comment
pouvez-vous exposer un cadavre bizarre vieux de cinq cents ans tel que
Catherine de Bologne, devant lequel des chrétiens se prosternent pour
dire des
prières et vouloir que cela soit du christianisme ? Pour ma part, je
trouve que
c’est un nouveau type de christianisme : un christianisme satanique.
Ste Catherine de Bologne
Eustochia
Calafato
Née en 1439,
cette sainte est connue sous le nom de « la stigmatisée de Sicile » car
ayant
porté les stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À l’instar de certains
saints de
l’église catholique son corps fut retrouvé incorruptible longtemps
après sa
mort. L’histoire raconte qu’elle a opéré un grand miracle un siècle et
demi
après sa mort : en effet, un tremblement de terre d’une grande
amplitude a
secoué la cité de Montevergine en 1615 et la population accourut sur la
tombe
d’Eustochia Smeraldo Calafato pour prier et requérir sa protection.
Alors, les
religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait intact après
cent
quarante-sept ans d’inhumation. À peine sortie de sa tombe, la sainte
ouvrit sa
bouche et se mit à chanter et subitement le tremblement de terre
s’arrêta. De
nos jours, son corps attire une foule de pèlerins.
Eustocha
Calafato
Vous voyez,
une dépouille vieille de plus de cent ans qui sort de sa tombe pour
commander à
l’astre terrestre qui lui obéit docilement. Même le fils de Dieu n’a
pas
manifesté une si grande et puissante
autorité lors de
son passage sur terre. Peut-être que le tremblement de terre s’est
arrêté sur
l’intercession de la sainte. Peut-être aussi qu’il s’est arrêté
naturelle ment.
Ce qui me frappe, c’est plutôt l’attitude des catholiques de cette
ville au
moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le Dieu vivant, ils préfèrent
exhumer
un cadavre et implorer son intercession. Est-ce un laisser-aller de la
part du
clergé catholique ? Ou est-ce une forme de déviation provoquée par un
abus de
la foi chrétienne ? Leur attitude n’est pas chrétienne car un tel fait
n’a été
observé ni du temps des patriarches, encore moins au temps apostolique.
Après
l’incendie de la ville de Rome le 18 juillet 64, l’empereur Néron
accusa les
chrétiens d’avoir allumé le feu alors qu’il était le présumé pyromane.
C’est à
cette époque qu’il y eût la première grande persécution chrétienne au
cours de
laquelle des milliers et des milliers de croyants périrent sous les
glaives des
soldats Romains. De même, en 303, lorsque l’empereur Dioclétien jura la
perte
des chrétiens pour la survie du culte de son dieu Apollos, des milliers
de
martyrs chrétiens tombèrent sous le glaive des soldats romains.
D’autres furent
jetés en pâture aux animaux sauvages ou simplement brûlés vifs. Ont-ils
exhumé
les corps des saints de leur époque et se sont-ils prosternés devant
eux pour
conjurer leur protection ?
Au cours des
siècles, lorsque les Juifs faisaient face à l’extermination imminente
de leur
race, ont-ils exhumé le corps d’Abraham ou de Moïse pour implorer son
intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des centaines
d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le font les
saints
de l’église catholique ? Au mieux de nos connaissances, la Bible ne
nous donne
aucun exemple de ce genre. Le phénomène n’est ni judaïque, ni biblique,
encore
moins chrétien. Par conséquent, en conformité avec les instructions de
mes
hôtes invisibles, j’en viens à conclure que ces phénomènes des corps
incorruptibles de l’église catholique sont une forme de sorcellerie. Le
même
type de sorcellerie célébrée dans les films de vampires. Si le Dieu des
chrétiens opérait de tels miracles sur ses enfants morts, il aurait
accompli
ces mêmes miracles pour les Juifs et pour les chrétiens des églises
évangéliques qui démontrent une grande maturité de leur foi en Dieu par
l’observation des préceptes bibliques.
Si et
seulement si, un des prophètes ou patriarches ou même un des apôtres du
Seigneur Jésus avait été retrouvé intact après sa mort, alors je me
tairais et
ce débat sur les incorruptibles serait clos. Mais malgré les fouilles
archéologiques,
rien de tel ne fut démontré. Peut-être aussi que le Dieu de l’église
catholique
est différent du Dieu des patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Il doit
aussi
être différent du Dieu manifesté en la personne de Jésus-Christ même
s’ils
portent le même nom. Étant donné que les miracles observés dans
l’église
catholique ne se reproduisent ni dans les synagogues ni dans les
églises issues
de la réforme, il y a de fortes chances que l’église catholique adore
un Dieu
différent de celui du christianisme.
Remarque
Les cimetières
de la Palestine et d’Israël abondent en ossements humains. C’est à ces
endroits
historiques que se reposent les corps des vaillants serviteurs de Dieu
depuis
Noé jusqu’aux apôtres du Christ. Mais jamais au grand jamais, un corps
incorruptible de ces saints serviteurs du Dieu Jéhovah ne fut
découvert. Alors,
pourquoi l’incorruptibilité se manifeste-telle seulement sur les saints
de
l’église catholique ?
En octobre
2002, un sarcophage utilisé entre « les années vingt avant Jésus-Christ
et
soixante-dix après Jésus-Christ » fut retrouvé à Jérusalem et portait
l’inscription suivante : « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus »
(4)...
L’apôtre Jacques est ce saint homme connu sous le nom de « frère du
Seigneur
Jésus ». Il fut le chef de la première église de Jérusalem et de
surcroît, il
est l’auteur d’une épître de la Bible. Selon toute évidence, cette
découverte
paléographique nous fait remonter jusqu’à l’apôtre Jacques et confirme
la
révélation de mes hôtes invisibles sur les incorruptibles. Qu’a-t-on
retrouvé
dans son cercueil ? Un corps incorruptible ? J’aurais souhaité qu’il en
soit
ainsi. Malheureusement, le sarcophage est une preuve que des ossements
humains
s’y reposaient. Cet homme, appelé « le juste » est un saint par
excellence pour
avoir marché avec le Christ et pour avoir rédigé une partie de notre
Sainte
Bible. Comment se fait-il que son corps se soit décomposé après sa mort
alors
que de saintes personnes de l’église catholique résistent à la
putréfaction ?
Il y a deux forces spirituelles antagonistes dans ce monde et puisque
l’incorruptibilité semble ne pas émaner de Dieu, alors, elle ne peut
être que
l’œuvre du Diable. Satan aurait donc pris l’église catholique en otage
dès sa
naissance et a réussi à dévier les chrétiens du droit chemin par
l’introduction
d’un nouveau culte des morts. Un culte satanique.
Sainte
Catherine Labouré et Bernadette Soubirous
Catherine
Labouré est morte en 1876 après avoir reçu plusieurs séries de visites
de la
Vierge Marie et est à l’origine de la création de la médaille
miraculeuse.
Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa mort pour une
cérémonie de béatification, on le trouva intact. Bernadette Soubirous
de son
côté reçut dix-huit fois la visite de la Vierge Marie et trente ans
après sa
mort, lorsqu’on l’exhuma, on la trouva intact. Bien que morte depuis
des
centaines d’années, elles donnent l’apparence d’être vivantes et même
les yeux
bleus de Sainte Catherine ont conservé leur éclat bleuté. Ce phénomène
est
surnaturel et surprend tous les hommes de science. On peut donc dire
que les
incorruptibles du XIVe et XVIIe siècle ont été mal préservés. Par
contre, les
corps de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des merveilles
d’une
parfaite conservation. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre
civilisation et dans les découvertes scientifiques, vous verrez des
miracles de
plus en plus complexes. Si Satan veut gagner beaucoup d’âmes, il lui
faudra
alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux réalités de notre
époque. Le
diable n’est pas un gamin. Il est le dieu de ce monde et il a une vaste
expérience sur l’homme depuis sa création. Comme je le démontre dans le
chapitre de la deuxième création, il est sans doute le créateur d’une
multitude
d’êtres humains qui marchent sur cette terre au milieu des enfants
créés par
Dieu. Il peut donc se jouer de nous à sa guise. Seule la fidélité à la
Parole
de Dieu, une observation aveugle des préceptes de Dieu pourraient nous
mettre à
l’abri de ses ruses.
Bernadette Soubirous et
Catherine Labouré
Le
mystère de l’incorruptibilité
D’abord, ce
titre me paraît fort exagéré.
L’incorruptibilité est ce qui arrivera après la résurrection lorsque
nous
serons revêtus du corps glorieux. Ce corps est celui dont le Seigneur
Jésus
s’est revêtu après sa résurrection. Ce corps est immortel et
incorruptible car
le péché n’a aucun pouvoir sur lui. En un mot, seul le corps glorieux
est
incorruptible : ainsi est-il de
la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite
incorruptible (1Cor 15 : 42 La Bible Thompson). Si ces corps
mystérieux de l’église
catholique étaient incorruptibles, alors ils ne devraient pas mourir.
Les
incorruptibles ne meurent pas. S’ils sont morts cela veut dire qu’ils
ont connu
la corruption. Par conséquent, ce qui se passe dans ces corps après la
mort est
d’origine satanique. Ensuite, si ces mystiques catholiques ont été
rendus incorruptibles
à cause de leur foi ou de leurs souffrances, les apôtres Pierre et Paul
ont
aussi donné un témoignage plus éclatant de leur foi et sont passés par
de
grandes souffrances et même ont souffert le martyre. Que sont-ils
devenus après
la mort ? De la poussière. Seul le fils de Dieu en la personne du
Seigneur
Jésus-Christ n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela fut annoncé
d’avance
par le prophète : Isaïe 53 : 10-11 et psaume 16 : 9-11. Mourir, se
décomposer
et être réduit en poussière est la condition humaine depuis la chute
d’Adam. La
corruption est une conséquence du péché et doit visiter tout être
humain sans
exception. Ainsi le créateur l’a décidé : «… tu es fait de
poussière et tu retourneras à la
poussière » (Genèse 3 :19). Puisque
le diable a été la cause de la corruption de notre corps, subséquemment
il peut
aussi lui octroyer une quelconque apparence d’incorruptibilité.
Patriarches,
prophètes, rois, apôtres et disciples sont tous morts et transformés en
poussière. Oui, les vrais serviteurs du Dieu très haut, ceux qui sont
authentifiés par la Bible se sont soumis à la loi et à la volonté de
leur
créateur. Ils n’ont pas su mieux faire que de devenir de la poussière.
Le
pouvoir de la résurrection
Lazare fut un
grand ami du Seigneur Jésus. À sa mort, le
Christ pleura et les gens s’aperçurent à quel point il aimait cet
homme.
Lorsqu’il arriva chez son défunt ami, il ordonna d’ouvrir la tombe et
d’une
voix autoritaire il commanda à Lazare de sortir de la tombe et celui
qui était
mort et enterré depuis quatre jours sortit de sa tombe bien vivant.
J’appelle
cela, le pouvoir de la résurrection. Maintenant, analysons les faits
qui
s’articulent autour de cet événement : lorsque le Seigneur Jésus
ordonna
d’ouvrir la tombe, que lui dit Marthe, la sœur du défunt ? « Seigneur,
il doit sentir mauvais, car il y a
déjà quatre jours qu’il est ici. » Le Seigneur
Jésus, a-t-il nié le fait que Lazare se soit
décomposé ? Non. Il répondit à Marthe : « Ne te l’ai-je
pas dit ? Si tu crois, tu verras
la gloire de Dieu. » (Jean 11 :28-44). Ici, nous
sommes aux temps pré-apostoliques. Mieux
encore, nous sommes en présence du Dieu créateur et nous avons un
témoignage
sur l’état de conservation du corps d’un homme reconnu comme étant le
grand Ami
du Christ. Son corps, après avoir passé seulement quatre jours dans la
tombe
dégageait une odeur de putréfaction. Pourquoi a-t-il commencé à se
désagréger ?
Pourtant cet homme est l’ami du Dieu créateur ! Si Jésus-Christ a aimé
cet
homme au point de l’arracher de la tombe, nous ne doutons pas qu’un
jour il le
prendra avec lui au ciel. Nous avons donc ici un saint de première
classe et
vous constatez qu’à la manière de tous les serviteurs de Dieu depuis la
création, cet homme s’est décomposé. Il faudrait donc trouver une autre
explication aux corps incorruptibles de l’église catholique car ils
n’obéissent
pas à la règle générale. Ils sont mystérieux.
Après ce petit
examen, quelle est maintenant votre
position ? Êtes-vous convaincu de la révélation de mes hôtes invisibles
ou
continuez-vous de défendre les corps incorruptibles comme étant une
faveur de
Dieu ? Si oui, l’exemple suivant vous convaincra davantage.
Un
exemple concret qui est riche en
enseignement
Le prophète
Élie était armé de la puissance de Dieu. Lors
de son défit avec les prêtres du dieu Ball, il pria et le feu descendit
du ciel
et consuma son sacrifice. À sa prière, le feu tomba du ciel et consuma
des
armées entières qui cherchaient à le capturer. À sa prière, il ferma le
ciel et
la pluie ne tomba pas sur terre pendant trois ans et six mois. À sa
prière, les
cieux s’ouvrirent et la pluie tomba de nouveau… Au lieu de mourir comme
le
commun des mortels, un char étincellent tiré par des chevaux éclatants
de
lumière descendit du ciel et l’emporta dans un tourbillon de vent (2
Rois 2 :
11). Mais avant d’être enlevé il légua son autorité spirituelle au
prophète
Élisée et celui-ci demanda deux fois le pouvoir de son maître et Dieu
le lui
accorda. Il fut célèbre et puissant comme son maître et à la manière du
Seigneur Jésus, les miracles qu’il opérât furent légion : la
multiplication des
pains, la guérison des malades, la résurrection des morts, etc.
Finalement, aux
environs des années 800 avant notre ère, Élisée, ce saint prophète de
Dieu
mourut et fut enterré. L’année suivante, une troupe de pirates moabites
pénétrèrent dans le pays pendant que des Israélites enterraient un mort
dans un
caveau familial. Effrayés par ces barbares, ils jetèrent le corps du
défunt
dans la tombe où reposait déjà la dépouille du prophète Élisée avant de
s’enfuir pour sauver leur propre vie. Le défunt dans sa chute toucha
les
ossements du prophète, reprit vie et se dressa sur ses pieds (2 Rois 13
:
20-21). Alors, qu’a-t-on retrouvé dans la tombe du prophète de Dieu une
année
après sa mort ? Un corps intact, imputrescible, analogue aux corps
incorruptibles des saints de l’église catholique ? La Bible témoigne
que des
ossements blanchis y furent retrouvés ; et sans l’ombre d’un doute, les
années
ultérieures finiront par transformer ces ossements en poussière. Ceci
est un
témoignage de source sûre qui démontre le comportement des corps des
saints de
Dieu après leur mort. Je ne m’attarderai pas sur le cas du grand Roi
David,
l’homme selon le cœur de Dieu qui s’est
décomposé selon le témoignage de la Bible que voici : David,
lui, a servi en son temps le plan de
Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a
connu la
pourriture (actes 13 : 36). Quelle
explication donnez-vous maintenant à ces mystérieux corps de l’église
catholique ? Dieu a-t-il changé ? Si changement il y a, cela ne
concerne que
les catholiques parce que la dépouille des autres chrétiens se comporte
à la
manière du prophète Élisée : ils se décomposent.
Parlant des
corps incorruptibles de mon église, un
d’entre eux (Francis Savior) a étonné les docteurs qui furent appelés à
examiner son corps : du sang frais coulait toujours d’une de ses
blessures deux
ans après sa mort. Sans l’ombre d’un doute, tous ces miracles sont une
forme de
sorcellerie et l’église catholique s’est laissée piéger à coups de
miracles.
C’est de la sorcellerie pure qui a trouvé le moyen de se manifester
dans le
christianisme moderne.
Le résultat des
miracles des corps incorruptibles qui,
apparemment a ravivé la foi des fidèles catholiques a donné plutôt
naissance à
une forme déguisée d’adoration des morts et le culte des morts. En
effet, ces
corps mystérieux drainent des millions de personnes qui s’agenouillent
ou se
prosternent devant eux pour réciter le chapelet et implorer leur
intercession.
Cela est un piège de Satan et nous y sommes tous
tombés. Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques sont vivement
encouragées et ratifiées par un décret de l’église catholique pendant
le
concile de Trente, session XXV (5).
CHAPITRE
II
TENTATIVE
D’EXPLICATION
Les tours de
magie
Un magicien
qui se nommait Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana) nous a
impressionnés
par ses tours de magie. Entre autres miracles, il a découpé sa langue à
l’aide
d’une lame tranchante sous nos regards. Alors, le sang giclait de sa
bouche et
se rependait partout. Mais il ne se souciait de rien. De sa main
gauche, il
tenait un morceau de sa langue ; de sa main droite, il tenait la lame
qui a
servi à sectionner la langue ; et de sa bouche grande ouverte, on
apercevait
dans une mare de sang le bout de la langue sectionnée. Il n’y avait pas
de
chirurgie plastique dans les années 1980. Surtout pas dans un village
d’Afrique. Le magicien a utilisé la puissance des génies d’Afrique pour
accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment « des
guinamorris » en
langue moré. Lorsque le magicien a tenté de recoller le morceau de
langue, ce
fut un vrai miracle. La langue s’est ressoudée comme si de rien n’était
mais
nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la piste car le
lendemain, les
taches de sang demeuraient toujours sur l’estrade. Cette démonstration
de
miracle eut lieu dans les années 1980 sur la piste dansante du bar de
mon père
connu sous le nom de « Jeunesse Bar » et le spectacle était payant.
Parmi les
spectateurs se trouvaient des membres de la communauté chrétienne de
l’église
catholique de la paroisse de Tenkodogo.
Ce
magicien, de connivence avec les génies
d’Afrique a réussi à sectionner sa langue et à la ressouder sans
laisser de
traces. S’il avait voulu, il aurait pu perforer ses mains, ses pieds ou
son
flanc et le résultat escompté aurait été le même. Alors, il aurait été
considéré comme un stigmatisé. Ceci est une preuve qui démontre que par
la
complicité des démons, des blessures ouvertes et profondes peuvent
apparaître
et disparaître sur le corps humain sans que cela soit l’œuvre du
Saint-Esprit.
Que dire alors des stigmatisés de notre église dont les blessures
apparaissent,
saignent et se ressoudent sans laisser de traces ? Ces deux cas sont
analogues
et par conséquent, les mêmes types de génies, lorsqu’ils s’intéressent
à la
religion, peuvent opérer de tels miracles au travers de nos stigmatisés
dans le
but de gagner des âmes pour leur compte. Nous avons un bon exemple dans
le
catholicisme : le Padre Pio, ce grand stigmatisé a porté ses blessures
et a
saigné pendant cinquante longues années. Il lui était impossible de
marcher car
les blessures des pieds étaient douloureuses au contact du sol. De
plus, il
devait changer le pansement de son flanc trois fois par jour à cause
d’abondants saignements. Mais à sa mort, toutes les blessures ont
disparu
instantanément sans laisser de traces, exactement comme si rien ne
s’était
passé. Il y a donc similitude et possibilité d’assimilation entre les
expériences de certains thaumaturges catholiques et ceux des magiciens
d’Afrique. On notera que lorsque le Christ ressuscité s’est présenté au
pessimiste Thomas, il portait toujours les marques de sa passion (Jean
20 :
27-29).
Les alliances
démoniaques
Dans
l’évangile de Mathieu, le chapitre 8 versets 28-34, nous relate la
guérison
d’un homme tourmenté par une légion de démons. Cet homme vivait dans
les
cimetières, se déchirait le corps avec des pierres, brisait toutes les
chaînes
qui le liaient et personne n’osait s’approcher de lui. À l’approche du
Seigneur
Jésus, ces démons l’ont supplié de ne point les jeter dehors. Ils
demandèrent à
s’intégrer dans les corps des pourceaux qui paissaient dans les
environs. Le
Seigneur Jésus le leur permit et plus de deux mille pourceaux furent
envahis
par ces démons et se précipitèrent tous dans la mer. La Bible ne nous
dit pas ce
que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la mer. Mais, ici,
nous
avons affaire à un type spécial de démons qui ne vivent que dans un
corps
animal. À coup sûr, ils ne sont pas rentrés dans ces pourceaux pour
ressortir
de nouveau. Ils y seront restés car c’est leur nouvelle demeure. Et
s’ils
veulent y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un miracle de
conservation. Depuis la révolte des anges, ils ont été précipités sur
terre et
nos corps constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que
les démons
qui habitent dans un corps humain se révèlent être des démons
religieux, alors,
nous avons la chance d’avoir « un saint
». Après la mort de « ce saint », les démons emprisonnés dans ce corps
qui,
autrefois était leur domicile, sont capables de le maintenir intact. Ce
corps
sera alors considéré comme incorruptible.
Exemple
pratique
L’exemple
suivant est celui d’un corps humain à l’article de la mort et pourrait
aider à
comprendre la puissance des démons. Mon père qui animait la chorale en
latin
dans l’église catholique était un bon catholique. Il avait aussi
accumulé
beaucoup de fétiches car à leur époque, c’était le seul moyen de se
protéger
contre la magie noire et la sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup d’âmes innocentes. En effet,
de
méchantes personnes ont tenté en vain de le tuer. Finalement, ils
disaient que
mon père était immortel. Mais il tomba malade à l’âge de soixante ans
et un
hôpital de Bordeaux en France détecta un cancer primitif du foie. Les
docteurs
avouèrent qu’ils étaient désarmés devant ce type de cancer et lui
donnèrent
trois mois pour mourir. Au retour de la France, sa maladie s’est
aggravée de
sorte que les signes de la mort étaient visibles. Sachant sa mort
prochaine, il
nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet de son lit, et tant
que ce
fétiche n’était pas détruit, il lui serait difficile de mourir. Ce
fétiche
avait la propriété de le maintenir en vie quelles que soient les
circonstances.
Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en langue moré, ce qui signifie
littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche existe un peu partout en
Afrique
de l’Ouest et beaucoup de vieilles personnes l’utilisent. Il nous
exhorta donc
à détruire ce fétiche au cas où son agonie perdurerait. Effectivement,
son
agonie a été longue et finalement tout le monde était épuisé de
l’assister.
Quand bien même le fétiche fut détruit il refusait de mourir. Un de nos
cousins
s’est souvenu qu’un marabout avait enterré un autre fétiche du même
type au
pied de la terrasse l’année où sa maladie s’était déclenchée. Nous
avons donc
décidé de creuser et de le détruire aussi. Pourtant notre père n’avait
pas fait
mention de celui-ci. Peut-être que, miné par la maladie, il a dû
l’oublier. Ou
peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance. Après avoir
creusé
nous avons recouvré le fétiche et un cousin l’a brisé par un coup de
pioche. À
l’instant précis, le père agonisant poussa un grand soupir. Il venait
de
mourir.
Ce sont les
démons de ce fétiche qui le maintenaient en
vie et des
exemples de ce type se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez
de la
peine à me croire, renseignez-vous auprès des prêtres et pasteurs
africains qui
servent en Afrique de l’Ouest et vous saurez toute la vérité. Voyez, si
les
démons sont capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi la
capacité de
le maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure et leur
temple,
et s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration des
hommes,
alors, il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce
corps un
objet de culte autour duquel se rassembleront les gens de toutes
langues.
Puisque le diable est la cause du péché, de la mort et de la corruption
de
notre corps, il est aussi capable de le rendre incorruptible d’une
manière
quelconque après notre mort. Oui, le diable est capable de se jouer des
lois de
la nature afin de tromper les chrétiens et de les éloigner du véritable
Dieu.
Si le diable veut réussir à détruire les chrétiens qui le dérangent par
leur
foi, il fera mieux de se présenter en chrétiens, en anges de lumière.
Si la
sorcellerie cherche à s’infiltrer dans les milieux chrétiens, elle n’a
pas
d’autre alternative que de prendre des apparences chrétiennes.
Magdalena de
la Cruz (1487-1560)
Cette
religieuse Franciscaine reçut les stigmates et saigna pendant
trente-neuf
longues années. Elle était par conséquent vénérée comme une sainte de
son
vivant. Mais en 1543, elle tomba malade et déclara que ses stigmates
n’étaient
pas l’œuvre de Dieu. Elle admit que ses blessures (stigmates) étaient
authentiques mais qu’elles ont été causées par le diable (6). On
qualifia alors
ses stigmates de « stigmates diaboliques » et l’inquisition catholique
l’incarcéra pendant dix-sept ans dans une prison franciscaine jusqu’à
sa mort.
Pour ce faire, le pape Bénédicte XIV rédigea un guide qui aide à
reconnaître
les vrais stigmates. Ceci est une preuve pour l’église que le diable
est
impliqué dans cette affaire des stigmates. Pour ma part, cette
religieuse Franciscaine
est une pionnière de la foi chrétienne car elle fut la première à
révéler
l’origine diabolique des stigmates. D’autres stigmatisés ont
certainement
détecté l’ingérence du diable dans cette expérience douloureuse, mais
l’ont mal
interprétée. Peut-être aussi que, pour éviter le ridicule et la
moquerie
cruelle des hommes, ils ont choisi de garder le silence quitte à régler
cette
affaire directement avec le bon Dieu. Cette brave
religieuse
qui vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite d’une
vie de
débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le
recueillement
intense et la pratique excessive du catholicisme qui provoquèrent ces
stigmates. Cela démontre qu’il y a du danger dans la pratique exacerbée
du
catholicisme.
Tous
les stigmatisés sans exception passent
par des attaques démoniaques et sont torturés par les forces du mal.
Pourquoi
cela ? À mon avis, c’est parce que le diable a élu domicile dans leur
corps.
Pour preuve : combien de fidèles serviteurs du Dieu Elohim ont déjà
affirmé
avoir été tourmentés par les démons ? Aucun. Citez tous les apôtres,
tous les
prophètes, tous les rois, tous les patriarches et vous verrez qu’aucun
d’eux ne
fut tourmenté par le démon lorsque leur vie était en règle avec
l’Éternel. Mais
lorsque vous êtes dans l’antre du diable, alors vous serez la proie des
démons.
Les stigmates
du Seigneur Jésus et de l’apôtre Pierre ont été provoqués par les clous
qui ont
perforé leur chair, fendue leurs tendons, et brisé leurs os pendant
l’horrible
épreuve de la crucifixion. Par contre, les stigmatisés de notre temps
reçoivent
leurs blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie ou par
un ange
qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose ici un problème
d’authenticité. De même, ils racontent que lorsqu’ils sont tourmentés
par
Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le chasser et les réconforte.
Pourtant,
de son vivant, la Vierge Marie n’a chassé aucun démon. Mais pourquoi se
trouvent-elle maintenant au centre de tous ces phénomènes ?
Les
souffrances et la mort des visionnaires
Les détails
qui ont attiré mon attention se trouvent aussi dans le fait que les
visionnaires catholiques souffrent beaucoup, perdent beaucoup de sang
et en
général ils meurent de maladies. Bernadette Soubirous est morte de
tuberculose
et d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de
tuberculose,
la sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances physiques,
Jean-Marie Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet
d’attaques
démoniaques tels que des bruits étranges, des menaces, des objets qui
furent
jetés sur lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de fièvre, de
sévères maux
de tête, des maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter. Thérèse
N.
souffrait entre autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de
paralysie
et d’assourdissement. Padre Pio rapporte
avoir été plusieurs fois torturé par les démons. Le saint Curé d’Art
reporte
être constamment tourmenté par le démon ; saint Gemma Galgani dit avoir
été
sévèrement battu par le diable pendant la prière du soir ; Saint
François
d’Assise pendant son passage à Rome fut battu par un groupe de démons
et fut à
moitié mort, etc. (2,3,7). Quelles que soient les explications données
par
l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun prophète, aucun
patriarche,aucun apôtre du Seigneur Jésus,
aucun chrétien des temps
apostoliques n’est mort dans les conditions ci-dessus énumérées. Ils
sont morts
sous le poids de l’âge ou rejetés par ce monde. Aucun d’eux n’a jamais
été
torturé par le diable. Lorsque le Dieu Saint opère des miracles à
travers un
homme, le démon ne peut pas le tourmenter. Mais lorsque l’Esprit de
Dieu
abandonne un homme parce que Dieu l’aurait rejeté,
alors les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas du roi Saul
(1
Samuel 16 : 14).
En vérité, ces
tortures et bastonnades que vous percevez sont les échos de ce qui se
passe
réellement dans les prisons spirituelles.
Les blessures
que portent les mystiques de l’église catholique ainsi que toutes les
souffrances qu’ils endurent sont appelées « souffrances co-rédemptrices
». Dans
ce cas, pourquoi la Vierge Marie n’a-t-elle pas porté de stigmates
durant sa
vie ? Cela aurait été juste puisqu’elle porte le titre de
co-rédemptrice dans
l’église catholique.
Nos
fameux stigmatisés ou ceux dont le corps
demeure intact après la mort et qui opèrent des miracles auraient reçu
ces dons
sur la base des apparitions de Marie ou de Jésus-Christ. Pourtant,
aucun de
ceux qui ont marché avec Jésus-Christ et qui l’ont touché, aucun de
ceux à qui
il est apparu après sa résurrection n’a porté de stigmates. La célèbre
Marie de
Magdala fut le premier témoin à observer le corps glorieux du Seigneur
ressuscité. Elle courut pour l’embrasser et le seigneur lui dit : « Ne
me retiens pas,
car je ne suis pas encore monté vers mon père… » (Jean 20 :17). A-t-elle
porté de stigmates
? Non. Si les stigmates avec les grandes souffrances qui les
accompagnent
émanaient de Dieu, alors tous les apôtres auraient dû expérimenter ces
mêmes
phénomènes et aujourd’hui ce prodige ne poserait aucun embarras pour le
monde
chrétien.
Les stigmates
de l’apôtre Paul
L’apôtre Paul
à qui Jésus-Christ est apparu sur la route de Damas n’a jamais porté
les stigmates
comme certains le prétendent. S’il était stigmatisé, il lui serait
impossible
d’effectuer à pied ces grands voyages missionnaires à travers le vaste
empire
romain. Nous savons cela à travers l’expérience de Padre Pio parce que
les
blessures des pieds l’empêchaient de marcher. De même, lorsque Myrna
Nassour,
l’actuelle stigmatisée de Damas en Syrie reçoit ses stigmates, elle
garde
toujours le lit car elle traverse d’énormes souffrances. Ce sont des
blessures
douloureuses qui refusent aux pieds tout contact avec le sol. Par
contre,
l’apôtre Paul a porté les cicatrices des supplices qui lui furent
infligés par
les opposants de la foi chrétienne. Ces cicatrices sont aussi des
stigmates car
selon l’explication du Larousse le mot stigmate signifie aussi « toute
marque
laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents des blessures
profondes de nos
mystiques. Voici le témoignage de l’apôtre :
–
Des
juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et
d’Iconium et ils gagnèrent la confiance de la foule. On jeta des
pierres contre
Paul pour le tuer, puis, on le traîna hors de la ville, en pensant
qu’il était
mort (actes 14 : 19).
–
Paul
et Silas, après avoir été battus à coups
de fouet furent jetés dans la prison de Philippes. Mais à minuit,
lorsqu’ils
chantaient les louanges de l’Éternel, tout à coup il y eut un violent
tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison et toutes
les
portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des prisonniers se
détachèrent…
« Le
gardien les emmena à cette heure même de la nuit pour laver leurs
blessures. » (Actes 16 : 33).
–
Cinq fois j’ai reçu des juifs la série des trente-neuf
coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les romains et
une fois
on m’a blessé en me jetant des pierres… (2 corinthiens 11 : 24-25).
–…
les cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que
j’appartiens à Jésus (Galates 6 : 17). Autant
de preuves qui
démontrent que les prétendues stigmates de l’apôtre Paul ne sont rien
d’autres
que les cicatrices reçues pendant les nombreux sévices ci-dessus
énumérés.
Corps
incorruptible de Padre
Pio
La confusion
La similitude
des expériences mystiques des thaumaturges Catholiques nous empêche
d’identifier avec précision les acteurs cachés derrière ces phénomènes.
S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou ses bons anges ? D’une part, nous
avons
des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux sur le corps
des
victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une expérience
très
douloureuse qui fait défaillir ces thaumaturges. Après cela suivent les
saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure
souffrance et
douleur. D’autre part, nous avons encore d’autres anges de Dieu qui eux
aussi
torturent nos victimes par des bastonnades prolongées, des objets qui
sont
projetées sur eux, des cauchemars, des bruits étranges, etc. Dans les
deux cas,
aucun des groupes d’anges n’agit mieux car tous provoquent douleurs et
souffrances. Ils sont donc assimilables. Si vous devez prononcer un
jugement
sans parti pris pour une église, parlant des anges déchus de Dieu, vous
ne
pouvez exclure la permanente possibilité d’une tromperie car ils se
révèlent
toujours sous une fausse identité lorsqu’ils cherchent à tromper. Des
démons
qui portent un double manteau et qui jouent une politique à double
face. Par
conséquent, le phénomène non biblique de stigmatisation ou de
l’incorruptibilité du corps se révèle clairement être une de leur
supercherie
la mieux réussie.
Importantes
remarques
Y
a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?
Paramahansa
Yogananda
lama Dashi-Dorzho
Itigilov
Le mariage
spirituel
Lors de son
passage sur la terre, de son gré, le Christ Jésus ne s’est pas marié à
une
femme. Pourtant, ni les Saintes écritures ni la loi juive ne l’en
empêchaient.
Aucun passage biblique et aucun document historique fiable ne révèlent
qu’il
s’est marié. Le film sur la dernière tentation du Christ ainsi que le
livre sur
le code de Vinci sont des mensonges grossiers. Mieux que cela,
notre rédempteur, Jésus de Nazareth nous a clairement enseigné que les
corps
ressuscités ne se marient pas car ils sont comme les anges du ciel.
Nous lisons
: Jésus leur répondit : «
Vous vous trompez parce que vous ne
connaissez ni les écritures ni la puissance de Dieu. En effet, quand
les morts
se relèveront, les hommes et les femmes ne
se marieront
pas, mais
ils vivront comme les anges dans le ciel. » (Mathieu 22 : 29-30).
Jésus-Christ étant le
premier corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se contredire
et par
conséquent il ne se mariera pas. Pourtant, des femmes stigmatisées de
l’église
catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte Catherine de
Ricci en
1542) révèlent qu’elles ont été mariées au Seigneur Jésus-Christ en
présence de
la Vierge Marie et de certains saints. Elles disent qu’elles portent
leur bague
de mariage en or ou en diamant que les mariées seules peuvent voir. Il
est donc
clair que ces stigmatisées se sont bien mariées et leur époux leur
donne le
pouvoir d’opérer des miracles. Mais au vu de l’enseignement du Christ
cité dans
Mathieu 22 :29 ; on
peut
donc se demander : à quel Jésus se
sont-elles mariées ? Au vrai Jésus ou au faux Jésus qui est un démon
religieux
? À vous d’en juger. En ce qui me concerne, je sais par expérience que
tout
mariage spirituel est satanique car seuls les anges rebelles de Dieu
(les
démons) peuvent violer cette loi de Dieu pour se marier aux femmes de
la terre.
Gravure
antique : Ste Catherine de Sienne Ste Catherine de Ricci
recevant
l’alliance
Depuis le XIXe
siècle on peut énumérer un millier de stigmatisés et incorruptibles
dans
l’église catholique. Dans cette étude, je n’ai considéré qu’une dizaine
de cas
seulement. Mais si vous faites des investigations sérieuses et
profondes dans
la vie des saints du catholicisme et lorsque vous confrontez le
résultat de ces
investigations à la Parole de Dieu, vous découvrirez un nombre infini
de faits
qui vous surprendront et qui bouleverseront complètement votre foi
catholique.
Avant de
conclure, je citerai deux autres petits exemples qui aideront à
réfléchir sur
ces phénomènes qui se veulent chrétiens. Il s’agit du cas de Saint
Denis. Cet
homme aurait été le premier Évêque de Paris en 250. Décapité sur
l’ordre du
consul Fescennius, il se serait relevé pour prendre sa tête dans sa
main et se
diriger au cimetière. Une sculpture du début XVe siècle relate en effet
cet
événement (19). Avez-vous déjà vu un tel phénomène dans toute
l’histoire du
christianisme ?
St
Denis
Je citerai
aussi le cas de sœur Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une
stigmatisée
peu commune et dont le cas ne fut connu du public qu’en 1899 grâce aux
archives
(Analecta) des Bollandistes. Pendant deux années consécutives, elle
frappa avec
violence la paume de sa main à l’aide de son doigt (le majeur) et le
bruit
assourdissant qui en résultait était semblable à celui d’un marteau qui
battait
une enclume. L’exercice se répétait deux fois par jour à la même heure
: six
heures et midi. Quelques années plus tard, les stigmates apparurent. De
jour
comme de nuit, elle se mettait à courir avec une telle vélocité que
même les
hommes les plus robustes avaient du mal à la rattraper. Des fois, elle
courait
droit devant elle, parfois, elle courait en rond. Lorsqu’elle était
enfermée
dans une maison et ne pouvait courir, alors, elle se heurtait
brutalement aux
murs. Il y avait aussi des jours où, couchée, elle tournait sur
elle-même
pendant longtemps comme une pièce à la broche rôtissant au feu.
Parfois, alors
qu’elle était couchée, on la retrouvait dans une position bizarre «
appui tendu
relevé » : son corps se soulevait verticalement, les pieds en l’air et
elle
demeurait dans cette position pendant des heures, ne reposant que sur
la tête
et sur une épaule (7)… Chacun pourra analyser ces faits selon son degré
d’instruction et suivant sa foi. De mon côté, je pense que tout ceci
est
l’œuvre des démons religieux. Je pousse la réflexion jusqu’à suggérer
que les
démons religieux qui opèrent dans ces stigmatisés auraient participé au
crucifiement du Seigneur Jésus et en ont été affectés. C’est peut-être
pour
cette raison qu’ils répètent inlassablement la scène du crucifiement
sur nos
stigmatisés. Christ a souffert une fois pour tout. La souffrance
co-rédemptrice
à mon avis est une aberration.
Conclusion du
chapitre
– Considérant
le fait qu’aucun patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps
bibliques n’a
porté de stigmate et n’a jamais été trouvé intact longtemps après sa
mort ;
–
Considérant le fait que ni les apôtres du Seigneur
Jésus-Christ, ni les premiers chrétiens n’ont expérimenté le phénomène
de
stigmatisation et l’incorruptibilité du corps après la mort ;
–
Étant donné que le Dieu de gloire en la personne du
Seigneur Jésus-Christ n’a point fait
mention ni
confirmé de tels phénomènes lors de son passage sur terre ;
–
Compte tenu du fait que le phénomène est purement
catholique et n’affecte pas toutes les églises chrétiennes ou
évangéliques ;
–
Vu la quantité de sang qui se déverse pendant ces
expériences mystiques ;
–
Vu les attaques démoniaques et les souffrances atroces
que subissent ces victimes ; de concert avec mes hôtes invisibles, j’en
viens à
conclure sans risque de me tromper que :
Le phénomène
de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints de
l’église
catholique ne sont pas bibliques, encore moins chrétiens et par
conséquent ils
ne portent pas la signature du Dieu d’Abraham. Leurs origines sont
diaboliques
et constituent une nouvelle forme de sorcellerie moderne la plus
sévère.
Je ne
voudrais pas tirer de conclusions hâtives pour l’instant. Mais le
caractère
diabolique des incorruptibles et des stigmatisés m’oblige à suggérer
que ma
très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église
chrétienne.
Nous avons hébergé trop de démons religieux et ils nous ont conduits
loin des
vérités bibliques et chrétiennes. Il est plus que temps de réagir.
CHAPITRE
III
LES
APPARITIONS MARIALES
Des
fois,
il suffit d’une petite
étincelle pour provoquer un grand incendie. La révélation sur la
création du
septième jour que nous verrons bientôt a secoué toutes les assises de
mon corps
et réveillé aussi mon intellect. La découverte des démons religieux et
leurs
supercheries sur les stigmatisés et les corps incorruptibles ont remis
en cause
les fondements de ma foi catholique. Maintenant, rien ne va m’empêcher
de
douter de tous les phénomènes spirituels qui ne bénéficient pas du
témoignage
de la Sainte Bible. Rien ne va m’arrêter de douter de toutes les
religions
malgré leurs apparentes formes de pureté et d’innocence. Ainsi donc,
n’ayant
reçu aucune instruction spéciale de mes hôtes invisibles, je vois
néanmoins que
les apparitions de la Vierge Marie avec ses grands miracles sont
d’origine
satanique, une nouvelle stratégie des démons religieux.
I.
Introduction
au culte marial
Les
apparitions mariales
Depuis la
résurrection du Seigneur Jésus jusqu’à nos jours, les apparitions
mariales sont
les plus spectaculaires dans le monde chrétien. Il est difficile de
donner une
date départ pour les premières apparitions car certains documents
témoignent
qu’elles auraient commencé du vivant de la Vierge Marie aux environs
des années
quarante (18). Mais c’est précisément le 27 novembre 1830 que s’ouvre à
Paris,
148 rue du Bac, la première série d’apparitions mariales qui se
répandra dans
toute l’Europe avant de se propager dans le monde entier. Le XXe siècle
est
considéré comme le siècle de Marie à cause de la multitude de ses
apparitions
dans le monde. De nos jours, le phénomène s’intensifie et les miracles
qui en
émanent sont de nature à sidérer l’homme le plus sage de ce monde. Ces
apparitions sont sans doute approuvées par le Saint-Siège de Rome ou
par le
clergé catholique de la localité concernée. Lorsque la Reine des cieux
apparaît, elle guérit des milliers de malades, donne des conseils et
des
avertissements sur l’avenir, sollicite la construction de chapelles à
son
honneur, encourage la prière du chapelet, etc. Tous les illuminés qui
ont eu le
privilège d’être visités par la mère du divin sauveur opèrent eux-mêmes
des
miracles et possèdent des dons surnaturels et extraordinaires. Parmi
eux se
comptent les stigmatisés et les incorruptibles. La Madone occupe une
place de
choix dans l’église catholique où elle est vénérée sous des titres
honorifiques
tels que : reine des anges, reine des archanges, reine des patriarches,
reine
des prophètes, reine des apôtres, reine du monde à venir, Ève nouvelle,
cité de
Dieu, demeure de la sagesse, porte du ciel, refuge des pécheurs, mère
de
l’église, mère du perpétuel secours… (9). L’objectif de ce chapitre qui
sera
long et peut-être fastidieux, voudrait démontrer que ces apparitions
mariales
avec tous les phénomènes inhérents ne proviennent pas du Dieu
d’Abraham. Il est
une première tentative de démasquer les ruses du diable qui a fait du
catholicisme un instrument efficace pour la ruine des âmes.
II.
Critique du phénomène et identification de la dame
des apparitions
Durant mon
vagabondage religieux qui m’a conduit à séjourner dans les différentes
religions et sectes, je peux dire que mes amis Témoins de Jéhovah et
Protestants n’ont pas réussi à me convertir à leur religion. Cependant,
les
démons religieux quant à eux, ont réussi à changer ma manière de
percevoir le
monde. Leurs attaques et leurs fourberies que j’ai réussi
à démasquer par la grâce de Dieu m’ont contraint désormais à observer
une
discipline infaillible qui me préserve désormais de l’erreur. Il s’agit
de
comparer toute expérience spirituelle à la lumière de la Sainte Bible.
Le
filtre le plus rassurant, le microscope le plus puissant permettant de
desceller les ruses et les embûches du malin est La Parole de Dieu : « Il
est écrit ».
Les mêmes méthodes
utilisées par le Seigneur Jésus face au diable lors de la tentation au
désert
sont valables pour toute personne cherchant à démasquer les subterfuges
du
malin. De ce fait, j’utiliserai cette méthode du Christ dans mon étude
critique
sur le phénomène marial. Si Marie bénéficie du témoignage de la Bible,
alors
nous ne courons aucun risque d’implorer son assistance.
Cette grande
dame a donné son fils au monde et son fils a créé une grande religion
et a
offert sa vie en sacrifice pour la rédemption de l’humanité.
Finalement, comme
tout être humain elle a rejoint ses ancêtres dans la mort après avoir
mené une
vie simple auprès de son divin fils et des saints apôtres. Après sa
mort,
l’église catholique déclara en 1950 qu’elle est ressuscitée et montée
au ciel
corps et âme. C’est cela l’Assomption de la Vierge Marie. Contre toute
attente,
et sans être annoncée au préalable par la Bible à la manière dont Jean
le
Baptiste fut annoncé, la Vierge Marie commença à apparaître partout
dans le monde
et opère des miracles qui émerveillent la science. De plus, ceux qui
ont eu le
privilège de l’observer pendant les apparitions sont devenus des
célébrités de
leur vivant et même morts, leur dépouille attire des millions de
pèlerins.
Cependant, il convient de se poser la question suivante : cette dame
des
apparitions, est-elle vraiment la mère de notre Seigneur Jésus-Christ
ou est-ce
là encore une ruse du diable afin de perdre des âmes ? Après la chute
de
l’homme dans le jardin d’Éden, Dieu dans sa grâce incommensurable a
pourvu un
rédempteur qui nous a réconciliés avec lui. Alors, ces fameuses
apparitions
mariales sont-elles une seconde tromperie du malin dans le but de nous
éloigner
de nouveau du véritable Dieu ? Puisqu’il s’agit de notre âme immortelle
que le
diable cherche à ravir, alors, endons-la-lui cher. Examinons sans
complaisance
ces phénomènes à la lumière de la Bible afin de démasquer si possible,
les
ruses du malin. Si le diable veut réussir à tromper les chrétiens, il
est de
son intérêt de se présenter à nous sous le pseudonyme de Jésus-Christ,
de la
Vierge Marie ou d’un saint quelconque du passé. Si le diable a eu
l’audace
d’attaquer le Christ Jésus, le Verbe de Dieu en utilisant des passages
de la
Bible, alors, il est capable aussi de nous tromper et de nous conduire
dans
l’hérésie en utilisant tout ce qui constitue les fondements de notre
foi
catholique. Néanmoins, le Dieu créateur dans sa sagesse infinie devrait
provoquer des failles afin de nous permettre de le retrouver, de
reconnaître ses
œuvres et de démasquer les manigances du malin.
Dans cette
enquête mariale, l’erreur n’est pas permise ; car s’il y a erreur, les
conséquences seront éternelles et irréversibles. Pour ma part, je ne
trouve
aucun problème de critiquer ou de rejeter les apparitions mariales.
Parce que
le Dieu de vérité ne jettera personne en enfer pour avoir tenté de le
chercher.
Ce n’est pas votre église ou la Vierge Marie qui sauvera l’âme
pécheresse. Le
salut s’obtient seulement et uniquement par la foi en Jésus-Christ. Il
y a
surtout problème lorsque les apparitions mariales sont de type
satanique et que
l’homme, par manque de persévérance ou de connaissance accepte la chose
et se
laisse piéger par les conspirations du dieu de ce monde. N’ayons donc
pas peur
d’examiner le phénomène marial avec suspicion car avant tout, il s’agit
de
notre âme qui se trouve en péril.
Notre
Dame d’Afrique
Assomption de Marie
Marie
Nous savons que Marie
n’était pas du tout
vénérée au premier siècle. Bien sûr, pour avoir été la mère de Jésus,
elle
était une figure emblématique du christianisme mais elle n’y jouait pas
un rôle
monumental et le récit de la Bible en atteste. Le culte marial débuta
précisément au Ve siècle lorsque le concile d’Ephèse la promulgua au
rang de
mère de Dieu. Ce concile marqua donc la naissance et la montée en
puissance du
culte marial. Les « grandes Dames » de l’époque, pour montrer
l’importance du
rôle de la femme dans le salut, saisirent l’opportunité et firent une
promotion
hors mesure du culte marial. Par la volonté des femmes, Marie devint
alors un
puissant modèle d’exemple de femme dans l’église et membre de la cour
de Dieu.
De nos jours elle est un des piliers centraux du catholicisme et aussi
un sujet
de grande controverse dans le christianisme.
Le droit divin
Voici ce que déclare la loi
de Dieu : « Tu ne te
fabriqueras aucune idole, aucun objet
qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous
la
terre ; tu ne t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne
les
adoreras pas… » (Exode 20 : 4 -5). Cette loi a été
réitérée dans Deutéronome 4 :
16 que voici : « Ne
tombez donc pas dans le péché en vous
fabriquant des idoles, des images représentant des divinités, des
hommes ou des femmes… ».
Partant de là,
on peut dire sans se tromper
que toutes ces images et statues de la Vierge Marie, de Jésus-Christ,
des
apôtres, des anges gardiens, etc. sont une violation élémentaire de la
loi de
Dieu. Apparemment il n’y a aucun problème de décorer sa maison avec des
images
de son Dieu ou des portraits de certaines personnes qui ont notre
affection. Si
vous affichez une image du Christ ou de sa mère dans votre chambre,
cela
pourrait être acceptable dans une certaine mesure quand bien même la
loi divine
l’interdit. Encore faut-il être sûr que ces images sont authentiques
car
l’étude du saint suaire démontre que les iconographes se trompent
souvent et
ces images varient d’un pays à l’autre selon les cultures. Par exemple,
la
Vierge Marie des siècles passés était grosse et bien potelée. Dans
notre siècle
avec la diète, on la dessine mince et élancée. Il y a aussi Notre Dame
d’Afrique où Marie est africanisée. Les images de Jésus-Christ ne se
ressemblent pas du tout et il est fort possible que vous adorez l’image
d’un
Juif quelconque du temps du Christ. Néanmoins cela pourrait être
tolérable à un
certain degré. Mais lorsque vous vous agenouillez devant ces figurines
pour dire
une prière, c’est de l’idolâtrie quelles que soient les excuses
avancées. C’est
exactement ce que nous faisons dans l’église catholique. Une
contradiction des
préceptes de la Bible. Si vous voulez être un vrai chrétien, vous devez
être
biblique. Autrement, vous risquez de pratiquer un christianisme adapté
à vos
caprices et le dieu qui vous répondra sera différent du Dieu d’Abraham.
Le
culte idolâtrique marial n’est rien d’autre que de l’hérésie.
L’iconographie
est une ruse savamment planifiée par le diable afin de perdre des âmes.
La
justification du
culte idolâtrique
En 787, le
septième concile œcuménique de l’église catholique a autorisé la
fabrication
des icônes et le culte idolâtrique des icônes pour le simple fait que
les
personnes qui y sont représentées furent des êtres humains ayant
possédé un
corps physique et une âme. Le concile a ainsi annulé l’ordonnance de
Dieu.
Pourtant, le Dieu d’Abraham a dit : « Par
contre, je leur ai ordonné ceci : écoutez
ce que je vous dis, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon
peuple.
Suivez exactement le chemin que je vous ai indiqué et vous vous en
trouverez
bien. » (Jérémie 7 : 23-24). Même
si le septième concile œcuménique a
autorisé de telles représentations graphiques, nous devons reconnaître
néanmoins que le concile n’a aucun pouvoir, aucun droit, aucune
compétence
légale d’abroger la volonté et les lois de Dieu. Même le fils de Dieu
en la
personne du Seigneur Jésus-Christ s’est jugé incompétent devant de
telles
abrogations lorsqu’il déclara : « Ne
pensez pas que je sois venu pour supprimer
la loi de Moïse et l’enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu
pour les
supprimer mais pour leur donner tout leur sens. Je vous le déclare et
c’est la
vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus
petite
lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela
jusqu’à
la fin de toute chose. » (Mathieu 5 : 17-18).
Vous voyez, les mêmes lois
rudimentaires du temps de Moïse sont toujours en vigueur et attestent
que
l’iconographie est une déviation, une forme moderne d’idolâtrie.
Peut-être que
c’est le concile œcuménique qui a fondé le christianisme et peut donc
s’approprier le droit de tronquer les lois de Dieu. Dans le cas
contraire, il a
trouvé les choses telles et n’a aucune compétence constitutionnelle
divine de
les remanier surtout que ces restructurations sont aux antipodes des
préceptes
de Dieu clairement griffonnés dans la Bible sous le titre « les dix
commandements. » Ma démonstration n’est pas guidée par un excès de
zèle. Ce
n’est pas non plus du fanatisme aveugle ni de l’extrémisme religieux,
mais
simplement un constat amer et douloureux de la violation du droit divin.
Le Pape
protestant ou le réveil de la conscience catholique
Aux environs
des années 610, une voix criait dans le désert : « Il n’y a pas de Dieu
sauf
Allah. » C’était la voix triomphante du prophète Mahomet qui annonçait
la
naissance de l’Islam. Cette nouvelle religion monothéiste qui
considérait les
représentations graphiques des êtres célestes comme une forme
d’idolâtrie
connut dès sa naissance un succès fulgurant qui menaçait de phagocyter
le
christianisme. Le Pape Léon V se posa alors une question : « Pourquoi
le
christianisme connaît-il un échec cuisant devant cette religion ? » Il
consulta
Les Saintes Écritures et s’aperçut que les images et les icônes sont
une
déviation spirituelle, une forme d’idolâtrie moderne et un culte
blasphématoire
au Dieu très haut. Il fut convaincu que la naissance de l’Islam était
une
punition de Dieu sur les chrétiens parce qu’ils remplissaient leurs
maisons et
leurs églises d’idoles et qu’ils se prosternaient devant ces statues
pour
adorer. Une prostitution spirituelle proscrite par le Dieu de la Bible.
Par conséquent,
en 815, il envoya des troupes militaires partout dans le royaume pour
détruire
icônes, statues et images de Jésus-Christ, de Marie et de tous les
saints. Ce
fut fait mais non sans résistance car beaucoup choisirent de mourir
pour
défendre leurs icônes. L’iconographie est donc possessive. Mais trente
ans plus
tard, l’iconographie fit un retour en force grâce à l’empereur Théodore
qui le
restaura officiellement en 843. Pour elle, les icônes sont un acte de
foi et
non de l’idolâtrie (11). De nos jours, l’église catholique enseigne que
les
icônes sont des supports visuels qui aident à prier. Ainsi donc, nous
avons
trouvé une porte de sortie et une bonne excuse pour contester les lois
de Dieu.
Les mosquées, les synagogues et les autres églises chrétiennes ont
débarrassé
leurs lieux de prière de toutes images qui pourraient être considérées
comme
des idoles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. Mais dans certaines églises
catholiques richissimes, des fois, il y a plus de statues que de
fidèles.
Dans les synagogues,
les mosquées et les églises chrétiennes, seul le nom de leur Dieu et de
leur
prophète sont mentionnés pendant leurs prières. Mais, nous, les
catholiques,
nous invoquons le nom de notre Dieu Jéhovah et de son prophète Jésus.
Ce qui
est juste. Mais nous invoquons aussi la mère de Jésus-Christ, le père
adoptif
de Jésus-Christ, les anges de Dieu ainsi que des milliers de saints et
toujours
nous trouvons des excuses pour ce culte non biblique.
Les lois de
Marie contre celles de Dieu
Lors de son
apparition le 27 novembre 1830, la Vierge Marie a donné les
instructions
suivantes à la voyante : « Faire frapper sur des médailles les images
de cette
apparition de sorte que toute personne qui porterait ces médailles
recevra
d’abondantes grâces ». Ce fut le commencement du culte idolâtrique. Une
violation manifeste de la loi de Dieu clairement écrite dans la Sainte
Bible.
Le projet connut alors le jour et la médaille fut baptisée « la
médaille
miraculeuse. » De 1832 à 1837, plus de dix millions d’exemplaires
furent
vendus. Jusqu’en 1876 plus d’un milliard de médailles furent vendues ou
distribuées dans le monde entier. De nos jours, la planète terre est
envahie
par les statues de la Vierge Marie.
Lorsque vous
visitez la chapelle des apparitions mariales au 148 rue du Bac à Paris,
vous
observerez une majestueuse et impressionnante statue de la Vierge Marie
devant
laquelle s’inclinent des milliers de personnes en quête de grâce.
Autour de
cette statue, une inscription s’y trouve, invitant le monde entier à
venir
adorer devant cette idole afin de recevoir d’abondantes grâces. J’y
suis allé
six fois me prosterner. Ceux qui ne peuvent se rendre à Paris prennent
le soin
de placer un duplicata de cette statue devant eux pendant la prière.
Cette pratique
est observée dans le monde entier où les catholiques se retrouvent pour
leurs
prières. Cela est une invitation à l’idolâtrie pure et simple et
personne ne
s’en aperçoit. La mère de Dieu, peut-elle violer les lois de son Dieu ?
Non. La
vraie mère du Jésus-Christ, la fille de Sion, la fille aînée de la
Jérusalem
céleste ; Marie, l’illustre et très haute reine des cieux ; Marie,
l’avocate
plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées ; Marie, une
juive
d’origine, soumise en tout à la volonté de Dieu ne fera pas cela.
La médaille
miraculeuse fut précédée cinq cent soixante-dix-neuf ans par le
scapulaire brun
du mont Carmel. Tous deux, comme des talismans ou des fétiches doivent
être
portés par les fidèles catholiques en quête de grâces. Notre bien-aimée
mère,
la très Sainte Vierge Marie, le rosier du printemps, le lys éclatant de
blancheur est une femme juive qui sait et comprend que tailler des
sculptures
ou des images qui lui ressemblent est proscrit par la loi juive et
constitue
une violation grave de la loi de Dieu. Elle, la mère du Seigneur n’a
point
adoré d’images ou d’idoles de son vivant. Il n’y a aucune raison
qu’elle le
fasse après sa mort ou qu’elle encourage une multitude à enfreindre
cette loi
de Dieu. Par conséquent, l’identité de cette femme qui se présente sous
le nom
de la Vierge Marie est à revoir. Ces manifestations ne sont pas
logiques, elles
s’opposent à la raison et aux prescriptions du Dieu de la Bible. Il y a
de
fortes chances que cette femme qui nous apparaît sous le nom de la
Vierge Marie
soit plutôt une simulation du diable qui se fait passer pour notre
adorable
mère. Un vol d’identité. Un démon qui se présenterait comme un ange de
lumière
dans le but de nous tromper dans notre espérance. Le Dieu vivant s’est
démarqué
des idoles en prenant une position intransigeante et je vous exhorte à
graver
cela dans votre mémoire. Voici la position du Créateur : «
Je suis le
Seigneur, tel est mon nom. Je
ne laisse pas à
d’autres la gloire
qui me revient, ni aux
idoles l’honneur qui m’est dû. » (Isaïe
42 : 8). Par
conséquent, le respect
sacré que nous avons pour ces idoles, les prières et louanges qui leur
sont
adressées ne montent pas vers le Dieu très Haut.
La
médaille miraculeuse
Le
scapulaire du Mont Carmel
Moïse fut une
grande figure du judaïsme. Ses yeux ont observé d’une manière
quelconque le
Maître de l’Univers. Il a reçu de Dieu les dix commandements (six cent
treize
commandements en réalité) pour sa nation et pour nous. Moïse a-t-il
fait
tailler l’image du Dieu vivant sur de la pierre ? Les Juifs ont-ils
taillé des
statues de Moïse ? Selon la Bible, Dieu lui-même, sous une apparence
humaine
est descendu sur le mont Sinaï afin de prendre un repas avec les
soixante-dix
anciens des tribus d’Israël (Exode 23 : 9-11). Ont-ils représenté ce
Dieu
vivant par des images, par la sculpture ou de la peinture ? Les hommes
célèbres
de l’époque de Jésus-Christ faisaient tailler leurs bustes afin
d’éterniser
leur image. Mais le Seigneur Jésus, s’est-il fait représenter par une
figurine
quelconque ? Aucun des serviteurs de Dieu (roi ou prophète) n’a violé
ce
précepte de Dieu. Seule la Vierge Marie des apparitions et l’église
catholique
transgressent cette loi de Dieu et cela est très préoccupant pour un
chrétien
qui veut marcher selon les prescriptions de son Dieu.
Le Dieu
d’Abraham n’a pas voulu être représenté par un objet quelconque. Par
contre,
les divinités païennes, les dieux égyptiens, les dieux de l’Inde, etc.,
ont été
représentés par des idoles devant lesquelles se prosternent leurs
fidèles. En
matière de représentation graphique des êtres célestes, les icônes et
les
statuettes de maman Marie sont en tête de liste de par leur nombre et
diversité. Cela ne relève pas de la volonté de Dieu clairement définie
dans la
Sainte Bible. Cela fait de nous de vrais idolâtres tels que les peuples
de
l’Inde et d’Égypte qui adoraient leurs dieux à partir de sculptures.
Dans le monde
entier où les catholiques se rassemblent, (surtout à Lourdes) les
statuettes de
Marie sont revêtues de somptueux vêtements et portées en procession.
Les
fidèles catholiques accompagnent ces statuettes avec des chansons et
leur
jettent des fleurs exactement comme font les Hindous avec leurs dieux.
Pour
cela, il n’y a pas un mot plus juste pour qualifier nos processions
mariales ou
celui du saint sacrement : l’adoration d’un objet qui n’est rien
d’autre qu’une
forme raffinée d’idolâtrie.
Si
vous permettez, je dirais que la seule idole
que Dieu a permis de forger fut le coffre sacré (l’arche de l’alliance
en or)
qui contenait la manne, les tableaux des dix commandements, les écrits
de
Moïse, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, etc. (Exode 25 : 10-22 ;
Hébreux 9 :
4-5). Deux anges s’y reposaient de sorte que leurs ailes se touchaient.
Même
là, aucune instruction ne fut donnée de se prosterner devant ce coffre
quand
bien même il était souvent rempli de fumée, de la gloire de Dieu. Ce
détail
nous aide à comprendre que le fait d’adorer le saint sacrement n’est
pas
biblique à l’origine.
Le
coffre de l’alliance
Le Saint Sacrement
La Bible dit :
« Ainsi,
frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce
au sang du sacrifice de Jésus. » (Hébreux 10 : 19). Mais
en tant que
catholiques, nous trouvons que Dieu est sacro-saint et qu’il est mieux
de
passer par Marie, oubliant que Dieu s’est fait homme et qu’il a marché
parmi
nous. La Bible enseigne qu’il y a un seul Dieu et un seul médiateur
entre Dieu
et les hommes en la personne du Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 2 :
5) mais,
nous, les catholiques, nous confessons que la Vierge Marie est aussi
médiatrice
et même co-rédemptrice, ayant participé à l’œuvre du salut des hommes.
Ainsi,
sans le dire, nous avons divinisé cette dame par amour.
L’humilité de
notre mère
Lorsque le
divin ambassadeur, l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle sera la
mère du
sauveur, elle répondit : « Je
suis la servante du Seigneur ; que tout se
passe pour moi comme tu l’as dit. » (Luc 1 : 38).
Comme vous le constatez,
dès les premiers instants où le ciel entra en contact avec notre
bien-aimée
mère, elle précisa son credo et son plan d’action : la soumission à la
volonté
de Dieu, son engagement à servir Dieu dans l’humilité. En effet, durant
sa vie
sur terre, selon le rapport des quatre évangiles, elle accompagna son
fils et
prit soin de lui à la manière d’une servante sans jamais s’imposer.
Telle est
l’image que nous a laissée notre tendre mère. Mais la femme puissante
qui
apparaît sous le nom de la Vierge Marie réclame
toujours que
l’on bâtisse en son
honneur des églises. Elle s’offre donc les basiliques les plus
somptueuses de
la planète et les chansons composées en son honneur sont les plus
mélodieuses.
À la manière des divinités égyptiennes et indoues elle réclame à être
représentée par des statues, des images, des médailles, des icônes,
devant
lesquelles elle invite les fidèles à se prosterner. Il y a des jours de
fête en
son honneur (le 15 août), le mois d’octobre est entièrement consacré à
Marie et
les fidèles catholiques du monde entier, à cette période, récitent le
chapelet
dans leurs églises, dans les groupes de prières, en prenant soin de
placer
devant eux une représentation de la Vierge Marie…
Où se trouve
alors l’humilité de notre mère lorsqu’elle se fait ériger des
basiliques
somptueuses ? Pourquoi des basiliques en son honneur et pourquoi pas
seulement
en l’honneur de son divin fils Jésus ? Pourquoi est-elle au centre de
toutes
ces manifestations religieuses alors que nos regards devraient plutôt
être
orientés vers son fils ? Où se trouve l’humilité de la Mère du
perpétuel
secours, lorsqu’elle viole les préceptes de Dieu en se faisant adorer
par les
icônes ? De son vivant, et même après sa mort, le Seigneur Jésus n’a
jamais
demandé la construction d’une église en son honneur. Mais pourquoi la
Vierge
des apparitions fait-elle le contraire ? À qui revient la gloire ? À
Dieu ou à
Marie ? Pourquoi rivalise-t-elle d’ardeur avec Dieu en se faisant
vénérer et
adorer ?
Parlant de
sa naissance, en tant que fils de Dieu, le Seigneur Jésus aurait pu
naître dans
un endroit célèbre de la Rome antique. Mais il choisit de naître dans
une
étable, dans la mangeoire d’un animal. Dans sa naissance comme dans sa
mort, il
s’est fait très petit, il est descendu très bas. À la naissance du
petit Jésus,
la Sainte Famille de Nazareth n’a pas réussi à immoler un mouton pour
la
consécration de leur premier né à Dieu. Le couple était très pauvre et
ils ont
simplement offert deux tourterelles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. La
pauvreté, la simplicité, l’humilité. Depuis l’Ancien testament jusqu’à
nos
jours, lorsque Dieu le père apparaît ou lorsque son fils Jésus se
manifeste, ou
lorsqu’il envoie ses anges, nous remarquons qu’ils sont toujours vêtus
de
simples robes blanches. Toujours dans la simplicité. Mais cette dame
qui
apparaît sous le nom de la Vierge Marie est toujours revêtue de
précieux
manteaux de Reine. Elle porte des couronnes en or et selon Myrna
Nazzour, «
elle brille de mille feux comme du diamant ». Dieu accorde-t-il une
importance
à l’accoutrement ? Les corps glorieux qui ont fait l’expérience de la
résurrection, ont-ils encore besoin de se parer de précieux vêtements
multicolores comme ceux de la Dame des apparitions ? Le Seigneur Jésus
de son
vivant, ou son précurseur, Jean le Baptiste, ont-ils accordé la moindre
importance à l’accoutrement ?
Lorsque nous
reprochons au clergé catholique la grande attention accordée à Marie,
on nous
répond que Marie est simplement vénérée dans l’église catholique alors
que
l’adoration est réservée au Dieu très Haut. Pourtant, lorsque vous
visitez les
sites des apparitions mariales vous constatez que c’est plutôt Marie
qui est
adorée et que le bon Dieu reçoit très peu d’attentions. En effet, pour
l’Europe
de l’Ouest plus de soixante-cinq pour cent des églises catholiques sont
concentrés sur le culte marial et plus de cent millions de pèlerins
chaque
année visitent ces sites mariaux
L’immaculée
conception
La doctrine de
l’immaculée conception est un enseignement de l’église catholique
depuis 1854
qui affirme que la mère du Seigneur Jésus serait née pure et exempte de
tout
péché. Ceci serait une grâce spéciale de son divin fils qui l’aurait
préservée
de toute souillure depuis le sein maternel.
Pourtant,
Marie notre mère, l’étoile radieuse du matin, a
reconnu qu’elle est une pécheresse comme tout être humain. En effet,
dans
l’évangile de Luc, elle considère Dieu comme son sauveur. Pourtant,
ceux qui
sont exempts de péchés sont saints et n’ont besoin d’aucun sauveur. Le
sauveur
est pour les pécheurs. Écoutons maman Marie : « De
tout mon être je
veux dire la grandeur du Seigneur, mon cœur est plein de joie à cause
de Dieu
mon sauveur. » (Luc 1 : 46). Par
conséquent, cette doctrine de l’immaculée
conception n’est pas biblique encore moins une doctrine chrétienne.
La prière du
Seigneur
Un jour, les
disciples du Seigneur Jésus lui dirent :
« Maître, apprends-nous
à prier comme Jean l’a appris à ses disciples. Il leur dit : lorsque
vous
voulez prier, dites : notre père qui est aux cieux… ». À
cette époque, l’ange
Gabriel avait visité Marie il y avait environ trente ans. Il était donc
possible de composer la prière mariale intitulée
« Ave
Maria ». Si cette prière mariale était nécessaire ou même utile, le
Seigneur
l’aurait enseignée à ses disciples. Si la prière mariale intitulée «
Salve
Regina » était importante pour nous rapprocher de Dieu, le Seigneur
Jésus
l’aurait mentionnée. Même si ce fut une omission de sa part, l’apôtre
Paul nous
l’aurait enseignée. Mais nous constatons qu’une prière qui impliquerait
Marie
ou un saint du passé ne fut enseignée ni par le Seigneur ni par ses
apôtres.
Paradoxalement, le Seigneur Jésus a interdit toute prière répétitive et
c’est
exactement ce que nous faisons dans la prière du rosaire où le « Je
vous salue
Marie » est répété cent cinquante fois dans une brève période de trente
minutes. Si vous dites trente rosaires par jour comme nous avions
l’habitude de
le faire, cela donne un total de quatre mille cinq cents « Ave Maria »
en un
jour de prière. C’est précisément de telles répétitions que le Seigneur
Jésus a
proscrites.
Depuis la
création de l’homme jusqu’à la venue du sauveur, deux types de prière
furent
enseignés : la prière des psaumes que le Seigneur Jésus lui-même a
récitée et
le « Pater Noster » qu’il a aussi enseigné. Toutes les autres formes de
prière
doivent faire l’objet d’une grande méfiance si nous voulons marcher
dans la
volonté de Dieu. Si vous voulez prier, ouvrez votre cœur et parlez à
Dieu tout
comme on parle à son père. La récitation d’une formule composée n’est
pas
l’expression du cœur. Par expérience, je sais que la répétition
rabâchée des «
Ave Maria » ouvre des portes qui permettent aux démons de prendre
contrôle de
vos pensées et de bien s’installer dans votre corps. Une fois qu’ils y
sont,
alors commencent les visions accélérées, les apparitions, la prophétie,
etc. À
mon avis, ces Ave Maria répétés ressemblent beaucoup aux tantras
hindouistes.
L’opposition
du Seigneur Jésus
Un jour,
quelqu’un annonça au Seigneur Jésus : « Écoute,
ta
mère, tes frères
et tes sœurs sont dehors et ils te demandent. ». Jésus lui répondit :
« Qui est ma mère
et qui sont mes frères ? » Puis il regarda les gens assis en cercle
autour de
lui et dit : « Voyez, ma mère et mes frères sont ici. Car celui qui
fait la
volonté de Dieu est mon frère, ma sœur ou ma mère. » (Marc 3 : 32-35). Un
autre jour, quelqu’une lui
dit :
« Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité.
» Mais Jésus lui répondit
: « Heureux
plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en
pratique ! » (Luc 11 : 27-28). Il
n’y a rien d’injurieux dans ces passages et
la deuxième phrase est plutôt un éloge à l’égard de Marie et de son
divin fils.
Mais contre toute attente, le Seigneur Jésus rétorqua ses
interlocuteurs par
une leçon qui peut être résumée de la manière suivante : « N’accordez
d’importance ni à ma mère ni à ma famille mais plutôt, écoutez La
Parole de
Dieu et mettez-la en pratique ». Dans ces passages vous conviendrez
avec moi
que le Christ n’a pas répondu favorablement à la requête de sa mère qui
attendait de le voir. Dans ce cas, le fait d’enseigner que Marie est la
mère du
perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et
désespérées est un mensonge. Aussi, ce passage laisse croire que le
Christ
prévoyait qu’après lui, une tierce personne utiliserait frauduleusement
le nom
et l’identité de sa bien-aimée mère pour faire des miracles et égarer
des âmes.
Il a eu le flair, le pressentiment des erreurs à venir et a tenté de
nous en
préserver en nous recommandant vivement de nous référer toujours aux
enseignements de la Bible. En effet, de son vivant, du temps de son
fils, notre
adorable mère, la très Sainte Vierge Marie n’a opéré aucun miracle.
Comme
toutes les femmes juives de l’époque, elle n’avait aucune autorité et
devait
garder le silence en public. Seuls le Seigneur Jésus et ses apôtres
opéraient
les miracles. Après la mort du Christ, qu’il soit ressuscité ou
pas, c’est justice s’il réapparaissait pour accomplir des
miracles.
C’était une continuation logique de son œuvre. Cela me semble donc mal
placé et
même contradictoire de constater que c’est plutôt sa mère qui apparaît
pour
opérer des miracles extraordinaires après sa mort.
Les
instructions prémonitoires du Christ
Le seigneur
Jésus disait : « L’antéchrist est déjà à l’œuvre. Il fera de grands
miracles,
même à faire tomber le feu du ciel pour tromper les élus s’il était
possible ».
Aujourd’hui, toutes les églises chrétiennes à l’humanité absolue sont
d’avis
que nous vivons les temps de la fin. Tout chrétien attend d’un moment à
l’autre
la venue du Christ et l’enlèvement de l’église qui marquera le début de
la
tribulation de sept ans. Après cela, le Seigneur Jésus descendra du
ciel avec
les rachetés afin d’établir sur terre le règne millénaire. Il est donc
juste de
se demander : où se trouve donc la réalisation des œuvres de
l’antéchrist tant
prédit par le Seigneur ? A-t-il menti ou s’est-il trompé ? Toutes les
apparitions mariales avec les grands miracles qui les accompagnent me
paraissent suspectes et pourraient être l’œuvre du malin dont le
Seigneur de
gloire nous a parlé d’avance. En effet, de toutes les églises
chrétiennes ou
soi-disant chrétiennes, l’église catholique seule est bombardée des
apparitions
mariales avec des miracles époustouflants. Prenons l’exemple du miracle
sur la
danse du soleil le 29 octobre 1917 à Fatima (Portugal). Il y avait en
ce jour
près de soixante-dix mille personnes de toutes les classes sociales y
compris
des médecins et des journalistes portugais qui étaient venus critiquer
les
apparitions. Tous ont été témoins de ce que les paysans ont appelé « la
danse
du soleil ». En effet, les témoins et la presse certifient que le
soleil s’est
décroché du ciel et est descendu sur terre en faisant des zigzags et en
tournoyant vivement sur lui-même. Alors, la nature et tous les témoins
de ce
miracle étaient couleur arc-en-ciel. Puis, faisant semblant d’écraser
les
pèlerins, le soleil a regagné sa position au ciel sans nuire à
personne. Par la
suite, des miracles de guérisons spectaculaires ont été observés. Pour
ma part,
la danse du soleil a bel et bien eu lieu et je pense que cela concorde
parfaitement aux avertissements du Seigneur Jésus sur le diable qui
fera tomber
le feu du ciel en présence de tous les hommes (Apocalypse 13 : 13).
La
foule observant la danse
du soleil
Nous savons
grâce aux recherches scientifiques que le soleil est né de l’explosion
d’une
supernova. Cette explosion a projeté les débris de terre dans un double
mouvement circulaire et rotatoire. Par la suite, ces débris de terre,
par la
force des mouvements de rotation et par fusion ont donné naissance à
toutes les
planètes du système solaire. Le soleil, se trouvant au centre de toutes
ces
planètes les maintient sur orbite grâce à l’énergie qu’il dégage. C’est
cela la
loi de l’attraction universelle (12) et selon le docteur Richard
Feynman (le
cerveau de la bombe atomique), cette énergie qui maintient les planètes
sur
orbite est un mélange d’électromagnétisme et de quantum mécanique
(quantum
électrodynamique). Ainsi donc, nous savons qu’il est impossible au
soleil de
quitter son orbite pour danser sur terre et remonter au ciel. Si cela
arrivait,
les autres planètes quitteraient aussi leur orbite et pourraient
s’entrechoquer, et ça sera la fin du monde. Il n’y a qu’un seul soleil
et s’il
avait dansé, la moitié de la planète s’en serait rendu compte. Mais
rien de tel
ne fut reporté à l’échelle mondiale. On peut donc dire qu’en réalité,
la danse
du soleil à Fatima était une simulation, une œuvre de puissance du
malin.
Le site
Internet Youtube propose des enregistrements vidéo sur la danse du
soleil
(Medjugorje). Lorsque vous visionnez attentivement ces vidéos avec
l’oeil du
vingtième siècle, vous vous rendez compte que ce miracle était tout
simplement
un phénomène ufologique. Une savante orchestration des ovnis pour la
ruine des
âmes.
Pourquoi Marie
?
Pourquoi la
Vierge Marie fait-elle danser le soleil ? Pourquoi une telle
démonstration de
force de sa part ? Le Seigneur Jésus a-t-il fait danser le soleil afin
de
démontrer que c’est lui, le fils de Dieu tant attendu ? Non. Vu
l’importance de
la mission du Seigneur pour l’humanité, il lui était nécessaire de
convaincre
les hommes de son époque qu’il était le sauveur en accomplissant des
miracles à
faire danser le soleil. A-t-il perturbé le mécanisme des astres afin de
s’attirer l’attention des hommes dans le but de sauver leurs âmes ?
Pourquoi
n’a-t-il pas secoué les planètes pour démontrer que c’est lui, le
créateur de
cet Univers impressionnant ? De telles méthodes seraient pourtant très
efficaces pour la conversion des pécheurs. Eh bien, il ne l’a pas fait
parce
qu’il les a créées de manière à ce qu’elles ne puissent pas danser.
Celui donc
qui fait danser ces planètes opère un faux miracle, une puissante
illusion qui
échappe au contrôle de nos cinq sens.
Lorsque Satan
dit au Seigneur Jésus : « Si
tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette
pierre de se changer en pain. (Luc 4 : 3). A-t-il
opéré ce miracle ?
Non. Pendant son agonie sur la croix, Satan réitéra ses attaques en
utilisant
une tierce personne et les mêmes propos : « Si
tu es le Fils de
Dieu / si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même / Que le Messie,
le roi
d’Israël descende maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors
nous
croirons en lui. » (Mathieu 27 : 40 ; Luc 23 : 37 ; Marc 15 : 32).
Le Seigneur Jésus est-il
descendu de la croix afin de confirmer son identité ? Bien sûr que non.
Il sait
qu’il est le Fils de Dieu sans l’ombre d’un doute. Par conséquent, il
n’a pas
besoin de le démontrer. La mission et l’humilité du Fils de Dieu ne lui
permirent pas de condescendre aux requêtes du malin. Mais cette Dame
qui se
présente sous le nom de la Vierge Marie, sans qu’on ne lui demande quoi
que ce
soit, secoue les astres.
L’apparition
Les
voyantes
Lucie, l’ultime voyante
Le
miracle des flammes
Dans l’église
catholique, on raconte que plusieurs fois des incendies ont consumé des
maisons. Mais curieusement, les images de la Vierge Marie qui s’y
trouvaient
n’ont même pas été effleurées par les flammes. Lorsque nous demandons
le sens
de tels miracles du feu, on nous répond que c’est Marie qui a écrasé la
tête du
serpent et c’est pour cette raison que les démons ont un respect sacré
pour
elle. En effet, dans l’église catholique, Marie porte le titre de «
terreur des
démons ». De même, lorsque vous rentrez en contact avec les esprits
méchants,
parlez-leur du Seigneur Jésus et vous verrez qu’ils n’hésiteront pas à
l’injurier et à le mépriser. Parlez-leur de Dieu le Père, et vous
verrez qu’ils
railleront sur lui. Parlez-leur des archanges Michel, Gabriel ou
Raphaël et
vous remarquerez qu’ils n’hésiteront pas à les traiter de lâches, etc.
Mais
lorsque vous leur parlez de la Vierge Marie, vous serez étonnés de leur
réaction : un silence total. Meirad P. Hebga rapporte une telle
expérience dans
son livre « Sorcellerie et prière de délivrance » page 116 Inades
édition. Le
père Tardif du Canada pendant ses conférences rapportait aussi que
lorsque la
prière s’avérait inefficace pour délivrer une personne sous l’emprise
des
démons, il avait souvent recours à la récitation du chapelet (Ave
Maria) et le
résultat était efficace. Aujourd’hui, je me dresse contre cette
doctrine et
cette manière de voir les choses et je propose mon entendement : les
démons
sont des hors-la-loi. S’ils peuvent mépriser Dieu le Père et son Fils
unique
Jésus-Christ, alors ils ne se feront pas de souci pour la mère de
Jésus-Christ.
Les démons n’obéissent qu’à leur maître et n’ont de respect que pour
Lucifer
seul. Ainsi donc, s’ils respectent Marie, il y a de fortes chances que
cette
femme qui se présente sous le nom de Marie soit le diable en personne
sous une
fausse identité, le démon de l’enfer déguisé en ange de lumière. C’est
la
raison pour laquelle elle viole les lois de Dieu en invitant les hommes
à se
prosterner devant ses idoles.
Notre dame de
Yagma
J’ai toujours
fait des reproches aux protestants et témoins de Jéhovah pour leur
passivité
sur les apparitions mariales malgré tous ces puissants miracles qui les
accompagnent. Il y a quatorze ans de nos jours, j’ai vivement polémiqué
avec un
pasteur protestant qui avait la cinquantaine. Le débat que j’ai engagé
concernait les événements mariaux mais il a conclu les débats par cette
observation : « Peut-être que vous, les catholiques, avez raison ;
peut-être
que cette dame des apparitions est la mère du Seigneur Jésus. Mais
nous, en
tant que protestants, nous nous éloignons de ces choses car nous savons
que le
diable peut se présenter en ange de lumière et perdre les âmes par des
miracles
pseudo-chrétiens. Mais lorsque nous serons au ciel, nous interrogerons
le
Seigneur sur ces événements et alors nous saurons toute la vérité. Pour
l’instant, nous ne prenons pas le risque de vendre notre âme au diable
» Sur ce
fait, j’ai trouvé sa réponse très sage. Mais le deuxième choc m’est
venu de ma
propre église. La Vierge Marie est apparue plusieurs fois à une jeune
fille sur
une colline dans le village de Yagma à quelques kilomètres de la
capitale de
mon pays et ces événements attirent
beaucoup de personnes. Le Pape Jean-Paul II a célébré une messe sur
cette
colline qui est devenue officiellement un lieu de pèlerinage national.
Pour
moi, cette visite papale est un acte du plus haut degré de
reconnaissance des
apparitions mariales au Burkina Faso. Le chef spirituel mondial de
l’église
catholique ne serait jamais monté sur cette colline pour célébrer une
messe si
tant soit peu de doutes sur l’authenticité des apparitions lui étaient
montés
au cœur. Mais de graves irrégularités ont fait éruption compromettant
la beauté
de ce culte marial burkinabé : la voyante a fait circuler une poudre
noire sous
la forme d’un encens qui lui aurait été donnée par la Vierge Marie.
J’ai obtenu
cette poudre par l’entremise du responsable du groupe charismatique de
ma
paroisse. J’ai commencé à discuter sur l’authenticité de cette poudre
sans
qu’on ne prenne la peine de m’écouter. Alors, je suis parti nuitamment
sur la
colline des apparitions pour prier. J’ai pris l’habitude d’y faire des
veillées
de prière une fois par mois lorsque je vais dans la capitale de mon
pays.
Quoique cela puisse paraître bizarre, au lieu de dormir à la maison, je
préférais dormir sur la colline des apparitions afin d’être près de la
Madone.
Ce jour-là, à une heure du matin, j’ai allumé des cierges et j’ai jeté
cette
poudre sur les flammes. Alors, au lieu de prier selon mes habitudes, un
lourd
sommeil s’abattit impitoyablement sur moi et dans une vision, j’ai
entendu le
grognement d’un animal, on aurait dit un monstre qui menaçait de me
dévorer.
Alors, j’ai fui de la colline et j’ai rendu compte au responsable du
groupe
charismatique de ma paroisse. Plus tard, nous avons été choqués
d’apprendre que
la voyante a fait deux avortements consécutifs et selon les rumeurs, le
clergé
de la localité serait impliqué dans ce scandale sexuel. Chez nous, il
n’y a pas
de fumée sans feu et de telles rumeurs sont des vérités qu’on tente de
cacher.
Il y eut des altercations et ce fut la période où j’ai commencé à
suggérer une
possible implication du malin dans les apparitions mariales. J’ai alors
commencé à douter de l’identité de cette femme qui se présentait sous
le nom de
la Vierge Marie, Reine du ciel.
À l’époque du
prophète Jérémie il y avait aussi une divinité païenne qui se nommait «
la
reine du ciel » à qui les Israélites offrirent des sacrifices et
offensèrent
gravement leur Dieu (Jérémie 7 : 16-19). Peut-être que cette divinité
païenne a
trouvé le moyen de perpétuer son culte idolâtrique à travers le
catholicisme !
Myrna Nazzour
Les
apparitions de Marie revêtent souvent une forme de violence et de
brutalité.
Les voyants ne s’attendent jamais à une visite de la Madone et
lorsqu’elle
apparaît, les voyants sont apeurés et prennent la fuite comme on fuit
un
serpent. On observe cela sur I., un des voyants de Yougoslavie (12). De
même,
le 15 décembre 1982, Myrna parle de l’apparition de la Sainte Vierge de
la
manière suivante, pendant qu’une foule de croyants priait devant
l’icône de la
Vierge Marie, Myrna sentit soudainement quelque chose qui lui tirait la
main
vers le haut de la terrasse. « J’ai senti une force invisible qui me
poussait
et j’étais effrayée… Je me suis agenouillée sur le sol en tremblant, le
visage
contre le sol. Lorsque j’ai relevé ma tête, j’ai aperçu la Vierge Marie
en face
de moi. Elle brillait comme si elle était couverte de diamants. J’étais
effrayée et je me suis sauvée en criant… » (14).
Une huile dite
sainte, coule souvent de l’icône de la Madone et souvent elle coule
aussi des
mains de Myrna. Mais un jour, Myrna fit cette prière devant le Père
Elias
Zahlaoui : « Oh ! Sainte Vierge Marie, ne permets plus que l’huile
coule de mes
mains mais seulement de ton icône. Les gens viennent ici à cause de toi
et non
à cause de moi ». Après avoir dit cette prière, elle annonça au Père
Zahlaoui :
« Père, on dirait que la Vierge est rentrée dans mon corps ». Et
soudainement,
l’huile s’est mise à couler abondamment des mains de Myrna comme une
éponge
engorgée d’huile (14).
Par rapport à
ces faits, je voudrais faire les observations suivantes : lorsque le
Seigneur
Jésus marchait sur l’eau vers ses disciples, ils eurent peur. Ce fut la
première et la seule fois de l’histoire qu’un homme a marché sur l’eau.
Il y a
donc de quoi avoir peur et de croire à un fantôme surtout si cela
arrivait la
nuit (Mathieu 14 : 25-33). Mais après sa résurrection, lorsqu’il est
apparu
plusieurs fois à ses disciples, personne n’a pris la fuite par peur.
C’était
toujours une expérience merveilleuse de paix. Pourquoi donc les
apparitions
mariales font-elles si peur ? Lorsque Myrna implora la Madone de ne
plus
laisser l’huile couler de ses mains, le contraire arriva aussitôt.
Pourquoi
violer la volonté de cette jeune dame ? L’observation la plus
importante est
que, dans le miracle de l’huile, la voyante témoigne que la Vierge est
rentrée
dans son corps et c’est seulement après que l’huile s’est mise à couler
de ses
mains. Cela ressemble à une forme de possession temporaire même si des
miracles
éclatent par la suite. Ni les apôtres, ni les évangélistes
d’aujourd’hui qui
ont opéré des miracles ne disent avoir été possédés de cette manière.
Ils font
une prière et Dieu en réponse fait éclater des miracles. L’expérience
du
baptême du Saint-Esprit est complètement différente de ces modèles de
possession.
La Vierge
Marie face aux malheurs
Si Marie est
la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes
impossibles
et désespérées, alors, pourquoi a-t-elle abandonné les Rwandais qui
comptaient
sur son intercession et qui ont consacré de longues heures à réciter le
chapelet ? Pourquoi le génocide eut lieu, bien que le peuple rwandais,
catholique fervent, comptât désespérément sur le secours maternel ?
Pourquoi
plus de huit cent mille personnes ont été sauvagement massacrées aux
yeux de
Marie qui n’a pas levé son doigt pour conjurer ce malheur alors que
beaucoup de
prières lui ont été adressées pendant si longtemps ? Pourquoi le sang
des
voyantes a été versé et pourquoi ont-elles
été
sauvagement massacrées et mutilées, elles, les porte-parole de Marie !
Après le
massacre rwandais beaucoup de catholiques ont été désillusionnés et ont
perdu
leur foi. Beaucoup alors cessèrent d’aller à l’église. La faillite de
l’intercession mariale pour le Rwanda m’a permis de découvrir davantage
le
subterfuge du malin qui se présente sous le nom de Marie.
L’intervention de
Dieu est infaillible lorsqu’il est invoqué et la Bible fait éloge de
ses
brillants exploits lorsque son peuple est sur le point d’être exterminé
par un
ennemi puissant. Alors, si la femme des apparitions venait de Dieu,
pourquoi
n’a-t-elle pas été capable de conjurer ce génocide auguré longtemps à
l’avance
?
Le
génocide Ruandais
Exemples
de malheurs
Les
apparitions mariales sont toujours précédées de malheurs ou bien les
malheurs
éclatent après ces fameuses apparitions. Des fois elle apparaît au
milieu des
malheurs. Curieusement, presque toutes les prédictions de malheur
annoncées par
la Vierge Marie se sont réalisées sans que les nombreuses prières qui
lui
furent adressées puissent être capables de les conjurer. Est-elle
peut-être
liée à ces malheurs ? Exemples : Le 19
juillet 1830 la Vierge Marie à travers de chaudes larmes révéla à
Catherine
Labouré que les rues seront pleines de sang dans un délai de quarante
ans. En
effet, en 1870 une guerre éclata en France et le sang coula dans les
rues.
Beaucoup de prêtres furent tués par les communards. Monseigneur,
l’archevêque
Darboy est fusillé. En septembre 1846, lors de son apparition à La
Salette elle
annonça des malheurs et précisa que ceux déjà arrivés l’année
précédente
provenaient de Dieu. En septembre 1665, une jeune fille, Benoîte
Rancurel qui
gardait les moutons eut l’apparition d’une dame majestueuse qui portait
un bel
enfant dans ses bras. C’est la Vierge du Laos. Elle sollicita la
construction
d’une chapelle en son honneur et annonça que plus tard le démon fera
une guerre
violente à la bergère et que par la suite elle portera des stigmates et
des
douleurs les vendredis. En janvier 1871, l’armée prussienne commandée
par le
général Von Schmidt est aux portes de Laval. La guerre fait rage et on
ne peut
dénombrer les morts. Il fait face au général Chanzy qui l’empêche de
prendre la
ville. À ces instants pathétiques, la Vierge Marie apparaît à quatre
jeunes
enfants dans un petit hameau appelé Pontmain aux confins de la Bretagne
et de
la Normandie. En automne 1918, presque à la fin de la première guerre
mondiale
la Vierge apparaît à Fatima au Portugal. Elle annonce d’autres malheurs
et
immédiatement toute l’Europe fut frappée par une épidémie de grippe.
Les morts
sont innombrables y compris les voyantes. Après cela, la deuxième
guerre mondiale
éclata. En 1981, la Vierge Marie apparaît au Rwanda et annonce des
malheurs
futurs, en 1990 une guerre éclata et le génocide ravagea entre huit
cent mille
et un million de personnes y compris deux des voyantes, etc., etc.
Pourquoi se
trouve-t-elle toujours au milieu des malheurs et pourquoi son
intercession
est-elle toujours inefficace ? Pourtant, n’est-elle pas l’avocate des
causes
impossibles et désespérées ?
Les cimetières
et les ossements humains sont des terrains de prédilection de Satan où
il
savoure sa victoire sur la race humaine. Le diable hait le Dieu très
Haut mais
il ne peut s’en approcher ni le nuire. C’est pour cela qu’il s’acharne
sur
l’homme qui est créé image visible du Dieu invisible. Son objectif
principal
est de saboter les œuvres merveilleuses de l’Éternel. Après une guerre
ou une
pandémie, les morts se comptent par milliers et cette Dame qui nous
apparaît
sous le nom de Marie pourrait bien être Lucifer en personne qui vient
conduire
les hommes sur une fausse piste d’intercession sachant bien qu’il a
déjà
planifié son massacre. Le culte marial étant un culte idolâtrique, une
horreur
pour le Dieu des armées, voici de quoi éloigner le Tout-Puissant de ces
atrocités annoncées par la Madone, laissant le terrain libre au malin
pour
commettre tranquillement ses meurtres.
La puissance
et l’infaillibilité de Dieu dans l’histoire
Lorsque
Sennachérib, le roi d’Assyrie avec sa puissante et indomptable machine
de
guerre s’apprêta à écraser Jérusalem, le roi Ezéchias invoqua l’éternel
son
Dieu qui lui répondit par le prophète Isaïe. La même nuit, l’ange du
Seigneur
entra en jeu et tua cent quatre-vingt-cinq mille soldats
assyriens et rendit ainsi l’invasion
impossible (Isaïe 36 et 37). De même, au temps du prophète Élisée,
lorsque les
Syriens encerclèrent la Samarie, le siège fut long et si désastreux au
point
que certains Israélites affamés mangèrent leurs enfants pour éviter de
mourir
de faim. Il a suffi d’un petit acte de rien du tout de la part du
Seigneur de
l’impossible pour mettre fin au siège et secourir son peuple. Il fit
simplement
entendre le bruit d’une puissante armée équipée de chevaux et de chars.
L’armée
Syrienne pensa que la Samarie avait payé les Hittites et les Égyptiens
pour les
combattre. Alors, ils furent pris de panique, abandonnèrent le siège et
s’enfuirent pour sauver leur vie en laissant derrière eux leur camp
bondé
d’animaux, de la nourriture ainsi que tout leur trésor. Par ce geste
dérisoire,
le Seigneur mit fin à ce long siège (2 Roi 7 : 6-7). De tels exemples
sont
légions dans la Bible et démontrent que le Dieu d’Israël est puissant
et qu’il
est capable de se défendre et de protéger ses enfants qui l’invoquent
d’un cœur
sincère. Si les prières adressées à maman Marie étaient approuvées par
Dieu,
alors elles auraient été efficaces. Mais toujours, ces prières sont
inexaucées
et la race humaine paie un lourd prix. Pour obtenir les faveurs du bon
Dieu, il
ne s’agit pas de prier d’une manière désordonnée car même les démons,
les sataniques
et les païens prient. Pour être exaucé, il faut le prier selon son plan
et
suivant sa volonté. Autrement dit, il bouchera ses oreilles et ne se
laissera
pas fléchir. La même désillusion eut lieu sur la colline de Massada à
l’épopée
romaine où plus de trois mille personnes se sont suicidées à l’approche
de
l’ennemi préférant la mort plutôt que l’esclavage. Pourtant, ils
priaient et
croyaient eux aussi que Dieu les défendrait et leur donnerait la
victoire.
David
et Goliath
Moise
Les gloires de
Marie
On a toujours
parlé des gloires de Marie mais jamais on ne fait mention des échecs de
Marie.
Pourtant, beaucoup de personnes ont eu recours au secours marial et ont
été
profondément déçues. Six fois, je me suis agenouillé devant
l’impressionnante
statue de la Vierge Marie au 48 rue du Bac,
Paris.
Cinq fois, j’ai été en pèlerinage à Lourdes et j’ai imploré le secours
marial à
la grotte de la Massabielle. Après les prières de la grotte, je passais
des
heures au cimetière de l’Angel de Lourdes sur la tombe du père Jacomo
Fillon
d’Udine, un pieux religieux qui est mort en
odeur de
sainteté et dont la tombe attire beaucoup de pèlerins… Non seulement je
priais
pour moi mais aussi pour des frères et sœurs catholiques de ma paroisse
qui ne
pouvaient se payer le voyage et qui m’ont remis leurs requêtes écrites
sur du
papier. Nos prières sont demeurées inexaucées alors que ces requêtes
étaient
des cas sociaux désespérés. Je ne parlerai pas du cas des paroissiens
qui ont
jeté leurs fétiches pour se consacrer à la prière mariale et qui sont
repartis
de nouveau à leurs fétiches par suite de profondes déceptions et qui
pratiquent
maintenant un christianisme hypocrite en consultant des charlatans et
ayant
dans leurs maisons des fétiches. Je ne dirai rien des déceptions de la
bergère
du groupe charismatique qui de nombreuses fois a fini par dire des
phrases
comme : « Jésus ne connaît pas la honte ; il est difficile de suivre
Jésus… » ;
résultat de tant de prières inexaucées.
Certains
pourtant se vantent d’avoir été exaucés par Marie pour le fait d’avoir
réussi à
réaliser leurs rêves. Pourtant beaucoup de personnes réussissent mieux
sans
pour autant passer par la prière. Les efforts humains, la grâce de Dieu
et les
circonstances de la vie suffisent des fois à réaliser de grandes
choses. Que
dire des célébrités de ce monde qui ne fléchissent jamais les genoux et
qui
sont pourtant meilleures que ceux qui prient. L’homme par ses propres
efforts
est capable de beaucoup choses. N’attribuons pas toujours nos mérites
aux êtres
célestes.
La dévotion du
premier samedi du mois
Lors de son
apparition à Fatima, la Très Sainte Vierge Marie a institué une
nouvelle
dévotion qui doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cette
dévotion
consiste à consacrer le monde entier au cœur douloureux et immaculé de
Marie.
Selon notre mère du ciel, la Russie communiste dominera le monde et
beaucoup de
nations seront rasées. Même le Pape en souffrirait. Mais si cette
dévotion
était assidûment observée, son cœur immaculé triompherait, le
communisme
soviétique connaîtrait la chute et une période de paix serait accordée
à la
terre. Nous avons observé cette dévotion mariale jusqu’à la chute du
communisme
soviétique et nous continuons de prier. Le communisme soviétique est un
système
politique qui fait de l’athéisme son cheval de bataille. Toute religion
y est
considérée comme de l’opium qui endort le peuple et par conséquent est
appelée
à disparaître. Dans les pays communistes, les églises sont transformées
en
salles de théâtre, de cinéma, en magasins pour le stockage de vivres ou
de
munitions… Les serviteurs de Dieu ainsi que les chrétiens sont
torturés, tués
ou déportés. Puisque le communisme est incompatible à la foi
chrétienne, il
pourrait donc être d’origine satanique. Comme la Vierge Marie a prédit
sa
chute, proposé une méthode qui a triomphé, alors, elle est toute
puissante et
son œuvre rend gloire à Dieu. Néanmoins, observons les choses sous un
autre
angle car des fois, le véritable sens des choses est souvent voilé et
la façade
qu’on nous présente est toujours de la mascarade. Supposons que cette
Dame qui
se présente sous le nom de la Vierge Marie soit en réalité le diable
qui prend
l’apparence d’un ange de lumière dans le but de nous égarer loin du
vrai
christianisme, quel mensonge peut donc se cacher dans cette dévotion
qui aurait
provoqué la chute du communisme soviétique ?
Sur
le plan politique, quelle est ma compréhension ?
Jusqu’alors,
le monde était divisé en deux grands blocs bipolaires et antagonistes :
le
capitalisme à économie libérale avec les USA en tête face au communisme
de l’U.R.S.S.
Ces deux systèmes politiques étaient incompatibles et chacun
s’efforçait de
phagocyter l’autre et d’imposer au monde son idéologie. Il était donc
prévisible qu’un des systèmes vienne à disparaître. Quand bien même, le
communisme a connu une prédominance dans certains domaines de la
technologie
(le spatial), ses fondements étaient néanmoins menacés à cause de la
faiblesse
de son économie et de l’austérité de sa politique. Surtout avec un
rival
puissant, prospère et impitoyable tel que le capitalisme, la chute de
ce
système politique était prévisible sans le concours de la prière.
Sur le plan spirituel, comment voir les
choses ?
Les systèmes
politiques et religieux sont toujours de connivence. Dans le
communisme,
l’accent est mis sur l’action commune pour l’intérêt du peuple.
L’intérêt
personnel et les évasions spirituelles sont de facto caducs. Les
religions sont
interdites. À mon avis, le communisme athée était un refuge pour le
malin et la
chute de ce système représentait une grande défaite pour Satan qui
cherchait à
supprimer toute religion de la planète. Satan connaît aussi les plans
de Dieu
et sait que le communisme qui est sa religion va bientôt s’écrouler.
Alors, ne
pouvant plus combattre la religion par un système politique athée, il
sera donc
obligé de tolérer la religion dans laquelle sa présence sera toujours
effective
: les idoles. C’est ce qui expliquerait la tolérance facile et le
succès du
catholicisme orthodoxe dans les pays de l’ex-U.R.S.S. Nul doute que
l’église
catholique a combattu le communisme mais vous constatez qu’à sa chute,
c’est la
Vierge Marie qui apparaît et occupe le terrain par un culte
idolâtrique. Juste
de quoi ôter au christianisme sa valeur spirituelle en l’éloignant de
Dieu.
Ainsi donc, l’église devient de nouveau un instrument efficace pour la
perte
des âmes, un nouveau cheval de bataille pour Lucifer à travers
l’iconographie :
au lieu d’adorer Dieu, les hommes choisirent de se prosterner devant
des images
et des objets taillés.
L’église
catholique depuis ses origines était la représentation officielle du
christianisme. Le malin a essayé en vain de détruire cette religion dès
sa
naissance en tuant le maximum de chrétiens à travers les empereurs de
Rome ; et
vu qu’elle était plutôt florissante, alors, le malin changea de
méthode. Il est
parvenu autrefois à faire tomber le judaïsme par l’idolâtrie et la
fausse
religion de sorte que les Hébreux, au lieu d’entrer dans la terre
promise,
jonchèrent le désert de leurs cadavres. L’idolâtrie est donc une arme
efficace
qui enflamme la colère de Dieu ; et le diable, une fois de plus
appliquera
cette même méthode avec le catholicisme par l’introduction d’une fausse
mère
qui remplira l’église d’idoles : c’est donc le même diable avec les
mêmes ruses
et le même résultat efficace tant dans le judaïsme que le catholicisme.
Remarque
La dévotion
sur la consécration du monde à Marie doit se faire tous les premiers
samedis du
mois. Cependant, nous savons que le samedi est le jour du sabbat qui
est le
jour de repos de l’Éternel. En ce jour, aucune entreprise ne doit être
menée.
Même allumer du feu pour cuire un repas est interdit. C’est le jour du
Seigneur
et c’est le jour du repos total. Toute personne qui ramasse même un
simple bois
pour cuire son repas en ce jour doit être mis à mort selon la loi de
Moïse
(Exode 31 : 14). Pourquoi cette dame du ciel viole-t-elle le repos
sabbatique
et y impose une dévotion qui oblige les gens à profaner le caractère
sacré de
ce jour spécifique ? Pourquoi avoir choisi le jour de repos du Seigneur
pour
que le monde lui soit consacré ? Le monde appartient déjà à Dieu et
toute
personne qui veut se consacrer au Dieu des chrétiens le fait par le
moyen de la
conversion qui est le baptême. Toute personne ou entité spirituelle qui
veut donc
que le monde lui soit consacré apparaît comme un rival ou un ennemi de
Dieu. Si
cette femme venait de Dieu, le Dieu à qui le monde appartient, alors,
elle
n’avait aucun besoin que le monde lui soit de nouveau consacré.
Pendant le
repos du Seigneur au septième jour après la création, Satan entra en
jeu et
pervertit l’œuvre de création en y introduisant la barbarie. Et si le
monde se
porte si mal c’est à cause de cette activité diabolique pendant le
repos du
Seigneur et cette nouvelle dévotion mariale imposée pendant ce jour
sacré porte
clairement la signature du dieu de ce monde.
Les
apparitions
Le
christianisme est l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Ce ne sont pas les
apparitions mariales ou d’un ange quelconque qui auraient donné
naissance à
cette religion. Si toute apparition d’êtres célestes provient forcément
du Dieu
d’Abraham, alors tous ceux qui croient aux apparitions mariales
feraient mieux
de se convertir aux nouvelles religions qui sont nées par la suite
d’apparitions d’anges.
Après
la mort du Seigneur Jésus, le
christianisme a tenu bon malgré les persécutions. Il était florissant
sans le
concours de Marie. Les apparitions mariales n’ont pas posé les
fondements du
christianisme. Elles sont apparues comme une gangrène qui ronge et
divise les
enfants de Dieu. Elles sont comme un cancer qui attaque la crédibilité
de la
foi catholique. En effet, les églises réformées évangéliques ne
considèrent
plus l’église catholique comme une église chrétienne à cause de nos
idoles et
de nos pratiques non bibliques. Pourtant, l’église catholique demeure
ferme et
imperturbable. Elle se réclame être l’église apostolique, la tête de
toutes les
églises chrétiennes et invite les églises évangéliques à se joindre de
nouveau
à elle. En effet, en juillet 2007, le Pape Bénédicte XVI déclara
officiellement
que « le christ Jésus a établi ici sur terre une seule église » qui est
l’église catholique. Il renchérit que les autres dénominations ne
peuvent pas
être considérées comme des églises parce qu’elles n’ont pas la
succession
apostolique, c’est-à-dire, l’habilité d’être les successeurs des
premiers
apôtres du Christ. Pourtant, il y a abondance de preuves qui attestent
que
cette « église mariale », cette grande et puissante église catholique
dont je
suis fils est l’ennemie du christianisme véritable et je vous en
convaincrai
davantage.
Je ne trouve
pas utile de faire la promotion du culte marial ainsi que tous les
phénomènes
miraculeux qui l’accompagnent. La Bible enseigne clairement que seule
la foi en
Christ Jésus peut sauver l’homme. Ainsi donc, votre église ou
dénomination et
toutes ses œuvres de puissance ne sont pas utiles au salut si elles
compromettent un tant soit peu votre intégrité et votre Foi en
Jésus-Christ.
Les guérisons
et miracles
La Bible nous
enseigne que beaucoup guériront des malades au nom du Seigneur Jésus
mais
seront rejetés. Par conséquent, les miracles de guérison observés lors
des
apparitions mariales ou pendant toute forme de prière ne portent pas
forcément
l’approbation de Dieu. Dans l’accomplissement d’un miracle, il faut
reconnaître
que ce n’est ni votre pouvoir, ni votre sainteté qui se manifeste mais
tout
simplement La Parole de Dieu qui produit des fruits en sa saison. Car,
avec un
peu de foi, un ordre donné au nom du Seigneur Jésus peut avoir des
effets
surnaturels. De même, la maladie n’est rien d’autre que la conséquence
du
péché, en un mot, un outil de Satan. Ni Ève ni Adam ne sont tombés
malades
avant la chute. Tous ces malheurs sont apparus avec Satan lorsqu’il fit
tomber
l’homme dans l’insubordination. Si Satan peut donner une maladie, il a
aussi le
pouvoir de la reprendre et de guérir ainsi la personne malade. De ce
fait,
toutes les guérisons miraculeuses de la Madone peuvent être une ruse du
malin,
des démons qui chassent des démons pour donner une simulation de
guérison.
Satan qui fait et défait les liens et qui se présente comme un ange de
lumière
(cf. 2 Corinthiens 11 : 14-15).
Les larmes de
sang de Marie
Le Seigneur
Jésus fut saisi d’une grande angoisse juste avant sa passion et la
sueur qu’il
versât, était mêlée de sang (Luc 22 : 44). Certains chrétiens, par un
excès de
ferveur religieuse, affirment qu’il a même versé des larmes de sang.
Lorsque
son corps fut descendu de la croix, sa mère l’a tenu dans ses bras et a
pleuré.
Cette scène bouleversante a inspiré le célèbre artiste italien
Michel-Ange qui
a taillé une des plus émouvantes statues de Marie connue sous le nom de
« la
piéta ». Certaines sources catholiques disent que la Vierge Marie
aurait versé
des larmes de sang ce jour-là sur le corps de son divin fils. Ce
dernier fait
n’est pas confirmé par la Bible et néanmoins, la Vierge Marie, lors de
ses
multiples apparitions a déjà pleuré et du sang coulait de ses yeux. Les
stigmatisés ont aussi versé des larmes de sang. Les statues de Marie
pleurent
et versent aussi des larmes de sang. Du vrai sang humain selon
l’analyse des
médecins. Des prières telles que le chapelet des larmes de sang a été
composé
pour invoquer les larmes de sang de la Vierge Marie. Voici un extrait :
« Oh !
Très Sainte Vierge Marie, je vous offre les larmes de sang de celui qui
vous a
le plus aimé sur la terre et qui vous aime le plus tendrement au ciel
(cinq
fois). Oh ! Jésus exhausse mes prières à cause des larmes de sang de ta
très
sainte mère (cinquante fois)… » Pensez-vous que le Roi des cieux va
permettre à
sa bien-aimée mère de venir pleurer partout sur la terre comme une
veuve
désespérée ? L’œuvre du salut a été accomplie à la croix lorsque le
divin
sauveur paya le prix de nos transgressions et déclara : « Tout
est achevé ! »
(Jean 19 : 30).
Les êtres humains sont sauvés, justifiés et sanctifiés
s’ils acceptent l’œuvre de rédemption. Les larmes d’une mère ne
changeront rien
à la destinée des hommes. Si cette femme pleure, cela pourrait cacher
une
certaine astuce. On se souviendra que pour rivaliser avec Moïse, les
magiciens,
de connivence avec les divinités égyptiennes ont transformé les eaux en
sang.
Puisque ces divinités ont le pouvoir de changer l’eau en sang, elles
peuvent
aussi verser des larmes de sang à travers les statues mariales. Mon
propre
témoignage donnait l’exemple d’un démon qui trouvait des motifs pour
pleurer et
sangloter au-dedans de moi alors qu’il pleurait sa mort prochaine. À
mon avis,
les larmes de sang sont une tromperie de l’ennemi qui se joue de nos
émotions.
Tout ce sang
versé par les stigmatisés, par les statues de Marie ou par Marie lors
de ses
apparitions est une forme moderne de sorcellerie. Dieu commande
explicitement
aux hommes de ne point tailler d’idoles ou d’images. Les hommes
refusèrent et
taillèrent des idoles et les idoles se mirent à pleurer du sang. Les
hommes
persistent davantage dans l’erreur en attribuant ces œuvres à Dieu.
Permettez-moi de vous poser une question : dans toute l’histoire de la
race
humaine, depuis quand une pierre ou du plastique a-t-il saigné ? Si ces
idoles
saignent, ne vous trompez pas, elles sont bien vivantes car elles sont
habitées
par des êtres invisibles. Un saint ange de Dieu ne s’exprimera jamais
dans une
idole. Aussi, le Dieu très Haut s’est clairement démarqué des idoles (Isaïe
42 : 8) et
par conséquent il n’y a
aucune chance qu’il se manifeste à travers ces idoles de Marie.
Curieusement,
pendant que les statues de maman Marie pleurent de chaudes larmes, les
idoles
hindoues du dieu Ganesh (un homme avec une tête d’éléphant) se mettent
à boire
du lait. Le phénomène appelé « miracle du lait » fut observé par la
presse et
s’est produit dans plusieurs grandes cités telles que New York, Los
Angeles,
Canada, Kenya… (15). Nous vivons le siècle où les idoles commencent à
s’exprimer.
Mars 2003,Venuzuela
30
juin 1985, Coree Miracle du lait
Le signe de
l’adversaire
Une semaine
avant que je ne reçoive les premières apparitions du Seigneur Jésus,
j’ai fait
un rêve banal qui par la suite fut révélateur d’un principe divin : un
gros
serpent d’environ un mètre de long m’a pourchassé jusqu’à ce que je me
hisse
sur un rocher. Alors, ce serpent rabougri a tourné trois fois autour de
moi.
Après avoir bouclé un tour, de sa gueule, il creusait un trou à mes
pieds et y
enterrait quelque chose. Quelque temps après, commencèrent les
apparitions de
Jésus-Christ, jusqu’à la publication de ce livre. Quelquefois, lorsque
je prie
durant de longues heures, je vois un gros serpent qui s’éloigne de moi.
De
même, pour ma guérison, les marabouts d’Afrique m’ordonnèrent de faire
trois
fois le tour du marché avec un objet enfermé dans mon poing gauche et
de
l’offrir en sacrifice. Curieusement, lorsque j’ai rencontré le premier
pasteur
pentecôtiste, pendant la prière de délivrance, avant que je ne lui dise
quoi
que ce soit, il esquissa le même cérémonial : il m’a dit de fermer mon
poing
gauche, de maintenir le poing droit ouvert, de fermer les yeux et de me
consacrer à Jésus-Christ. À ce même moment, il tourna lui aussi trois
fois
autour de moi dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et
lança un cri
de guerre : « Crac ! » comme s’il cherchait à briser un lien. À la fin
de la
prière, il m’annonça qu’il a vu un serpent pendant la prière. Il n’y a
pas de
doute, le malin m’avait scellé pour son œuvre.
Je l’ai vu, les marabouts l’ont vu, le pasteur pentecôtiste l’a
vu et a
tenté de briser ce lien. Le jeune pasteur qui m’a délivré après une
longue
intercession qui dura trois ans a fait mention de ce serpent.
Curieusement,
lorsque les divinités Égyptiennes ou de l’Inde se présentent, on
observe le
serpent à leur côté. Le serpent est le symbole du malin et dans les
apparitions
de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré, sur la médaille
miraculeuse, on
voit bien un serpent aux pieds de la Madone. L’église catholique dira
que c’est
la femme qui a écrasé la tête du serpent et c’est ce qui explique la
présence
d’un serpent aux pieds de Marie. Pourtant, un tel raisonnement n’est
pas
biblique. En effet, toutes les Bibles enseignent que c’est la descendance
de
la femme qui écrasera la
tête du serpent (Genèse 3 : 15) et cette prophétie s’est réalisée
lorsque le
Christ mourut sur la croix pour détruire les œuvres
du malin. La présence du serpent aux pieds de
Marie devrait alors trouver une autre explication pour être crédible.
En ce qui
me concerne, j’ai vécu une expérience différente et les conclusions
auxquelles
j’aboutis sont différentes : le fait que le serpent ancien, l’ennemi
juré du
Dieu de la Bible apparaisse aux pieds de Marie est une confirmation que
les
apparitions mariales sont de type satanique.
La
Vierge Marie et le
serpent
La toute première apparition
mariale eu
lieu du vivant de la vierge Marie dans des conditions qui incitent à la
réflexion. En effet, le 02 Janvier 40, Nuestra Sefiora Del Pilar (Notre
Dame du
Pilier), accompagnée de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques à
Saragosse
en Espagne. Curieusement, Saint Jacques qui eu cette apparition
historique ne
l’a pas mentionnée dans son épître et le livre des Actes des Apôtres
n’en fait
pas cas non plus. Seule la tradition de l’église catholique enseigne
sur ces
phénomènes. J’ignore ce que pensent les autres enfants de l’église
catholique
sur cette affaire. Mais moi, votre frère dans la fois, je remarque
qu’il y eut
plutôt deux différentes femmes répondant du nom de « Vierge Marie » qui
se sont
manifestées simultanément au début de l’air chrétienne : la première
fut la
mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Elle est éternellement
bienheureuse et
elle était un être humain (fille de Joachim et de
Anne).
Elle résidait auprès de St Jean à Jérusalem. Elle offrait son soutien
modeste
aux apôtres qui s’efforçaient de poser les bases de l’église primitive
malgré
les embûches. Elle n’a jamais fait de miracles. En un mot, elle La
Vierge,
l’humble fille de Nazareth annoncé dans La Bible. Au même moment, une
autre
Vierge Marie, cette fois-ci un être spirituel accompagné de milliers
d’anges
apparurent à Saint Jacques. Celle-ci était puissante, elle opéra des
miracles
hors paires et offrit à Saint Jacques la toute première idole du
catholicisme,
laquelle devrait être placée dans une chapelle construite en son
honneur. Ce
fut le début du culte idolâtrique marial (18).
Notre
Dame du Pilier
II.
Autres
observations non moins importantes
Les reliques
Les évangiles
rapportent que les malades qui touchaient le Seigneur Jésus-Christ
étaient tous
guéris. Plus tard, ses apôtres ont manifesté ces mêmes dons de
puissance car,
même les objets les ayant touchés guérissaient des malades et
chassaient les
démons lorsque ces objets leur étaient appliqués (acte des apôtres 19 :
11).
Même leur silhouette guérissait les malades (actes 5 : 15). On pourra
aussi
citer l’exemple des ossements du prophète Élysée qui redonnèrent la vie
à un
défunt lorsque ce dernier le toucha par hasard. Cela démontre la
puissance de
Dieu et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps même
s’ils sont
morts. Et par là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint
redonnera vie
à ces corps à la résurrection des morts. De même, dans le catholicisme,
les
vêtements des saints sont découpés en miniatures, enveloppés dans des
plastiques et distribués dans le monde entier à toute personne qui
désirerait
les porter sur soi. Ces reliques auraient le pouvoir de protéger, de
guérir
tous ceux qui les porteront. C’est cela le pouvoir des reliques et ces
pratiques sont quelque peu analogues à celles des chrétiens des temps
apostoliques. Mais comme toujours, le malin a su corrompre ces œuvres
par des
déviations pseudo-chrétiennes en introduisant dans l’église une autre
forme de
vénération de relique qui n’est rien que du paganisme et de la
sorcellerie
moderne. Des choses exagérées en grandeur nature et qui ne bénéficient
pas du
témoignage du peuple hébreu ni de celui des apôtres du Christ. En
effet, la
dépouille des saints de l’église catholique fait l’objet d’une nouvelle
forme
de culte jamais vue, ni même imaginée. Le phénomène a pris une tournure
dangereuse au cours des siècles et ce qui se passe sous nos yeux n’est
plus du
christianisme. Pour preuve, les dépouilles des saints du catholicisme
sont
démembrées, découpées en morceaux et discrètement expédiées à d’autres
églises
pour être exposées et vénérées par les fidèles. Jusqu’au quatrième
siècle,
aucune église de l’empire romain ne pouvait être consacrée sans qu’il
n’y ait
de telles reliques. Par exemple, le corps incorruptible de Bernadette
Soubirous
a été ouvert et ses organes retranchés et distribués à des églises
environnantes pour être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte
Catherine de
Sienne est exposée dans une vitrine devant laquelle des fidèles se
rassemblent
pour prier tandis que les autres parties de son corps se retrouvent
éparpillées
dans le monde. Les ossements de Saint Calixte sont exposés dans une
vitrine en
république Tchèque et des milliers de personnes s’agenouillent devant
ces
reliques pour prier ; dans l’église « Chiesa del gesù » à Rome est
exposée pour
vénération la main de Saint Francis tandis que la moitié de son bras se
retrouve au Singapour, à Hanoï, etc. Selon un ancien Évêque catholique,
ces
reliques sont discrètement enterrées sur l’autel où les messes sont
célébrées.
Par principe, la paroisse qui abrite la relique porte le nom du saint
dont la
relique se trouve enterrée. Le rôle de la relique à cet endroit de
l’autel est
de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au prêtre qui célèbre la
messe.
Finalement, la messe elle-même devient un acte magique (30).
Lorsque vous
lisez les témoignages des magiciens convertis au christianisme, vous
verrez que
ces mêmes reliques sont aussi utilisées par les prêtres catholiques
pour
rentrer en contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes
allés
trop loin parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes
Écritures.
Nous pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée et
personne ne
s’en aperçoit. Si les autres religions découpaient leurs morts en
morceaux et
se les distribuaient, cela nous aurait sauté
à l’œil.
Si les religions qui nous entourent se volaient les cadavres de
quelques
illuminés comme nous le faisons, nous
aurions honte.
Mais nous pratiquons ces choses sans nous gêner. Par conséquent, nous
pratiquons tranquillement un christianisme non biblique et dangereux
que
j’appelle « un christianisme satanique ».
Il faut noter
que la vénération des dépouilles des saints du catholicisme, la forme
la plus
dangereuse a commencé aux environs des années 156 après le martyre de Saint Polycarpe de Smyrne et s’identifie
aux pratiques païennes en cours avant la naissance du christianisme. Je
citerai
l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus qui faisaient
l’objet de
vénération à Athènes longtemps avant l’ère chrétienne. Il y a aussi les
ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la distribution des
reliques
de Bouddha juste après sa mort (aux environs de 400 avant Jésus-Christ)
etc.
(5), qui relevaient clairement du paganisme avant de faire leur entrée
en force
dans le catholicisme et malheureusement considérés comme des pratiques
chrétiennes.
St
François d’Assise Ste Catherine St
Francis
Que
dire du purgatoire
catholique ?
Toutes les
Bibles (catholique, protestante et celle des Témoins de Jéhovah) sont
absolument
muettes sur le sujet du purgatoire. Ce mot n’existe sur aucune des
pages de nos
Bibles. Cette doctrine est encore un mensonge du diable subtilement
introduit
dans l’église catholique dans le but d’endormir les fidèles dans leur
foi.
Aucun patriarche, aucun prophète, aucun roi des temps bibliques n’a
enseigné
cela. Le Seigneur Jésus ou ses apôtres n’ont pas mentionné ce mot. Par
conséquent, il n’y a pas de chance qu’un tel endroit puisse exister.
Dans nos
églises catholiques, les prêtres nous recommandent vivement de prier
pour le
repos des âmes de nos parents défunts. Ils nous conseillent aussi de
prier pour
les âmes du purgatoire et beaucoup de messes sont célébrées tous les
jours dans
les églises catholiques du monde entier pour le repos des âmes. On nous
enseigne de même que les âmes du purgatoire peuvent intercéder de
manière
efficace en notre faveur. Étant donné qu’ils sont dans la souffrance
transitoire, leurs prières s’avéreraient efficaces. À mon avis, cela
ressemble
plutôt à une invocation des morts. Cet enseignement n’est pas biblique,
par
conséquent il n’est pas chrétien.
Adam et Ève
ont-ils prié pour le repos de l’âme de leur bien-aimé Abel ? Noé a-t-il
prié
pour les âmes éplorées du déluge ? Le roi Saul et ses enfants, Samson
et bien
d’autres soldats moururent sur le champ d’honneur sans qu’une messe ne
soit
célébrée pour le repos de leurs âmes. Dans l’histoire de la Bible, seul
Judas
Macchabée a violé cette loi de Dieu et nous, en tant que catholiques
l’avons
imité par amour pour nos chers défunts. Pensez-vous aimer ces âmes plus
que
celui qui les a créées ?
La Bible
enseigne que l’obéissance
docile est préférable aux sacrifices des bêtes les plus
grasses. En effet, la désobéissance est aussi grave que la divination,
et l’insoumission
aussi grave que l’idolâtrie. (1 Samuel 15 : 22 -23). La
désobéissance en Éden a
fait de notre monde l’enfer que nous vivons aujourd’hui. La
désobéissance des
Hébreux a fait qu’ils ont aussi été temporairement abandonnés par leur
Dieu et
sont en permanence sous la menace de l’extermination. Ces deux exemples
ne sont
pas suffisants pour certains chrétiens qui continuent d’enfreindre les
préceptes de Dieu en interrogeant des médiums ou des esprits de mort
dans le
but d’acquérir de la connaissance. C’est de là que viennent la plupart
des
doctrines sur le purgatoire. Exemple : Meinrad P. Hebga dans «
Sorcelleries et
prières de délivrance » (page 110), Inades Édition.
Dans Lévitique
19 : 31 le Seigneur a interdit tout contact avec les morts. Avez-vous
respecté
cela ? Comment osez-vous employer des méthodes anti-bibliques et non
chrétiennes pour aboutir à des résultats chrétiens ? Êtes-vous sûr que
les
informations reçues du monde invisible proviennent de Dieu et
approuvées par
lui ? La Bible enseigne qu’après la mort la situation des esprits est
irréversible. Mais l’église catholique enseigne qu’il y a un purgatoire
qui est
un lieu de rachat. Si le purgatoire existe tel qu’on nous l’enseigne
dans
l’église catholique, il doit réussir surtout aux hommes riches. Parce
que pour
sortir du purgatoire il faudrait célébrer beaucoup de messes et des
fois des
neuvaines de messes. Et si vous n’avez pas laissé une fortune à votre
veuve et
à vos orphelins, vous risquez de poiroter longtemps dans cet endroit
car les
messes ne sont pas gratuites : les hommes pensent qu’ils peuvent muter
les lois
du monde spirituel à coup de messes. Pour ma part, l’idée du purgatoire
semble
un instrument pour la perte des âmes car la possibilité d’être racheté
après la
mort, à coup de messes, encourage certains catholiques à dormir dans
leur foi
ou à s’enliser dans leurs péchés au lieu de se battre pour les vaincre.
Surtout, nous savons que le péché est bon, étant le reflet de notre
nature
pécheresse, qui s’efforcerait ou se priverait de quelques plaisirs !
Soyez
avisé : c’est ici sur terre que se décide votre éternité. À la mort,
Jésus-Christ ne peut plus rien faire pour vous. Il n’y a pas de pardon
dans le
séjour des morts. Vous trouverez des témoignages très édifiants sur les
réalités
de l’après-vie à travers les sites Internet suivants :
www.ciel-et-enfer.skyrock.com ; www.gedeonchampion.com ; www.dailymotion.com (au niveau de
recherche,
écrire : enfer et paradis).
Satan, peut-il
recevoir les prières adressées à Dieu ?
Peut-on prier
Dieu et être exhaussé par un démon ? S’il s’agit du Dieu d’Abraham, la
réponse
est oui. Parce que c’est un Dieu qui sait boucher ses oreilles et
l’histoire du
peuple juif est bondée d’exemples de ce type (Isaïe 1 : 15). Il exige
une
discipline de fer et recommande d’être adoré d’une manière très
particulière.
Mais si vous violez un tant soit peu le principe par lequel il veut
être adoré,
alors, il se détournera de vous. Surtout si vous abritez des idoles
dans votre
maison ou dans vos lieux de culte comme l’ont fait les Israélites du
temps de
l’exode, à coup sûr, ce Dieu vous tournera le dos et les démons
religieux se
joueront de vous.
Pour illustrer
le fait que vos prières peuvent être déviées avec succès à l’adresse
d’un autre
dieu ou d’un démon, je citerai l’exemple d’Isaac et ses deux fils :
frappé par
le poids de l’âge, le patriarche Isaac avait perdu la vue. Lorsqu’il
bénissait
Jacob, il pensait au fond de son cœur que c’était bien son fils aîné
Ésaü qui
se tenait devant lui. Alors, il prononça la bénédiction. Mais en
réalité,
c’était Jacob qui, par la duperie a détourné les bénédictions de son
frère.
Lorsqu’Ésaü arriva, la chose était irrémédiable et le patriarche Isaac
reconnut
que Jacob a usurpé la bénédiction de son frère et que par conséquent,
il
restera béni. Comprenez-vous enfin ce fait bizarre ? Une bénédiction ou
une
prière mal placée va toujours à la mauvaise adresse. Lorsque Ésaü
implora une
bénédiction quelconque, son vieux père lui répondit qu’il ne pouvait
rien faire
(Genèse 27). Le monde spirituel possède alors ses lois et principes qui
échappent à la raison humaine. Il ne s’agit donc pas de prier à votre
propre
manière. Il faut être sûr de prier selon la bonne manière sinon, c’est
le malin
qui recevra votre louange en lieu et place du bon Dieu. Si vous pensez
que tous
les miracles qui s’opèrent dans vos prières sont un signe d’approbation
de
Dieu, vous vous trompez car les démons religieux sont aussi de grands
faiseurs
de miracles.
Les
noms de Dieu
Il m’est
arrivé de consulter les dirigeants locaux de certaines religions pour
régler un
problème. Ils m’ont alors donné des noms à réciter communément appelés
« les
noms de Dieu ». Je devais réciter ces noms cent cinquante à deux cents
fois
toutes les nuits avant de m’endormir. Il y a environ cinquante noms.
Vous
verrez autour de vous des gens qui, à l’aide d’un chapelet, récitent
continuellement un nom et qui comptent en égrainant leur chapelet. Il y
a un
nom pour chaque difficulté de la vie, pour les affaires, pour la
protection,
etc. et l’invocation de ce nom est très efficace. Curieusement, ces
noms de
Dieu ne se trouvent inscrits ni dans la Torah des Hébreux, ni dans la
Bible des
chrétiens, ni dans le Coran des musulmans. En réalité, ce sont des noms
d’anges
rebelles de Dieu qui se mettent au service des êtres humains.
Si vous
observez les objets de cultes récupérés lors des fouilles
archéologiques des
temples égyptiens (21), vous retrouverez les mêmes chapelets utilisés
dans le
catholicisme, dans l’islam et par certains bouddhistes. La taille des
chapelets
peut varier suivant les civilisations mais c’est toujours les mêmes. Je
dois
avouer que les divinités d’Égypte et de l’Inde ont trouvé le moyen de
s’exprimer de nouveau dans ce siècle au travers de nos religions et
cultures.
Ils ont simplement changé de nom…
Chrétien :
dizainier sept
douleurs Islamic
Le mala boudique ou hindou Chaplete
egyptien
Observation
Dans ce
document, je ne fais pas mention de la transformation que ces
thaumaturges
catholiques ont apportée dans leur milieu à travers leurs efforts, leur
charité
et leurs souffrances. Je ne parle pas non plus des efforts immenses que
le
catholicisme a tant déployés pour soulager la misère des hommes en
transformant
positivement le monde à travers leurs institutions. Non. Ici, je
stipule d’une
manière spécifique sur l’origine et le fondement spirituel de ces
phénomènes et
miracles catholiques à la lumière de La Parole de Dieu.
CHAPITRE
IV
CRITIQUES DE FAITS HISTORIQUES DE L’ÉGLISE
CATHOLIQUE
Après l’étude
des corps incorruptibles, des stigmatisés, des apparitions mariales,
etc., on
peut dire sans se tromper que le catholicisme n’est pas biblique et par
conséquent, il n’est pas une religion chrétienne. On peut aussi
parvenir à
cette conclusion par l’étude de l’histoire du christianisme. Il s’agira
d’arborer la nature des fruits spirituels produits par l’église papale.
Le
Seigneur Jésus-Christ disait en effet qu’on
reconnaît l’arbre
par ses fruits car un bon arbre produit toujours
de
bons fruits. Au
préambule, il est
indispensable de faire un rappel, un résumé succinct de quelques faits
historiques notoires.
Les guerres
saintes
Les
croisades
En 627,
l’église catholique avait expulsé les Juifs de la Terre Sainte. Mais
cela leur
apporta un grand malheur car dix ans plus tard, les musulmans
assiégèrent
Jérusalem et imposèrent l’Islam. L’objectif de l’église était
d’expulser les
musulmans de Jérusalem. Pour ce faire, le pape Urbain inventa une
nouvelle
stratégie qui sera la guerre sainte. Pour le salut des âmes, pour le
pardon des
péchés, les catholiques devaient prendre l’épée de guerre et combattre
les
musulmans jusqu’à ce qu’ils soient expulsés de Jérusalem. La guerre
tarda à
commencer mais finit par éclater en 1099. Musulmans, Juifs,
Catholiques,
Turcs…périrent par millions au nom de Dieu et pour la prépondérance de
l’église
catholique. L’église semblait avoir gagné la guerre malgré les
nombreuses
pertes en vies humaines. Mais en 1169, Saladin prit le contrôle des
forces de
l’Islam et récupéra pour l’Islam tous les lieux de prière. C’est la
capture de
Jérusalem qui restera pour toujours dans les mains des musulmans. Cette
guerre
sainte lancée par le pape fut alors un total échec… Une troisième
croisade fut
lancée en vain en 1191. Puis une quatrième croisade dix ans plus tard
par le
Pape Innocent II. Celle-ci fut catastrophique et tourna contre l’église
byzantine : la majestueuse cité chrétienne de Constantinople fut
ravagée par
les guerriers catholiques et d’autres croisades meurtrières se sont
succédées
au cours des siècles.
Les
guerres saintes
L’inquisition
Après les
guerres saintes, il y eut aussi les guerres contre ceux qui ne
croyaient pas à
la manière catholique. Il s’agissait de faire une enquête sur la foi
d’un
individu afin de s’assurer qu’il croyait selon la doctrine catholique.
Ce fut
la période des dénonciations secrètes et les suspects devaient se
repentir ou
mourir. On essayait d’abord de les convertir par des arguments, on les
faisant
porter des habits jaunes pour les différencier, et en cas de récidive
ou de
refus, une mort ignoble dans le feu. C’est cela la Sainte Inquisition
dont le
but était d’exterminer les prétendus hérétiques. Parmi les victimes des
inquisitions, on peut citer les Cathares qui payèrent un grand prix.
Sous
l’ordre du Pape Innocent II, quatre à cinq mille personnes furent
massacrées
dans l’église Sainte Marie-Madeleine le jour de la fête de Sainte
Marie-Madeleine y compris de vrais catholiques venus participer à la
messe. Une
tuerie aveugle. Il fallait tuer tout le monde sans exception et le bon
Dieu
choisirait ceux qui lui appartenaient ; tel était le cri de cette
expédition
militaire. La croisade continua de cité en cité. Ceux qui refusaient
d’embrasser la foi catholique périrent dans le feu. En 1202 en France,
deux
cents personnes furent brûlées ensemble. Elles chantèrent joyeusement
en
rentrant dans les flammes qui les dévorèrent tous. En 1244, le dernier
bastion
de Cathares se réfugia dans sa forteresse située sur une colline. Après
un
siège de dix mois, deux cent cinq personnes furent capturées et
exécutées sans
procès… Dans l’inquisition espagnole les juifs furent contraints de se
convertir au catholicisme. Mais on retrouva chez certains d’entre eux
des
documents de la Pâques juive. Ils furent alors considérés comme des
traîtres et
des blasphémateurs. En 1478, des milliers et des milliers de juifs
furent
torturés et brûlés sur ordre de la papauté. On estime que 40 millions
de
personnes furent torturées et massacrées par la sainte Inquisition et
des
centaines de milliers lors des guerres saintes. Les croisades ont été
toutes
des échecs et les conséquences sont énormes et irréparables : des
millions de
pertes en vies humaines avec leurs conséquences sociales, la haine
permanente
entre chrétiens et musulmans, entre catholiques et protestants, l’écart
entre
chrétiens et juifs qui ont pourtant la même racine, etc., et l’église
catholique en est responsable. Il a fallu attendre plus de sept siècles
(1978)
jusqu’à l’élection d’un grand pape au grand cœur : Jean Paul II. Il
présenta au
monde entier des excuses pour les erreurs d’antan commises par l’église
catholique, il fit un pas de réconciliation vers les juifs en rentrant
dans les
synagogues, il voyagea à travers le monde pour prêcher la
réconciliation, la paix et la tolérance.
Les
tortures de la sainte inquisition
Une église qui
tue ses enfants
Girolamo
Savonarola
Cet homme fut
un prêtre catholique et un grand réformateur qui apparut en 1480 dans
la ville
de florence en Italie. Il était outragé par les critiques acerbes
faites sur
l’église catholique de l’époque. La papauté s’était enfoncée dans la
luxure et
était accusée de corruption. On parlait aussi de scandale sexuel et
d’abus
financier. Alors Savonarola se mit à dénoncer ces exactions de
l’église,
critiqua les peintures scandaleuses de la renaissance sur la nudité. Il
trouva
aussi que la Vierge Marie était habillée de manière grotesque comme une
prostituée à travers la peinture et les statues. Alors, il alluma un
feu de
vanité dans la ville en 1497 et la population y jeta tout objet de
vanité et de
luxure : les statues, les objets d’art, les jeux de cartes, les livres
hérétiques de grande valeur, etc., furent jetés pour être brûlés en
signe de
repentance et de conversion. Il devint une force politique et un
symbole de
justice… La papauté et les hommes riches de la renaissance se sentaient
visés
et ils réagirent en conséquence : Savonarola fut excommunié, tué et
brûlé avec
ses deux compagnons en plein centre de Florence à l’endroit même où il
alluma
naguère le feu de vanité. Ses cendres furent ensuite récupérées et
éparpillées
dans un cours d’eau afin que plus rien de lui ne subsistât. Il fut donc
discrédité par l’église catholique.
Martin Luther
Comme
toujours, la semence incorruptible semée dans le cœur des hommes va
encore
germer : un autre prêtre catholique, un moine allemand rentra en scène
et
réussit à défier cette puissante organisation religieuse qui se disait
chrétienne. Il s’agit de Martin Luther. Le dilemme commença en 1505 à
l’époque
où le Pape Julien II décida de terrasser la vieille basilique de Rome
pour
bâtir un édifice majestueux qui deviendra la Basilique Saint Pierre de
Rome que
nous avons aujourd’hui. Une telle entreprise nécessite beaucoup de
finances et
ce pape inventa « les indulgences » afin
de thésauriser l’argent nécessaire pour la réalisation de cette
gigantesque
oeuvre de foi. Il s’agit du salut à prix d’argent pour ceux qui peuvent
se
l’acheter : avez-vous commis un péché et voulez-vous le pardon ? Alors,
vous
payez et vous êtes indulgencié. Voulez-vous aller au ciel, alors, payez
de
l’argent et nous signons une indulgence en votre faveur. Le pape
détiendrait ce
pouvoir du Christ, étant le vicaire du Seigneur Jésus sur terre. En
effet, Le
Christ Jésus, avait accordé une puissante autorité spirituelle à ses
apôtres
lorsqu’il leur dit : « Je
vous le déclare, c’est la vérité : tout ce
que vous exclurez sur terre sera exclu dans le ciel ; tout ce que vous
accueillerez sur terre sera accueilli dans le ciel. » (Mathieu 18 :
18). De
même, après sa
résurrection, lorsqu’il apparut à ses disciples, il leur dit :
« Ceux à qui vous
pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous
refuserez le
pardon ne l’obtiendront pas. » (Jean 20 : 23)…
Alors, le pape, nanti de
ce pouvoir, délie les péchés et offre le ciel à prix d’argent à celui
qui peut
se l’acheter. Ce sont des faits historiques irréfutables et aucun
catholique
instruit ne peut les contester à moins de vouloir jouer à l’avocat du
diable.
Je dois souligner que ces pouvoirs de pardonner et de délier, pouvoirs
accordés
aux apôtres, auraient dû s’exercer suivant la volonté de Dieu et selon
son plan
d’amour pour les hommes. Jésus-Christ n’a tué personne et n’a escroqué
personne. À juste titre, Luther considéra les indulgences comme une
insulte à
la grâce de Dieu car La Bible enseigne que le salut de l’âme s’obtient
gratuitement par la foi en christ Jésus (Romains 3 : 21-24). Alors, il
accusa
le pape d’être lui-même un hérétique et publia plusieurs écrits dans
lesquels
il qualifia le pape de démon et démontra que l’église catholique était
«
Babylone la grande », c’est-à-dire, la mère de toutes les impudicités
et des
abominations de la terre. L’imprimerie de Jean Gutenberg venait de
naître et
contribua grandement à la publication et à une large distribution des
œuvres de
Luther qui gagna une grande audience en Europe. La Bible fut alors
traduite en
français, en anglais et en allemand et fut accessible pour la première
fois au
commun des mortels. Le jour de la Toussaint, le 31 octobre 1517, il
cloua à la
porte de son église une bulle relevant quatre-vingt-dix points de
désaccords
avec l’église catholique et par cet acte symbolique de protestation, il
marqua
le début de la réforme : la naissance du protestantisme. Ce mouvement
déclenché
par Luther se répandit en Allemagne, en Suisse et attira d’autres
libres penseurs
qui étaient tous décidés à défier l’autorité pontificale : c’est ainsi
que
commença la réforme protestante qui gagnera toute l’Europe. En Suisse,
à
Genève, Jean Calvin employa la méthode biblique professée par Luther.
Dans les
églises, la musique profane est bannie, le luxe est écarté, les statues
sont
brûlées. Les peintures des saints sont effacées, les icônes sont
détruites, les
bougies, les fresques, toute idole ou décoration distractive sont
reléguées… La
France, l’Angleterre, la Scandinavie adoptent la réforme. Par rapport à
cela,
la papauté réagit contre Martin Luther. Elle lui accorda un délai pour
se
repentir et de renoncer à ses propos. Mais Martin demeura inébranlable
et
refusa de coopérer à moins d’être convaincu par les Saintes Écritures.
Par
bonheur, comme une grâce providentielle, un de ses amis le cacha dans
un
château sauvant ainsi sa vie du bûcher.
Le Saint-Siège
de Rome convoqua alors le concile de trente en Italie (1545-1563).
C’est le
concile de la contre-réforme qui rejeta en bloc la réforme et condamna
les
réformateurs. L’église catholique invita d’abord les réformateurs à se
repentir
et à rejoindre de nouveau le catholicisme. Ignace de Loyola et ses
Jésuites
entrèrent en scène et par des écrits et des enseignements, réussirent à
ramener
au catholicisme beaucoup de réformateurs. Mais en 1572, ceux qui
refusaient de
rejoindre l’église catholique devaient périr par la guerre et les
premiers
martyrs protestants par milliers tombèrent sous l’épée de la papauté.
Des
milliers et des milliers de protestants furent sauvagement massacrés au
nom de
Dieu, au nom de l’unité de la foi catholique. Plus tard, aux XVIIe et
XVIIIe
siècles, les réformateurs qui fuyaient la persécution et la machine de
guerre
des papes finirent par trouver asile sur le nouveau continent américain
qui
était hors de l’emprise de la papauté et où la liberté religieuse était
tolérée…
William
Tendhall
L’esprit des
grands hommes ne meurt jamais. Après Martin Luther un autre homme
apparut en
Angleterre et se donna aussi pour tâche de traduire la Bible en anglais
simple
et accessible. La Bible était jusqu’alors la propriété et le monopole
du clergé
catholique très instruit. Il réussit son œuvre de traduction qui
donnera
naissance à cette Bible que nous avons aujourd’hui sous le nom de « la
Bible du
professeur Thompson ». Il réussit ainsi à mettre fin au monopole du
clergé
catholique sur l’accès aux Saintes Écritures et à leurs
interprétations. Alors,
pour avoir divulgué les secrets bibliques, la papauté réagit
impitoyablement,
l’arrêta, le tua par étranglement et le fit brûler en public…
Girolamo
Savonarola Martin Luther
Durant
des siècles, une partie des messes
catholiques était exclusivement réservée à la malédiction des Juifs
parce que
l’Eglise les accusait d’avoir tué le fils de Dieu. Les Juifs en ont
souffert et
ce programme ne fut retiré de la liturgie que récemment. Ceci est une
grosse
erreur historique car les juifs ne sont pas du
tout responsables
de la mort du fils de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a sacrifié son fils
pour le
bénéfice de l’humanité et le fils en toute liberté a consenti de se
livrer pour
notre bonheur éternel. Écoutons Jésus-Christ : « Personne ne me
prend la
vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et
j’ai le
pouvoir de l’obtenir à nouveau. Cela correspond à l’ordre que mon père
m’a
donné » (Jean 10 :18). Ce détail confirme l’ignorance de nos
dirigeants
spirituels de La Bible et de son importance ; et également, leur
ignorance du
plan du salut de Dieu pour les hommes.
Quelques
questions et observations
Le
catholicisme défendu par les papes est celui-là même dont nous avons
hérité.
Maintenant, nous savons que le catholicisme n’est pas biblique ni même
chrétien. Si les papes défendaient la Bible, cela serait
compréhensible. Mais
ils n’ont défendu ni la Bible ni le christianisme mais plutôt un credo
et une
foi catholique non biblique pour l’unité de l’empire romain dont ils
étaient
les dirigeants. Selon Luther, les papes, en combattant l’hérésie,
étaient
eux-mêmes des hérétiques qui ont cependant massacré d’innocentes
personnes qui
cherchaient le vrai Dieu par les vraies méthodes bibliques. Je partage
ce point
de vue de Luther et je prends la Bible comme mon témoin et mon avocat
dans
cette étude critique du catholicisme qui est la suivante :
Le Christ et
ses apôtres ont-ils fait la guerre ?
Parlant des
croisades et des inquisitions, imaginez-vous un peu le Seigneur
Jésus-Christ prendre
un sabre et égorger tous ceux qui refusent de croire ou de prier selon
son
enseignement. À quoi ressemblerait ce Christ ? Pourtant, c’est
exactement ce
que firent les papes du Moyen Âge, eux les « représentants » de
Jésus-Christ
sur terre. Les apôtres du Christ n’ont pas fait la guerre. Lorsque dans
le
jardin, Pierre brandit son épée et trancha l’oreille d’un des soldats,
que lui
dit le Christ ? « Remets
ton épée à sa place car tous ceux qui prennent
l’épée périront par l’épée. » (Mathieu 26 : 52).
Il est donc clair que la
guerre sainte n’est pas un principe du christianisme. Imaginez des
enfants de
Dieu qui tuent d’autres enfants de Dieu au nom de Dieu. Je me pose la
question
suivante : « Au nom de quel Dieu ? Au nom du doux Jésus ? »
Pourquoi avoir
attaqué les musulmans qui ont occupé Jérusalem ? Si Dieu a jugé bon de
livrer
la Ville Sainte aux mains des musulmans, que peut faire un homme contre
la
volonté du Tout-Puissant ? Si vous lisez les écrits accablants du livre
de
Jérémie, vous verrez que c’est Dieu qui a livré son peuple à la
déportation et
à l’esclavage. C’est encore lui qui a permis de brûler plusieurs fois
le temple
qui lui était consacré ainsi que la ville sainte qui portait son nom et
personne ne peut évaluer l’immensité de la destruction causée par Dieu
lorsque
sa colère s’enflamme.
Le Christ
est-il bien mort ?
Une des
raisons qui justifierait le christianisme militarisé serait que
beaucoup de
prêtres catholiques ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs
fonctions. L’exemple
le plus choquant est celui de Saint Boniface qui réussit sa mission
sacerdotale
en convertissant une multitude au catholicisme mais fut tué par un
pirate. À
partir de là, on trouva la nécessité d’introduire l’armée dans le
travail des
missionnaires. Finalement, ce christianisme militarisé a donné autre
chose. Je
pense que l’introduction des armes dans l’évangélisation pour la
protection des
missionnaires est une fausse excuse car si vous ne forcez pas les gens
à
adhérer à votre religion, vous n’avez rien à craindre d’eux. Le
christianisme
se veut une religion de paix et d’amour selon les principes de base
posés par
Jésus-Christ. Et même si vous mourez pour l’évangile, vous avez répondu
à un
principe chrétien. En effet, le Seigneur Jésus disait : « Un
élève n’est pas
plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous
persécuteront aussi
». Plus
loin, il dira : « Si
quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à
lui-même, qu’il porte sa croix et me suive. En effet, celui qui veut
sauver sa
vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour la bonne
nouvelle
la sauvera » (Marc 8 : 34-35).
Le
Maître, Jésus de
Nazareth, est-il bien mort ? Non. Il est mort d’une manière
ignominieuse afin
de nous racheter. Les apôtres et les premiers martyrs chrétiens,
comment
sont-ils morts ? À l’exception de Jean qui mourut naturellement, tous
les
apôtres du Christ sont morts d’une manière abjecte à l’instar de leur
Maître.
Ainsi donc, on peut dire que Saint Boniface est mort d’une bonne mort
car ayant
quitté ce monde à la manière de son maître et sa mort ne saurait en
aucun cas
justifier un christianisme militarisé.
Crucifiement
St Boniface
Christ
Jésus a-t-il tué
tous les païens de son époque ?
Au nom de
l’unité de l’empire romain et du catholicisme, pour combattre le
fractionnisme
qui menaçait les fondements de l’église, les papes ont brandi le sabre
de
guerre. Pourtant, il y a des territoires sur cette terre qui ont refusé
de
recevoir le Christ. Il fut rejeté dans sa propre patrie (Luc 4 : 16-30)
et plus
tard, un village de Samarie refusa de le recevoir de sorte que ses
disciples
proposèrent de faire tomber le feu du ciel sur ce village. Sur ce fait,
le
Seigneur leur fit des reproches (Luc 9 : 51-54). Ont-ils fait violence
? Non.
Voici l’enseignement du Prince de la Paix : « Partout
où des gens
refuseront de vous accueillir, quittez leur ville et secouez la
poussière de
vos pieds : ce sera un avertissement pour eux. » (Luc 9 : 5). De
même, lorsque le Christ
chassa la légion, les habitants de cette ville vinrent le supplier de
quitter
leurs territoires (Mathieu 8 : 34). Le Maître a-t-il refusé et a-t-il
brandi un
sabre de guerre contre ces gens qui le rejetèrent ? Non. Il a enseigné
la
vérité et l’amour du prochain en tout temps malgré les oppositions
jusqu’à en
mourir sans jamais tuer. Il n’y a donc aucune raison biblique pour les
papes de
tuer ceux qui refusaient d’embrasser le catholicisme. La guerre sainte
n’est
pas biblique. Elle n’est pas chrétienne. La guerre sainte est un art du
diable
car il est un meurtrier dès le commencement (Jean 8 : 44) et ceux qui
pratiquent l’art des armes pour leur religion sont des sectateurs du
meurtrier
original.
Les papes
affirment qu’ils sont les vicaires de Jésus-Christ sur terre. Mais
lorsque vous
étudiez les caractéristiques qui identifient le Christ, vous constatez
que nos
papes du Moyen Âge étaient bien loin de remplir les conditions d’âme du
vrai
Jésus. Le prophète Isaïe nous décrit l’identité du Sauveur : « Voici
mon serviteur
que j’ai choisi, dit Dieu, celui que j’aime et en qui je mets toute ma
joie. Je
placerai mon esprit sur lui et il annoncera aux nations le droit que
j’instaure. Il ne disputera avec personne et ne criera pas, on ne
l’entendra
pas faire des discours dans les rues. Il
ne cassera pas
le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit.
Il agira ainsi
jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ; et toutes les nations
mettront
leur espoir en lui. » (Mathieu 12 : 18-21). Les
vicaires du doux Jésus
sur terre qui sont nos papes, remplissaient-ils ces critères lorsqu’ils
tuèrent
tous ceux qui étaient faibles dans la foi ? Tout le Moyen Âge est
baptisé de «
sombre période » surtout à cause des actes barbares posés par les
papes. Cela
révèle l’identité réelle de cette église papale qui porte un manteau
chrétien.
Le Seigneur Jésus disait : « Gardez-vous
des faux prophètes. Ils viennent à
vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. Vous
les
reconnaîtrez à leur conduite… un bon arbre produit de bons fruits et un
arbre
malade de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais
fruits
ni un arbre malade de bons fruits. » (Mathieu 7 : 15-18).
Le monopole de
la Bible
La Bible est
la Parole de Dieu et la Parole de Dieu, c’est Jésus-Christ. Pourquoi le
clergé
catholique a-t-il tenté pendant des siècles de cacher la Parole de Dieu
au
peuple chrétien ? Cacher la Bible c’est retirer aux hommes la clef du
savoir
devant conduire au salut de leurs âmes. À juste titre, l’Éternel Dieu
disait : «
Mon peuple périt
parce qu’il manque de connaissances. » (Osée 4 : 6). Pourquoi
alors tuer ceux qui
ont dévoilé les secrets de la Bible en la traduisant en langues
vernaculaires,
simples et accessibles ? Ceux qui ont perpétré ces atrocités démontrent
clairement à travers leurs œuvres qu’ils n’étaient pas des saints
serviteurs de
Jésus-Christ. Ils ont leurs raisons et ils révèlent par leurs actes
qu’ils
étaient des ennemis du salut des âmes. Par conséquent, il n’est pas
exagéré de
conclure qu’ils étaient eux aussi sous la mouvance des démons religieux.
Rapport sur la
vie de quelques papes
Les papes se
sont octroyés le titre honorifique de «
Saint-père ».
Curieusement, Jésus Christ utilise ce même titre divin lorsqu’il
s’adresse à
son divin Père (Voir Jean 17 :11). De même, les évêques sont conférés
du titre
de « Mon Seigneur », un titre biblique exclusivement réservé à Dieu et
à son Messie
que les chrétiens utilisent tous les jours dans leurs prières. Nos
dirigeants
spirituels, ont-ils manifesté du respect à la sainteté de Dieu en
s’attribuant
ces titres divins ? La Bible enseigne clairement que tout chrétien qui
croit à
la manière d’Abraham et qui accepte Jésus-Christ comme sauveur est
rendu juste
devant Dieu. Un tel chrétien est un saint aux yeux de Dieu grâce au
substitut
du sacrifice sanglant de Jésus à la croix. Il n’y a donc pas d’autres
critères
à la sainteté. Et seul Dieu qui sonde les cœurs est habilité à désigner
les
saints. Malheureusement, nos papes qui sont des humains, donc des
pécheurs par
nature, canonisent des saints selon des critères qui leur sont propres.
Ils ont
ainsi usurpé à tors le pouvoir et le droit divins en portant une
atteinte grave
à l’autorité de Dieu. De telles dérogations spirituelles ne peuvent
manquer de
conséquences alarmantes et voici quelque unes :
–
L’histoire cite l’exemple d’un Pape, Jean XII (955-963)
qui avait un goût raffiné pour les femmes. Des veuves, des filles
vierges et
des femmes qui venaient en pèlerinage à Saint Pierre de Rome furent
conduites
de force sur le lit de ce Pape qui mourut finalement dans les bras
d’une de ses
concubines. Il donna le trésor de l’église à ses enfants illégitimes.
–
Un autre Pape, Urbain VI fut élu en 1378 par un concile
de Rome. Il était remarquablement intelligent mais pour des raisons
inconnues
il devint comme paranoïaque, emprisonna six de ses cardinaux et prit le
malsain
plaisir de les tuer par noyade. Pourtant tous les papes sont appelés du
titre
de « Sa Sainteté le Pape X ». Sont-ce là des œuvres de sainteté ?
–
Au Xe siècle, il y eut vingt-cinq papes. Onze furent
déposés avec violence, un le fut deux fois. Cinq furent tués, deux
furent
mutilés, un le fut à titre posthume. En effet, en 896, Pape Étienne VI
exhuma
les ossements de son rival le Pape Formose neuf mois après son
inhumation. Les
ossements de ce pape devaient alors faire l’objet d’un procès macabre
car il
était accusé d’hérésie. Il sortit coupable de cette parodie de procès
et ses
trois doigts qui servaient à la bénédiction papale furent découpés et
le reste
de son corps jeté dans l’eau du Tibre. Quelques mois plus tard, Étienne
lui-même fut mis en prison et tué. Son successeur Romain (897-897) fut
déposé
violemment et son successeur Théodore II (897-897) fut tué… En 904, le
Pape
Christophe tua le pape Léon 5 (903-903) et fut tué à son tour, etc.,
etc.
–
Le temps me manque pour parler du pape Julius III qui
avait une passion pour les singes à tel point qu’il promût son gardien
de
singes au rang de Cardinal. Je ne m’attarderai pas non plus sur le cas
du pape
Alexandre VI (1492-1503) dont le règne fut dominé par la luxure,
l’avarice et
le népotisme. Il mourut empoisonné en buvant par erreur dans un verre
empoisonné
qu’il avait préparé pour son hôte, etc., etc. (17). Ces faits ont été
enregistrés sur les documents de l’histoire du christianisme et le
Vatican ne
peut les démentir.
–
Le
Pape Grégoire VII imposa le célibat aux
prêtres catholiques et ces derniers, alors mariés, furent contraints de
répudier leurs femmes. De nos jours, le résultat d’une telle
imposition, le
poids de ce fardeau a pour conséquences le scandale sexuel des prêtres
catholiques qui fait la une des journaux. Chaque ville ou chaque
quartier
possède sa propre histoire sur le scandale des prêtres. Ici aux USA,
pour
l’année 2006-2007, le Cardinal de Washington DC a déboursé un million
de
dollars et demi pour compenser les victimes de ses prêtres. Femmes,
jeunes
filles, jeunes hommes et enfants furent dédommagés pour avoir été
sexuellement
abusés par les prêtres catholiques. À ceci s’ajoute l’exemple des papes
qui ont
organisé les guerres saintes, les croisades et qui ont tué des millions
d’âmes
au nom du Seigneur Jésus alors que le Christ a choisi un message
d’amour au
point de mourir pour ceux qu’il aime.
Tous les
exemples ci-dessus cités parmi tant d’autres démontrent sans ambages
que les
papes du Moyen Âge et l’église catholique étaient très loin du
christianisme
biblique. Aujourd’hui, l’église catholique tente de s’adapter et
réclame le
titre « d’une église sainte, catholique et apostolique ». Pourtant, je
viens de
démontrer à travers les démons religieux, les stigmatisés, les corps
incorruptibles, les apparitions mariales et l’histoire du christianisme
que
cette église n’a toujours pas les conditions spirituelles bibliques
requises
pour être qualifiée de chrétienne. Mais l’église catholique néanmoins
tente de
s’adapter. Quoi qu’il en soit, c’est toujours les mêmes démons
religieux avec
leur institution religieuse qui changent constamment de manteaux en
fonction
des civilisations.
Le
procès des ossements du
Pape Formose
Pensez-vous
que ces papes ont fait la rencontre de Jésus-Christ ?
À mon avis,
ces papes sanguinaires n’ont pas fait la rencontre du Seigneur Jésus.
Paul
aussi ravageait l’église, torturait les chrétiens et les jetait en
prison
(actes 8 : 1-3). Il était rempli de zèle pour le judaïsme. Mais
lorsqu’il
rencontra le Seigneur Jésus sur la route de Damas, il déposa son sabre
et
retourna son manteau pour mourir décapité au nom de son Dieu. L’apôtre
Pierre a
aussi brandi l’épée dans le jardin des oliviers lors de l’arrestation
de son
Maître et le sang a jailli. Mais le Seigneur Jésus lui fit déposer son
arme
(Jean 18 : 11). Pierre obéit pour finir aussi par une mort douloureuse
sur la
croix. C’est ainsi le comportement de ceux qui ont fait la rencontre du
Seigneur Jésus. La conversion profonde, une nouvelle naissance soutenue
par
l’amour du prochain. Ceux qui ont massacré les musulmans, les juifs,
les
protestants, les Cathares, les gnostiques au nom de Dieu ne semblent
pas avoir
fait la rencontre de Jésus-Christ. Ils ont agi peut-être par ignorance
des
Saintes Écritures et de ce fait, ils ont agi pour le compte du malin
même s’ils
pensaient rendre un service à Dieu.
À travers les
guerres religieuses, des millions de personnes furent massacrées au nom
de la
foi catholique par les vicaires de Jésus-Christ. Alors, trois grandes
questions
se posent :
–
Sont-ils de vrais représentants du Doux Jésus, ou se
sont-ils imposé ce titre parce qu’ils en avaient le pouvoir ?
–
Ont-ils représenté avec honneur le christianisme
d’amour pour lequel
Christ
est mort ou l’ont-ils discrédité aux yeux du monde
?
–
Ont-ils
agi sous l’inspiration du Saint-Esprit
ou est-ce là l’œuvre parfaite des
démons religieux ? C’est à vous de juger.
L’empereur
Constantin a-t-il sauvé le christianisme ?
Lorsque Rome
gouvernait le monde, il y eut des moments où le christianisme était une
religion interdite. Les empereurs qui se prenaient pour des divinités
ne
supportaient pas l’idée compétitive d’un autre dieu. Par conséquent,
tous ceux
qui pratiquaient le christianisme étaient considérés comme des ennemis
de
l’empire et devaient payer de leur vie. La sentence était une mort
affreuse. La
mort sur le bûcher, la mort par crucifixion, la mort en combattant
contre les
gladiateurs ou les animaux sauvages dans les amphithéâtres de la cité
éternelle,
etc. Curieusement, plus il était persécuté, plus le christianisme
s’organisait
dans la clandestinité. La persécution était donc un échec et le sang
des
chrétiens semblait constituer une nouvelle semence pour la floraison de
cette
religion censurée. Échec pour les empereurs sanguinaires et surtout
pour le
malin qui utilise les empereurs et leurs armées barbares pour gommer le
christianisme. Les persécutions prirent fin lorsque Constantin devint
empereur
de Rome. C’est lui qui rendit le christianisme officiel. Étant une
religion
persécutée, le christianisme devint alors une religion prédominante
sous son
instigation. Cet empereur réorganisa le christianisme et grâce à ses
efforts,
le credo chrétien et la première Bible apparurent. Il fut un politicien
rusé
qui réussit à concilier politique et christianisme pour consolider son
règne
impérial : un seul royaume sous la mouvance d’une seule religion. Il
est
considéré comme un grand saint et une des grandes figures du
christianisme.
Mais c’est ici que se cache toute la ruse du diable et je vais vous
démontrer
que ce présumé sauveur du christianisme est plutôt un instrument du
malin qui a
décapité le christianisme. Il n’a point ôté la vie d’un chrétien mais
il a fait
pire que les autres empereurs sanguinaires. Par une intelligente
manœuvre, il a
tué l’âme du christianisme en échange de liberté. Je citerai quelques
exemples.
Le repos
sabbatique et le repos au jour de la résurrection
Lorsque
Constantin prit le risque de se faire empereur par un coup d’état
militaire, il
obtint miraculeusement le soutient du ciel. Oui, avant l’attaque, il
eut une
vision du Seigneur Jésus qui lui aurait apparu dans le soleil et lui
aurait
recommandé de combattre sous le signe de la croix. Il obéit aux
instructions de
cette apparition et réussit son coup d’état et devint empereur de Rome.
Ayant
obtenu la victoire sous le signe de la croix, il rendit le
christianisme
officiel et à partir de ce moment, la persécution des chrétiens prit
fin pour
de bon. Mais c’est ici que se joue le grand jeu des démons religieux,
ces
experts des religions, ces experts en sabotage et patrons de la
déception. Ma
tentative est d’attirer votre attention sur un fait bienheureux
d’apparence
mais qui en réalité est une abomination emballée dans un joli papier de
sainteté.
Depuis quand
un empereur romain a-t-il plié les genoux devant le Dieu des chrétiens
?
Eux-mêmes prétendaient être des dieux et exigeaient d’être adorés par
le
peuple. Voici un acte apparemment insignifiant, perpétré par cet
empereur qui
trahit néanmoins son secret : le sabbat est un jour du Dieu Jéhovah, un
jour
qui lui est strictement réservé. Il est célébré le samedi (précisément
dans la
période située entre le vendredi soir au coucher du soleil et le samedi
soir au
coucher du soleil). Un jour sacré et très spécial qui possède sa
spécificité et
des lois intransigeantes. Mais que fit l’empereur Constantin ? Il
changea le
jour du repos sabbatique. Au lieu de se reposer le samedi, sous son
instigation, les chrétiens se reposent désormais le dimanche. Ceci est
une
haute trahison pour le christianisme car le dimanche est le jour
spécial du
dieu soleil, le dieu païen de l’empereur Constantin. Comme
confirmation, durant
le règne de cet empereur, les pièces de monnaie ne portaient pas
l’effigie de
Jésus-Christ. Elles portaient plutôt l’effigie du dieu soleil. Ainsi
donc, par
une manœuvre adroite, il a fait du christianisme une religion païenne.
Comprenez-vous maintenant pourquoi les prêtres catholiques du monde
entier
portent toujours des habits jaunes pour célébrer la messe du dimanche ?
La
couleur jaune est celle du dieu soleil.
Comme
toujours, les hommes trouveront des excuses pour se justifier
lorsqu’ils
sabotent les préceptes de Dieu et voici un autre gros mensonge : les
chrétiens
prétendent adorer le dimanche parce que c’est le jour de la
résurrection du
Christ. Mais vous devez accepter l’amère vérité que ce choix ne fut pas
ordonné
par le Dieu de la Bible. Ce sont les hommes forts du catholicisme qui
l’ont
imposé à partir de la Phrygie en 364 AD lors du concile de Laodicée
(Canon
XXIX). Le Dieu des Hébreux depuis toujours veut être honoré au sabbat
et c’est
que font les juifs depuis des siècles. Même si le Dieu de la Bible est
maître
du temps, le dimanche depuis la nuit des temps est néanmoins réservé
pour
l’adoration du dieu soleil et ceux qui adorent ou se reposent le
dimanche,
qu’ils veuillent ou non ne se conforment pas à la volonté du Dieu des
Hébreux.
Quand bien
même il réorganisa le christianisme, l’empereur Constantin n’accepta le
baptême
chrétien que sur son lit de mort. Je ne considère pas ce baptême comme
le signe
d’une véritable conversion car les actes qui précèdent la mort sont
souvent
minés par la peur bleue de l’inconnu qui se cache après la mort. À mon
avis,
cet homme fut utilisé par le malin pour réorganiser le christianisme en
lui
donnant une base fausse pour sa destruction spirituelle.
Rome était la
capitale de l’empire depuis sa naissance. Mais l’empereur Constantin
décida de
transférer la capitale jusqu’en Turquie et cette nouvelle capitale
romaine
portera désormais son nom : Constantinople. Quelles que soient les
raisons
évoquées, cet acte causera plus tard une scission irréparable dans le
catholicisme : la naissance du catholicisme orthodoxe avec son culte
idolâtrique. De mon point de vue, lui aussi était sous l’onction des
démons
religieux. Ce n’est pas le Christ Jésus qui lui est apparu dans le
soleil avant
la bataille lors de son coup d’état militaire mais plutôt le malin, le
dieu
soleil en personne. De tout temps, Jésus-Christ a rejeté la guerre et
toute
forme de violence. Il ne peut donc pas se contredire, apparaître dans
le soleil
et inviter les Romains à se massacrer pour des raisons politiques. Tout
s’explique par l’infiltration des démons religieux dans le
catholicisme. À
juste titre, la nouvelle structure papale qui émergea plus tard sous
son
instigation régnera aussi par la terreur, la barbarie et des guerres
effroyables au Moyen Âge. Voici comment un homme rusé, l’empereur
Constantin,
par une manœuvre satanique a ôté au christianisme son âme et fait du
catholicisme un instrument efficace pour la perte des âmes.
Le
Vatican Empereur
Constantin Hagia
Sophia Constantinople
La
Noël, une fête
païenne
Jésus-Christ
de son vivant n’a jamais célébré l’anniversaire de sa naissance. Mais
il a
toujours fait mention de sa mort et il a vivement recommandé aux
chrétiens de
toujours s’en souvenir. La Pâques devrait alors constituer la plus
grande fête
chrétienne selon l’enseignement du Seigneur. Malheureusement, jusqu’à
aujourd’hui, la fête de Pâques passe presque inaperçue. Par contre, on
passe
des mois à préparer la Noël et on s’en souvient des mois après.
Observez
partout ce qui se passe à Noël et vous verrez que Jésus-Christ n’est
pas
pleinement célébré en ce jour. Les magasins sont remplis des statues du
père
Noël (Saint Nicolas de Turquie), les grottes exposent les statues de
Marie, du
petit Jésus, de Saint Joseph, des Rois mages, des bergers, des animaux,
etc.,
la musique et les films sont loin d’être chrétiens… Mais savez-vous que
le 25
décembre depuis l’antiquité est spécifiquement réservé au dieu soleil ?
Oui,
partout dans l’empire romain, dans toute l’Europe, longtemps avant la
naissance
du christianisme, on célébrait toujours le 25 décembre la grande fête
du dieu
soleil avec les mêmes rites que nous avons à Noël. À savoir : l’arbre
de Noël,
les feux ou luminaires qui décorent nos maisons, les cadeaux, les
réjouissances… L’église catholique, sous prétexte de combattre cette
fête
païenne aura imposé de célébrer en ce jour la naissance du Christ et
ainsi elle
a réussi à orienter les chrétiens vers une fête païenne jamais
mentionnée par
le sauveur. Elle a réussi à conditionner leur volonté de sorte qu’ils
adorent
Dieu le jour où le dieu soleil reçoit ses honneurs. Apparemment cela
semble
positif mais au vu de ce qui se passe à Noël vous pouvez conclure que
les
esprits méchants sont très adroits et savent réclamer leurs droits.
Maintenant
vous constatez que le Christ n’est pas pleinement honoré en ce jour de
Noël. À
Noël, les cœurs ne sont pas tournés vers Jésus-Christ mais plutôt vers
les
réjouissances sarcastiques. C’est encore une manœuvre réussie des
démons
religieux qui agissent au compte du dieu soleil.
Si vous
étudiez l’histoire de la Rome antique, vous y verrez une multitude de
faits
émanant du paganisme et qui furent introduits dans le catholicisme sous
le
couvert d’un manteau chrétien. C’est le cas des images du bon berger où
Jésus-Christ porte un mouton aux épaules, le cas de la Vierge Marie
avec le
petit enfant Jésus à ses pieds, le cas où les reliques sont vénérées de
la
manière la plus dangereuse, etc. Même le chant grégorien dans toute sa
beauté
est d’origine païenne.
Observations
L’histoire
nous apprend que le christianisme véritable a été étouffé dès sa
naissance par
les empereurs romains. Le feu, les animaux sauvages dévorèrent les
chrétiens
sur ordre des empereurs. Mais la nouvelle structure papale qui remplaça
les
empereurs romains n’agit pas mieux car elle s’est efforcée de cacher la
Bible
et imposa par la violence un christianisme non biblique. Mais lorsque
la Bible
réapparut à l’ère de l’imprimerie, un nouveau christianisme biblique
surgit et
les papes, à la manière des empereurs romains s’opposèrent de nouveau à
ce
christianisme biblique en excommuniant, en brûlant, ceux qui tentèrent
de
traduire cette bible, provoquant ainsi la séparation de l’église par la
naissance du protestantisme. De sorte que l’on peut dire sans se
tromper que
les deux mille ans de l’histoire chrétienne déjà écoulés ne sont rien
d’autre
que « deux mille ans de l’histoire du catholicisme ».
De nos
jours, seules les églises
évangéliques sont restées fidèles à la doctrine chrétienne contenue
dans la
Sainte Bible. Au vu de l’histoire du christianisme et particulièrement
celle de
l’église catholique, j’en viens à la conclusion que : ma très chère et
bien-aimée église catholique n’est pas une église biblique. Par
conséquent,
elle n’est pas une église chrétienne même si elle utilise la Bible et
le nom de
Jésus-Christ.
Je n’accuse
personne dans ce procès. Du Saint-Père aux fidèles catholiques dont je
fais
partie en passant par les cardinaux, évêques et prêtres, personne ne
porte la
responsabilité. Ce sont nos ancêtres dans la foi catholique qui se sont
laissé
tromper par le malin et par conséquent, ils nous ont transmis ces
erreurs. Nous
avons donc hérité et développé inconsciemment un christianisme
satanique. Nous
sommes tous nés dans l’erreur religieuse et nous sommes tous nés
trompés. Notre
grand péché est que nous avons fermé les yeux sur ces vérités bibliques
et à
travers une parodie de réforme, nous maintenons les fidèles catholiques
dans
l’erreur sans égard pour le salut des âmes. Nous nous sommes laissé
prendre
dans un engrenage spirituel d’apparitions et de miracles et nous nous
érigeons
maintenant en avocats du diable lorsque nous défendons ces hérésies et
lorsque
nous formons des intellectuels qui défendent cette religion sans égard
aux
vérités écriées par la Bible.
CHAPITRE V
LE DYNAMISME DES ANGES DÉCHUS
Le dynamisme
des démons religieux, tel que nous l’avons vu, est une subtile
infiltration des
anges rebelles dans les religions du monde dont le but serait de les
corrompre.
C’est l’attaque stratégique inédite la mieux réussie. Cette infestation
satanique est opérationnelle dans toutes les religions de la planète.
Même les
églises chrétiennes issues de la réforme et qui possèdent une puissante
onction
de l’Esprit Saint n’échappent pas à ces assauts. Ce chapitre est un
recueil de
témoignages confondus qui aide à mieux appréhender le stratagème de ces
anges
rebelles de Dieu qui portent toujours un masque de sainteté.
Dans l’église
catholique
L’observation
des miracles qui s’opèrent dans l’église catholique témoigne qu’elle
est une
cible privilégiée des démons religieux. Les apparitions mariales, les
stigmatisés, les incorruptibles sont des exemples réussis de leurs
supercheries. À ceci s’ajoute une foule d’apparitions apparemment
sacro-saintes
mais qui sont en réalité des pièges bien déguisés des démons religieux.
Parmi
ces apparitions, se comptent celles du Seigneur Jésus à Dozulé
(France), à
Sainte Brigitte qui donna naissance à la prière des quatorze oraisons
que j’ai
récitées durant des années ; et surtout (tenez-vous bien) les
apparitions du
Christ Jésus à soeur Faustine qui donnèrent naissance au culte du «
Sacré-Cœur
de Jésus » et aussi, le culte du « cœur douloureux et immaculé de Marie
».
Cœur
sacré et miséricordieux
de Jésus/ Cœur douloureux et immaculé de Marie
Le
prophète du renouveau charismatique de ma
paroisse relatait que pendant la communion des fidèles, il voyait aussi
la
Vierge Marie assise en reine sur un trône et que des anges
l’entouraient et la
nourrissaient… Aussi, un ancien prêtre de ma paroisse (mon cousin du
pays
Ashanti) m’a relaté le témoignage d’un de ses fidèles qui était réputé
pour ses
visions. Ce témoignage m’a paru banal à l’époque mais dix années plus
tard, il
constitue désormais le maillon d’une chaîne : selon lui, ce fidèle
racontait
que pendant la messe, lors de la consécration, il voyait des démons
entretenir
des rapports sexuels sur l’autel. Pendant que le prêtre levait le pain
et le
vin et disait : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang… » ; au
moment où le miracle se produisait, à l’instant où le pain et le vin se
transformaient en corps et sang du Christ ; à ces précieux moments, ils
se
trouvaient des démons qui s’accouplaient sur ce même autel de Dieu.
Vous êtes
libres d’interpréter cela selon votre entendement. Mais à mon avis,
lorsque le
Dieu Saint se manifeste dans un endroit, dans toute sa puissance et sa
sainteté, aucun démon n’est suffisamment fou pour s’en approcher encore
moins y
pratiquer une intercourse sexuelle. Cet exemple est un témoignage qui
démontre
l’omniprésence des démons religieux au cœur
de l’église catholique même si nos yeux ne voient que beauté,
pureté, et
sainteté.
Souvent, les
hommes se livrent eux-mêmes aux démons religieux sans le savoir.
Lorsque dans
leur zèle ils s’adonnent à des pratiques non bibliques, les démons
interprètent
cela comme une invitation et en fin de compte, ces personnes deviennent
des
mystiques : par exemple, au cinquième siècle, des hommes choisirent la
solitude
et l’austérité ; rejetèrent les richesses et le confort de la vie pour
se
réfugier dans le désert dans le but de prier, de méditer et de jeûner.
Il
s’agit des moines catholiques qui attirèrent à eux des centaines
d’ermites tous
décidés de vivre dans la solitude. Certains d’entre eux furent
canonisés par
l’église catholique. Quand bien même cette vie monastique s’offrait de
punir le
corps en vue de parvenir à une certaine sanctification, je noterai
cependant
des attitudes rocambolesques, non-bibliques et qui sortent de
l’ordinaire. Par
exemple, certains moines ont passé toute leur vie, perchés sur des
arbres.
D’autres vécurent dans des grottes et Saint Antoine d’Égypte, considéré
comme
le fondateur du mouvement monastique a vécu dix ans dans des cimetières
et dans
des tombes toujours à la recherche de Dieu. Quel Dieu pensez-vous
trouver dans
un cimetière? Je citerai aussi le cas de Saint Simon S. qui a passé une
partie
de sa vie (de 422 à 459) accroché à un pylône et exposé à toutes les
intempéries du désert de Syrie de nuit comme de jour. Imaginez-vous un
pilier
d’environ quinze mètres de hauteur et d’un mètre carré d’épaisseur
taillé
naturellement sur un roc volcanique. Imaginez un être humain qui s’y
hisse
pendant trente-sept ans sans jamais descendre… Comme conséquences,
beaucoup
d’entre eux reportent avoir été victimes de terribles attaques
démoniaques…
Même s’ils pensaient imiter le Christ qui a passé quarante jours dans
le désert
pour affronter le démon, il faudrait néanmoins remarquer que
Jésus-Christ
n’était pas un simple être humain et de surcroît, il était investi
d’une
mission providentielle très spéciale.
Afin de porter
un jugement critique, je ne manquerai pas de souligner l’exemple de
l’homme du
territoire des Géraséniens qui était possédé d’une légion de démons et
qui vivait
aussi dans des cimetières (Marc 5 : 1-17). De même, le Christ Jésus
révèle que
les endroits désertiques sont les lieux de prédilection des démons (Luc
11 : 24).
Par conséquent, je dois
conclure que ces moines pieux qui vivaient aussi dans les cimetières,
dans le
désert, sur les pylônes et sur les arbres étaient eux aussi sous
l’influence
des démons religieux même si leur vie se résumait à la méditation, aux
jeûnes
et à la prière.
C’est ici que
la réflexion de William B. se confirme : « Vous pouvez être sérieux
dans la
pratique de votre religion et être sérieusement dans l’erreur sans même
vous en
rendre compte. »
Dans les
églises protestantes
Même les
églises évangéliques communément appelées « Protestantes » n’échappent
pas aux
assauts et aux ruses des démons religieux. Mais là-bas, ces démons sont
toujours démasqués, expulsés et Dieu se trouve ainsi glorifié. Le
diable et ses
démons ont miné le terrain de la foi chrétienne. Ils sont partout et
seule la
présence du vrai Saint-Esprit peut les détecter et les neutraliser. Ils
ne
cesseront de traumatiser les chrétiens que pendant le règne millénaire
du
Christ au cours duquel ils seront emprisonnés dans l’abîme (Apocalypse
20 :
1-3).
Dans l’église
du pasteur exorciste qui m’a délivré de mes assaillants, un exemple
riche
d’enseignements mérite d’être mentionné : pendant que toute l’église
était en
pleine adoration, pendant que l’Esprit de Dieu était à l’œuvre, deux
femmes se
mirent à prophétiser. La première donna une prophétie qui fut
interprétée par
la seconde et vice versa. Apparemment, tout était en ordre. Mais
soudain, le
pasteur se leva et dit : « L’Esprit de Dieu vient de me révéler qu’une
des
femmes a prophétisé sous l’onction d’un esprit de sorcellerie ». Le
pasteur
demanda alors à l’assemblée de baisser la tête et de fermer les yeux de
sorte
que la personne concernée puisse lever son petit doigt sans
être vu de personne. Ainsi donc, il pourra prier pour sa
délivrance.
Malgré les efforts du pasteur et de l’assemblée, personne ne se
manifesta.
Alors, la confusion tourna au ridicule. Qui a menti ? Dieu ? Le
Saint-Esprit ou
le pasteur ? Alors le pasteur pria l’Esprit de Dieu de manifester sa
puissance
et de divulguer l’identité de cette sorcière qui se cache comme une
louve parmi
les enfants de Dieu. Pendant l’intercession du pasteur, une force
invisible
projeta la femme hors de l’assemblée et, par une danse macabre, elle
tituba et
finit par s’écrouler devant le pasteur. Après lui avoir reproché son
entêtement, le pasteur pria pour elle et elle fut délivrée. Mieux que
ça,
l’Esprit Saint révéla encore que dans sa progéniture, deux filles
exercent
également ce même pouvoir. Elles furent convoquées par le pasteur et
reconnurent les faits. Elles avouèrent qu’elles se sont retrouvées en
train d’exercer
ce pouvoir depuis leur enfance. Alors, le pasteur pria pour elles et
elles
furent aussi délivrées. Si ce pasteur ne priait pas sous l’onction du
vrai
Saint-Esprit, si cette femme n’avait pas été démasquée à temps, vous
imaginez
les conséquences de la présence d’une sorcière dans une église. Les
exemples de
ce genre dans d’autres églises sont innombrables et peuvent faire
l’objet d’un
autre livre.
À travers le
Branhamisme
Un grand homme
fit son apparition dans notre siècle à Jeffersonville (Indiana USA). À
sa
naissance, un nuage serait entré dans la chambre du bébé et une voix se
fit
entendre : « Cet enfant a été choisi par Dieu pour accomplir de grandes
œuvres…
». Il s’agissait de W.M. Branham. En effet, il fut une grande figure du
christianisme
par ses oeuvres de puissance. Il réussit par la prière à guérir des
maladies
comme le cancer et à ressusciter des morts. Entre autres, il reçut la
visite
des anges de Dieu qui lui expliquèrent le livre de l’Apocalypse. La
visite de
ces êtres célestes dans un trait de lumière fut photographiée et
exposée au
musée de la photographie à Washington. Après chaque culte, deux
personnes se
mettaient toujours à sa disposition pour le transporter car il ne
pouvait plus
marcher. Il contemplait tellement le monde spirituel que cela
l’épuisait. Il
recevait aussi beaucoup de visions à telle enseigne que, parfois, il ne
parvenait plus à faire une différence entre les visions et la réalité…
Il
disait qu’il était le dernier prophète du temps de la fin. Il a
dispensé
beaucoup d’enseignements sur la Bible mais je résumerai seulement
quelques-unes
pour une étude critique. Par exemple, il a enseigné que la
désobéissance dans
le jardin d’Éden qui se résumait à la consommation du fruit de la
connaissance
du bien et du mal n’était rien d’autre qu’un acte sexuel entre le
diable et
Ève. De cette union serait née Caïn qui était le fils de Satan et le
premier
meurtrier. De nos jours, cet enseignement a fait son entrée dans les
églises
reformées et même des chanteurs du monde évoquent désormais l’acte
sexuel sous
le nom « du fruit défendu. » Il a démontré que le péché en Éden était
un péché
de sang et par conséquent, la sanction de Dieu est tombée sur les
parties du
corps qui ont péché, à savoir : le phallus de l’homme et le réceptacle
de la
femme. C’est ce qui expliquerait le fait que Dieu annonça à la femme
qu’elle
accouchera désormais dans la douleur et plus tard, il choisit la
circoncision
comme le signe de son alliance avec Abraham et sa descendance… Même
étant mort,
W.M.B. est toujours une célébrité du christianisme aux USA et en
Suisse…
Cependant,
j’ai une observation critique à faire : il faut noter que l’acte sexuel
entre
les femmes et les anges rebelles de Dieu a certes eu lieu mais pas dans
le
jardin d’Éden. Cet acte eut lieu plus tard et donna naissance aux
géants de
l’antiquité. Ce fait fut clairement révélé et enseigné par la Bible
(Genèse 6 :
1-3). Si le diable s’était uni à Ève dans le jardin d’Éden, la Bible
l’aurait
clairement mentionné. Là où il y eut du sexe, La Parole de Dieu
enseigne qu’il
y a eu du sexe. Là où il y eut seulement consommation du fruit de la
connaissance du bien et du mal, la Bible l’a révélé et clairement
enseigné. Ne
faites donc pas dire à la Bible ce qu’elle
n’a pas
dit. Cet enseignement de Branham est certes un gros mensonge qu’il
essaie de
nous faire avaler. Voici la preuve biblique. Lorsque notre mère Ève
consomma le
fruit défendu, l’Éternel dieu lui demanda : « Pourquoi
as-tu fait
cela ? » Elle
répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. » (Genèse
3 : 13).
Vous constaterez que de cette tromperie du serpent, aucun enfant n’est
venu au
monde. Ensuite, ils furent chassés du jardin et un temps s’écoula. Plus
tard,
la Bible précise : « De
son union avec Adam son mari, Ève devint
enceinte. Elle mit au monde Caïn
et
dit alors :
j’ai
fait un homme
grâce au Seigneur. » (Genèse 4 : 1).
Le premier fils de la race humaine était
bien le fils d’Adam. Un enfant conçu de parents pécheurs.
W.M.B. a
prophétisé qu’il sera martyrisé. Il prophétisa que quelqu’un l’abattra
d’un
coup de feu à la sortie de son église. Mais cela n’arriva pas. Il
mourut des
suites d’un accident de route. [Paix à son âme]. La prophétie de ce
grand homme
de Dieu ne s’est donc pas réalisée. Pourtant, la parole de Dieu dit
ceci : « Si
un prophète prophétise sur un événement et que l’événement n’arrive
pas, alors,
n’ayez pas peur de lui car il ne parle pas en mon nom. » (Jérémie 28 :
9). Si
nous appliquons cette règle biblique à notre prophète du temps de la
fin, nous
pouvons conclure sans l’ombre d’un doute qu’il n’a pas parlé de la part
de
Dieu. Pourtant, il a prophétisé, guéri des malades, ressuscité des
morts.
À la mort du
dernier prophète du temps de la fin, il trouva un successeur. Son
successeur est
également un grand serviteur de Dieu et lui aussi a prophétisé de la
part de
Dieu qu’une grande famine s’abattra sur l’Europe. En prévision de cette
famine,
il a amassé une grande quantité de vivres. Mais les gens attendirent
longtemps
et la famine n’arriva pas. Sa prophétie aussi ne s’est pas réalisée.
Plus tard,
il trouva une porte de sortie et déclara qu’il ne s’agissait pas d’une
famine
de nourriture mais plutôt d’une famine de la Parole de Dieu. Alors, il
s’est
évertué à rassembler tous les enseignements de W.M.B. et les a diffusés
gratuitement partout dans le monde par la correspondance et sur
Internet. Son
nom est E.F.. Après les prophéties ratées de
la
famine, il a commencé à nier la doctrine de la Sainte Trinité, et il
tente
toujours de démontrer que certains passages bibliques sont erronés. À
mon avis,
il faudrait être un vrai contestataire de la Parole de Dieu pour nier
l’enseignement chrétien sur La Trinité : trois Dieux (Père, Fils et
Saint-Esprit) en un seul. Pour lui, c’est le même Dieu qui s’est
présenté dans
l’ancien testament comme Père, qui est venu sous le nom de Jésus-Christ
et qui
se manifeste maintenant en tant que Saint-Esprit. Pourtant, il y a
beaucoup de
passages bibliques qui démontrent que les trois personnes de La Trinité
sont différentes.
Je citerai seulement deux exemples. Le Christ disait : «…
Ayez confiance en Dieu
et
ayez aussi
confiance en moi.
Il
y a beaucoup de
places dans la maison de mon
Père.
Père,
l’heure est venue. Manifeste la gloire de ton
fils…
» (Jean 14 : 1-3 ; 17
: 1). Il
enseigne de même que tous les chrétiens baptisés « au nom du Père et du
Fils et
du Saint-Esprit » portent ainsi la marque de la bête. Pour lui, seuls
ceux
baptisés « au nom du Seigneur Jésus » auraient reçu le vrai baptême.
Cela veut
dire clairement que tous les chrétiens des temps apostoliques jusqu’à
nos jours
sont tous damnés pour avoir reçu le baptême trinitaire. Pourtant, cet
ordre du
baptême trinitaire fut clairement recommandé par Jésus-Christ dans
Mathieu 28 :
19. Il est utile de mentionner qu’il y avait au temps du Christ
plusieurs
baptêmes : le baptême de Jean Baptiste qui était un baptême de
repentance
(Mathieu 3 : 5-6), le baptême au nom du Père et du Fils et du
Saint-Esprit qui
est un baptême trinitaire (Mathieu 28 : 19), le baptême au nom du
Seigneur
Jésus (actes 2 : 38), le baptême des morts par lequel les gens se
faisaient
baptiser au nom de leurs parents défunts (1 Cor 15 : 29).
Voyons si vous
parvenez à démontrer que des passages de la Bible sont erronés, alors,
on peut
admettre aussi la possibilité que toute la Bible soit fausse. Et par
cet acte,
vous vous distinguez des vrais chrétiens qui considèrent la Bible
entière comme
une révélation incorruptible de Dieu. Si vous faites une telle
observation sur
le Coran, vous savez très bien ce qui vous arrivera. Alors, ne donnez
pas
l’occasion aux détracteurs du christianisme de mépriser la Sainte
Bible. Ainsi
donc, en ce qui concerne les exemples cités, je pense que W.M.B. et
E.F., ces
célèbres figures du christianisme de ce siècle ont agi en étant eux
aussi sous
l’inspiration des démons religieux. Les vrais prophètes ne se trompent
jamais
et lorsqu’ils sont inspirés par Dieu il leur est impossible d’enseigner
des
hérésies. Un vrai prophète de Dieu ne peut contester la Bible ou
enseigner des
hérésies.
Dans la vie,
le faux et le vrai marchent toujours de paire et il est difficile de
les
différencier. Il en est de même dans le christianisme où des fanatiques
en mal
de gloire, des prophètes qui savent distiller le mensonge égarent la
multitude
par leurs élucubrations fantasmagoriques. Le principal front de la
guerre est
de nos jours basé sur la littérature et la seule arme efficace est
l’étude de
la Bible. Un doctorat en théologie ou en christologie ne fera pas de
vous un
bon chrétien. Par contre, la connaissance des Saintes Écritures est
l’arme la
plus redoutable dans les mains du chrétien contre les rapaces
spirituels de ce
siècle mauvais. Alors, étudiez votre Bible.
Observations
Après avoir
parcouru ces lignes, si vous demeurez toujours sceptiques et n’accordez
aucun
crédit à ma plaidoirie, alors, je vous recommande au nom de Dieu de
consulter
sur le site Internet quelques témoignages de laïcs et de prêtres
catholiques.
Ils ont quitté l’église catholique grâce aux révélations de la Parole
de Dieu
qui mirent à nu les erreurs et les origines babyloniennes du
catholicisme :
–
Gérard
Bouffard :
il fut un ancien évêque de
l’église catholique romaine. Docteur en théologie, en christologie, en
psychologie, etc., il était directeur du Saint-Office au Vatican et y a
occupé
d’autres hautes fonctions. Il a reçu de nombreuses décorations et a
accompagné
le pape Jean-Paul II dans ses voyages à travers le monde. Mais après
avoir
découvert de graves secrets sur les origines sataniques du
catholicisme, il les
dénonça avant de remettre sa soutane et devenir un évangéliste.
–
Joseph
Tremblay :
ancien prêtre catholique
du Canada 1992 : son message s’intitule « Prêtre mais inconnu de Dieu
». Sa
conscience était ravagée par des doutes à la suite des nombreuses et
flagrantes
contradictions entre les enseignements de l’église catholique et ceux
de la
Bible. Apôtre clairvoyant d’un christianisme biblique, il choisit
d’obéir à la
Parole de Dieu plutôt qu’aux doctrines et traditions des hommes. Il
abandonna
la soutane et devint un évangéliste.
–
Charles
Chiniquy :
son message s’intitule «
Le don de Dieu ». Prêtre catholique, pendant vingt-cinq ans, il
démontra que le
culte marial était une erreur. Il était fidèle à la Parole de Dieu et
fut
considéré comme un prêtre protestant. Entre autre, son clergé lui
demanda
d’être soumis en tout à l’église catholique même dans les choses qu’il
ne
comprenait pas. Mais il refusa d’obtempérer, considérant cela comme un
acte
d’adoration. Et comme le clergé l’obligeait à ne point se servir de la
Bible
dans ses fonctions sacerdotales, alors, il quitta le catholicisme à la
tête
d’une importante communauté et tous pratiquent maintenant un
christianisme
biblique.
–
Richard
Bernett :
son message s’intitule «
De la tradition à la vérité ».
Témoignage
d’un ancien prêtre catholique qui parvint tout
seul au salut et abandonna l’église catholique grâce à la lecture de la
Bible
qui mit en relief les erreurs des enseignements du catholicisme.
–
Du
couvent au salut :
un livre écrit par Soeur
Lutala K. Françoise.
Elle
fut une religieuse catholique. Après avoir été
molestée par des prêtres catholiques, elle fut nuitamment conduite dans
un
cimetière par des prêtres catholiques pour célébrer des messes noires à
Satan.
Délivrée et devenue évangéliste, elle dénonce l’hypocrisie de ces
congrégations
qui offrent une fausse apparence de sainteté.
–
Domitila
Nabibone :
Elle fut une fervente
catholique et apôtre du culte marial que le Christ a délivré du
catholicisme.
Après avoir passé quatre jours dans la mort, en état de décomposition,
elle
revint à la vie et témoigne sur les
réalités de l’au-delà. Entre autre, elle explique que, non seulement
Dieu
défend le culte marial, mais aussi, il ne reconnaît pas nos
dénominations.
–
Va
à Bétel :
un livre écrit par un
Zaïrois (Lisungi Mbula) qui fut initié à la magie par un prêtre
catholique.
Nuitamment, ils se rendaient dans des cimetières (leur quartier
général) pour
servir le diable. Lorsqu’il comprit la supercherie, il abandonna la
magie mais souffrit
beaucoup jusqu’à la mort. Alors, Christ Jésus le ressuscita et il
devint un
évangéliste qui dénonce maintenant ces abominations.
–
Rescapé
de l’enfer :
c’est le témoignage de
Baka Jika Muana Nkuba.
Il
fut entraîné dans les profondeurs de la magie par le
Curé de sa paroisse qui était de surcroît le neveu du Pape Paul XI. Par
des
prières telles que « Jésus, le petit enfant de Prague ; l’oraison de
Saint
Charlemagne, etc. » ce prêtre catholique le conduisait nuitamment dans
des
cimetières pour rencontrer de puissants démons tels que « Le Patron
Bombard ».
Finalement, le Christ brisa ses chaînes et il devint un évangéliste et
dénonce
au grand jour les œuvres du diable…
Sites Internet
recommandés : www.ciel-et-enfer.skyrock.com / www. gedeonchampion.com /
www.
dailymotion.com (enfer et paradis)
Vous pouvez
penser qu’une simple réforme suffira à redorer le blason du
catholicisme. Mais
ne vous trompez pas, car les esprits qui tiennent les reines de cette
religion
ne permettront pas une réforme profonde. Par conséquent, il n’y a
qu’une
solution pour tout catholique qui cherche sérieusement le salut, c’est
de
quitter cette religion selon ce qui est écrit : puis j’entendis une
autre voix
qui venait du ciel et disait : «
Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de
ne pas être complice de ses péchés et de ne pas subir avec elle les
fléaux qui
vont la frapper. Car ses péchés se sont entassés jusqu’au ciel et Dieu
n’a pas
oublié ses ignobles actions.» apocalypse 18 : 4-5). Ce
passage ne s’adresse pas aux
religions païennes ni aux systèmes politiques de ce monde. Ici, le
message est
très précis et parle d’une organisation religieuse chrétienne ou
soi-disant
chrétienne dans laquelle des enfants de Dieu s’y trouveraient. Cette
fausse
religion se nomme Babylone et elle aurait sur les mains
d’impardonnables
péchés. En connaissez-vous une ? Il n’y a qu’une seule religion
chrétienne qui
remplit ces critères et l’histoire des guerres saintes et des
inquisitions
indexe l’église papale.
Conclusion
partielle
En tant que
fils de l’église catholique, fier de mon église et enorgueilli de sa
prépondérance dans le monde, j’avais commencé à rédiger un livre pour
célébrer
les gloires de maman Marie devant mes amis protestants qui sont
indifférents au
phénomène marial. Mon bouquin s’intitulait : « A u commencement Jésus
était
Catholique ». Il a fallu seulement une petite rencontre, une prière de
délivrance qui a duré trois ans (parce que le pasteur exorciste n’était
pas
constamment disponible) et voici ce à quoi j’ai finalement abouti : un
renversement total de la situation, la négation de ma foi catholique.
Cette
expérience sur l’abdication de ma foi, si vous permettez, est quelque
peu
analogue à celle vécue par l’apôtre Paul sur la route de Damas.
Dois-je
présenter mes excuses à tous les membres de ma famille qui sont
toujours dans
le catholicisme ? Mon souhait est qu’ils vivent eux aussi mon
expérience à
l’exception de ces démons qui m’ont tourmenté. Ma prière est que tous
voient
aussi la même lumière qui m’a ébloui et m’a contraint à changer de
direction.
Et je mets tout mon coeur dans cette prière.
Je ne peux
plus rentrer dans une église catholique à cause de ces statues qui
pleurent et
saignent. Je sais sans l’ombre d’un doute qu’elles sont infestées de
démons. Je
ne vais plus pratiquer le catholicisme car en m’y adonnant avec zèle,
j’ai été
oppressé par un démon religieux. Je ne voudrais plus qu’un démon vienne
s’installer de nouveau dans mon corps. J’en ai tellement souffert.
Depuis mon enfance,
on m’a toujours présenté le protestantisme comme une bête de somme à
craindre.
Le nom « protestant » qui leur fut attribué par l’église catholique est
un
titre péjoratif qui donne une impression de répulsion. Le comble est
que,
lorsque ces gens prient, des fois, ils pleurent et font trop de bruit
qui
décourage ceux qui veulent les approcher. Pourtant, c’est l’un d’eux
qui m’a
secouru et m’a ouvert les yeux ; et après ce témoignage, vous êtes bien
placé
pour apprécier tout le jugement étalé dans ce livre. Il n’est pas
correct de
juger une personne ou un groupe à distance sans comprendre au fond les
motifs
de leurs actions et j’invite tout un chacun à faire l’expérience des églises
protestantes dans
lesquelles le Saint-Esprit se manifeste.
Vous
n’avez rien à perdre
après tout car vous êtes libres de rentrer et de sortir selon vos
loisirs. Il
s’agit avant tout de faire une investigation personnelle et sérieuse
pour le
salut éternel de votre âme immortelle et il n’y a pas de prix pour
cela.
Il est très
important de faire de grandes études afin d’avoir un bon travail qui
vous plaît
et de vous tailler une place au soleil. Mais à quoi tout ceci vous aura
servi
si finalement votre âme se trouve damnée pour l’éternité ? L’étude de
la
religion me semble une préoccupation assez sérieuse et je vous
encourage à
faire des efforts dans ce domaine.
TROISIÈME
PARTIE
LA
CRÉATION DU SEPTIÈME JOUR
CHAPITRE
I
LE
SECRET DE LA DEUXIÈME CRÉATION
L’objectif de
ce chapitre est de démontrer à travers la Bible et l’histoire de
l’humanité que
le bon Dieu n’est pas l’unique créateur des êtres humains ni de ce
monde
matériel. Certes, en tant que Maître de l’Univers, il a créé le premier
monde
spirituel et matériel aussi bien que la première race humaine. Mais
aussitôt
après la chute de l’homme, une seconde création fut entamée cette
fois-ci par
le malin. À travers un pervers divin pouvoir qu’il réussit à activer
par la
complicité des premiers habitants de la terre, il créa à son tour des
êtres
humains, des animaux ainsi qu’une nouvelle biomasse : c’est cela la
deuxième
création. Elle est la cause de la haine raciale qui oppose les hommes.
Elle
justifie l’apparition de la rage dans le règne animal et constitue à
elle seule
la cause de toutes les infortunes de l’humanité.
Un secret
aussi vieux que le monde nous est enfin dévoilé.
Lisez bien le
passage biblique suivant. Il est la clef du mystère de la deuxième
création
dévoilée par le Seigneur Jésus. C’est une révélation pour notre
génération dite
moderne et civilisée qui s’est enorgueillie au point d’insulter le Dieu
de
gloire. Ici, il nous révèle la nature et l’origine perverse d’une
partie de la
race humaine.
Jésus leur
raconta une autre parabole : « Voici à quoi ressemble le royaume des
cieux : un
homme avait semé de la bonne semence dans son champ. Une nuit, pendant
que tout
le monde dormait, un ennemi de cet homme vint, sema la mauvaise herbe
parmi le
blé et s’en alla. Lorsque les plantes poussèrent et que les épis se
formèrent,
la mauvaise herbe apparut aussi. Les serviteurs du propriétaire vinrent
lui
dire : « Maître, tu avais semé de la bonne semence dans ton champ :
d’où vient
donc cette mauvaise herbe ? » Il leur répondit : « C’est un ennemi qui
a fait
cela. » Les serviteurs lui demandèrent alors : « Veux-tu que nous
allions
enlever la mauvaise herbe ? » « Non, répondit-il, car en enlevant la
mauvaise
herbe vous risqueriez d’arracher aussi le blé. Laissez-les pousser
ensemble
jusqu’à la moisson et, à ce moment-là, je dirai aux ouvriers : enlevez
d’abord
la mauvaise herbe et liez-la en botte pour la brûler, puis vous
rentrerez le
blé dans mon grenier ». /Alors Jésus laissa la foule et se rendit à la
maison.
Ses disciples s’approchèrent de lui et dirent : « Explique-nous la
parabole de
la mauvaise herbe dans le champ. » Jésus répondit en ces termes : «
Celui qui
sème la bonne semence, c’est le fils de l’homme ; le champ, c’est le
monde, la
bonne semence
ce sont les fils du royaume ; la mauvaise herbe ce sont les fils du
Malin.
L’ennemi qui sème la mauvaise herbe, c’est le diable ;
la moisson, c’est
la fin du monde ; et les ouvriers moissonneurs, ce sont les anges.
Comme on
enlève la mauvaise herbe pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la
fin du
monde. Le fils de l’homme enverra ses anges, ils enlèveront de son
royaume tous
ceux qui font tomber les autres dans le péché et ceux qui commettent le
mal, et
ils les jetteront dans le feu de la fournaise où ils pleureront et
grinceront
des dents. Mais alors, ceux qui obéissent à Dieu brilleront comme le
soleil
dans le royaume de leur père. Écoutez bien, si vous avez des oreilles !
»
(Mathieu chapitre 13 : 24-30 et les versets 36 à 43. La Bible en
français
courant 1998. Voir
aussi La Bible Thompson, version Louis Segond
révisée, dite de la colombe).
La
création par Michael Ange
Cette parabole
que le Seigneur Jésus prit la peine d’expliquer est une affirmation
forte, une
preuve biblique certaine et irréfragable qui certifie que le diable a
aussi
créé d’autres Hommes qui vivent sur terre au milieu de ceux créés par
Dieu.
Ceci n’est pas mon interprétation et d’ailleurs, cette parabole n’a pas
besoin
d’être interprétée car son sens véritable fut dévoilé par le Seigneur
Jésus-Christ. Il faudrait donc la lire et simplement accepter le sens
qui lui
fut attribué. Mais pour pénétrer le secret de cette parabole, il est
absolument
indispensable qu’au préalable, vos oreilles et yeux spirituels soient
ouverts
par l’esprit de Dieu car il est écrit : « Va
dire à ce peuple :
vous aurez beau écouter, vous n’entendrez pas. Vous aurez beau
regarder, vous
ne verrez pas. » (Isaïe 6 : 9). Ceci
est un pouvoir de Dieu qui démontre sa
puissance et sa souveraineté dans l’histoire.
Ouverture du
sceau
Vous
parviendrez aisément à dénuder ce secret de la deuxième création et à
appréhender son sens véritable par l’établissement d’un lien
intrinsèque entre
cette parabole et les événements qui se sont succédés d’emblée après la
chute
de l’homme. Ces faits s’emboîtent et s’expliquent réciproquement. Ils
se
présentent comme un vecteur directeur et une catalyse permettant
d’élucider ce
mystère de la seconde création.
D’abord, il ne
faudrait pas perdre de vue que cette parabole articule sur le
commencement de
l’humanité. Parce que lorsqu’on parle d’un royaume, a priori, il s’agit
d’êtres
humains. Et le premier royaume de Dieu ayant vécu sur cette terre fut
la
première famille humaine composée d’Adam, Ève, Caïn et Abel. C’est eux
ainsi
que leur progéniture qui constituent la bonne semence ou les fils du
royaume.
Ensuite, nous savons que Dieu ne sème pas les hommes. Plutôt, il les
crée. Au
sixième jour de la création, à l’aube de l’histoire de l’humanité, Dieu
créa un
et un seul homme et il le créa une et une seule fois. Même Ève ne fut
pas créée
; elle fut tirée de l’homme comme la dérivée d’une entité déjà
présente. Ainsi
donc, en dehors d’Adam, il est convenable d’affirmer que Dieu n’a plus
créé
d’êtres humains qui se meuvent à la surface de la terre. D’Adam, Dieu
tira la
femme et de leur union naquirent Caïn et Abel. Caïn finira par tuer son
frère
cadet et réduire la première famille humaine à trois personnes.
Maintenant,
remarquez ce fait contradictoire apparut dans la Bible. Un fait
asymétrique,
entaché d’anachronisme et de suspicion : logiquement, après la mort
d’Abel,
Caïn et ses deux parents devraient constituer les trois seuls êtres
humains à
la surface de la terre à ce moment-là. Pourtant, nous constatons que
lorsque
Caïn tua son frère Abel et que Dieu décida de le chasser loin du
jardin, la
terre était déjà habitée d’autres hommes qui représentaient une menace
pour sa
vie car il dit : «
Quiconque
me
trouvera pourra me
tuer ».
Mais
le Seigneur lui dit : « Non,
car si quelqu’un
te
tue, il faudra
sept meurtres pour que tu sois vengé. » (Genèse
4 : 14-15). Qui sont
donc ces nouveaux habitants de la terre et d’où viennent-ils ? Un
silence
profond et mystérieux. Nulle part dans la Bible, Dieu ne dit les avoir
créés.
Il s’agit d’un autre type d’espèce humaine qui a mystérieusement surgi
sur
terre après la chute de l’homme et après que Dieu ait achevé sa
création.
Remarquez
encore un fait persuasif. Il se situe dans la méthode par laquelle Dieu
constitue les archives de sa création. En effet, depuis la création de
ce monde
matériel (Proverbes 8 : 27-28) jusqu’à la consommation des temps
(Apocalypse 21
: 1-4) Dieu prit soin de faire consigner tous les événements par écrit
dans la
Sainte Bible. Mais vous verrez qu’une étrange incohérence biblique
s’affirme à
l’égard de ces nouveaux venus car aucune référence biblique ne parle de
leur
création et aucun nom de leur ancêtre ne fut mentionné dans la Bible.
Ils sont
apparus à l’improviste dans la création comme venus de nulle part. Par
contre,
vous serez agréablement surpris de constater que les êtres humains
créés par
Dieu retracent avec une précision surprenante leur origine et toutes
leurs
lignées depuis la création d’Adam par Dieu jusqu’au déluge, jusqu’à
Abraham,
jusqu’au roi David et jusqu’au Seigneur Jésus-Christ. Soit une longue
période
de quatre mille années de généalogie méticuleusement énumérée. Chaque
patriarche avec son nom, son âge et l’histoire de sa génération (Luc 3
: 23-38
; Genèse 5 : 1-32 ; 11 : 10-32, Mathieu 1 : 1-17). Ces nouveaux
habitants de la
terre ne proviennent donc pas de Dieu.
Dans la
parabole ci-dessus citée, le Seigneur Jésus révèle qu’ils ont été créés
par un
ennemi et nous savons que l’ennemi juré du Dieu de la Bible est Satan.
C’est
pour cette raison que ces inconnus furent qualifiés d’ivraie par le
Christ en
fonction de leur créateur qui est le diable. C’est eux ainsi que leurs
progénitures qui constituent la mauvaise herbe ou les fils du malin.
Dans cette
parabole, le Seigneur Jésus nous dévoile un autre grand secret : il
révèle que
ces enfants du malin furent créés « une
nuit pendant que tout le monde dormait ».
Alors, quand est-ce que
la création entière s’est-elle endormie ? Voici l’instruction de mes
hôtes
invisibles : « Cette période dont parle le Christ est située dans le
mystérieux
septième jour où Dieu se reposa de son travail ». Ce fut donc une
grande et
désagréable surprise pour Adam et sa famille lorsqu’un beau matin, au
réveil,
ils remarquèrent que d’autres êtres humains vinrent de paraître au
milieu d’eux
et vraisemblablement leur étaient hostiles.
CHAPITRE II
LES PREUVES DE LA DEUXIÈME CRÉATION : OISEAUX ET ANIMAUX
Les secrets et
preuves de la deuxième création sont enfouis dans le mystérieux livre
des
prêtres Lévites. Après plus de deux millénaires de silence, le
Lévitique sort
de son sommeil pour nous conduire royalement à la découverte des
origines.
Nous savons
qu’au sixième jour de la création, Dieu créa un et un seul homme et il
le créa
une et une seule fois. De même, pour les animaux, Dieu les créa aussi
une et
une seule fois de sorte que pendant le déluge, il prit soin de les
conserver
dans l’arche de Noé afin de ne plus avoir à les recréer. Cependant,
nous
constatons que plusieurs variétés d’animaux qualifiées d’impures ainsi
que des
carnivores sont apparues subitement sur terre et perturbent l’harmonie
de la
création. D’où viennent-ils et qui les aurait commandés à l’existante ?
I. Les animaux,
les reptiles, les oiseaux et les bestioles.
Dans la Bible,
certains animaux sont considérés comme impurs de sorte que Dieu donna
l’ordre
formel aux Hébreux de ne point s’en approcher et de ne point les
toucher même
s’ils sont morts au risque de devenir eux-mêmes impurs.
Voici la liste
des animaux impurs : le
chameau, le daman, le lièvre, le porc
(Lévitique 11 : 1-7).
Voici
l’interdit :
« Ne consommez pas
la viande de ces animaux-là et ne touchez même pas leur cadavre ;
considérez-les
comme impurs. » (Lévitique 11 : 8).
Animaux marins
impurs :…
ceux qui n’ont pas de nageoires ou pas d’écailles, que ce soient des
bestioles qui grouillent dans l’eau ou d’autres animaux aquatiques
(Lévitique
11 : 9).
Voici
l’interdit :
« Ayez-les en
horreur : n’en consommez pas la chair et évitez tout contact avec leur
cadavre.
Abstenez-vous donc de manger tout animal aquatique dépourvu de
nageoires ou
d’écailles. » (Lévitique 11 : 9-12).
Les oiseaux
impurs :
les aigles, les gypaètes, les aigles marins, les milans, les diverses
espèces de vautours et de corbeaux, les autruches, les chouettes, les
mouettes,
les diverses espèces d’éperviers, les hiboux, les cormorans, les
hulottes, les
effraies, les chouettes chevêches, charognards, les cigognes, les
diverses
espèces de hérons, les huppes et les chauves-souris. » (Lévitique 11 :
13-19).
Voici
l’interdit :
« Ayez-les en horreur et ne les mangez pas. » (Lévitique
11
: 13).
Les insectes
impurs :
« Ayez en horreur les insectes pourvus d’ailes et de pattes. Toutefois
vous pouvez manger ceux qui ont des pattes leur permettant de sauter
sur le
sol, à savoir les diverses espèces de sauterelles et de criquets. Tous
les
autres insectes pourvus d’ailes et de pattes, ayez-les en horreur. »
(Lévitique
11 : 20-23).
Autres bêtes
impures :
les taupes, les souris, les diverses espèces de lézards, geckos,
lézards
ocellés, lézards verts, lézards des sables et caméléons (voir Lévitique
11 :
29-30).
Ici,
les interdictions sont
formelles :
«
Ne vous en approchez pas, ne les touchez pas, ne les
mangez pas… Si l’une de ces bêtes tombe dans un récipient, le récipient
doit
être brisé. Un objet quelconque sur lequel tombe le cadavre d’une de
ces bêtes
devient impur : s’il s’agit d’un four ou d’un foyer, démolissez
celui-ci, car
vous devez le considérer comme impur… (Lévitique 11 : 31-38)... Ne vous
mettez
pas en situation de vous contaminer en touchant ces bestioles ; ne vous
laissez
pas contaminer par elles, car vous deviendrez impurs. Moi, je suis le
Seigneur
votre Dieu : portez-vous comme des saints… Soyez saints, car je suis
saint. »
(Lévitique 11 : 43-45).
Vous voyez, le
Dieu créateur en personne a énuméré distinctement un certain nombre
d’espèces
vivant sur terre, il les qualifia d’impures et interdit formellement
son peuple
de s’en approcher et même de briser tout objet touché par celles-ci.
Curieusement, ces espèces embarrassantes sont susceptibles de porter
atteinte à
la sainteté de l’homme et de Dieu. Le Maître de l’Univers, peut-il
alors créer
des animaux, les placer auprès des hommes et nous interdire de les
toucher ? Et
d’ailleurs, pourquoi Dieu a-t-il un mépris et une horreur pour ces
animaux ?
Pourquoi les rejette-t-il ? Peuvent-ils alors provenir de lui ? En
est-il le
créateur ?
Nos braves et
vaillants prédicateurs, faute de preuves, ont tenté d’expliquer la
nature
impure de ces animaux par la manière dégoûtante dont ils se
nourrissaient et de
certains germes dont ils seraient porteurs. Cela est fort plausible.
Pourtant,
ces êtres qualifiés d’impurs ne sont pas tous crasseux comme le cochon
et en
matière culinaire, leur chair produit des mets succulents et nutritifs.
Mieux
que cela, beaucoup d’entre eux ont trouvé une place dans notre vie et
certains
sont même intégrés dans nos maisons d’habitation. Comme par hasard, le
Seigneur
Jésus confirme que ce qui rentre dans la bouche de l’homme ne peut le
souiller
(Marc 7 : 18). Ces êtres qui souillaient l’homme par un simple contact
n’étaient donc pas impurs à cause des maladies dont ils étaient
porteurs ou par
le fait d’être malpropres. Ils étaient impurs de par leur origine
diabolique. À
juste titre, vous remarquez que, lorsque le Dieu des armées maudit une
ville,
illico, elle devient un repère d’animaux impurs et de démons. Le
prophète Isaïe
nous donne un exemple sur la ville d’Edom : « La
chouette chevêche
et le butor en prendront possession. La hulotte et le corbeau y auront
leur
demeure… Les buissons épineux poussent dans les belles maisons, les
orties et
les ronces envahissent les forteresses. C’est le repaire des chacals,
le
domaine des autruches. Les chats sauvages y rencontrent les hyènes,
c’est le
rendez-vous des boucs. C’est là que le démon Lilith fait un moment de
repos :
il y trouve où se reposer. C’est là encore que le serpent a son nid,
qu’il
dépose ses œufs et surveille leurs éclosions. C’est là enfin que les
vautours
se rassemblent en troupe. » (Isaïe 34 : 11-15). Les
animaux impurs sont aux
antipodes de la sainteté et de surcroît, ils aiment la nuit et les
ténèbres.
C’est le reflet de tout ce qui est diabolique. De même, les plantes
vénéneuses,
toutes les formes de ronces et d’épines, les microbes, les virus et
toutes les
maladies trouvent la raison de leur existence dans les causes profondes
de la
deuxième création.
II.
Preuves
subsidiaires : analyse de faits
bibliques
Le régime
alimentaire
Conformément à
l’ordonnance édictée par le Souverain Maître de la création, les
animaux qu’il
créa s’alimentaient exclusivement d’herbes. Le chapitre 1 : 30 du livre
de la
Genèse le confirme : « De
même,
je
donne l’herbe
verte comme nourriture à tous les animaux terrestres, à tous les
oiseaux, à
toutes les bêtes qui se meuvent au ras du sol… ». Par
contre, vous remarquerez
que les animaux apparus à l’improviste dans la création sont des
carnivores et
menacent de dévorer l’homme.
Observez par
exemple une panthère qui poursuit farouchement une antilope afin
d’assouvir sa
faim ou de nourrir ses petits. Observez la vélocité et la frénésie par
lesquelles
l’antilope court et se débat, tentative vaine et désespérée pour sauver
sa vie.
Même si l’antilope n’a pas d’esprit, elle ressent néanmoins de la
douleur et
selon toute évidence, elle voudrait vivre. Malheureusement, la panthère
se rue
sur elle, lui mord la veine jugulaire pour l’étouffer et la déchiqueter
en
morceaux pour nourrir ses petits qui se réjouiront pour cette ripaille.
Pendant
que maman antilope pleure la mort de son petit, de l’autre côté, comme
une
ironie du sort, maman panthère et ses petits se réjouissent pour une
chasse
réussie. Dans ce monde, il n’y a ni miséricorde ni amour et les plus
forts
mangent les plus faibles. C’est la compétition à outrance et la raison
du plus
fort est toujours la meilleure. Un tel ordre n’a pas été établi par un
Dieu
d’amour et de compassion. Un tel ordre est d’origine diabolique. Dans
la
première création, celle du Dieu d’Abraham, il régnait entre l’homme et
les
animaux, l’ordre, l’amour, ainsi qu’une parfaite harmonie. Un tel ordre
sera
rétabli lorsque Dieu débarrassera le monde de l’ivraie et le prophète
Isaïe
nous le confirme : «
Alors le loup séjournera avec l’agneau, la panthère
aura son gîte avec le chevreau. Le veau et le lionceau se nourriront
ensemble,
et un petit garçon les conduira. La vache et l’ours se liront d’amitié,
leurs
petits seront couchés côte à côte. Le
lion comme
le bœuf mangera
du
fourrage. Le
nourrisson jouera sur le nid du serpent, et
le petit garçon pourra mettre la main dans la cachette de la vipère. On
ne
commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne consacrée au
Seigneur… »
(Isaïe 11 : 6 -9 ; 35 : 8-9 ; 65 : 25).
La dialectique
En accord avec
le passage de Deutéronome 9 : 4-5, les anciennes générations ainsi que
la nôtre
pensent avec une ferveur religieuse que Dieu aurait rejeté les autres
peuples
de la terre à cause de leurs pratiques abominables telles que
l’idolâtrie, les
sacrifices humains à leurs idoles, l’homosexualité, la sodomie, la
pédophilie,
les crimes, etc. Certes, ces raisons constituent sans ambages des
preuves
confirmées par la Bible mais elles ne doivent pas dissimuler ou exclure
les
causes réelles et profondes divulguées par Le Prince de la Paix. Mais
si vous
êtes toujours de ceux qui pensent que la deuxième création n’a point eu
lieu,
si vous pensez toujours à la manière hébraïque et chrétienne que seul
le péché
a séparé l’homme de Dieu, alors, dites-moi : ces bestioles, ces oiseaux
et
animaux qualifiés d’impurs, rejetés et tenus en horreur par Dieu,
ont-ils péché
eux aussi ? Montrez-moi les crimes perpétrés par ces infortunées
bestioles au
point d’être l’objet de mépris du Dieu de justice. Expliquez-moi aussi
comment
des animaux qui s’alimentaient d’herbes selon le plan préétabli par
Dieu, ont
subitement muté leur régime alimentaire, sont devenus des carnivores
cruels et
dévorent leurs semblables ?
Remarque :
le Seigneur Jésus, pour
chasser un démon qui oppresse une personne utilise habituellement cette
formule
: « Esprit impur, sors de cet homme ! » Ainsi, tous les anges déchus
sont
connus sous le nom « d’esprits impurs. » Il y a aussi ces animaux, ces
bestioles et ces oiseaux qui sont qualifiés d’impurs, exactement de la
même
épithète que les démons. Nous avons ici un lien de paternité : des
esprits
impurs qui ont engendré des créatures impures.
La période de
grâce
Au fil des
âges, l’amour et la miséricorde de Dieu furent démesurés de sorte que
pendant
le déluge, il conserva un échantillon de ces animaux impurs auprès de
Noé afin
de leur manifester plus tard, sa grâce à l’heure de la rédemption
(Genèse 7 :
2). En effet, lorsque le rédempteur accomplit son œuvre de rachat à la
croix,
il racheta pour Dieu, non seulement des êtres humains mais aussi les
animaux de
la seconde création. De sorte que les animaux impurs créés par le malin
sont
devenus purs et susceptibles d’être mangés sans plus causer de
souillures. Le
livre des actes des apôtres le confirme : le Seigneur Dieu présenta à
Pierre
une nappe remplie de toutes sortes d’espèces d’animaux impurs et lui
ordonna
d’en tuer et d’en manger. Mais Pierre lui répondit :
«… Oh non !
Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé d’interdit ni d’impur. » La
voix se fit
de nouveau entendre et lui dit : « Ne considère pas comme impur ce que
Dieu a
déclaré pur. » (Actes 10 : 14 -15). Cette
vision de l’apôtre Pierre confirme entre
autre la rédemption des animaux impurs. Ces animaux n’ont pas été créés
par
Dieu. Mais ils sont devenus purs et considérés comme un patrimoine de
Dieu par
l’œuvre de rédemption révolue à la croix en faveur de toute créature
qui gît
sous le pouvoir du malin. Ainsi donc, en réponse à la grâce manifestée,
les
arbustes épineux et les ronces qui sont apparus après la chute comme
conséquences du péché (Genèse 3 : 19) portent désormais de beaux
pétales de
fleurs (les rosiers) proclamant et célébrant ainsi la grâce
surabondante
manifestée par le Dieu créateur.
Les méthodes
de la deuxième création
Si nous
parvenons à discerner les méthodes ingénieuses par lesquelles le diable
mena
son royaume à l’existence, alors, elles constitueront des preuves à
cette œuvre
mystérieuse qu’est la seconde création. Mais c’est une véritable
aventure que
de vouloir découvrir et expliquer une telle méthodologie diabolique. Le
secret
s’est dissipé depuis la nuit des temps et il n’est pas donné à l’homme
de le
découvrir par son propre savoir. Même les saints anges de Dieu étaient
incapables de fournir la moindre explication sur l’apparition des
nouveaux
habitants de la terre. Ils furent eux aussi surpris et déconcertés de
les voir
marcher sur terre. Ils comprirent seulement après avoir interrogé le
Souverain
Créateur : «
Maître,
tu avais semé
de la bonne semence dans ton champ : d’où vient donc cette mauvaise
herbe ? » Mais
La Parole de Dieu est
souveraine. Elle est vivante, elle est la mémoire de l’humanité et
renferme en
elle l’histoire et le secret de Dieu dès avant les origines.
Interrogeons donc
La Parole.
Pour ce faire,
nous devons remonter en Égypte pharaonique lors de la libération des
esclaves
Hébreux aux environs de 1491 avant Jésus-Christ. À ce moment-là, deux
forces
étaient en compétition : Moïse opérait des miracles par la puissance du
Dieu
Jéhovah tandis que les prêtres égyptiens à leur tour accomplissaient
les mêmes
prodiges mais cette fois-ci par la puissance du malin. De sorte que,
lorsque
Moïse jeta son bâton qui se transforma en serpent, les prêtres
égyptiens en
firent de même (Exode 7 : 10-12). Lorsque Moïse transforma les eaux en
sang,
les magiciens égyptiens accomplirent le même prodige grâce à leur
pouvoir
(Exode 7 : 20-23). Lorsque Moïse fit sortir les grenouilles qui
envahirent tout
le pays d’Égypte, les magiciens égyptiens accomplirent le même miracle
grâce à
leur savoir : eux aussi firent sortir des grenouilles partout dans le
pays
(Exode 8 : 2-3). Cet exemple constitue une preuve matérielle qui
démontre que
le malin est un expert de la contrefaçon et qu’il est capable d’imiter
à
perfection les œuvres de Dieu. Par conséquent, il est une preuve
supplémentaire
de la seconde création.
Les pouvoirs de
la deuxième création
Pour imiter
Dieu, un pouvoir spirituel divin est nécessaire et le malin va
s’évertuer à
l’acquérir. Mais comment acquérir cette divine faculté ? Voici la
démarche :
Les états
d’âmes.
Ceux de Satan
Il est un ange
de Dieu en état de disgrâce. Il fut jadis, le plus beau, le plus
intelligent et
le plus puissant être angélique que Dieu ait jamais créé (Ézékiel 28 :
11-12).
Il fut créé avant l’homme et comme la Bible le confirme, il a assisté à
la
création de ce monde et assurément à la confection de l’homme. Mais à
cause de
sa rébellion, il rembrunit la lumière de Dieu qui l’habitait. Par
ambition, il
pervertit son pouvoir divin et par sa chute il s’enveloppa de denses
ténèbres.
Il devint par conséquent comme un être cloîtré en Éden, une force en
état de
dormance. Dans un jardin tel qu’Éden une telle force ne peut être
symbolisée
que sous l’aspect d’un arbre : l’arbre de la connaissance du bien et du
mal qui
est apparu comme une nourriture spirituelle corrompue pour l’homme.
Ceux de
l’homme
L’homme était
un dieu dès sa création. Il est l’image visible du Dieu invisible. Un
enfant du
Dieu omnipotent, investi du pouvoir divin et héritier de toute la
création. Il
détient toujours en lui la lumière de Dieu, la gloire et l’autorité
spirituelle, conférées par Dieu, choses que le malin a perdues dans sa
chute et
cherche farouchement à reconquérir.
Ceux de la
femme
Pour la chute
de l’humanité, nous constatons que Satan a choisi de traiter avec notre
mère
Ève. Pourquoi une telle diplomatie diabolique ? Hé bien, parce qu’Ève
était la
cheftaine de la première famille humaine selon l’inexorable dessein
d’élection
de Dieu qui fait que l’aîné est toujours soumis au cadet. Cette vérité
sur la
prééminence de la femme est confirmée après la chute lorsque, dans son
verdict,
Dieu dit à la femme :
–…
tu te sentiras attirée par ton mari mais il dominera
sur toi (Genèse 3 : 16).
La conjonction de coordination « mais »
marque ici une opposition forte ou l’inversion de l’ordre du droit
d’aînesse.
En plus, Dieu dit à Satan :
–
Je mettrai l’hostilité entre la femme et toi, entre sa
descendance et
la tienne… (Genèse
3 : 15). Ici,
on constate que la
descendance de la première famille humaine est attribuée à la femme.
Aussi,
parlant du mariage, il est écrit que c’est l’homme qui quittera son
père et sa
mère pour s’attacher à sa femme et les deux deviendront un seul être
(Marc 10 :
7-8)… Ces trois exemples parmi tant d’autres confirment la prédominance
de la
femme sur l’homme selon l’ordre établit par Dieu dès le commencement.
La femme
tenait donc les reines du pouvoir dans la première famille humaine mais
perdit
cette prépotence comme une sanction de Dieu au profit de l’homme pour
avoir été
la cause première de la chute.
L’usurpation
du pouvoir divin
Il y eut donc
entre notre mère Ève et Satan, un transfert de pouvoir et un échange du
droit
de propriété. Notre mère, par ignorance des lois du monde spirituel
aurait
vendu à Satan toute la création, ses droits et aussi son pouvoir divin
en
échange de la connaissance qui plus tard s’est révélée être la mort.
Pour cela,
le diable employa la ruse, les mensonges, les flatteries, bref, une
présentation séductrice et mirobolante des réalités futures. L’appât de
la
tentation qui fut la tromperie fut si alléchant que notre mère finit
par céder
aux ruses du malin. Lorsque la transaction fut complète, Ève et son
mari
remarquèrent qu’ils étaient nus. Où ont-ils donc abandonné leurs
vêtements ? La
vérité est qu’ils n’ont jamais porté de vêtements. Ils étaient revêtus
de la
gloire de Dieu qui faisait d’eux des enfants du Dieu tout Puissant, des
divinités sur terre et maîtres de la création. Maintenant, ils viennent
juste
d’en être dépouillés.
Imaginez-vous
un peu si le Seigneur Jésus lors de sa tentation au désert avait
succombé aux
mêmes ruses du diable. Pourtant, la requête du malin semblait dérisoire
:
« Si tu es le fils
de Dieu, ordonne à ces pierres de se changer en pain ». Apparemment,
il n’y a aucun
problème à transformer de la pierre en pain pour assouvir sa faim
surtout qu’il
venait de jeûner pendant quarante jours et quarante nuits. Mais selon
un
principe de droit spirituel, si le Seigneur avait obtempéré, une telle
condescendance aurait été fatale pour toute la création car, il serait
lui
aussi dépouillé de toute sa gloire et le malin serait devenu aussi
puissant que
Dieu. Subséquemment, la rédemption de l’homme deviendrait plus
compliquée voire
impossible. Ainsi donc, ayant pactisé avec le diable, en cédant aux
sollicitations
du dieu de ce monde, Adam et sa femme ont agi en dehors de la volonté
de Dieu
et se sont rangés désormais sous le joug du malin. Alors, par
l’usurpation,
sous une forme de transaction illicite, le malin s’empara de la gloire
divine
qui les revêtait. De droit, il s’empara aussi de toute la création et
devint
ainsi le nouveau maître incontesté de ce monde. Ayant retrouvé son
pouvoir
divin et avec son nouveau droit de propriété sur le monde, il le recréa
selon
son gré.
La création
perverse
Au mieux de
nos connaissances, la Bible fait état de quatre types de pouvoirs qui
furent
exercés depuis la création de l’homme à nos jours. Satan qui est le
dieu de ce
monde va spolier ces pouvoirs divins afin de commander son royaume à
l’existence. Il s’agit de ce pouvoir que les magiciens et prêtres
égyptiens
utilisèrent pour rivaliser avec Moïse ; du pouvoir que le Seigneur
Jésus
utilisera plus tard dans la multiplication du pain et des poissons ; du
pouvoir
par lequel l’Éternel Dieu créa la femme en utilisant une côte d’homme
et enfin,
du pouvoir de l’esprit sur la matière (la force par laquelle Dieu
commanda
toute chose à l’existence). Satan, nanti de son nouveau droit de
propriété sur
le monde et avec ces quatre pouvoirs, fabriqua par la contrefaçon des
êtres
humains ainsi que des animaux de toute espèce, il recréa aussi un
nouveau monde
végétal. Il multiplia ensuite sa création et la répandit sur toute la
surface
de la terre. Il entama ainsi sa propre création et remplit le monde
d’une
multitude de créatures qui répondent à son appel et exécutent sa
volonté. Il
est devenu le nouveau berger, le nouveau dieu de ce monde. Deux types
d’espèces
de toutes natures confondues se retrouvèrent alors face à face et Satan
règne
au milieu en maître absolu. Il réalisa ainsi son rêve juste avant sa
chute : «…
je
monterai jusqu’au ciel, je hisserai mon trône plus haut que les étoiles
de Dieu, je siégerai sur la montagne où les dieux tiennent leur
conseil, à
l’extrême nord. Je monterai au sommet des nuages, je serai l’égal du
Dieu très
Haut. » (Isaïe 14 : 13-14).
Les chasseurs
Parisiens
J’ai visité la
résidence d’un chasseur à Paris et j’étais émerveillé de voir que sa
maison
était un musée de trophées d’animaux sauvages de toutes sortes. Mon
attention
s’est portée sur un lion qui m’a impressionné par sa taille. Alors, le
chasseur
me raconta l’histoire de ce lion : ils ont été dans mon pays, au
Burkina Faso
pour chasser le lion. Bien que le garde-chasse le conduisît dans une
zone
giboyeuse, il quadrilla la brousse toute la nuit sans trouver d’animal
à
abattre. Alors, on l’instruisit que pour éviter une telle chasse
bredouille, il
fallait d’abord offrir un sacrifice au dieu de la brousse et ensuite,
spécifier
le type d’animal qu’il voudrait tuer. Par l’entremise d’un médium, il
offrit le
sacrifice et à peine est-il sorti qu’il entendit un grognement d’animal
à
quelques mètres de sa position. Alors, il pointa son arme en direction
de
l’animal et la lumière de la torche lui permit de discerner un gros
lion qui
apparemment était hostile à sa présence. Et puis, Boum, ce fut la fin
de la
chasse et il retourna au logis avec son lion ! Beaucoup de chasseurs
européens
ont eu recours à ces sacrifices avant de trouver gain de cause. Ils
sont
toujours émerveillés du résultat de telles offrandes mais ils ne
cherchent pas
à découvrir leur sens profond. Le sacrifice est une prière adressée à
une
divinité païenne. Ces animaux sont sous la protection de ces dieux et
souvent,
sans leur permission, il est impossible de les voir ou de les abattre.
Un dieu
de la brousse n’est rien d’autre qu’un ange de l’Éternel qui a quitté
sa
position céleste lors de la révolte des anges et s’est retrouvé sur
terre où il
se fait adorer. Alors, pourquoi protègent-ils ces animaux ? Sont-ce
leurs
propriétés ? Leurs créations ? Quels droits ont-ils sur ces animaux de
la
brousse si toutefois ils ne sont pas impliqués d’une manière quelconque
dans la
cause première de leur existence ?
NB : Que
pensez-vous de cette
phrase du Seigneur Jésus lorsqu’il s’adressait à ses disciples : « Écoutez,
je vous ai
donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et
d’écraser
toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal. »
(Luc 10
: 19). Ici,
les scorpions et les serpents sont cités au nombre des puissances du
mal. Ils
sont en union avec les animaux impurs et constituent une création des
forces du
mal.
CHAPITRE
3
PREUVES
DE LA CREATION DES ETRES HUMAINS
Est-il
possible de fournir des preuves bibliques et historiques confirmant la
création
de certains êtres humains par le malin ? La réponse est affirmative !
Les
preuves bibliques
La parabole de la mauvaise herbe
Le Seigneur Jésus en personne le confirme d’une manière
irrécusable dans
la parabole de l’ivraie citée plus haut dans l’évangile de Mathieu au
chapitre
13. Observez la clarté de son enseignement : celui qui
sème la
bonne semence, c’est le fils de l’homme ; le champ, c’est le monde
(tous
les êtres humains), la bonne semence ce sont les fils du royaume
(les
fils du Roi, de Dieu) ; l’ivraie, ce sont les fils du Malin
(enfants
crées par Satan et ses mauvais anges). L’ennemi qui l’a
semée, c’est
le diable...
Si le Verbe de Dieu n’avait explicité cette parabole, il serait
injurieux pour la race humaine qu’un penseur africain tel que je suis,
ose
évoquer ou même effleurer un tel concept. Le monde me qualifierait de
fanatique
malade ou d’un fol hérétique. Mais gloire soit rendue à Dieu car cette
vérité
sur la seconde création fut révélée et enseignée par « l’Alpha et
l’Omega
» de sorte que, même si vous êtes un contestataire effronté de La
Parole
de Dieu, vous ne pouvez attribuer un autre sens à cette parabole car le
Maître
de la création l’a clairement explicitée en lui donnant son sens
précis. Il n’y
a donc pas d’échappatoire possible : le malin a perpétré une seconde
création
pour son compte.
Mais qui fut créé par le malin ? La réponse à cette
question serait
un affront pour certaines personnes et par conséquent nécessite une
certaine
retenue. Qui fut alors créé par Dieu ? Question difficile à
répondre à
moins d’avoir une preuve biblique de la création de vos ancêtres par le
Dieu de
la Bible. Sur ce point, les Hébreux ou les Juifs (de race noire ou
blanche)
peuvent se venter parce qu’ils détiennent la preuve biblique de la
création
de certains de leurs ancêtres par le
Dieu de la Bible, étant les descendants d’Adam et Eve, conformément à
la
généalogie biblique de Luc 3 :23-38.
Tout ce chapitre est bien sûre le résultat de l’analyse d’une
simple
parabole. Mais Dieu l’a voulu ainsi afin que s’accomplisse ce qui avait
été
annoncé par le prophète: … Je m’exprimerai par des paraboles,
j’annoncerai des choses tenues secrètes depuis la création du
monde (Mathieu 13:35).
Le témoignage du Dieu créateur
Le Maître de la création, à travers une petite phrase désormais
célèbre
nous a donné une preuve éclatante qui musellera les détracteurs de
cette nouvelle
révélation sur la deuxième création. La phrase est célèbre parce que
toute
seule, bien que concise, elle peut bâtir l’édifice sur la révélation de
la
seconde création. En effet, lorsqu’il faisait allusion aux pharisiens
qui
s’opposaient à son enseignement et qui, de surcroît cherchaient à le
tuer, le
Seigneur Jésus déclara : toute plante que n’a pas plantée mon
père qui
est au ciel sera arrachée (Mathieu 15 :13). Cette
confession du
Christ Jésus confirme l’implication d’une tierce personne autre que le
Dieu du
ciel qui aurait introduit à son tour un autre type de plante sur terre.
Dites-moi, de quelle variété de plante pensez-vous qu’il puisse s’agir
? Cette
révélation du Christ ainsi que la parabole de l’ivraie sont en parfaite
harmonie et démontrent que tous les humains n’ont pas la même origine
et n’ont
pas tous été créé par le Dieu d’Abraham. Tout au long de la Bible, les
êtres
humains sont souvent représentés sous l’image d’un arbre. Par exemple,
le
peuple Juif est représenté comme un olivier, une vigne ou un figuier.
Le roi de
Babylone Nabuchodonosor fut représenté sous l’aspect d’un arbre (Daniel
4 :8)…Ainsi donc, cette célèbre phrase du Christ, jusqu'à preuve
du
contraire parle clairement de la seconde création.
Le témoignage du grand défenseur du christianisme
L’apôtre Paul de son côté confirme cette vérité sur la seconde
création.
Du fond de sa prison, avant d’être soustrait de ce monde pour sa foi il
écrivait : Israël est comme un olivier auquel Dieu a coupé quelques
branches ; à leur place, il t’a greffés,
toi qui
n’est pas Juif, comme une branche d’olivier sauvage : tu profites
maintenant aussi de la sève montant de la racine de l’olivier (Romains
11:17).
Un olivier ne peut être sauvage que par ses origines. Puisque cet
olivier sauvage
ne vient pas de Dieu, il ne peut provenir que du malin. Plus loin il
renchérit
: …j’accomplis un service sacré en annonçant la bonne nouvelle de
Dieu, afin
que les peuples non Juifs deviennent une offrande agréable à
Dieu, rendue
digne de lui par le Saint-esprit (Romain 15 :16). Lire aussi
Ephésiens
(2 :11-22)
La suprématie raciale
Lorsque Caïn craignait d’être tué par les nouveaux habitants de
la
terre, le Seigneur Dieu l’informa que si ces hommes le tuaient, il
faudrait
alors sept meurtres pour qu’il soit vengé (Genèse 3:15). Pourquoi le
Dieu de
justice n’a-t-il pas tué Caïn pour venger son frère Abel dont il est
responsable de la mort ? Et pourquoi
s’offre-t-il maintenant de tuer jusqu'à sept personnes, afin de venger
la mort
de ce meurtrier, au cas où il venait à être tué par les nouveaux
habitants de
la terre ? Ainsi donc, nous comprenons que s’il faut tuer sept
personnes pour
venger la mort de Caïn, cela révèle que la race de Caïn est sept fois
supérieure à celle des nouveaux habitants de la terre. En effet, les
descendants de Caïn considéraient ces nouveaux venus comme des êtres
inférieurs
de très peu de valeur, car voici ce que disait Lemek, un des petits
fils de
Caïn : …si on me frappe, je tue un homme, si on me blesse, je
tue un
enfant. S’il faut tuer sept hommes pour venger Caïn, on en tuera
soixante-dix-sept pour que je sois vengé (Genèse 4 :23-24).
Témoignage de Jean-Baptiste et du Seigneur Jésus
Lorsque le peuple venait se faire baptiser par Jean, il leur
disait :
…Bande de serpents ! Qui vous a enseigné a vouloir échapper
au
jugement de Dieu, qui est proche ?... (Mathieu 3 :7)
Ceci en référence aux enfants de Satan, étant donné que le
diable est
connu sous le nom de serpent ancien, sa progéniture mérite de porter le
nom de
serpent. De même, le Seigneur Jésus disait à certains juifs qui
cherchaient à
le tuer :
Vous
avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père
désire... (Jean 8 : 44). Plus
loin, il dira encore à d’autres Juifs :
Bande de serpents ! Comment pourriez-vous dire de bonnes choses,
alors
que vous êtes mauvais ?... (Mathieu 12 :34).
Ailleurs, à travers des mots bien
choisis, il confirme définitivement l’identité perverse de certains qui
prétendent appartenir à Dieu alors qu’en réalité ils sont des
serviteurs du
diable, des loups ravisseurs. Nous lisons :
Malheur à vous, maîtres de la loi et pharisiens,
hypocrites ! Vous
construisez de belles tombes pour les prophètes, vous décorez les
tombeaux des
hommes justes, et vous dites : « si nous avions vécu au temps
de nos
ancêtres, nous n’aurions pas été leurs complices pour tuer les
prophètes. » Ainsi vous reconnaissez vous-mêmes que vous êtes les
descendants de ceux qui ont assassiné les prophètes. Eh bien!
Continuez,
achevez ce que vos ancêtres ont commencé ! Serpents, bande de
vipères !... Mathieu (23:29-33).
Ces deux hommes avaient une mission bien déterminée : celle de
révéler à
l’humanité déchue le plan de Dieu pour sa rédemption. Ils savent que
toute parole
de leur bouche servira à enseigner les générations futures et le
Seigneur Jésus
l’a si bien scandé en disant : le ciel et la terre disparaîtrons,
tan disque
mes paroles ne disparaîtrons jamais (Mathieu 24 :35). Si Jésus-Christ est La Parole de Dieu, s’il
est « l’égal de Dieu » ayant commandé toute chose à
l’existence,
alors, ce qu’il dit est la pure vérité : vous êtes les enfants
du
diable. Le Christ n’est pas un pauvre pécheur comme nous, remplit
de haine
et débitant des insanités. Non, Jésus-Christ ne dit jamais des injures.
Ce
qu’il annonce est la pure vérité : « votre père c’est le diable,
vous êtes
des vipères, une bande de serpents. » Il ne s’agit pas ici d’une
parabole
obscure qui nécessite une explication philosophique ou des pirouettes
rhétoriques.
Il s’agit simplement de la révélation authentique de l’identité d’un
monde
pervers créé par Satan que le rédempteur vient sauver. C’est à cause de
cette
identité diabolique et perverse qu’on ne trouve ni droiture ni justice
ni
perfection en l’homme. C’est pour cela aussi que les hommes aiment la
compétition au lieu de la compassion. C’est encore pour cette raison
que nos
amours sont si mal vécu. C’est aussi pour
cette raison
que le monde se porte si mal et fait de fréquentes escalades dans la
guerre.
La création du septième jour
Lorsque
l’Eternel Dieu ordonna de ne point manger du fruit de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal, il s’adressait précisément à Adam car
en ce
temps-là, la femme n’avait pas encore été créée (Genèse 2 :16).
Cette
période est donc située dans la seconde moitié du sixième jour après la
création des animaux suivit de celle de
l’homme. A
ceci s’ajoute l’intervalle de temps au cours duquel l’homme vécu longtemps dans la solitude. C’est
seulement plus tard, probablement à la fin du sixième jour que la femme
fut
créée et que, par la suite, intervint la tentation et la chute. Ainsi
donc, en
accord avec mes hôtes invisibles, je proclame haut et fort que la chute
de
l’homme fut provoquée au début du septième jour, à l’heure précise où
Dieu
commença à se reposer de son travail. Mais que s’est-il passé au juste
pendant
son mystérieux repos du septième jour ? Dieu, a-t-il dormi tant soit
peu
pendant son repos du septième jour !?!
Selon la pédagogie du Seigneur Jésus contenue dans la parabole
de
l’ivraie, nous avons la certitude que toute la création a dormi d’une
manière
quelconque à une période bien déterminée du septième jour. Ce fait se
justifie
dans le passage intitulé « une nuit, pendant que tout
le monde
dormait » (Mathieu 13 :25). Cependant, le livre des
psaumes
(121:3-4) déclare que Dieu, le gardien d’Israël ne sommeil ni ne
s’endort.
Puisqu’il est le seul témoin capable de comprendre et d’expliquer
l’origine des
enfants de la deuxième création, on peut donc lui accorder le crédit de
n’avoir
pas dormi pendant son repos du septième jour. Par contre, une chose est
certaine : les êtres spirituels (les anges)
ont dormi eux aussi pendant ce repos du septième jour compte
tenu du
fait qu’ils furent surpris et qu’ils ignoraient tout sur l’origine des
nouveaux
habitants de la terre. Que faisaient-ils alors ? Où étaient-ils pour
n’avoir
pas assisté à cet évènement historique ?
Cette parabole nous enseigne aussi une vérité difficile à nier
et qui
constitue un des secrets de la création perverse : pendant le repos du
septième
jour, tout le monde a dormi à l’exception du serpent ancien car ayant
exécuté à
cette période une œuvre de création dont personne ne fut témoin sauf
celui qui
nous en informe. Ainsi donc, pendant le sommeil général du septième
jour, le
malin est entré en action pour parodier les œuvres merveilleuses du
Tout
Puissant. N’est-il pas vrai que ce fut pendant le sommeil de l’homme
Adam que
Dieu tira de lui la femme Eve ? Que dire alors du malin qui est un
voleur, un
fin imitateur des œuvres de l’Eternel lorsqu’il trouva tout le monde
endormit ! Ainsi donc, j’en viens à conclure que ce fut au début
du
septième jour, aussitôt après la chute de l’homme que le malin
« engendra » son royaume.
La fusion
La création du septième jour s’est effectuée en plusieurs
étapes qui sont: la chute de l’homme et ses conséquences ; la
création proprement dite qui est une imitation des œuvres de
Dieu ;
l’union entre les habitants du ciel et des femmes de la terre qui donna
aussi
naissance à des êtres hybrides et enfin, la fusion de toutes les
créatures
(première et deuxième création confondus).
Les esprits célestes se marient aux humains
Quand les hommes commencèrent à se multiplier sur la terre et
que des
filles leur naquirent, les habitants du ciel constatèrent que ces
filles
étaient bien jolies, et ils en choisirent pour les épouser (Genèse
6 :1-2). De ces unions
naquirent d’autres types de races impures. Ils furent les géants de
l’antiquité, des héros de guerre qui remplirent la terre de violence.
Une race
hybride, barbare et perverse dont les pensées étaient tournées
constamment et
radicalement vers le mal. Ces géants étaient nés de l’union des
habitants du
ciel avec les filles des hommes (genèse 6 :4). Mais qui pourraient
être
ces habitants du ciel si ce ne sont que des anges rebelles de
Dieu ! Des
démons ! Néanmoins, tous ces hommes de la création du septième
jour et
leurs complexités furent balayés par le déluge (Genèse chapitre 6, 7,
et 8). De
l’humanité entière, seuls Noé et sa famille survécurent parce qu’ils
bénéficièrent de la grâce de Dieu compte tenu du fait que Noé craignait
Dieu.
Mais si la crainte que Noé manifesta à l’égard de Dieu lui aurait rendu
la vie
sauve, il est cependant intéressant de noter qu’il est un fils de la
première
création car faisant parti de la lignée d’Adam et Eve, lesquels ont été
créés
par le Dieu véritable.
La récidive du mariage entre femmes et démons
Après le déluge, l’union entre les habitants du ciel et les
femmes de la
terre se reproduisit car nous retrouveront encore les mêmes géants sur
terre.
Les anges rebelles de Dieu ont certainement survécu au déluge et ont
réitérer
leurs œuvres perverses. En effet, avant la conquête de Canaan aux
environs de
1490 avant Jésus-Christ, Moïse envoya des espions afin d’inspecter
toute la
région cananéenne en instance d’être conquise. Voici le récit de
certains
espions : ... Les gens que nous y avons vus sont tous de grande
taille. Nous
avons même vu des géants, les descendants d’Anac ; par rapport à eux
nous
étions comme des fourmis, et c’est bien l’impression qu’ils devaient
avoir
eux-mêmes de nous (Nombre 13 : 32 -33). Par rapport à cette étrange
description, les géants de l’Antiquité devraient mesurer deux à trois
mètres de
hauteur ou même plus. Le géant Goliath que le jeune berger David tua
pourrait
être un des leurs. Autant de dépositions qui établissent que les
habitants de
la terre n’étaient pas tous de l’espèce créée par Dieu lorsqu’il tira
Adam de
la terre rouge.
Les
conséquences
Conformément
au récit biblique, des fouilles archéologiques ont mis en évidence des
squelettes de géants un peu partout dans le monde : Inde, Grèce,
Italie,
USA etc. Ils mesuraient au moins trois mètres de haut (27). Certains
d’entre
eux avaient une double rangées de dents, d’autres avaient des crânes
extrêmement volumineux avec des cornes, d’autres géants portaient six
doigts et
six orteils. Puisqu’ils ont vécu sur terre, alors, leurs gênes
chromosomiques (dominants ou récessifs)
s’expriment activement dans le sang
des hommes d’aujourd’hui de sorte que beaucoup d’entre nous sont des
enfants
d’anges déchus, ce qui pourrait expliquer certains actes exécrables et
ignobles
posés par les hommes depuis l’antiquité (guerres, génocides, haine
raciale
etc.) Les chromosomes de ces géants sont des caractères génétiques que
vous ne
pouvez effacer du sang humain. Ceci est un fait scientifique
irréfutable. C’est
peut être une des raisons pour lesquelles Dieu insista que tous les
hommes de
tous les territoires conquis soient tous exterminés, tentative vaine et
osée
pour déraciner la race perverse.
Découverte
archéologique : les géants de l’antiquité
Les empreintes du ciel sur terre
Puisque la Bible confirme que des anges de Dieu ont épousé des
femmes de
notre monde pour ainsi donner naissance aux géants de l’antiquité,
alors,
dites-moi : ces anges de Dieu, comment sont-ils descendus sur terre ? Et comment se sont-ils présentés aux femmes ?
Sont-ils descendus sur terre avec leurs longues ailes et rayonnant
d’une
lumière céleste comme les anges de Noël qui chantaient le gloria ? (Luc
2 :9-13). Certainement pas, car une telle méthode n’est pas digne
d’un
être angélique surdoué qui tente de remplir la terre de sa progéniture.
L’idée
la plus raisonnable serait qu’ils se sont manifestés sous la forme
d’êtres
humains remplis de charmes. Leurs supercheries auraient seulement été
démasquées lorsque des enfants agressifs de grande stature, remplis de
haine et
de méchanceté ont commencé à régner par la terreur. De sorte que, de
nos jours,
il n’est pas exclu que de tels anges vivent au milieu de nous sous une
apparence humaine. Ceux qui plongent toujours le monde dans la guerre
sont
suspects.
Remarque :
Un
être spirituel tel qu’un ange ne
possède pas un corps charnel comme le nôtre. On est donc tenté
d’exclure la
possibilité que l’union de ces deux êtres puisse engendrer une
personne.
Pourtant une telle prouesse s’est réalisée dans l’histoire et
l’évangéliste Luc
nous la rapporte : lorsque le divin ambassadeur annonça à Marie qu’elle enfantera le Messie, elle se
demanda comment une telle chose puisse être possible, « puisque je
suis
vierge », dit-elle. Mais l’archange Gabriel lui répondit : Le
Saint Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu très haut te
couvrira
comme d’une ombre. C’est pourquoi on appellera saint et fils de Dieu
l’enfant
qui doit naître (Luc 1 :35). Peut-être que
nous ne saurons jamais comment les opérations
se sont déroulées dans cette affaire et nous ne pouvons qu’interpréter
et
spéculer. Mais il est clair que les êtres spirituels peuvent opérer au
travers
des femmes pour engendrer des humains et cet exemple se passe de
commentaire.
Satan qui est un grand imitateur des œuvres de Dieu fera les
chose comme Dieu le fit mais d’une manière perverse et
blasphématoire et
remplira la terre de sa progéniture. Même l’anti-christ tant redouté,
le fils
de la rébellion qui va apparaître bientôt pourrait être le fils de
Satan conçu
de la même manière.
Permettez-moi d’indexer un fait contemporain qui pourrait
illustrer ma
conjecture : Adolphe Hitler a proclamé la supériorité de la race
aryenne.
Toujours la race. Il s’est activé à massacrer les Allemands de petite
taille.
Mais ceux qui étaient grand de taille avec des cheveux blonds et des
yeux bleus
ont été préservés en vie... Cet homme semblait posséder un instinct
d’amour
pour les géants de l’Antiquité. Profitant de la crise économique de son
pays,
il provoqua des conflits entre les nations et finit par plonger le
monde entier
dans une des guerres les plus meurtrières que la planète ait jamais
connue. Il
fit les choses à la manière des géants de l’antiquité qui remplirent
eux aussi
la terre de violence. En dehors du
conflit mondial qu’il provoqua, il couvait dans son cœur un secret on
ne peut
plus diabolique : l’extermination du peuple Juif. À lui seul, il tua
six
millions de Juifs dans des conditions horribles. Mais pourquoi les
Juifs ?
La généalogie biblique de Luc 3 :23-38 semble confirmer qu’ils
sont les
descendants d’Adam et Eve. Par conséquent, il n’est donc pas exagéré de
dire
qu’avec Hitler, l’histoire s’est répétée car la tentative des enfants
de la
deuxième création depuis l’antiquité, tentative d’exterminer les Juifs,
a
trouvé ici sa parfaite expression.
Adolphe
Hitler
Le génocide
des Juifs
Les preuves historiques
Il y a abondance de preuves historiques qui démontrent que des
divinités
païennes ont aussi créé des humains. Que ce soit en Egypte pharaonique
ou en
Inde, que ce soit dans les villes africaines ou dans les religions de
ce monde,
avec un peu de volonté, vous ne finirez d’accumuler les preuves de la
seconde
création. Je citerai quelques unes.
Témoignages
des civilisations anciennes
Les
Cathares
Ils furent des adeptes d’une secte religieuse manichéenne dans
le
sud-0uest de la France au moyen âge. Ils pratiquaient un jeûne régulier
et
sévère, rejetèrent les richesses de ce monde et vécurent dans la pureté
et le
dénuement. Ils enseignaient l’existence de deux divinités créatrices au
lieu
d’un seul. Pour eux, le monde spirituel fut créé par un bon esprit qui
s’identifie au bon Dieu tandis que le monde matériel (y compris les
êtres
humains) fut créé par un mauvais esprit qui est le diable. Leur
doctrine
dualiste s’opposait ainsi au monothéisme catholique. Ils furent alors
considérés comme des hérétiques et le Pape Innocent III dépêcha une
croisade
qui les extermina tous et prit soin de détruire leurs écrits de sorte
que nous
ignorons les détails sur leur doctrine. Néanmoins, leur conception
constitue un
indice historique précoce qui reconnaît l’implication du malin dans la
création
du monde matériel.
Le
massacre des Cathares
De
même, les Gnostiques (trois siècles
avant Jésus Christ), plus tard connus sous le nom de chrétiens
gnostiques
enseignaient que les êtres humains furent créés par un ange aveugle
nommé
« Abraxas » qui est lui-même Dieu et que le Seigneur Jésus
aurait été
envoyé pour racheter le monde de cet ange tyrannique. Leur doctrine
était des
connaissances secrètes basées sur la combinaison d’une gamme variée
d’éruditions telles que la philosophie Grec, la mythologie Egyptienne
et
Babylonienne, ainsi que de la théologie importée de Perse. Tout comme
les
Cathares, ils sont des témoins de la deuxième création et attribuent au
malin
la création des êtres humains. Je ne suis pas partisan de cette
doctrine
antinomique à la foi chrétienne. Néanmoins, nous avons là, des indices
bimillénaires patents qui sont en symbiose avec l’enseignement sur la
seconde
création.
L’Égypte
pharaonique
La grandeur, la puissance et la gloire de l’Egypte pharaonique
n’est
plus à démontrer. Après son apogée il y a des milliers d’années, le
monde est
toujours émerveillé et abasourdi des valeurs de cette ancienne
civilisation
qui, même morte rivalise toujours avec celle de nos jours. Les
détenteurs de
cette brillante civilisation adoraient environs trois milles divinités.
Cependant, il y a une d’entre elles qui mérite une attention
particulière : Il s’agit du dieu bélier connu sous le nom du dieu
Khnoum.
Une ancienne légende égyptienne raconte en effet que l’homme fut créé
par ce
dieu Khnoum. Il est un être humain qui porte une tête de bélier. Il
était
passionnément adoré par les Égyptiens et les fouilles archéologiques de
la
ville de Mandez, une ancienne ville portuaire située au nord des
pyramides ont
mis en évidence les idoles de ce dieu bélier ainsi que son sanctuaire
et ses
lieux de culte (20). Ce dieu prétend avoir créé l’homme avec de la boue
en
quatre catégories : les premiers à être créés seraient les Égyptiens,
les
seconds, les peuples des montagnes à l’est du Nil, les troisièmes
seraient les
Libyens qui habitent la côte méditerranéenne, et enfin, les quatrièmes
à être créés
sont constitués des peuples de race noire habitant le sud d’Égypte et
comme une
ratification, l’Afrique se révèle être le berceau de l’humanité.
Suivant les contrées égyptiennes, il y a toujours une liste de
divinité
créatrice qui se réclament avoir créé l’être humain. Je citerai
quelques uns
d’entre eux : Atum, Ptah, Re, Kheper, Amon, Thoth etc. Ces
légendes
auraient été écrites des milliers d’années avant le récit biblique sur
la
création de l’homme par le Dieu Jéhovah. Curieusement, leur
analogie est
ahurissante : la boue pour le dieu Egyptien et la terre rouge pour le
Dieu des
Hébreux ont constitué la matière de base pour la confection de l’homme.
Nous
constatons en effet que, contrairement aux autres éléments de la
nature,
l’homme devient de la poussière à sa mort. Ce dieu bélier n’est rien
d’autre
qu’un ange rebelle de l’Eternel Dieu qui exerce une fonction divine
indépendante sur terre et son témoignage sur la confection de l’homme
est une
preuve historique qui valide l’enseignement sur la deuxième
création.
Horus Set
Ra
La
création de l’homme par le dieu
bélier
L’Inde
ou la première grande civilisation
D’abord, on a longtemps pensé que la civilisation de l’Inde
datait de 1500
ans avant Jésus-Christ et était considérée alors comme la plus ancienne
de la
planète. Mais en 1921, des fouilles archéologiques ont permis de
découvrir des ruines d’une cité à l’Est de
l’Inde, à la
frontière du Pakistan et d’autres cités tels que Harappa,
Mohenjo-daro... La
découverte de ces cités a démontré plutôt que la civilisation de l’Inde
datait
de plus de 2300 ans avant Jésus-Christ. Les habitants de ces villes
étaient
aussi avancés que les Égyptiens en technologie. Pendant que les
Égyptiens édifiaient
les pyramides, presque au même moment, ces hindhous construisaient des
villes
complexes avec un système de drainage, des baignoires publiques, des
buildings
à usage religieux et des entrepôts (18). Les habitants de ces anciennes
cités
ainsi que les hindhous d’aujourd’hui adorent plusieurs divinités dont
le plus
remarquable est le dieu Brahmâ connu sous le nom de
« créateur de
l’univers ». Ce dieu Brahmâ a la forme d’un être humain mais porte
sur son
coup quatre têtes humaines et quatre bras. Ce dieu aussi affirme avoir
créé le
monde. On dit que tout ce qui existe est né du seigneur Brahmâ et de sa
femme.
La Bible semble confirmer ce fait historique car nous avons déjà
vu que le
trône du Dieu de la Bible se repose sur des chérubins qui ont chacun
quatre
têtes et quatre bras selon la description du prophète Ezékiel au
chapitre un.
La description de ces anges porte char du Dieu de l’Univers n’est donc
pas loin
de celle du seigneur Brahma. Si avant la chute, des anges tels que le
seigneur
Brahma avaient pour rôle de porter le char de Dieu comme Ezékiel nous laisse supposer, alors, ils étaient constamment
en présence
de Dieu et ils ont certainement observé tous les mouvements de Dieu
même dans
l'œuvre de la création. Ils sont donc capables après la chute des anges
de
reproduire tout ce que le Seigneur des armées a pu créer. Il est donc
possible
qu’ils soient les co-créateurs de ce monde matériel tout comme ils
l’affirment.
Ainsi donc, la possibilité de la seconde création trouve ici une
explication et
aussi une preuve.
Le
seigneur Brahama
Faute de preuves tangibles, les hommes de science qualifient ces
récits
des civilisations d’antan de légendes ou de mythes. Pourtant, même le
récit
biblique sur la création de l’homme peut être considéré comme une
légende car
aucun témoin historique n’était présent et aucune découverte
scientifique ou
paléographique ne confirme ces faits. Pour ma part, c’est dans les
mythes et
légendes que se cachent les anciens secrets de l’humanité qu’aucun
livre
historique ou religieux n’a pu enregistrer.
Remarques
La
révélation de l’identité perverse
Les Juifs en général qualifiaient de chiens les autres peuples
de la
terre. Le Seigneur Jésus a entériné cette pratique lorsqu’il qualifia
de
chienne la femme païenne, une grecque d’origine syro phénicienne. En
effet,
cette femme se rendit auprès du Seigneur
afin d’implorer une assistance en faveur de son enfant tourmenté par un
démon.
Vous connaissez bien l’histoire et vous voyez que leur conversation
revêtait un
caractère de fou apparemment injurieux voir incompréhensif. Mais la fin
fut
salutaire pour cette femme et son enfant. Ecoutons leur dialogue:
La femme : Maître, fils de David, ai pitié de moi ! Ma fille est
tourmentée par un esprit mauvais, elle va très mal.
Le Seigneur : je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues du peuple
d’Israël.
La femme : (se mettant à genoux devant Jésus-Christ.) Maître,
aide-moi.
Le Seigneur : il n’est pas bien de prendre le pain des enfants
et de le
jeter aux chiens.
La femme : c’est vrai, Maître, pourtant même les chiens mangent
les
miettes qui tombent de la table de leurs maîtres.
Le Seigneur : Oh ! Que ta foi est grande ! Dieu t’accordera ce
que tu
désires. (Et son enfant fut guéri à ce moment même. Mathieu 15 :21-28).
Nous constatons que la femme accepte la qualification injurieuse
du
Seigneur Jésus comme un compliment. Pourquoi se laisse-t-elle donc
traiter de
chienne ? Lorsqu’elle reconnue qu’elle était une chienne et réclama en
conséquence les droits réservés à la chienne, son enfant fut délivré de
l’oppression satanique. Quelles leçons peut-on tirer de cette affaire ?
Le
Seigneur Jésus, n’a-t-il pas enseigné que celui qui traite son frère de
fou
mérite d’être jeté dans le feu de l’enfer ? (Mathieu 5 :22). Pourquoi alors le Dieu Saint, l’auteur des
dix commandements viole-t-il sa propre loi en outrageant une personne
humaine,
en bafouant son honneur et sa dignité, en la comparant à une chienne
qui aboie
? On
peut comprendre
et expliquer ce patronyme par le fait que cette femme serait un produit
de la
deuxième création et que le type d’ange rebelle qui l’aurait
confectionnée
ressemble ou fait parti de la famille des chiens (les démons religieux)
à la
manière des dieux d’Egypte qui portent des têtes d’animaux selon les
exemples
cités plus haut. Ainsi donc, traiter les autres de chiens n’est donc
pas une
injure mais plutôt, la légitimation d’une race perverse et impure qui
répond du
nom de son créateur.
C’est peut-être une des raisons pour laquelle le monde
scientifique ne
se retrouve pas lorsqu’il s’agit de déterminer avec précision les
origines des
hommes. Nous savons en effet que l’Afrique est le berceau de l’humanité
et que
la migration des peuples et l’action du climat auraient façonné les
différentes
races de la terre. Pourtant, les débats en la matière sont houleux et
la
science de l’évolution, la plus récente, au lieu de concilier les
différentes
parties, n’a fait qu’attiser la flamme de la controverse. La thèse de
mes hôtes
invisibles sur la deuxième création pourrait être alors une solution
salutaire.
La vérité est que, l’observation naturelle nous permet de
constater que
morphologiquement, les personnes des différentes races de la planète ne
se
ressemblent pas : Chinois, Africains, Européens etc. ne se
ressemblent pas
et une foule de choses nous différencie quand bien même la fonction
physiologique est partout la même. Il est donc envisageable de
préconiser
l’éventuelle possibilité de plusieurs dieux créateurs pour chaque
peuple. En
effet, si les hommes de science ont réussi en moins d’un siècle
d’expériences
(après la guerre de 1914) à expédier des appareils qui sillonnent les
galaxies
et sondent sans merci le cosmos; si les êtres humains, éphémères, sont
parvenus
à fabriquer des machines qui réfléchissent et à créer des pièces
détachées
artificielles pour le corps humain ; alors quelle création est-il
impossible à ces divinités qui nous entourent et dont les origines se
situent
dans un passé inconnu ?
Imitation de
la méthode de création
Ce passage compendieux est encore un témoignage qui étaye
d’avantage la
pédagogie sur la création du septième jour : les écrits de
l’apocalypse 4
:7 nous révèle la présence de trois types
d’anges
devant le trône de Dieu qui sont ou qui ont respectivement l’apparence
d’un
aigle, d’un veau et d’un lion. Il pourrait exister bien d’autres
variétés
d’anges que la Bible ne mentionne pas. Le but de la Bible n’étant pas
de faire
l’inventaire des anges de Dieu. Néanmoins, certaines circonstances
m’ont permis
de les découvrir, de les cataloguer et de les identifier lorsqu’ils
sont au
ciel et lorsqu’ils se retrouvent aussi sur terre. Ainsi donc, à la
lumière du
témoignage de la Bible, je me permettrai d’émettre deux hypothèses :
Puisque
Dieu a créé
l’homme à son image, ces anges rebelles de Dieu qui ressemblent aux
animaux et
aux oiseaux pourraient aussi créer des animaux et des oiseaux à leur
propre
image pour les relâcher ensuite sur terre lors de la deuxième création.
Ils
sont les dieux de ce monde et ils ont conservé leur intelligence et
leur
pouvoir après leur chute. Une telle reproduction d’animaux impurs ou
sauvages
leur est possible.
Puisque la Bible témoigne que l’union entre
les anges de Dieu (ceux qui ressemblent aux êtres humains) avec les
femmes de
la terre aurait donné naissance aux géants
de
l’antiquité, il n’est donc pas exagéré de supposer que l’union des
anges de
Dieu (ceux qui ressemblent aux animaux) avec les animaux domestiques
aurait
aussi donnée naissance aux animaux sauvages ainsi que les grands
carnivores du
paléolithique. La ressemblance entre le chat et toutes les formes de
guépards
et de tigres me parait curieux. En effet, beaucoup d’animaux
domestiques selon
toute apparence ont leur réplique grandeur nature parmi les animaux
sauvages.
Tout ceci pourrait s’expliquer par une intervention des dieux de ce
monde dans
la perversion des œuvres de merveille du Dieu très haut.
Le commencement de la perversion
La datation biblique
Les sept jours de la création ont été interprétés par les
chrétiens
comme étant des journées de vingt et quatre heures chacune. En effet,
le terme
utilisé par la Bible est le suivant : …le soir vint, puis
le
matin ; ce fut la première journée (Genèse 1 :5).
Cependant,
laissez-moi vous avertir que selon l’ordre chronologique des
événements, il est
impossible qu’une telle datation puisse designer une petite journée de
vingt quatre
heures. Parce qu’il faut un soleil, une terre avec ses mouvements de
rotation
pour donner le jour et la nuit et déterminer ainsi une période de vingt
et
quatre heures. Pourtant, le soleil n’existait pas au premier jour de la
création ; encore moins au second ni même au troisième jour. Le
soleil n’a
finalement été créé qu’au quatrième jour de la création (Genèse
1 :14).
Nous savons que la naissance du soleil serait le résultat de
l’explosion d’une
super nova qui marqua la naissance du système solaire dont la terre
fait parti.
Ainsi donc, les trois premiers jours de la création ne peuvent pas
désigner des
journées de vingt et quatre heures puisque le soleil n’existait pas
encore en
ces temps-là. C’est plutôt un terme biblique écrit par un primitif qui
n’avait
pas la notion de notre temps car la montre n’existait pas à cette
époque.
L’expression « le soir et le matin » constituaient alors les
seules
unités de mesure du temps. Les sept jours de la création indiquent donc
une
période globale de temps et chaque période est différente de l’autre et
pourrait avoir duré des millions ou des milliards d’années chacune car
Dieu
compte le temps en éternité. En effet, la Bible confirme que mille ans
sont
comme un jour aux yeux de l’éternel (psaumes 89 :4). Ce qui veut
dire que
des milliards d’années à ses yeux, sont comme une tierce de seconde ou
la
veille nocturne. « Les sept jours de création » est
simplement un
terme utilisé pour permettre à l’être humain qui est éphémère de se
faire une
idée sur l’ordre graduel et la manière dont le créateur entreprit son
œuvre.
Le
système solaire
Voulez-vous
une preuve
convaincante ?
Si vous partez du principe que Dieu existe et qu’il est le
Maître de la
création ; si vous accordez tant soit peu du crédit au récit
biblique ; alors, vous n’aurez
aucune difficulté à accepter mon assertion qui est la suivante :
La Sainte
Bible nous apprend que le sixième jour de la création débute par la
création
des animaux et se termine par la confection d’Adam et de sa femme Eve
(Genèse1:24-31). En terme clair, animaux et êtres humains furent tous
créés par
le même Dieu et pendant la même période du sixième jour. Pourtant, la
science
nous apprend que les dinosaures du paléolithique ont marché sur cette
terre il
y a environ cent millions d’années et la Bible nous informe qu’Adam fut
créé il
y a six mille ans de nos jours selon la généalogie biblique. Puisqu’ils
ont
tous été créés par le même Dieu et pendant la même période du sixième
jour, alors, le sixième jour de la
création ne devrait pas indiquer une petite journée de vingt et quatre
heures
mais plutôt des centaines de millions d’années. Il pourrait en être de
même
pour les autres jours de la création.
La genèse de la corruption
Les grands carnivores du paléolithique (tyrannosaure, spinosaure vélocéraptaure etc.), que nous admirons tous
et qui ont marché sur cette terre depuis cent millions d’années n’ont
pas
disparu sans la volonté de Dieu. Nous savons que lorsque la colère et
la
destruction de Dieu s’abattent sur la création, c’est seulement
lorsqu’elle est
pervertie ou corrompue. C’est le cas du déluge qui emporta les géants
de
l’antiquité (Genèse 8), c’est aussi le cas de la fournaise qui tomba du
ciel et
consuma les villes de Sodome et Gomorrhe (Genèse 19). La férocité et la
stature
de ces dinosaures me semblent diaboliques et leur extinction causée par
la
météorite tombée au Mexique pourrait être un jugement de Dieu. Au
commencement,
la volonté de Dieu était que toute sa création demeure à perpétuité.
Malheureusement, les hommes ne purent bénéficier de cette prérogative à
cause
du péché. Mais les animaux, les bestioles et les plantes ne peuvent
pécher
parce que n’ayant pas d’esprit et n’étant pas dotés de raison. Alors,
pourquoi
ont-ils été détruits et pour quelles raisons meurent-ils en partageant
le sort
des pécheurs ? Cela pourrait
s’expliquer par une action transcendante
du contestataire sur les œuvres de Dieu. Ayant existé avant la
création, les
anges rebelles auraient déclenché la vague de corruption sur les
animaux avant
d’atteindre l’homme.
Les
dinosaures du paléolithique
Les
religions du monde
Pendant que je cherchais des preuves historiques sur la seconde
création, mes hôtes invisibles révélèrent que les religions en sont
une. En
effet, lorsque vous observez notre monde, vous constatez qu’il est
subdivisé en
territoires religieux et que toutes les religions sont nées dans un
endroit
bien déterminé de la planète avant leurs expansions par la force de
missionnaires. Si vous considérez ces fameuses religions depuis leur
berceau,
avant toutes les confusions, les variations et les adaptations de l’ère
moderne, vous serez frappés par ces deux grandes similitudes :
1.
La
nomenclature des dieux
Chaque territoire religieux possède son dieu, ses prophètes, et
ses
pratiques religieuses. Et chaque dieu porte un nom distinct. De sorte
que si
vous faites appel au Dieu Jéhovah, Buddha ne répondra pas. Si vous
invoqué le
Dieu Allah, le seigneur Brahmâ ne répondra pas. Ainsi de suite. Les
religions
sont donc différentes, leurs prophètes sont différents, les pratiques
religieuses sont opposées et par conséquent, les dieux sont tous
différents.
Par ce fait, c’est donc une erreur monumentale et un gros mensonge
syncrétique
de dire ou de croire que toutes les religions sont les mêmes. C’est
encore une
illusion lorsque vous pensez que les
prières de toutes les religions convergent
vers un
même et seul dieu. La vérité est que chaque peuple possède son Dieu
créateur et
sa religion. Mais malheureusement, de nos jours, les religions sont
devenues
comme des formes d’organisations sociales autour desquelles se
regroupent des
personnes d’une même sensibilité. Les gens posent peu de questions sur
l’origine du Dieu qu’ils adorent ni même des conséquences éventuelles
du culte
qu’ils rendent à ce dieu.
2.
L’appropriation
de l’univers
Dans la torah des Hébreux, le Dieu Jéhovah se présente comme le
seul
créateur du monde visible et invisible et le Maître Souverain de
l’Univers. Dans le Coran, le Dieu Allah
se réclame lui aussi être le créateur de tout ce qui existe. Allah
serait le
seul vrai Dieu et Mohamed est son prophète. Les Dieux Egyptiens de leur
côté,
argumentent que c’est plutôt eux qui ont amené toute chose à
l’existence dès le
commencement. Les Dieux de l’Inde disent et démontrent que c’est eux et
personne d’autre, les vrais auteurs et maîtres de cet Univers complexe.
Les
Divinités africaines à leur tour, se font appeler « grands pères » et
s’approprient tout ce qui est en relation avec les populations
environnantes...
Ils offrent une fécondité inexplicable
aux personnes stériles, la protection et la richesse, bref, ils
accomplissent le désire de toute personne qui sollicite leur
concours ;
même la punition ou la mort d’un ennemi. Les griots, conservateurs et
narrateurs de l’histoire africaine, chantent et révèlent que ces
divinités
existent depuis un passé inconnu et font partie intégrante de nos
familles. Alors,
parmi tous ces dieux dont les religions sont
contradictoires, lequel est l’authentique créateur de ce monde ? Ma suggestion
est que chaque religion
possède son dieu et que chaque divinité aurait créé ses propres enfants
à une
période très éloignée de l’histoire. Lorsque les enfants ont atteint
une
certaine maturité dans le nombre, alors ce même dieu créa sa religion
qu’il
imposa à sa progéniture et se fait ainsi adorer par des pratiques qui
lui sont
propres. Ainsi donc, en relation avec
les faits historiques cités plus haut, le Dieu Jéhovah aurait créé les
Juifs et
le judaïsme qui par extrapolation a donné naissance au Christianisme et
toutes
ses tentacules. Le Dieu Brahmâ aurait créé les Indhous ainsi que
l’Indhouisme
qui a enfanté le Bouddhisme et les religions asiatiques. Les Dieux
Egyptiens
auraient créé les Egyptiens ainsi que l’ancien culte idolâtrique
Egyptiens etc.
C’est peut-être pour cela qu’il y a des traits de caractères communs,
une
certaine ressemblance entre Juifs, entre Arabes, entre Asiatiques et
aussi
entre les membres de chaque ethnie africaine…
Vous remarquerez aussi et à juste titre que les adeptes de
chaque
religion agissent conformément aux aspirations profondes de leur dieu
créateur
: soit par la barbarie ou la violence, l’amour ou la miséricorde,
l’indifférence ou la passivité, ou de fois la bestialité et des
attitudes
inhumaines et rétrogrades. Toutes ces choses ont été observées au cours
des
siècles chez les fanatiques des religions. C’est pour cela qu’il est
difficile
de changer de religion sans provoquer des troubles et d’énormes
difficultés.
Chaque religion, chaque secte, chaque race et chaque ethnie est une
chasse
gardée des dieux dont nous sommes la progéniture. Même si vous épousez
une
religion étrangère, les anges de cette religion élisent domicile en
vous et
vous devenez l’esclave de cette religion. Votre langage, vos habitudes
vestimentaires et même vos pensées ainsi que votre personnalité
deviennent ceux
édictés par le dieu de votre nouvelle religion. Ainsi donc, les
religions, les
tribus, les ethnies et les races constituent des preuves
supplémentaires pour
la deuxième création. Un seul Dieu qui est souverain en toute chose
aurait une
et une seule religion. Autant de religions impliqueraient autant de
divinités
et aussi autant de possibilités dans l’acte de création. Nos religions
et nos
idoles sont une preuve de la seconde création car elles sont une sorte
d’inconscience collective primitive, un balbutiement spirituel qui nous
identifie à nos créateurs de l’espace.
Les
divinités Africaines, un exemple poignant
Aux environs des côtes d’Afrique de l’Ouest, vit une ethnie
particulière
que je dénomme « les X ». Lorsque vous leur posez une question sur leur
origine, ils vous répondent avec fierté que : « Nous les X, nous sommes de l’eau. » Ils vous
précisent qu’ils sont les descendants de Mamiwata, la déesse (moitié
femmes et
moitié poisson) qui règne en force dans les océans d’Afrique de l’Ouest
et qui
exerce son hégémonie sur les populations environnantes. Une légende
très
ancienne témoigne en effet que cette déesse, sous le couvert d’une
identité
humaine, a offert sa fille en mariage à un membre d’une famille en
signe de
reconnaissance pour un bienfait. De ce mariage seraient nés les « X ».
Plus
tard, le subterfuge fut découvert et ils constatèrent que leur
grand-mère
n’était rien d’autre que la fille de la déesse Mamiwata. C’était trop
tard. Une
chose irrémédiable, une illicite et violente pénétration dans la nature
humaine. Désormais, ils sont sous la coupe de cette déesse qui réclame
des
sacrifices de lait en échange de prospérité, de protection et de toutes
sortes
de grâces nécessaires. Ceux qui lui offrirent des sacrifices de lait
furent
richement bénis. Mais la naissance du christianisme et les
enseignements du
renouveau charismatique ont divulgué les origines démoniaques de cette
sirène
des eaux. Par conséquent, beaucoup d’adeptes alertés, cessèrent de lui
offrir
des libations de lait et certains d’entre eux jusqu’à nos jours sont
cloués par
des
maladies
bizarres, une sorte d’intimidation ou des
punitions de cette déesse qui tente désespérément de ramener à elle «
ses
enfants ». Beaucoup d’entre eux qui ont participé aux prières de
délivrance vomissent
du lait pendant les séances d’exorcisme. Pourtant, ils ne se
souviennent pas
avoir bu du lait durant la semaine. Ce mystérieux lait qu’ils vomissent
aurait
un lien avec le lait qu’ils ont offert autrefois en sacrifice de
libation à
Mamiwata. Beaucoup d’entre eux traversent d’énormes difficultés dans
leur vie
conjugale. Ils sont envahis de démons. Curieusement, cette déesse
Mamiwata se
retrouve en Inde où elle est aussi vénérée sous le nom du dieu Vishnu.
Cet
exemple que j’ai choisi parmi tant d’autres et que vous pouvez vérifier
dans
les villes côtières d’Afrique de l’Ouest est une preuve additive qui
milite en
faveur de la révélation sur la deuxième création.
Mamiwata et Vishnu
Ne
vous trompez pas, les anges déchus
de Dieu (communément appelé démons)
cohabitent avec nous; ils épousent nos filles, marient nos hommes, font
des
enfants qui vivent au milieu de nous. Ce phénomène, commencé depuis
l’antiquité
et révélé par la Bible se poursuit en cachette de nos jours à une
échelle
mondiale tant dans le spirituel que dans le monde physique. C’est la
raison
pour laquelle le monde se porte si mal.
Remarque importante
A travers le témoignage biblique et les écrits des différentes
religions
de ce monde nous savons que les dieux sont capables de muter leurs
formes et de
s’adapter à tout environnement. Par exemple, des chrétiens des temps
apostoliques, en donnant l’hospitalité aux frères, ont hébergé des
anges sous leurs
toits sans le savoir (Hébreux 13 :2). De même, le Dieu
« Elohim
Adonaï » s’est présenté à Abraham sous une apparence humaine (le
prêtre
Melchisédech) lorsqu’il vint collecter la dîme (Genèse 14 :18). Il
fit de
même avant la destruction de Sodome ou lorsqu’il se présenta aux
anciens des
tribus d’Israël pour le repas sur le mont Sinaï (Exode 24 :9-11).
Par
contre, lorsqu’il se présenta à Moise, ce fut sous la forme d’un
buisson
enflammé (genèse 3 :2). Le Seigneur Jésus aussi était un simple
homme. On
le prenait pour le fils de Marie et du charpentier Joseph. Mais les
Juif
furent pétrifiés lorsqu’il leur révéla
sa véritable identité en leur disant qu’il était le fils de Dieu et
qu’il était
l’égale de Dieu: « Le Père et moi, nous sommes un » (Jean 10 :30). Ayant revêtu la forme d’un simple homme, il
étonna une nuit ses disciples lorsqu’il fut sur la colline de
transfiguration,
car il s’est mis à rayonner comme le
soleil (Mathieu 17 :2) chose impossible au commun des mortels. Les
dieux
hindhous à leur tour ont chacun plusieurs avatars et apparaissent
souvent sous diverses formes et de fois,
ils
s’associent à trois pour donner une combinaison de trois dieux appelées
« Trimurti ». Ils se marient et font des enfants qui
apparemment sont
des humains. Quelques uns de leurs enfants portent une tête d’animal
(Ganesa)
etc.… Ainsi donc, si les dieux apparaissent au milieu de nous sous des
formes
humaines, personne ne saura. Le monde que vous voyez autour de vous est
un
mélange d’anges, de démons, d’êtres humains avec leurs complexités à
multiples
origines.
Témoignages confondus
Israël : la
nouvelle création de Dieu
De toutes les nations de la terre, Israël a été choisi par Dieu
pour lui
appartenir. Il s’agit donc d’un choix. Mais ne vous trompez pas car ce
choix
n’est pas arbitraire ni le résultat du hasard comme beaucoup le
pensent. Ce
choix a été motivé par le simple fait que les Juifs sont les
descendants d’Adam
et l’étude généalogique de la Bible le confirme. L’apôtre Jean nous
aide aussi
à mieux appréhender cette vérité lorsqu’il écrit : il est venu
dans son
propre pays, mais les siens ne l’ont pas
accueilli (Jean 1 :11). Il y a donc un lien de
consanguinité
entre les Juifs et Jésus-Christ. De même que vous ne pouvez dissocier
Jésus-Christ du Dieu créateur, vous ne pouvez aussi dissocier les Juif
du
Christ Jésus. Ils ont tous un même lien héréditaire qui procède
du divin. Ainsi donc, l’histoire du peuple Juif constitue sans ambages,
un
additif qui légitime la révélation sur la seconde création.
Au cours de l’histoire de l’humanité, le démon de l’enfer a
réussi d’une
manière ou d’une autre a s’emparer du monde
entier de
sorte que le Dieu Tout Puissant fut obligé de détruire ce monde par le
déluge
et plus tard, il détruisit par le feu les cités de Sodome et de
Gomorrhe. Mais
ces destructions furent infructueuses car le mal, comme une herbe
sauvage a
continué d’envahir le monde. Par conséquent, Dieu changea de méthode.
Il se
créa à nouveau un autre peuple et l’implanta au milieu de la race
impure. Son
objectif était de faire de ce nouveau peuple la première de toutes les
nations
en gloire, en renommée et en dignité. Un peuple consacré à son service
qui aura
aussi pour tache d’exterminer ceux de la race impure qui sont mûrs dans
leurs
péchés, expression ultime et irréversible de leur nature.
Abraham était déjà de la race pure, un produit de la première
création,
celle du Dieu vivant car il est un descendant de la lignée de Noé qui
est un
descendant d’Adam lequel tire ses sources du Dieu immortel et
invincible. Mais
étant donné que toute la création fut corrompue par les anges rebelles,
Dieu
voulut néanmoins que sa nouvelle création soit de lignée très pure et
sans
tache. Ainsi donc, quand bien même Abraham avait cent ans et sa femme
quatre-vingt-dix, soit deux fois l’âge de la ménopause, par une forme
de
résurrection, le ventre inassouvi de Sahara redevint fertile et d’elle
naquit
la nouvelle création de Dieu. Face aux pratiques abominables de la race
impure,
Dieu donna la loi à la nation qui est sienne avec des recommandations
fermes
que voici : …ne concluez aucun traité avec eux et n’ayez pas pitié
d’eux. Ne
vous alliez pas à eux par des mariages… /Vous Démolirez leurs
autels, vous
briserez leurs pierres dressées, vous couperez leurs poteaux sacrés et
vous
brûlerez leurs idoles/Vous devez exterminer sans pitié tous les peuples
que le
Seigneur votre Dieu livra en votre pouvoir. Vous n’adorerez pas leur
Dieu, car
vous seriez pris au piège de l’idolâtrie. (Deutéronome 7 :2 ;
7 :5 ; 7 :16). Selon toute évidence, on a
l’impression que
le Dieu « Jéhovah Sabbaoth » ignore ou sous-estime la force
et la
puissance de son ange rebelle. Car contre toute attente, le projet de
Dieu sur
Israël échoua lamentablement. Israël capitula spirituellement, rejeta
son
créateur, le Dieu Saint, et se fusionna
à la race impure. Voici le rapport du psalmiste sur la situation
: Ils
n’ont pas éliminé les Cananéens, contrairement à l’ordre du Seigneur.
Mais ils
se sont mêlés aux païens, ils ont appris leurs pratiques, ils ont
offert un
culte à leurs divinités, tombant dans le piège de l’idolâtrie. Ils ont
même
offert leurs fils et leurs filles en sacrifice à de faux dieux. Ils ont
répandu
le sang des innocents. – le sang de leurs fils et de leurs filles,
sacrifiés
aux dieux des cananéens - et ces meurtres ont souillés le pays. En
agissant
ainsi ils se sont rendus impurs ; c’était une prostitution. Alors
le
Seigneur fit éclater son indignation contre son peuple, il prit en
horreur ceux
qui étaient son bien le plus personnel. Ils les
livra
aux nations étrangères : Ils eurent comme maître des peuples qui
les
détestaient. Ils subirent l’oppression et l’humiliation de la part de
leurs
ennemis (Paumes 106 : 34 -42).
Le prophète Esaïe confirme d’avantage cette débâcle du peuple de
Dieu :
Quel malheur, nation coupable, peuple chargé de crimes, race de
malfaiteurs,
enfants vicieux que vous êtes ! Vous avez abandonné le Seigneur, vous
avez
dédaigné l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël, vous lui avez tourné le
dos
(Esaïe 1:4). Ainsi donc, la
prépondérance de Satan sur la création devint universelle. A travers
cette
affaire, nous voyons le Dieu omnipotent qui tente d’avoir un peuple qui
lui
soit propre et qui s’opposerait au peuple de la deuxième création. Ce
qui est
dit par la suite constitue des preuves supplémentaires irrécusables sur
la
création du septième jour :
-
Oui, Israël, tu oublies ton
protecteur, celui qui t’a mis au monde... Ils ont excité ma colère avec
des
idoles; eh bien, moi, je vais les rendre jaloux avec des gens qui ne
sont pas
un vrai peuple, j’exciterai leur colère avec une nation sans
intelligence...
(Deutéronome 32 : 18 -21).
-
Je me suis laissé consulter par ceux
qui ne demandaient rien, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me
cherchaient pas ; J’ai dit : Me voici, me voici ! A une
nation
qui ne s’appelait pas de mon nom (Esaïe 65:1 ; La Bible
Thompson) Dans
ces passages, la différence entre les deux peuples est bien spécifiée:
son
peuple Israël face à un autre qu’il dit ne pas être un vrai peuple,
qu’il
qualifie même de nation sans intelligence. Voici
d’autres passages qui confirment
également la particularité du peuple qui est sien :
-
sachez-le : C’est le Seigneur qui
est Dieu, c’est lui qui nous a fait, et nous sommes à lui. Nous sommes
son
peuple, le troupeau dont il est le berger (psaumes 100 : 3)
-
Voici ce que je déclare, moi le
Seigneur qui t’ai fait, qui t’ai formé dès avant ta naissance et qui
vient à
ton aide… (Esaïe 44 :2).
-
Ramenez ceux qui portent mon nom, tous
ceux que j’ai créés, que j’ai façonnés, que j’ai faits pour qu’ils
manifestent
ma gloire (Esaïe 43 :7).
De même, les écrits des prophètes Jérémie sont un
constat amer sur l’existence des deux créations. Il est l’expression
ultime de
la colère et de l’angoisse d’un Dieu rendu jaloux du fait d’avoir été
abandonné
par son propre peuple, sa création de dernière heure.
-
Lorsque le Christ apparut à
l’apôtre Paul afin de le constituer ambassadeur auprès des païens, il
lui
dit : Je t’envoie pour que tu leur ouvres les yeux, pour que
tu les
ramènes de l’obscurité à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu.
S’ils
croient en moi, ils recevront le pardon de leurs péchés et une place
parmi ceux
qui appartiennent à Dieu (Actes 26 :18).
-
Le prophète Esaïe en dit
d’avantage : La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la
nation
d’Israël… (Esaïe 5 :7.) /Ce jour-là, entonnez un chant en
l’honneur de la
vigne au vin délicieux. C’est moi, le Seigneur, qui suis
son gardien. Je l’arrose au bon moment, je la garde jour et nuit pour
empêcher
toute incursion. Je ne lui en veux plus, mais gare aux épines et aux
ronces que
je pourrais y trouver ! Je m’y attaquerai en y mettant le feu, à
moins
qu’on ne se place sous ma protection, et qu’on ne fasse la paix avec
moi, oui
la paix avec moi (Esaïe 27 :2-5). Ce passage enseigne une
foule de
choses mais je ne retiendrai qu’une : la création de Dieu est
représentée
ici par la vigne, ce qui identifie la nation Juive. Ensuite, toute la
perversité de la deuxième création est représentée ici par les épines
et les
ronces dont le sort est voué à la destruction. A moins de devenir
« Juif » par l’œuvre complète de rédemption accomplie à
golghota. Ce
même enseignement se réitère tout au long de l’épître de l’apôtre Paul
aux Romains.
La
troisième création
Par rapport à ceux qui s’opposaient à l’œuvre de rédemption du
Seigneur
Jésus, voici ce qu’il leur déclara : Mais vous ne croyez pas
parce
que vous ne faites pas partie de mes brebis. Mes brebis écoutent ma
voix ; je
les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles
ne
seront jamais perdues et personne ne les arrachera de ma main. Ce que
mon Père
m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de
la main
du père. Le Père et moi, nous sommes un (Jean 10 :26-30).
A cause de la chute du premier couple humain et des enfants de
la
deuxième création, toute la création est alors devenue une
propriété du diable. Mais le Seigneur Jésus est
venu racheter ce monde déchu, créant ainsi un autre royaume tout
nouveau. En
effet, dans le passage ci-dessus cité, nous voyons clairement défini la
composition de deux différents troupeaux ou royaumes : le premier
royaume de
Dieu est constitué uniquement de tous les descendants d’Adam et Eve.
Mais le nouveau
royaume de Dieu, la troisième création, si l’on peut ainsi dire, est
constituée
de tous les habitants de la terre qui auront accepté le Seigneur Jésus
Christ
comme sauveur. De sorte que tout Juif qui refuserait le plan de salut
de Dieu
ne fait point partie de ce troupeau. La Bible le confirme :
-
Je vous affirme, beaucoup viendront de
l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le royaume des
cieux avec
Abraham, Isaac et Jacob. Mais ceux qui étaient destinés au royaume
seront jetés
dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents
(Mathieu 8
:11-12 ;).
Lire aussi
Mathieu (21 :43), Ephésiens (2 :11-14)
-
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a
donné son Fils unique, afin que quiconque croit en
lui
ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu n’a pas envoyé
son Fils
dans le monde pour condamner le monde mais pour sauver le monde par
lui. Celui
qui croit au Fils n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est
déjà
condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu (Jean 3 :16-17).
Les Territoires spirituels
La
démonstration suivante est un témoignage complémentaire sur la seconde
création.
En dehors des prison spirituels il y
a aussi
des territoires spirituels. Chaque nation, chaque peuple, chaque ethnie
ou
tribu est sous le contrôle rigoureux
d’un dieu (un ange ou un démon). Toutes les personnes qui voyagent
traversent
des frontières spirituelles; que ce soit d’un village à un autre, d’une
ville à
une autre ou d’un continent à un autre. À chaque territoire spirituel
il y a
une sorte de transaction, un transfert de responsabilités des esprits
humains
entre différentes entités spirituelles qui commandent ce territoire
spirituel.
Vous êtes toujours accompagnés, protégés et défendus. C’est une
opération qui
échappe aux cinq sens de l’être humain. Si vos yeux spirituels ne sont
exercés,
vous ne pouvez observer ce phénomène.
Ils contrôlent ces territoires parce que, depuis un lointain
passé ils
ont créé ou hérité les personnes qui vivent sur ces territoires. Le
contrôle et
la gestion de « ces âmes » se font de génération en génération et les
descendants de toutes ces surfaces sont sous le pouvoir de ces esprits
qui ont
revêtu l’immortalité. Seuls les vrais chrétiens, ceux qui sont nés de
nouveau
et qui possèdent l’onction de l’Esprit Saint échappent à leur contrôle
car
ayant fait leur passage dans le royaume de Dieu. Ces derniers sont
alors sous
le contrôle d’un ange gardien.
Dans les territoires spirituels, chaque être humain est
comptabilisé
avec tous ses acquis : vos femmes, vos
enfants, vos biens mobiliers et immobiliers, même les cheveux de votre
tête
sont comptés. Aucune atteinte à vos droits ne peut se faire sans
l’autorisation
du gardien territorial. Même dans la mort, vos cadavres demeurent sous
leur
contrôle. Le monde spirituel est méticuleusement agencé et légiféré de
sorte
que toute violation de ces lois spirituelles provoque une guerre dans
ce monde
invisible.
Des passages bibliques semblent confirmer ces réalités sur les
territoires spirituels : lorsque l’apôtre Paul, Timothée et Silas
voulurent annoncer la bonne nouvelle
dans la province d’asie, l’Esprit de Dieu les empêcha. De même,
lorsqu’ils
voulurent aller en Bithynie, l’Esprit de Jésus ne leur permit pas
(Actes
16 : 6-8). Pourquoi ? Ce n’est certainement pas à cause des
persécutions qui faisaient parti de la vie des apôtres. Il s’agirait de
territoires spirituels antéchrists. Pour preuves,
toutes les églises chrétiennes et
légendaires qui furent fondées plus tard à ces endroits ou aux environs
et dont
la Bible fait éloge dans Apocalypse trois ne sont aujourd’hui que des
souvenirs
(Ephèse, Smyrne, Pergame, Thyatire, Sardes, Philadelphie, Laodicée).
Autres
confirmations bibliques
Il n’y a pas de doute, le monde est subdivisé en territoires
spirituels
qui sont gouvernés par des anges. Moise le confirme dans les écrits de Deutéronome
32:8 que voici : lorsque le Dieu très haut a reparti les pays
entre les
hommes, il a fixé les frontières des nations ; il a placé chaque peuple
sous
l’autorité d’un être céleste.
De même, à chaque individu est affecté un ange gardien qui
l’accompagne,
le défend et présente à Dieu les requêtes et prières de la personne
sous leur
garde. Le Seigneur Jésus l’a confirmé lorsqu’il dit : gardez-vous
de
mépriser l’un de ces petits ; je vous l’affirme, en effet, leurs
anges se
tiennent continuellement en présence de
mon Père dans les cieux. (Mathieu 18 :10)
Malheureusement, nous constatons que ces êtres angéliques ne
sont pas
tous sous l’autorité du Dieu très haut. Ils se font la guerre et
certains
essayent d’empêcher la volonté de Dieu de s’accomplir sur terre. En
effet,
lorsque le prophète Daniel pria pour son peuple, son Dieu lui dépêcha
l’Archange
Gabriel avec un message et une révélation sur le déroulement ultérieur
de
l’histoire de l’humanité. Mais d’autres anges lui barrèrent le chemin.
Nous
lisons ce rapport de l’Archange dans les écrits du prophète Daniel que
voici : ...l’ange protecteur de l’empire de Perse s’est opposé à
moi pendant
vingt et un jour, jusqu’au moment où Michel, l’un des principaux anges,
est
venu à mon aide. J’ai donc été retenu auprès des rois de Perse…
Pourtant j’ai
encore à combattre l’ange protecteur de la Perse, et juste au moment où
je vais
y aller, l’ange protecteur de la Grèce arrive. Et personne ne m’aide à
combattre ces adversaires, si ce n’est Michel, l’ange protecteur
d’Israël, que
j’ai moi même aidé et soutenu pendant la première année du règne de
Darius le Mède
( Daniel 10 :13 ; 10 :21 ; 11 :1)
Ces exemples constituent des preuves bibliques incontestables
qui
attestent que la planète terre et ses habitants n’appartiennent pas
tous à un
seul dieu.
CHAPITRE
IV
L’UFOLOGIE,
PREUVE DE
LA SECONDE CRÉATION
Considérant le
fait que la terre est une des planètes de notre système solaire et vu
qu’il
existe des milliards de systèmes solaires dans les galaxies, alors, la
possibilité
de trouver dans le cosmos d’autres planètes habitées avec des
civilisations
plus ou moins avancées n’était qu’une théorie paradoxale. Mais de nos
jours,
cette théorie extraterrestre est une réalité palpable et le phénomène
ufologique en est une preuve. En effet, de tous les pays du monde et de
tout
temps, un nombre impressionnant de personnes témoigne avoir reçu la
visite
d’êtres bizarres, des humanoïdes venus de l’espace sur des soucoupes
volantes.
Ils seraient surdoués et leurs engins voleraient à des vitesses
inimaginables.
Cela ressemble à de la science-fiction mais il existe des preuves
matérielles
irrécusables, susceptibles de convaincre les plus sceptiques. Une
simple
recherche sur les sites ufologiques pourra vous réveiller sur ces
mystérieuses
vérités du siècle. Les sites de Dailymotion et de Youtube me semblent
les mieux
appropriés pour toute investigation expéditive (23).
Pour éviter
une situation de panique générale et le chaos social, ces vérités nous
ont été
longtemps cachées par nos dirigeants politiques et l’embargo continue
de nos jours sous diverses formes (23f). Mais le phénomène des ovnis ne
peut
plus être circonscrit car il est un fait universel et prend des
proportions
dantesques à l’échelle mondiale. Alors, des questions de fond émergent :
–
Qui sont-ils, ces extraterrestres surdoués qui sont
déjà perçus comme étant nos dieux et nos créateurs ? En dehors de la
race
humaine, est-il possible que Dieu ait créé d’autres humanoïdes qui
vivent dans
les constellations ?
–
La Bible ayant été écrite pour toutes les générations,
quel enseignement peut-on y trouver et qui est susceptible d’expliquer
ces
phénomènes aériens non identifiés ? La Parole de Dieu déclare que c’est
l’Éternel qui a créé les cieux, la terre et que tout ce qui existe.
Alors, ces
extraterrestres, ne seraient-ils pas ces anges rebelles de Dieu qui ont
fomenté
la seconde création ?
Descriptions
sommaires et agissements des extraterrestres
Les sources de
l’internet révèlent que cinquante-sept a cent quatre vingt types
d’extraterrestres de différentes constellations ont été recensés de nos
jours
lors de leurs atterrissages sur terre et l’on pourrait les subdiviser
en deux
catégories (25). Ceux qui ressemblent en tout aux êtres humains et qui
semblent
s’intéresser au sort de l’humanité (les Ummites de la constellation de
la
vierge), et ceux qui sont mauvais et constituent un danger et une grave
menace
pour la race humaine (les gris et les reptiliens de la constellation
d’Orion et
de Draco). Il y a certes une grande variété d’entités extraterrestres
de
diverses origines mais je ne m’intéresserai qu’aux reptiliens et aux
gris de
zêta réticule pour une étude critique et biblique :
Les
reptiliens, la pire des espèces extraterrestres est humano-reptoïde,
ovipares
mesurant un mètre cinquante à trois mètres de haut. De couleur verdâtre
ou
brunâtre, ils possèdent des doigts palmés munis de griffes avec un
visage
humain et reptilien. Quelques-uns d’entre eux possèdent une queue et
ils
peuvent s’envoler comme des oiseaux. Ils sont agressifs et dépourvus de
sensibilité. Ils inspirent le dégoût et la répulsion. Ils préconisent
d’envahir
la terre en 2020. Seigneurs en matière de création, ils ont fabriqué
d’autres
hominiens entièrement dévoués à leur service (les gris, petits et
grands).
Parmi leurs créatures, certains sont petits de taille avec des cornes,
d’autres
possèdent des membres démesurés, elles émettent des sifflements et
toutes
dégagent une odeur nauséabonde et de soufre. Quelques-uns possèdent des
yeux
exorbitants en forme d’amande de couleur noire ou rouge avec une tête
extrêmement volumineuse. Ils sont de couleurs variables : marron
brillant,
blanc, gris, blonds, etc. Certaines espèces sont en voix de disparition
pour
cause de sévères déficiences hormonales et ils utilisent des humains
comme des
cobayes dans leur tentative de survie. Ils sont des ravisseurs qui
s’accouplent
de force aux femmes, font des prélèvements de spermes pour créer une
race
hybride. Ils sont très décevants et utilisent le mensonge comme
argument (23g).
Lorsqu’on les enferme dans une maison, ils s’enfuient en traversant les
murs.
Ils sont impliqués dans des histoires de sorcellerie, de médiums, de
mutilations d’animaux, de trafic d’organes sexuels, de cannibalisme et
même
dans les apparitions mariales, etc. (25). Depuis l’Allemagne nazie
jusqu’à nos
jours, ils ont tenté plus d’une fois d’imposer un règne millénaire sur
terre.
Ils s’intéressent de près aux prophéties bibliques et s’évertuent
désespérément
de s’en approprier afin de précipiter leurs accomplissements pour leur
compte ?
Ces aliens ainsi que leurs vaisseaux ont la capacité de se matérialiser
et de
se dématérialiser instantanément selon l’observation des caméras et
d’une
multitude de témoins crédibles. Lorsque leurs engins s’écrasent sur
terre, on a
souvent récupéré des cadavres rongés par des prédateurs (23b). Quelle
fin
pitoyable ! Lorsque vous examinez attentivement la dépouille de ces
êtres, vous
vous rendez compte qu’ils sont hideux et ressemblent en tout aux êtres
démoniaques souvent présentés dans les enseignements religieux. En
plus,
certains de leurs animaux relâchés sur terre sont d’origine satanique :
le
chupacabra est un animal extraterrestre d’apparence humanoïde qui se
nourrit du
sang de petites bêtes (23d). Lorsque leurs vaisseaux spatiaux
atterrissent,
c’est le symbole du serpent qui y figure : un serpent grimpant la vigne
sur la
soucoupe des Pléadiens, un dragon sur celui des reptiliens et un cobra
sur
celui des gris… Mais pourquoi le serpent comme symbole d’identification
? De
toute évidence, si ces entités biologiques extraterrestres étaient les
créateurs authentiques de la race humaine, le traitement qu’ils nous
infligent
serait beaucoup plus indulgent. De même, un bon ange de Dieu tel que la
Bible
le définit ne se livrerait pas à de tels actes ignobles. Toutes ces
descriptions et agissements sont donc l’apanage d’anges rebelles et mon
jugement selon l’esprit biblique m’oblige à conclure que ces
extraterrestres
sont plutôt des démons et des créatures de démons qui se révèlent au
grand jour
sous leur identité réelle. Jusqu’alors, nous croyions que les démons
existaient
uniquement dans le monde spirituel et dans le feu de l’enfer.
Maintenant, nous
avons ici une manifestation scientifique des anges rebelles de Dieu.
Le phénomène
est d’autant plus sérieux que le Vatican dispose maintenant d’un
observatoire
doté de gros télescopes leur permettant de scruter le ciel. Quoi de
plus
marnant ? Le Saint-siège, à travers la sainte inquisition avait
condamné
Galilée pour avoir observé le ciel et révéler des vérités
astronomiques.
Aujourd’hui, le Vatican adopte maintenant les idées de Galilée.
Situation
oblige.
Reptiliens,
gris et
Lucifériens
L’ufologie,
preuve de la seconde création
Lors de son
passage sur la terre, le Seigneur Jésus disait : « J’ai
encore d’autres
brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ;
elles
écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul
berger.
» (Jean 10 : 16). Le
Christ voudrait-il à travers ce passage nous révéler
l’existence d’autres colonies humaines en dehors de notre race ? Cela
est fort
possible car selon « l’encyclopédie Ummite » disponible sur le site
internet,
les Ummites s’apparentent en tout aux humains de la planète terre et
ils sont
profondément religieux. Ils sont monothéistes et confessent l’existence
du Dieu
créateur. Leur croyance est si semblable au christianisme qu’ils ont
été
véritablement surpris de retrouver la même religion sur terre.
Mais le plus
prodigieux des faits est que certains de nos visiteurs de l’espace sont
capables de fabriquer ou de reproduire un être humain par le pouvoir de
la
génétique. En effet, longtemps avant la civilisation égyptienne, les
écrits des
Sumériens révèlent que les Babyloniens qui vivaient sur le territoire
de
l’actuel Irak furent créés par les Anunnaki, des géants ailés et des
reptiliens
qui seraient venus de la planète Nibiru ou planète X (28). Les légendes
des
Égyptiens, des Hindous, des Mayas, des Japonais, etc., parlent aussi de
dieux
reptiliens venus des étoiles et qui auraient créé l’être humain ou
interféré
avec les habitants de la terre il y a environ douze mille ans. Raël,
fondateur
du mouvement Raëlien explique qu’il y a quinze ans de nos jours, il fut
enlevé
par des aliens qui prélevèrent une cellule de son front et créèrent sur
place
un être humain qui lui ressemblait (23c). Et ceci n’est qu’un exemple
parmi
tant d’autres. Si ce témoignage est vrai, (je sais qu’il est vrai)
alors, vous
avez ici une preuve éclatante que certains de nos visiteurs de l’espace
sont
bien les auteurs de la création du septième jour. Des imitateurs du
Dieu de la
Bible. À mon avis, ils sont les élites d’une branche particulière de
démons
religieux spécialisés dans la science et la génétique. Précipités sur
terre
après la révolte des anges, ils s’acharnent à imiter à la perfection
les œuvres
de leur ancien maître qui est le Dieu créateur. Les pyramides des Mayas
et
d’Égypte, les monuments de l’île de Pâques, Stonehenge au Royaume-Uni,
etc.
peuvent être les signes et les témoins silencieux de leurs passages sur
terre.
Ayant échappé au déluge, ils ont trouvé refuge dans les étoiles. Mais
bien
qu’ils soient divins, surdoués et puissants, ils n’ont pas revêtu
l’immortalité. Ils ont un sort pitoyable car ils meurent et sont ainsi
offerts
en spectacle aux habitants de la terre. C’est le sort qui fut réservé à
Lucifer
et ses anges (Ézékiel 28 : 16-19).
Accidents
et autopsies
d’extraterrestres
Il ressort que
la pire des espèces extraterrestres, les reptiliens de la constellation
d’Alpha
Draconis qui ont créé les gris et beaucoup d’autres spécimens, est bien
structurée en classes sociales avec une femme au sommet qui les dirige
avec un
bras de fer. Alors, Lucifer serait-il une femme par hasard ? Que dit la
Bible à
propos : «… Tu
as été un modèle de perfection avec ta grande sagesse et ton
incomparable beauté… Tu portais des bijoux et des joyaux en or
ouvragés,
préparés le jour même où tu fus créé. » (Ézékiel 28 : 12-14). Ici,
nous avons des
caractéristiques et des ornements de femme.
L’ange
déchue
L’ufologique
dans la Bible
Aussi
contradictoire que cela puisse paraître, il y a des preuves bibliques
qui
certifient que le Dieu de la Bible serait à l’origine de l’ufologie : à
la
naissance de Jésus-Christ, une étoile mystérieuse qui n’a jamais existé
dans
l’astronomie et qui voyageait au rythme des chameaux a conduit les rois
Mages
jusqu’au logement du petit enfant où elle s’est immobilisée avant de
disparaître (Mathieu 2 : 9-10). Peut-être une soucoupe volante ? Les
preuves
éclatantes et irréfutables du phénomène nous ont été révélées par le
prophète
Ézékiel. Il fut un primitif qui vécut il y a environ deux mille cinq
cents ans.
À cette époque, l’électricité n’avait pas encore été découverte. Il
nous décrit
alors à sa manière primitive, le trône de Dieu qui se reposait sur un
gigantesque engin spatial métallisé, muni d’énormes roues et de phares.
Il
compare ce qu’il voit aux objets de son époque rudimentaire. Ainsi, les
phares
sont considérés comme des torches. Nous lisons : « Voici
ce que je vis :
une rafale de vent arriva du nord, amena un gros nuage d’où
jaillissaient des
flammes. Le nuage était entouré de clarté. Son centre embrasé
scintillait comme
un métal brillant. /Entre les êtres vivants, on apercevait comme des
braises
enflammées, on voyait bouger des sortes de torches. Le feu était
éblouissant et
les éclairs en jaillissaient. Les êtres vivants allaient et venaient à
toute
allure. Ils semblaient aussi rapides que la foudre. En les observant,
je vis à
côté de chacun d’eux, une roue qui touchait terre… » Ézékiel (1 : 4-5 ;
13-
19). Cette
description d’Ézékiel est surprenante car elle ressemble beaucoup aux
images
des soucoupes volantes qui nous parviennent de par le monde. Daniel (7
: 9)
nous décrit également le trône de Dieu qui se repose sur un engin muni
d’une
roue et qui peut être identifié à un engin spatial. C’est tout de même
curieux
car je me demande ce que peut bien faire une roue sous le trône du Dieu
de la
Bible ? Puisque Dieu habite dans les cieux et puisque son trône se
repose sur
un engin spatial muni de roues, alors, en terme ufologique, Dieu peut
être
considéré comme un ovni. Est-il le concepteur original des ovnis ? La
Bible
déclare que lorsque Dieu se déplace, il est souvent porté par des anges
à
l’aide de chars. Partant de ce fait et considérant le récit d’Ézékiel
ci-dessus
cité, je pense que les anges rebelles de Dieu qui ont été précipités
sur terre
ont conservé par-devers eux les chars qui étaient à leur disposition
pour le
service de leur maître. C’est eux les ufos qui nous visitent et
sillonnent
notre ciel. Ils ont certes créé d’autres vaisseaux similaires à ceux de
leur
ancien maître mais c’est toujours le génie et le savoir-faire du Dieu
créateur
qui est utilisé : la force de gravitation comme source d’alimentation.
Le
Char d’Ezekiel
Notre univers
est composé de plusieurs milliards de galaxies. La Bible affirme que
c’est Dieu
qui a créé toutes ces étoiles et qu’il appelle chacune par son nom
(psaume 147
: 4). Mystérieusement, la Bible attribue à Lucifer le nom de « étoile
radieuse
du matin ». Alors, doit-on établir un lien d’appartenance entre cette
étoile et
l’ange rebelle de Dieu ? Pourquoi une telle identification ? Fut-elle
jadis son
habitation d’origine avant la chute ? Peut-être commandent-il
cette étoile ainsi que tout ce qu’elle pourrait contenir ?
La prière des
chrétiens commence par la formule suivante : « Notre père qui est aux
cieux… ».
Cela révèle que Dieu habite quelque part dans les hautes dimensions,
parmi les
étoiles. Mais dans quelle constellation habite le Grand Elohim ? Au
procès qui
conduira le Christ à la mort, lorsque le gouverneur romain Ponce Pilate
lui demanda
de décliner son identité, la réponse du Christ fut surprenante : «
Mon royaume
n’appartient pas à ce monde… » Pilate lui dit alors : « Tu es donc roi
? »
Jésus lui répondit : « Tu le dis : je suis roi. Je suis né et je suis
venu dans
le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la
vérité
écoute ce que je dis » « Qu’est-ce que la vérité ? » lui demanda
Pilate. »
(Jean 18 : 36-38). Certainement
que Pilate est mort sans connaître la
réponse à sa question et elle demeure toujours posée : d’où est-il
venu, le
Christ ? Quelle est la position géographique de son royaume dans la
constellation ? De quelle vérité est-il venu rendre témoignage ? De la
seconde
création ? Nos religions et nos êtres, seraient-ils le produit de
différentes
entités extraterrestres ?
L’ufologie et
la fin des temps
Faisant
allusion à son retour, le Seigneur Jésus disait : « Ce
qui s’est passé au
temps de Noé, se passera de la même façon quand viendra le fils de
l’homme. »
(Mathieu 24 : 37). En
effet, la Bible enseigne que du temps de Noé, les
habitants du ciel épousèrent les femmes de la terre et de ces unions
naquirent
les géants qui remplirent la terre de violence. En réponse à une telle
perversion, Dieu provoqua un déluge qui les balaya tous (Genèse 6 :
2-7). Par
contre, la Bible ne nous précise pas qui étaient ces habitants du ciel
et
comment ils étaient descendus sur terre. Mais aujourd’hui, l’histoire
se répète
et se confirme car de nouveau, les habitants du ciel (les fils de Dieu,
les
extraterrestres) sont de nouveau descendus sur terre dans des soucoupes
volantes. Comme du temps de Noé, ils se sont de nouveau unis aux femmes
de la
terre et déjà, nous avons parmi nous des bébés extraterrestres (23d).
Comme du
temps de Noé, les jugements de Dieu vont de nouveau frapper la terre
car elle
s’est encore pervertie.
La Bible
révèle aussi que l’antéchrist sera un super-homme qui résoudra les
problèmes de
l’humanité après l’enlèvement de l’église. Il parlera de paix mais sa
vraie
nature sera révélée lorsqu’il se fera adorer comme dieu dans le temple.
Il
plongera alors la terre dans une des guerres les plus effroyables. Si
l’on
croit certains scientifiques, notre planète terre et la race humaine sont en voie d’extinction à cause de la pollution
et la déforestation.
C’est seulement une question de temps. Déjà, le réchauffement
climatique et les
tsunamis sont des signes avant-coureurs. D’ailleurs, si une troisième
guerre
mondiale venait à s’éclater, ça sera l’asphyxie générale dans
l’holocauste
nucléaire. Mais ces extraterrestres, grâce à leur technologie divine,
peuvent
résoudre les problèmes du réchauffement climatique, la crise
énergétique et la
pollution nucléaire sauvant ainsi la race humaine. Par la génétique,
ils
peuvent vaincre la mort en recréant chaque personne qui meurt et
l’exemple de
Raël est une preuve éloquente. La réincarnation deviendra alors une
réalité. En
manipulant le code génétique, ils peuvent aussi créer une résistance à
toute
maladie et éradiquer ainsi toute endémie (sida, pestes, etc.). Une
nouvelle ère
de technologie et de prospérité naîtra sur terre. Alors, les humains
leur
donneront louanges et adoration car ils seront considérés comme les
vrais
sauveurs de la planète et de la race humaine. Puisqu’ils sont très
spirituels
et religieux, ils accepteront ou exigeront une telle adoration des
hommes.
Étant donné que leur ambassadeur, retenu en otage sur terre se faisait
appeler
« Sa Grandeur, le tout puissant Krill » (23a), il ne sera pas
surprenant que
leur président se fasse appeler « dieu ». Une nouvelle religion
mondiale naîtra
alors sur terre. Le christianisme avec ses dix commandements sera un
sujet
tabou, relégué au second rang comme démodé et encombrant… De nos jours,
d’une
manière quelconque, nous adorons ces aliens à travers nos religions
idolâtriques (Hindouisme, Catholicisme, Bouddhisme, etc.). Même la
Ca’aba de La
Mecque qui reçoit cinq fois par jour l’adoration des habitants de la
terre peut
être une de leurs supercheries la mieux réussie : une idolâtrie
mondiale à
distance. Mais lorsqu’ils prendront le contrôle de la terre, alors, les
hommes
verront le visage réel des divinités qu’ils ont souvent vénérées à
travers les
idoles. Mais lorsque Christ descendra sur terre pour prendre son
héritage et
instaurer son règne millénaire, alors, il y aura une confrontation
entre les
habitants du ciel. Une guerre interplanétaire qui secouera les astres.
Les
livres de Mathieu (24 : 1-44) et l’apocalypse nous relatent d’avance le
déroulement de cette guerre d’Armageddon et nous décrivent également
les armes
d’origines inconnues qui seront utilisées.
Les humites
Hmanoides
Au regard des
enseignements bibliques, j’ai la certitude que les ovnis sont « les
habitants
du ciel » qui se sont manifestés à l’époque de Noé. Ils sont à mon
avis, les
auteurs présumés de la seconde création. Le fait qu’ils ont choisi
d’apparaître
maintenant en grand nombre est une preuve que le retour du Christ est
très
proche. Ce sont des signes précurseurs des jugements de Dieu : le
rendez-vous
du grand retour. Mais ces ovnis vont-ils parvenir à rallier les chefs
d’États
du monde entier dans une guerre contre le Dieu créateur ? La Bible
semble dire
oui : « Ce
sont les esprits de démons qui font des miracles. Ils s’en vont auprès
des rois de toute la terre, afin de les rassembler pour la bataille du
grand
jour du Dieu tout-puissant. » (Apocalypse 16 : 14). La
guerre entre Dieu et ses
anges rebelles a commencé au ciel mais c’est ici sur cette terre
qu’elle
prendra fin. Nous devons alors faire très attention avec ces humanoïdes
car la
probabilité est grande pour que l’antéchrist tant redouté vienne du
milieu
d’eux.
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Conclusion
de la
troisième partie
La Bible
reconnaît l’union entre les êtres humains et les habitants du ciel qui
donna
naissance aux géants de l’Antiquité. De même, elle reconnaît la réalité
de la
deuxième création clairement enseignée dans l’évangile de Mathieu sous
le titre
de la mauvaise herbe. Néanmoins, Dieu affirme dans plusieurs passages
bibliques
(Genèse 6 : 6 ; Psaume 32 : 13 ; Isaïe 44 : 5 et 45 : 12 ; actes 17 :
26-27 ;
Apocalypse 4 : 11…) qu’il est le créateur de tous les êtres humains et
de tout
ce qui existe. Mais ces passages ne sont pas contradictoires et
n’excluent pas
la possibilité de la deuxième création car c’est le même Dieu qui
enseigne
cette vérité de la création perverse mais a choisi d’abord de la voiler
à notre
intelligence pour enfin la révéler dans ce siècle. En effet, tous les
êtres
humains sont des enfants de Dieu inclus le malin puisque c’est Dieu qui
l’a
créé aussi. Ainsi donc, par extension, le malin et toute sa création,
bref,
tout ce qui existe à la surface de la terre, de droit, est une
propriété de
Dieu.
Après cette
tentative approchée de partager avec vous cet enseignement de mes hôtes
invisibles sur la création du septième jour, je pense qu’il est
maintenant ardu
de réfuter cette vérité à moins de faire disparaître la Bible. Mais si
vous
êtes un chrétien et que des doutes persistent toujours dans votre
esprit, j’ai
encore deux petites questions à vous poser :
–
Après la chute de la femme, Dieu prononça son verdict
contre le malin et entre autre, il lui dit : « Je
mettrai l’hostilité
entre la femme et toi, entre sa
descendance et la tienne…
» (Genèse 3 : 15). Nous
savons que la
descendance de la femme est constituée des enfants qu’elle conçût de
son union
avec son époux Adam et dont la Bible retrace la lignée depuis la
création
jusqu’à l’an zéro. Mais dites-moi : qui représente la descendance du
malin à
cet instant pathétique de l’histoire ? Quelle nation ou quel peuple
constitue à
ce moment précis la descendance du malin dont l’éternel Dieu fait
mention dans
ce passage ?
–
Parlant
du salut de l’âme qui s’obtient par la
foi en Christ Jésus, il est écrit : « Cependant,
certains l’ont reçu et cru en lui ;
il leur a donné le droit de devenir enfant de Dieu » (Jean 1 : 12). Ce
passage démontre qu’avant
le baptême, avant d’avoir cru au Christ et l’accepter comme sauveur,
vous
n’étiez pas un enfant de Dieu. Dans ce cas, vous étiez un enfant de qui
alors ?
Avez-vous des preuves bibliques de la création de vos ancêtres par le
Dieu de
la Bible ?
QUATRIÈME
PARTIE
RÉFLEXIONS SUR LES ORIGINES
LES SÉRIES DE QUESTIONS
La première
série de questions
Pourquoi Satan
porte-t-il le nom de « serpent ancien ? » (Apocalypse
12
: 9). Pourquoi ce mot ancien ? Ancien par rapport à
qui ou par rapport à quoi ? Le mal a-t-il existé dans l’éternité passée
comme
une ancienne divinité ou comme une composante quelconque de la cour
céleste et
qui aurait pris par la suite une direction contraire ? Pourquoi Dieu
a-t-il des
chars de guerre et des légions d’anges ? Pourquoi porte-t-il des titres
glorieux de guerre tels que : le Dieu fort de Jacob, le Dieu immortel
et
invincible, le Dieu des armées, le Dieu redoutable, etc. ? S’il porte
ces
titres, assurément, il les a mérités. Mais où les a-t-il obtenus ? Y
a-t-il eu
des guerres dans le passé lointain entre Dieu et le mal ou avec
d’autres
puissances spirituelles dont la Bible n’a pas jugé nécessaire de nous
parler ?
Si le diable a osé défier le Dieu El Gibbor, alors, il apparaît plus
qu’un
simple ange rebelle qui fut jadis créé par Dieu. Il aurait acquis son
pouvoir
du mal. En effet, tout laisse croire que le mal a existé depuis la nuit
des
temps avant d’apparaître subitement dans le cœur de Lucifer (voir
Ézékiel 28 :
15). La guerre entre les divinités, celle dans laquelle l’homme est
impliqué se
déroule depuis la chute d’Adam et toute la race humaine en souffre.
Satan, le
mal et la mort seraient les belligérants à vaincre et nous assistons
impuissants à ce combat spirituel.
Pourquoi Satan
(le mal par excellence) est-il appelé fils de l’aurore ? (Isaïe 14 :
12). On
peut donc se demander : il serait fils de l’aurore et de qui ou fils de
l’aurore et de quoi ? Est-il né à l’aurore ou est-il le résultat du
mariage de
deux formes de lumière ? Si Satan est appelé fils de l’aurore, alors,
il aurait
hérité toutes les caractéristiques de l’aurore : la nature sombre et
pécheresse, l’obscurité, l’indécision, la stagnation, la promesse d’une
lumière
ou d’un soleil qui hésite à s’exprimer, l’imperfection, le mal…
La deuxième
série de questions
Pourquoi
l’arbre de la connaissance du bien et du mal fut-il placé au milieu du
jardin
d’Éden, dans cet endroit incontournable ? Pourquoi Dieu interdit-il aux
premiers habitants de la terre d’en manger les fruits ? Ce mystérieux
arbre
semble être une personnification du mal et selon toute évidence, c’est
Dieu qui
l’a planté au milieu du jardin d’Éden. Le mal devrait alors exister
depuis
longtemps avant que le diable ne le prenne pour emblème et unique
instrument de
combat. Le mal devrait être nécessairement une des forces de cet
Univers et par
conséquent avait le droit officiel d’être représenté en Éden à la
manière de
tous les états de ce monde qui sont représentés à l’ONU.
Le
fruit défendu
Pourquoi y
a-t-il le bien et le mal ? Pourquoi le mal est-il synonyme de douleur
et souffrance
tandis que le bien est synonyme de bonheur, paix et joie ? Pourquoi
s’excluent-ils et pourquoi s’opposent-ils ? Pourquoi s’efforcent-ils de
nous
dominer et de nous conquérir ? Peut-être qu’ils sont une
complémentarité
nécessaire, un besoin de se faire connaître l’un, l’autre. Sans
l’existence du
mal, connaîtrions-nous le bonheur dans toute sa plénitude ? Comment
saurions-nous que c’est cela le bonheur et comment pourrions-nous le
savourer ?
C’est l’intensité du mal qui nous a visités qui nous permet de
découvrir et de
mesurer les différents degrés du bonheur par une comparaison avec
celui-ci. Ces
deux forces seraient donc au service de l’un et de l’autre. Si tel est
le cas,
alors, le mal ne disparaîtra jamais. Même s’il disparaissait, nous
aurions besoin
de lui après une longue période de monotonie et d’ennui dans le bonheur
afin de
retrouver un juste jugement, une bonne appréciation des valeurs
morales.
Assurément, on peut s’ennuyer du bonheur. La preuve est que personne
n’a jamais
goûté le bonheur et la paix à perpétuité mais nous savons à travers
l’exemple
d’Adam et Ève qu’il est possible de s’en lasser. En effet, sans avoir
expérimenté le moindre mal, sachant néanmoins qu’il existe, ils ont
fini par le
chercher, par le retrouver, par l’accepter et l’ont introduit dans leur
vie et
voici que le mal est désormais omniprésent.
Peut-être
aussi que par le mal, l’homme a trouvé le chemin de sa divinisation et
qu’il
nous restera une derrière étape à franchir. Celle de la pérennisation
de notre
matière. Dieu n’a-t-il pas dit : «…
voici que l’homme est devenu comme un Dieu,
pour ce qui est de savoir ce qui est bon ou mauvais. Il faut l’empêcher
maintenant d’atteindre aussi l’arbre de vie ; s’il en mangeait les
fruits, il
vivrait indéfiniment. » (Genèse 3 : 22).
Si nous avions atteint
cet arbre, alors nous serions devenus comme le Dieu immortel, mais
d’une
immortalité néfaste car étant habités par le mal, le mal alors pourrait
se
perpétuer à travers nous.
Avons-nous
précipité notre maturité en tant qu’enfants de Dieu ? Avons-nous brûlé
des
étapes ? Le passage par la vallée du mal a été certes précipité par
l’homme ou
par le malin sans l’approbation de Dieu ; mais il est assurément un
chemin
incontournable car de toute évidence, Dieu lui-même serait passé par
là.
Puisqu’il dit que l’homme est désormais comme lui connaissant le bien
et le
mal, comment a-t-il découvert le mal dans sa spécificité s’il ne l’a
pas
expérimenté ?
Nous avons été
créés, image visible du Dieu invisible. Sans doute, nous sommes des
dieux et
pendant que nous tâtonnons à la recherche de notre identité, la matière
s’est
mise à parler, à réfléchir, à marcher. Bref, l’homme est en train
d’imiter
parfaitement Dieu de par sa capacité à créer des ordinateurs
sophistiqués qui
réfléchissent et des appareils qui sondent sans merci les profondeurs
du cosmos
: l’homme serait-il à la recherche de son créateur ? Dieu se
laissera-t-il
trouver un jour quelque part là-bas, là-haut ! Oui, si telle est sa
volonté. Il
a déclaré une vérité qui est valable pour toutes les générations : «… si
vous me cherchez
de tout votre cœur, je me laisserai trouver par vous… » (Jérémie 29 :
13). Ainsi
donc, s’il est
possible de retrouver Dieu spirituellement, on peut aussi le retrouver
à
travers le matériel ou peut-être par la combinaison des deux : si la
religion
et la science se liaient d’amitié, si les prières et les recherches
scientifiques conjuguaient leurs efforts, alors Dieu se laissera
peut-être
trouver. Peut-être aussi que nous l’avons déjà trouvé, étant une partie
de sa
nature habitée par le mal. Alors, une décantation du mal qui existe en
nous,
devra faire de nous ce qu’il est dans sa plénitude.
La méthode de
rédemption
Pourquoi Dieu
a-t-il sacrifié son fils unique pour sauver l’humanité ? Pourquoi le
sang du
doux Jésus fut-il versé pour le pardon de nos péchés ? Dieu ne
pouvait-il pas
simplement pardonner l’homme et retrancher le malin qui fut la cause
première
de la chute ?
La bible
enseigne que le Christ serait venu sauver l’humanité. Alors, les
questions
suivantes me paraissent bien logiques : sauver l’humanité de qui ou la
sauver
de quoi ? Du péché ? De la mort ? Du malin ou de la colère de Dieu ?
Tous ceux
qui se disent être sauvés n’échappent pourtant pas à ces fléaux car ils
commettent
toujours des péchés, sont attaqués par les démons, vivent dans la peur
de
l’enfer ou de l’incertitude du lendemain et meurent comme tout être.
Dans la
même logique, le rédempteur se veut de racheter les hommes. Mais
racheter les
hommes de qui ou les racheter de quoi ? Des divinités de la seconde
création ?
Le sens véritable de la rédemption et du salut des hommes tels que la
Bible les
définit, pourrait trouver son explication dans l’œuvre mystérieuse de
la
création du septième jour.
Ce fut par la
ruse et par une transaction que le malin arracha la création toute
entière des
mains de l’homme. De même, par une transaction, le Seigneur Jésus,
reprendra du
malin son butin pour le rétrocéder à l’homme : le jardin d’Éden était
le centre
de l’Univers spirituel où toutes les tendances spirituelles étaient
représentées à la manière de l’ONU où chaque entité politique se fait
valoir.
Dans un jardin tel qu’Éden ces tendances ne peuvent exister que sous la
forme
temporelle d’un arbre et c’est ce que les premiers hommes choisirent de
manger.
L’arbre de la connaissance du bien et du mal pourrait être l’âme et
l’esprit
même de Lucifer. C’est donc par une nourriture corrompue que l’homme
connut la
chute, de même, c’est par une nourriture sainte que l’homme se relèvera
de sa
chute : le second arbre présent dans le jardin d’Éden avait pour
propriété de
donner la vie éternelle à quiconque en mangerait. Cet arbre pourrait
être
l’esprit et l’âme de Dieu ou celui de son fils. Si l’homme veut guérir
de son
mal et vaincre le péché et la mort, il devrait manger de cet antidote.
Jésus-Christ n’a-t-il pas dit : « Je
suis le pain vivant descendu du ciel. Si
quelqu’un mange de ce pain, il vivra pour toujours. Le pain que je
donnerai,
c’est ma chair, je la donne afin que le monde vive. Oui, je vous le
déclare,
c’est la vérité : si vous ne mangez pas la chair du fils de l’homme et
si vous
ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange
ma
chair et boit mon sang possède la vie éternelle et je le relèverai de
la mort
au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture et mon sang, une
vraie
boisson. » (Jean 6 : 51 ; 6 : 53-55). Ici,
il ne s’agit pas d’une
forme de cannibalisme mais plutôt d’une nourriture et d’un breuvage
spirituels
dont Dieu assouvit ceux qui croient en lui. En absorbant le fruit de la
connaissance du bien et du mal, le péché qui est la substance du malin
a poussé
des racines dans l’homme. De sorte que ce n’est plus l’homme qui vit
mais
plutôt le mal qui vit à travers l’homme. Mais par sa mort, Jésus-Christ
nourrit
l’âme et l’esprit du pécheur de sa substance. Par ce repas spirituel,
l’âme et
l’esprit morts se mettent à revivre la vie de Dieu. Tel est le plan de
Dieu
pour le rachat de l’homme et de tout ce qu’il a perdu dans sa chute.
Sacrifier
son propre fils pour que l’homme (les deux créations confondues) revive
de la
vie de Dieu. Écoutons ce que dit le psalmiste :
–
J’ai
soif de Dieu, du dieu vivant… (Psaumes 42
: 3).
–
Oh
Dieu, tu es mon
Dieu, je te cherche, j’ai soif de toi. Tout mon être soupire après toi,
comme
une terre aride, desséchée, sans eau (Psaumes 63 : 2). De
quelle soif pensez-vous
qu’il puisse s’agir ?
Cette
transaction se fait au prix du sang et de la mort. Oui, si Dieu veut
sauver les
hommes du pouvoir de Satan, s’il veut les racheter, il devrait mourir.
La mort
du fils de Dieu. En mourant à la croix, Jésus-Christ transmit sa vie à
l’homme
qui était spirituellement mort. Alors, l’homme reçut de nouveau la vie
et la
lumière de Dieu qui le recouvrait avant sa chute et qui fut ravi par le
malin.
Ainsi donc, l’esprit du malin qui habitait dans l’homme est substitué
par
l’esprit de Jésus Sauveur. En tant que chrétiens, nous devenons alors
une
nouvelle création. Des êtres d’une nouvelle naissance. Non pas d’une
naissance
de chair mais d’une naissance spirituelle. Les écrits mystérieux du
prophète
Ézékiel ont prédit cette transaction spirituelle avec une avance de
sept cents
ans. Voici ce qu’il annonce de la part du Maître de l’Univers : « Je
verserai sur vous
l’eau pure qui vous purifiera…
Je vous donnerai un
coeur nouveau, je
mettrai en vous un esprit nouveau.
J’enlèverai votre
cœur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un coeur
réceptif. Je
mettrai en
vous mon esprit…
» (Ézékiel 36 : 25 -27).
Il
s’agit d’une transaction
de volonté à volonté au cours de laquelle l’homme reconnaît sa
déchéance et par
conséquent, accepte l’œuvre de rédemption. Par l’acte du baptême, le
rédempteur
le rachète et le fait passer des ténèbres à la lumière. Enfant de
Satan, vous
devenez une nouvelle créature, un enfant de Dieu.
Le
Seigneur Jésus disait :
–
Celui
qui croira et sera baptisé sera sauvé ;
mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16 : 16).
–
Je
suis le chemin, je
suis la vérité ; nul ne vient au père que par moi (nul
n’est sauvé que par
moi).
L’exercice du
pouvoir absolu
En dehors du
Seigneur Jésus-Christ et ses élites, il est difficile voire impossible
pour un
être humain de ressusciter une personne morte par la prière. Ainsi
donc, le
pouvoir de créer une personne ou de la ressusciter lorsqu’elle est
morte est un
pouvoir spécifiquement divin que j’appelle « le pouvoir absolu ». Le
Dieu
créateur a donné à ses enfants d’exercer en partie ce pouvoir au moyen
de la
foi. La foi nous permet donc d’exercer partiellement le pouvoir absolu
et fait
de nous des dieux. La Bible affirme que nous sommes des dieux et
Jésus-Christ
l’a confirmé (Jean 10 : 34-36). Nous sommes des dieux privés du pouvoir
divin.
Ce pouvoir divin a été usurpé par le malin après la chute de l’homme.
Cependant, nous pouvons retrouver ce pouvoir, l’activer de nouveau et
redevenir
pleinement comme Dieu si nous le voulons. Mais il y a une condition
sine qua
none. On ne peut parler de divinisation sans reconnaître au préalable
l’existence et l’autorité « du Dieu Suprême » et cette reconnaissance
n’est
rien d’autre que la foi. L’activation du pouvoir divin passe donc par
un chemin
divin qui n’est rien d’autre que la foi en Jésus-Christ. Par
enchantement, la
lettre aux sept églises du livre de la révélation nous montre le chemin
de
notre divinisation :
–…
À
ceux qui auront remporté la victoire, je
donnerai à manger le fruit de l’arbre de vie qui se trouve dans le
jardin de
Dieu (Apocalypse 2 :7).
N’est-ce
pas de cet arbre
que jadis, Dieu empêcha l’homme d’atteindre en le chassant hors du
jardin ?
Maintenant, voici qu’il donne son fruit à manger à quiconque aura
remporté la
victoire. Manger du fruit de cet arbre, c’est acquérir l’immortalité et
c’est
exactement ce qu’il nous faut pour achever notre divinisation.
–
De
celui qui aura remporté la victoire, je
ferai une colonne dans le temple de mon Dieu et il n’en sortira plus
jamais.
J’inscrirai sur lui le nom de mon Dieu… (Apocalypse 3 : 12).
Devenir
une colonne dans le
temple de Dieu et ne plus en sortir, cela signifie que vous devenez une
composante de Dieu et que vous habitez dans le cœur même de Dieu. Et si
le nom
de Dieu est écrit sur vous, cela signifie que votre nom est Dieu et par
conséquent vous êtes Dieu.
–
À
ceux qui auront remporté la victoire
j’accorderai le droit de siéger avec moi sur mon trône, tout comme moi,
après
avoir remporté la victoire, je suis allé siéger avec mon Père sur son
trône
(Apocalypse 4 : 21).
Si vous
parvenez à siéger sur le trône de Dieu, alors, vous êtes Dieu. Ainsi
donc, le
chemin de la divinisation de l’homme passe par la foi et c’est pour
cette
raison que ceux qui ont la foi exercent déjà une partie du pouvoir
absolu.
C’est comme s’ils avaient déjà remporté la victoire et ils ont
l’assurance de
s’asseoir auprès du trône de Dieu. Il y a donc un lien fondamental
entre la
foi, la victoire, la consommation du Fruit de l’immortalité, la
divinisation de
l’homme, le pouvoir absolu, Dieu et la vie éternelle. De sorte qu’on
peut dire
sans risque de se tromper que celui qui a la foi détient le pouvoir de
résurrection ; celui qui détient le pouvoir de résurrection possède la
vie
éternelle et celui qui possède la vie éternelle est Dieu. Le Seigneur
Jésus le
confirme : « La
vie éternelle consiste à te connaître, toi le seul véritable Dieu, et à
connaître Jésus-Christ que tu as envoyé. » (Jean 17 : 3).
La croisée des
chemins
Les
mathématiciens disent que toutes les parallèles se croisent à l’infini.
Si vous
permettez, l’infini c’est l’éternité. La marche de l’histoire de
l’humanité est
une marche qui converge positivement vers l’infini de sorte qu’il n’y a
pas de
marche arrière possible. Les astrophysiciens quant à eux, après avoir
étudié le
cosmos et déterminé l’origine du système solaire, la formation des
astres et de
la vie, ont conclu que l’Univers et la vie ont toujours existé depuis
l’éternité (12). La religion chrétienne confesse la même vérité car, il
y a
environ trois mille ans de nos jours, le Dieu des Hébreux disait : « Je
suis
l’éternel (l’infini). Je suis au point de départ et je suis à
l’arrivée. »
(Isaïe 44 : 6). Le Seigneur Jésus, le fondateur du christianisme, lors
de son
passage sur terre a aussi déclaré : « Je suis la résurrection, je suis
la vie.
Je suis le commencement et la fin… ». C’est ici donc que le judaïsme et
le
christianisme se rencontrent. C’est ici aussi que la science et la
religion
parlent le même langage et se croisent. C’est ici que la connaissance
et la
sagesse se fusionnent. C’est ici aussi que se trouve le secret même de
Dieu, le
secret de sa naissance. C’est ici que la boucle du cercle se referme
nous
laissant ignorer où elle a commencé et où elle s’est refermée ? Pour
connaître
ce secret de Dieu, pour découvrir celui qui créa le créateur, il faudra
d’abord
accepter par la foi l’existence d’un Dieu créateur et cette foi nous
donnera le
pouvoir de la résurrection et la vie éternelle, et lorsque nous serons
comme
Dieu, alors nous saurons tout.
RÉFÉRENCES
DES OUVRAGES ET DOCUMENTAIRES CITÉS OU PROPOSÉS
POUR TOUTE ÉVENTUELLE RECHERCHE
1.
Catholic Encyclopediae : mystical stigmata
2.
History channel : stigmata, marked for life
3.
Livingmiracles. net/incoruptibles
4.
Secrets of ancien world. James, brother of Jesus?
5.
Catholic encyclopedia : relics
6.
A cta sanctorum
7.
Les miracles
8.
Fragments d’Épiménide, A 2, dans Suidas, cf Dodds
(E.R.).
T
he Grelks and the
Unrationnal (Berkeley, 1959, ch. VI)
9.
Litanies de la Sainte Vierge
10.
Story of christianity. Two thousand years.
11.
Story of christianity, the first thousand
years.
12.
Origine
13.
La Vierge Marie en Yougoslavie
14.
La Vierge Marie à Damas, Syrie
15.
Loving Ganesha, preface : the milk miracle
16.
History channel, saints
preserved
17.
LIFE, Pope John Paul II,
A TRIBUT (Bulfinch) page 23 et 46
18.
Notre Dame du pilier, Saragosse
19.
Photo les chemins de Compostelle
20.
History channel :
21.
History channel :
22.
Du couvent au salut (Sœur Lutala K. Françoise, page
42)
23.
www.dailymotion.com; www.youtube.com (chercher:
ovni/ufo/
alien/extraterrestre/EBE)
23a.
alien life form and
craft testimony/1954 aliens contactent us army/
57
variétés d’aliens répertoriés/aliens
species the orange eben/
23b.
A lien petit grey ebe ovni/ alien autopsy-roswell
ufo / brazilian
incident
captured aliens/ varginha/
il vero alieno/ebt/EBE
23c.
Témoignage de contacté
23d.
bébé créature bébé alien / bébé alien /
allien baby / bebe alien mort
23e.
Rencontre du 4e type part 6 / rencontre
extraterrestres
23f.
ufo
disclosure
23g.
A lien abduction
24.
www.ciel-et-enfer.skyrock.com
25.
Le matériel de Couper / Le gouvernement secret /
William cooper/
Entité
biologique extraterrestre / Alien species / The
reptilian race (sur youtube, Google etc.)
27.
Giants of India (Youtube) Super science : le mythe
des géants
(Dailymotion)
28.
A nannuki (sur Youtube)
29.
Les dieux de l’an 2000 (sur Google)
30.
Gérard Bouffard (sur Dailymotion)
31.
L’Inquisition (sur Internet)
Copyright, Library of