Chapitre III

 

La sainte inquisition et les guerres saintes

 

du catholicisme : étude critique et interprétation

 

Après notre étude compendieuse sur la tradition de l’Église catholique, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que la doctrine de cette Église n’est pas biblique et par ricochet pas chrétienne. Il est également possible de parvenir à cette même conclusion à travers l’étude de l’histoire du christianisme. Il s’agira d’arborer la nature des fruits spirituels de l’Église papale. Le Seigneur Jésus-Christ disait, en effet, qu’on reconnaît l’arbre par ses fruits, car « un bon arbre produit de bons fruits, mais un mauvais arbre produit de mauvais fruits » (Matthieu 7 : 17-20). Au préalable, il s’avère indispensable de faire un rappel succinct de quelques faits historiques notoires.

Dès l’entame de ce chapitre, je tiens à préciser à l’attention des lecteurs que je ne suis pas un spécialiste des questions d’histoire. De ce fait, cette œuvre pourrait ne pas procéder par une approche scientifique, suivant la déontologie historique stricto sensu. Je me fonde sur les recherches inlassables que j’entreprends sur la base des archives du christianisme, ainsi, dans le but de trouver une justification ou plutôt une dénégation suffisante à ma foi chrétienne. Il se peut, alors, que des erreurs apparaissent çà et là, sur certains noms ou dates. Souffrez que ces erreurs minimes ne puissent pas être pour moi d’une grande préoccupation. Bien entendu, il se pourrait aussi qu’au cours de cette lecture, vous soyez en désaccord total avec les conclusions auxquelles j’aboutis. Croyez-moi, ce n’est que la résultante de ce que j’ai pu observer. Et en entreprenant vos propres investigations, vous vous rendrez à l’évidence combien les révélations et les conclusions exposées dans cet ouvrage ne relèvent ni de la vanité ni de l’orchestration. 


Les guerres saintes

 

Aussi contradictoire que cela puisse paraître, l’Église catholique a trouvé le moyen d’approuver et même de provoquer des guerres sanglantes qu’elle qualifie de saintes. Ainsi, au nom de Dieu, des millions de personnes innocentes ont été massacrées, à plusieurs endroits de la surface de la Terre.

Les causes spirituelles de l’occupation de Jérusalem.

L’agression et les abus subis par les peuples du Moyen-Orient, en particulier les Arabes, de même que l’occupation arbitraire et arrogante de leurs terres, constituent, en partie, la kyrielle de maladresses par lesquelles les empereurs romains et les papes ont dirigé le christianisme. Par voie de conséquence, la riposte arabe ne se fit pas attendre. Ils s’organisèrent et créèrent l’Islam. Et autour de cette nouvelle religion, ils s’unirent pour contre-attaquer leurs oppresseurs. Ils parvinrent ainsi à chasser les catholiques de leurs terres, assiégeant Jérusalem, La Ville Sainte des chrétiens, où ils imposèrent l’Islam.

 

L’histoire révèle que Le Dieu de La Bible n’accompagne pas ses enfants, lorsque souvent, ces derniers persistent dans la désobéissance. En lisant les écrits accablants du livre du prophète Jérémie, vous verrez en effet que dans le passé, c’est Dieu lui-même qui avait livré son peuple à la déportation et à l’esclavage. C’est encore lui qui avait permis d’incendier plusieurs fois le temple qui lui était dédié, de même que La Ville Sainte qui portait son nom. Personne ne peut évaluer l’immensité de la destruction qui peut découler de la colère déferlante de Dieu. Les papes, du fait de leur mauvaise gestion du christianisme, furent rejetés de nouveau par Dieu. L’histoire se répétera avec cette nouvelle occupation de Jérusalem par l’Islam. Mais les papes ne comprirent pas ce qui se passait sous leurs yeux. Ils se fixèrent alors pour objectif d’expulser les musulmans de La Ville Sainte par une épreuve de force. Pour ce faire, le Pape Urbain inventa une nouvelle stratégie qui sera « La Guerre Sainte ». Pour un prétendu salut des âmes ou pardon des péchés, les catholiques devaient déterrer la hache de guerre et combattre les musulmans.

 

Si Dieu n’a pas épargné La Ville Sainte qu’il livra aux mains des musulmans, que pourrait vraiment un homme contre la volonté du Tout-Puissant ?

 

La guerre qui semblait tarder, éclata enfin en 1099. Musulmans, juifs, catholiques, Turcs…, tous périrent par millions au nom de Dieu, et surtout pour la prépondérance de l’Église catholique. L’Église semblait avoir gagné la guerre, malgré les nombreuses pertes en vies humaines. Mais Saladin prit le contrôle des forces de l’Islam, et aliéna au compte de l’Islam, tous les lieux de prière. C’est l’annexion de Jérusalem qui restera le principal butin de guerre aux mains des musulmans. Cette guerre sainte, lancée par le pape, fut alors un échec cuisant. Une troisième croisade fut lancée en vain en 1191.


Puis, il eut une quatrième tentative, dix ans plus tard, et qui fut lancée par le Pape Innocent II. Ce fut une catastrophe, car les guerriers catholiques s’en prirent à l’église byzantine, ce qui se solda par la destruction de la majestueuse cité chrétienne de Constantinople. En 1212 le Pape Innocent III autorisa les enfants à lancer leur propre croisade contre les musulmans. Plus de 200.000 enfants furent alors libérés par leurs parents, mais aucun d’eux n’arriva sur le champ de bataille. Le tiers mourut pendant le long voyage, et le reste fut, soit vendu aux marchands d’esclaves, soit sacrifié vivant sur des autels satanistes. Puisque le décret papal absout l’Église de toute responsabilité, aucun parent, aucune nation ne pouvait faire quoi que ce soit devant cette tragédie.

 

D’autres croisades meurtrières se sont succédées au cours des siècles suivants, mais elles furent toutes des échecs avec des conséquences énormes et très dommageables. On enregistra ainsi, des millions de pertes en vies humaines, avec une détérioration du climat social, marquée notamment par la haine permanente entre chrétiens et musulmans, entre catholiques et protestants, de même que l’approfondissement d’un écart entre chrétiens et Juifs, pourtant de même souche spirituelle. De tout cela, l’Église catholique porte l’entière responsabilité.

 

L’inquisition

 

Après les guerres saintes, les papes engagèrent une autre guerre sanglante contre ceux qui n’épousaient pas la foi catholique. Était considéré comme hérétique, quiconque, par des propos ou au moyen d’écrits, s’opposait aux règles édictées par l’Église catholique. Les axes de définition de l’hérésie furent la Sainte Trinité, la virginité de Marie, et l’attribution à lui faite du titre de mère de Jésus. D’autres motifs qui servaient à la désignation des hérétiques furent les contestations que l’on pouvait adresser à l’Église pour sa luxure et son avidité. En 1215, sous le patronage de l’empereur Justinien, le Concile de Latran vota une loi canon (loi de l’Église), condamnant à mort tout cas d’hérésie. Cette loi demeure la position officielle de l’Église catholique, même de nos jours.

 

Pour établir le caractère hérétique d’un individu, il était établi qu’une enquête sur sa foi devait être menée. Cette enquête visait à s’assurer que cette personne faisait preuve d’une croyance, conformément à la doctrine catholique. Ce fut alors la période des dénonciations secrètes et les suspects devaient se repentir ou mourir. Procédant d’abord par des arguments, l’inquisiteur essayait de les convertir à la foi catholique. Il pouvait leur faire porter des vêtements de honte, frappés d’une croix de couleur jaune, dans l’optique de les identifier aisément du reste de la population. Mais, en cas de récidive ou de refus, la personne suspectée d’hérésie encourait une mort ignoble par le feu, couronnée par la confiscation de ses biens. C’est cela la Sainte Inquisition dont le but était d’exterminer les rétendus hérétiques. On estime à quarante millions, les personnes qui furent torturées et massacrées par la Sainte Inquisition, avec confiscation de leurs biens.


                Les instruments de torture de la Sainte Inquisition Le chevalet

 

Cet instrument servait à écarteler les victimes de sorte à déchirer leur corps en plusieurs morceaux.

 

Le siège de Juda

 

Il s’agit d’une pyramide au sommet très pointu, sur laquelle l’Église Catholique faisait asseoir, de force, les prétendus hérétiques, à savoir les personnes homosexuelles ou prostituées, et celles qui pratiquaient l’adultère et la fornication. Ainsi, la pointe de la pyramide devait pénétrer les orifices vaginaux et anaux, pour infliger aux victimes une mort atroce et douloureuse.

 

Le coffre garni de pointes

 

Les victimes pouvaient être également enfermées de force dans un tel coffre, de telle sorte que les pointes leur pénétraient le corps de toute part, et causaient en conséquence une mort lente, sanglante et cruelle.

 

Il y avait aussi un instrument destiné à broyer le crâne, à briser le genou et le coude. Un autre instrument servait à arracher la langue, les yeux, les oreilles, les ongles, la peau… Une fois de plus, ces méthodes de tortures étaient contraires à l’Évangile d’amour du Christ et démontrent, sans ambages, les origines non chrétiennes du catholicisme. Des musées de l’inquisition existent et exposent au public des images horrifiantes, permettant ainsi de comprendre les différents types de torture.

                                                  

                                                                      Voir : Musée de l’inquisition à Carcassonne (France) et en Espagne   


L’inquisition, révélation du véritable visage du catholicisme

 

Lorsqu’on analyse de près les faits historiques, on s’aperçoit que la Sainte Inquisition était plutôt un alibi pour les papes qui tentaient d’effacer de la surface de la Terre des enfants de Dieu, et de s’enrichir par le pillage et le vol de leurs biens. En effet, ceux qui étaient visés étaient plutôt de personnes pieuses ou fortunées. Ainsi, prêtres, religieux et religieuses, Juifs et protestants, périrent par millions pour des motifs aléatoires. Quelques cas peuvent mieux nous éclairer.

 

Une Église qui tue les chrétiens

 

Girolamo Savonarola

 

Cet homme fut un prêtre catholique et un grand réformateur bien connu dans la ville de Florence (Italie) en 1480. Il était outragé par les critiques acerbes faites sur l’Église catholique de l’époque. La papauté s’était empêtrée dans la luxure et était accusée de corruption. On parlait aussi de scandales sexuels et d’abus financiers. Alors, Savonarola se mit à dénoncer ces exactions et à critiquer les peintures scandaleuses de la renaissance sur la nudité. Il trouva aussi que la Vierge Marie, à travers la peinture et les statues, était habillée de manière grotesque, à la manière d’une prostituée. Alors, en 1497, il alluma un feu de vanité dans la ville et la population était invitée à y jeter tout objet de vanité et de luxure. Il s’agissait principalement de statues, d’objets d’art, de jeux de cartes, de livres hérétiques de grande valeur. Cela fit de lui une force politique et un symbole de justice… La papauté et les hommes riches de la renaissance se sentaient constamment visés. En réaction, ils résolurent d’excommunier Savonarola. Il fut ensuite tué et brûlé le 23 Mai 1498, avec deux de ses disciples Domenico Da Pescia et Silvestro da Firenze. Ces choses eurent lieu en plein centre de Florence, à l’endroit même où il alluma, naguère, le feu de vanité (la place de la Signoria à Florence). Ses cendres furent récupérées et éparpillées dans un cours d’eau, à l’idée que plus rien de lui ne devait subsister. Ainsi, l’Église Catholique le discrédita à tous égards.

 

                                                                                            Martin Luther

 

Comme toujours, la semence incorruptible, semée par le Créateur, dans le cœur des hommes, allait encore germer. Un autre prêtre catholique, un moine allemand entra en scène. Il réussit à défier cette puissante organisation religieuse, se réclamant de la communauté chrétienne. Cet homme, c’est Martin Luther.

 

  Le désaccord commença en 1505 à l’époque où le Pape Julien II décida de démolir la vieille basilique de Rome, pour bâtir un édifice majestueux, qui allait devenir l’actuelle Basilique Saint-Pierre de Rome. Une telle entreprise engageait beaucoup de ressources financières. Ce pape mit en place « les indulgences » dont le but ultime était de thésauriser l’argent nécessaire à la réalisation de cette gigantesque œuvre de foi. Il s’agit du salut à prix d’argent pour ceux qui peuvent se l’acheter. Lorsqu’une personne commettait un péché quelconque, et qu’elle désirait en obtenir le pardon, il lui fallait alors payer le prix correspondant, pour se voir accorder la rémission de la faute. Désirait-on mériter le ciel, il fallait également verser la somme d’argent y afférent pour se faire signer une indulgence. En sa qualité de vicaire du Seigneur Jésus sur terre, le pape serait détenteur de ce pouvoir dévolu au Christ. En effet, Le Christ Jésus avait accordé une puissante autorité spirituelle à ses Apôtres à travers ce sermon : « Je vous le déclare, c’est la vérité : tout ce que vous interdirez sur terre sera interdit dans le ciel ; tout ce que vous permettrez sur terre sera permis dans le ciel » (Matthieu 18 : 18). De même, après sa résurrection, lorsqu’il apparut à ses disciples, il leur dit : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas » (Jean 20 : 23). Le pape, alors revêtu de ce pouvoir, délie les péchés et offre le ciel, mais à prix d’argent, seulement à celui qui peut se l’acheter.

Ce sont des faits historiques réels, qu’aucun catholique averti ne peut s’évertuer à réfuter, à moins de vouloir véritablement jouer à l’avocat du diable. Je dois souligner que ces pouvoirs de pardonner et de délier, pouvoirs accordés aux apôtres, auraient dû s’exercer suivant la volonté de Dieu, et selon son plan d’amour pour l’humanité. Jésus-Christ n’a tué ni dépouillé personne. À juste titre, Luther considéra les indulgences comme une insulte à la grâce de Dieu. La Bible enseigne en effet que le salut de l’âme s’obtient gratuitement par la foi en Christ Jésus (Romains 3 : 21-24). Alors, il accusa le pape d’être lui-même un hérétique. Et Luther publia ainsi plusieurs écrits, dans lesquels il qualifia le pape de démon. Il parvint à démontrer, avec preuves à l’appui, que l’Église catholique était

 

« Babylone la grande » décrite dans le livre de l’Apocalypse. En d’autres termes, elle était la mère de toutes les formes d’impudicités et d’abominations sur la terre. L’imprimerie de Jean Gutenberg qui venait de naître, contribua favorablement à la publication et à une large diffusion des œuvres de Luther.

 

Ce prêtre gagna une grande audience en Europe. La Bible fut alors traduite en français, en anglais, puis en allemand. Ces traductions permirent, pour la première fois, de rendre les Saintes Écritures plus accessibles au commun des mortels. Le 31 Octobre 1517, jour de la Toussaint, il cloua à la porte de son église une bulle relevant quatre-vingt-dix points de son désaccord avec l’Église catholique. Par cet acte symbolique de protestation, il marqua le début de la réforme : la naissance du protestantisme. Ce mouvement déclenché par Luther se répandit en Allemagne, en Suisse et attira d’autres libres penseurs tels que Jan Hus, Guillaume Farel, Ulri Zwingli, etc., qui étaient tous décidés à défier l’autorité pontificale. Ceci marqua le début de la réforme protestante qui, plus tard, gagnera toute l’Europe.


À   Genève en Suisse, Jean Calvin employa la méthode biblique professée par Luther. Dans les églises, la musique profane fut alors bannie, le luxe écarté ; et les statues furent entièrement détruites par le feu. Les peintures des saints furent effacées, et les icônes furent vouées à la destruction. De même, l’on assista à la relégation des bougies, des fresques, et de toute idole ou décoration distractive… La France, l’Angleterre, la Scandinavie adoptèrent, à leur tour, la réforme. Face à cette envolée protestante, la papauté réagit contre Martin Luther. Un délai lui fut accordé pour se repentir et renoncer à ses propos. Mais Luther demeura inébranlable et refusa de coopérer, à moins d’être convaincu par les Saintes Écritures. Fort heureusement, et comme par grâce providentielle, un de ses amis le kidnappa et le cacha de force dans un château, sauvant ainsi sa vie du bûcher.

Le Saint-Siège de Rome convoqua alors le concile de Trente en Italie (1545-1563). C’est le concile de la contre-réforme, au cours duquel, la réforme fut rejetée en bloc ; l’on condamna également les réformateurs. L’Église catholique invita d’abord les réformateurs à se repentir et à rejoindre de nouveau le catholicisme. C’est à ce moment qu’Ignace de Loyola et ses jésuites entrèrent en scène. Par des écrits et des enseignements, ils réussirent à ramener au catholicisme beaucoup de réformateurs. Mais en 1572, ceux qui refusaient de rejoindre l’Église catholique devaient périr par la guerre. Il s’ensuivit ce moment pathétique, qui connut les premiers martyrs protestants. Les adeptes de la réforme tombèrent par milliers, sous l’épée de la papauté. Plusieurs milliers de protestants furent donc sauvagement massacrés au nom de Dieu, et au nom de l’unité de la foi catholique. Plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les réformateurs qui fuyaient la persécution et la machine de guerre des papes finirent par trouver asile sur le nouveau continent américain. C’était un refuge hors de l’emprise de la papauté, mais aussi un havre de la liberté religieuse.

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                                                                            Girolamo Savonarola        Martin Luther

 


William Tendhall

 

L’esprit des grands hommes ne meurt jamais. À la suite de Martin Luther, un autre homme du nom de William Tendhall apparut en Angleterre. Il se donna aussi pour tâche de traduire La Bible en anglais. La Bible était jusqu’alors la propriété et le monopole du clergé catholique très instruit. Il réussit son œuvre de traduction, ce qui donna naissance à cette Bible que nous avons aujourd’hui, et qui est intitulée « La Bible du professeur Thompson ». Il parvint ainsi à mettre fin au monopole du clergé catholique sur l’accès aux Saintes Écritures, et surtout sur leurs interprétations. Pour avoir divulgué les secrets bibliques, la papauté, dans sa réaction, fut impitoyable pour William Tendhall. On l’arrêta, le tua par étranglement et le fit brûler en public.

 

                                   Une Église qui massacre les savants chrétiens Giordano Bruno

 

Ancien moine et libre penseur, Giordano Bruno fut aussi accusé d’hérésie. Son crime était son savoir trop grand. Il était en avance par rapport aux gens de son époque, et par conséquent, avait eu raison trop tôt. Il avait osé définir l’univers comme étant un domaine « infini », et avait aussi émis l’hypothèse de l’existence de formes de vie hors de la terre. Mais à l’époque, c’en était trop pour le Vatican. À l’issue de huit années de procès, au cours desquels des aveux lui furent arrachés par la torture, il fut condamné à mort comme « hérétique obstiné et impénitent ». Après avoir passé sept ans dans les prisons du Vatican et subi vingt fois l’interrogation sous la torture, il fut brûlé vif le 17 Février 1600 sur le Campo Dei Fiori. Pendant que le feu le consumait, aucun cri n’était sorti de sa bouche, car sa langue avait été arrachée au préalable. Son principal accusateur, le Cardinal Bellarmin, fut plus tard canonisé, et proclamé « Docteur de l’église », en 1931.

 

Pourtant, les recherches des savants et des ufologues de ce siècle confirmèrent la véracité de cette brillante découverte de Giordano Bruno. Et comme par ironie du sort, le Vatican fut confronté à cette réalité extraterrestre. En effet, un pape écrivait : « Les signes sont de plus en plus nombreux. Les lumières dans le ciel apparaîtront rouges, bleues, vertes, rapidement. Quelqu’un vient de très loin et veut rencontrer les gens de la Terre. Les rendez-vous ont déjà eu lieu. Mais ceux qui ont vraiment vu se sont tus. » Pape Jean XXII, 1935. Des sites Internet regorgent de témoignages similaires (71).

 

Galilée n’avait-il pas, lui aussi, établi, à l’aide d’un télescope, l’existence de mouvements de rotation de la terre ? Pour cela, il devrait aussi périr dans les flammes. Mais compte tenu du fait qu’il était un ami du pape, la Sainte Inquisition le condamna néanmoins à un emprisonnement à perpétuité. Curieusement, de nos jours, et sans se gêner, ce même Vatican s’est doté, d’un télescope infrarouge, l’un des plus puissants au monde, le VATT (Vatican Advanced Technology Telescope). Baptisé « Lucifer » par les jésuites, et installé en Arizona depuis 2008, ce télescope serait à la recherche de Nibiru ou planète X, lieu probable d’existence de formes de vie, hors de la planète Terre. Le Saint-Siège ne s’est même pas donné la peine de réhabiliter Jordano Bruno et Galilée. Ils avaient raison et pourtant Jordano a été brûlé vif à tort.


Le monopole de La Bible

 

La Bible est La Parole de Dieu, et La Parole de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Pourquoi le clergé catholique a-t-il tenté pendant des siècles de cacher La Parole de Dieu au peuple chrétien ? Cacher La Bible c’est retirer aux hommes la clef du savoir devant conduire au salut de leurs âmes. En effet, le Christ dira aussi aux chefs religieux : malheur à vous, maîtres de la loi ! Vous avez pris la clef permettant d’ouvrir la porte du savoir : vous n’entrez pas vous-mêmes et vous empêchez d’entrer ceux qui le désirent (Luc 11 :52).

 

En censurant La Bible, les papes ont-ils fait mieux que les maîtres de la loi et les pharisiens ? Au quatrième concile de Latran, le pape Innocent III déclara que quiconque était surpris lisant La Bible devrait être lapidé à mort. L’Église catholique était impitoyable à l’endroit de ceux qui dévoilaient les secrets salutaires contenus dans La Bible. Personne ne pouvait échapper, car la sentence pouvait frapper, même à titre posthume. Aux environs de 1300, John Wyclif traduisit aussi La Bible du latin vers l’anglais. Mais quarante-quatre ans après sa mort, l’Église catholique le qualifia d’hérétique malicieux. Sa tombe fut profanée, et l’on exhuma ses ossements qui furent brûlés publiquement.

 

Peut-on justifier pourquoi furent tués et déshonorés ceux qui ont dévoilé les secrets de La Bible, en la traduisant en langues vernaculaires, simples et accessibles ? Les auteurs de ces atrocités démontrent clairement, à travers leurs œuvres, combien ils n’étaient pas de saints serviteurs de Jésus-Christ. Les mobiles sont tout autres, et ils révèlent par ces actes leur véritable identité. Par conséquent, il n’est pas exagéré de conclure que, même s’ils pensaient rendre un service à Dieu, ils étaient eux aussi sous l’emprise des démons religieux.

 

Autres massacres aveugles

 

Les catholiques qui ont péri injustement dans la Sainte Inquisition se chiffrent à des dizaines de millions. Voici quelques illustrations concrètes. Il s’agit d’une première liste rendue possible grâce aux travaux de Luigi Cascioli, et disponible sur catholiques.info.


Francesco Stabili, encore appelé Cecco d’Ascoli, fut brûlé vif pour avoir dit, à propos des tentations de Jésus, qu’il n’est pas possible de voir toute la terre, du haut d’une montagne, aussi haute qu’elle soit, comme cela était affirmé par l’Évangile. Pietro d’Albano, médecin, fut brûlé vif, parce qu’accusé de sorcellerie. Bartolomeo Hector, fut brûlé vif pour avoir vendu deux Bibles le 20 Juin 1555. Giacomo Bonello, fut brûlé vif le 18 Février 1560, car il était évangéliste. Aloisio Pasquale, évangéliste, fut pendu et brûlé le 8 Septembre 1560. Macario, évêque de Macédoine, fut brûlé vif le 10 Juin 1563, parce qu’accusé d’hérésie. Giulio Cesare Vanini, panthéiste, eut la langue arrachée, et fut brûlé vif. Salomon, un juif fut pendu le 13 Mars 1580, pour avoir refusé le baptême catholique. Domenico Savi fut condamné au bûcher, en tant qu’hérétique. Il avait simplement érigé un hôpital, sans la bénédiction de l’Église catholique. Jean Hus et Gerolamo da Praga, abattus et brûlés en 1414, pour avoir déclaré que la morale de l’Évangile interdit aux religieux de posséder des biens matériels. Federico d’Abbruzzo fut tué pour hérésie. Son corps fut porté au supplice et traîné par un cheval. Ce qui en resta fut pendu à la fourche le 12 Juillet 1542. Geronimo Geril Francese, pendu pour hérésie et ensuite écartelé le 20 Mars 1550. Des moines (Francesco da Pistoia, Lorenzo Gherardi, Bartolomeo Greco, Bartolomeo da Bucciano, Antonio Bevilacqua) et dix autres moines franciscains furent brûlés vifs pour avoir prêché la pauvreté du Christ, à Venise en 1337. Des religieux et religieuses de Dolcino, Sœur Margherita et Frère Longino, ainsi que 1080 autres, furent brûlés au bûcher pour hérésie en 1307.

 

Au total, dix-sept mille (17.000) protestants furent massacrés, sur ordre direct du pape, dans les Flandres par des catholiques espagnols. Giorgio Olivetto fut brûlé vif le 27 Janvier 1567, du fait qu’il était luthérien. Domenico Zocchi, un juif, fut pendu et brûlé sur la Place Giudia dans le Ghetto de Rome, le 1er Février 1567 pour hérésie. Lucilio Vanini, fut brûlé vif le 17 Février 1618, seulement pour avoir douté de l’existence de Dieu. Fello Giovanni, un prêtre fut décapité pour hérésie en 1657. Pietro Giarinone, philosophe et historien, mourut sous la torture, pour avoir soutenu la suprématie du roi sur la curie romaine, le 24 Mars 1736. Ottavio Cappello fut, lui, pendu le 29 Janvier 1800, pour son patriotisme révolutionnaire. Giovanni Battista Genovesi, également patriote, fut écartelé et brûlé le 17 Février 1800. Sa tête fut exposée au public. Le 09 Février 1801, Teodoro Cacciona fut pendu et écartelé, pour le vol d’un habit ecclésiastique. Jeanne d’Arc, la pucelle de France, a été brûlée vive, en 1431, car accusée de sorcellerie. Des milliers d’autres catholiques, des personnes de grande renommée, ont tous péri au bûcher de Rome…


Parmi les victimes de l’Inquisition, on peut aussi citer les Cathares, qui payèrent un grand prix. En effet, sous l’ordre du Pape Innocent II, quatre à sept mille personnes furent massacrées en 1209 dans l’église Sainte Marie-Madeleine le jour de la fête de Sainte Marie-Madeleine, y compris, de vrais catholiques venus participer à la messe. Ce fut une tuerie aveugle. Il fallait exterminer tout le monde, sans exception, et laisser le Bon Dieu choisir ceux qui lui appartenaient. Tel était le cri de guerre de cette expédition militaire. La croisade alla de cité en cité. Ceux qui refusaient d’embrasser la foi catholique périrent par le feu. En 1202 en France, deux cents personnes furent brûlées collectivement. Entrant dans les flammes qui allaient les dévorer, elles chantaient joyeusement.

 

En 1244, le dernier bastion de Cathares se réfugia dans sa forteresse située sur une colline. Après un siège de dix mois, deux cent cinq personnes furent capturées et exécutées sans procès… Dans l’Inquisition espagnole, les juifs furent contraints

à   se convertir au catholicisme. Mais on retrouva chez certains d’entre eux des documents de la Pâques juive. Ils furent alors considérés comme des traîtres et des blasphémateurs. Plusieurs milliers de juifs furent torturés et brûlés vivants, sur ordre, de la papauté avec confiscation de leurs énormes richesses. Le nombre des condamnés à la prison, avec confiscation des biens, culmine, selon certains historiens, à plusieurs millions. Même sans avoir recours aux documentations, il suffit d’observer les richesses accumulées par le Vatican durant les siècles passés, pour se rendre à l’évidence de l’immensité des biens obtenus par le pillage et le vol de la soi-disant Sainte Inquisition.

 

Vers 1478, sous le règne de Fernand d’Aragon et Isabelle de Castille, fut créé, avec l’aval du pape Sixte IV, le Conseil Suprême de l’Inquisition espagnole et de ses colonies. Les massacres générés par ce qui fut appelé l’évangélisation des peuples de l’Amérique du Sud, se résumèrent à plus de 50.000.000 de victimes, les personnes exécutées et celles réduites à l’esclavage tous azimuts. Elles auraient opposé une résistance à leur conversion au catholicisme. Pour tant de prouesses criminelles, la Reine Isabelle fut très vite canonisée.

 

Les Juifs étaient les cibles favorites de l’Église, à cause de leurs immenses richesses. L’Église prétendait que ceux-ci avaient été maudits par Dieu, ce qui donnait le droit au Vatican de les dépouiller de leurs biens, et de les massacrer. En effet, le pape Paul IV (1555-1559) auteur de la bulle « Cum nimis absurdum » disait : « Il nous paraît absurde et inadmissible d’étendre la charité et la tolérance chrétiennes aux juifs, condamnés par Dieu, à cause de leurs péchés, à la servitude éternelle ».


Pendant des siècles, une partie des messes catholiques, en effet, était exclusivement réservée à la malédiction des Juifs, parce que l’Église catholique les accusait toujours d’avoir tué le fils de Dieu. Les Juifs en ont souffert, et ce programme ne fut retiré de la liturgie que récemment. Ce fut une vilaine tache dans l’histoire du catholicisme, car les juifs ne devraient pas être tenus pour responsables de la mort du fils de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a sacrifié son fils pour le bénéfice de l’humanité ; et le fils, en toute liberté, a consenti à se livrer pour notre bonheur éternel. Écoutons ce qu’en dit Jésus-Christ : « Personne ne me prend la vie, mais je la donne de ma propre volonté. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la recevoir à nouveau. C’est là ce que mon père m’a ordonné de faire » (Jean 10 :18). Les papes qui connaissent en suffisance les Saintes Écritures, avaient simplement inventé une astuce pour se débarrasser des Juifs et les déposséder.

 

Il a fallu attendre plus de sept siècles jusqu’à l’élection d’un pape au grand cœur, en 1978. Il s’agit de Jean Paul II. Ce fut un homme courageux qui accepta enfin de considérer les choses avec exactitude. Sur la question, ne trouvant pas de mot pour expliquer une telle barbarie de la part d’une Église qui se dit sainte et apostolique, il présenta publiquement, au monde entier, des excuses pour les erreurs d’antan, commises par l’Église catholique. Il fit un pas de réconciliation vers les juifs, en entrant dans les synagogues. De plus, il voyagea à travers le monde entier, prêchant la réconciliation, la paix et la tolérance.

 

Son successeur, le pape Benoit XVI, fera un pas dans ce sens. Sur le site Europe Israël, l’on pouvait lire : le pape lave les juifs de la vieille accusation de « peuple déicide ». Cette infamie a été au centre de près de vingt siècles de persécutions antijuives.

 

Le pape Benoît XVI publie, mercredi 9 Mars 2011, le deuxième tome de son livre Jésus de Nazareth, dans lequel il traite, en particulier, de la Passion et de la mort de Jésus-Christ. Non seulement il reprend le récit évangélique de cet événement central de la foi chrétienne, mais aussi, il en propose une relecture qui exonère explicitement les juifs de toute responsabilité dans la mort de Jésus. L’expression

 

« les juifs », employée dans les Évangiles et les écrits des Pères de l’Église à la Passion du Christ, « n’indique en aucune manière le peuple d’Israël comme tel, et elle a encore moins un caractère raciste », écrit le pape. Elle désigne certains « aristocrates du peuple », mais certainement pas l’ensemble des juifs. Salué chaleureusement par les organisations juives, ce texte de Benoît XVI s’inscrit dans la tradition réformatrice du concile Vatican II (1962-1965) qui avait solennellement rompu d’abord avec la notion de « peuple déicide » utilisée pour désigner les juifs, puis avec l’antijudaïsme séculaire de l’Église (73).



L’Église catholique, responsable du génocide rwandais, de la traite négrière, de la guerre civile aux USA

 

La population du Rwanda était constituée de deux principales ethnies : les Tutsis (monarques Hamites) et les Hutus (Bantous), représentant respectivement 15 % et 85 % de la population. Avant le génocide, ce pays était presque à 100 % catholique. Pour obtenir un tel pourcentage de catholiques, il fallait user de la diplomatie. Mais ce sont ces manigances diplomatiques qui conduisirent malheureusement au génocide et à la division de ces deux ethnies qui, pourtant, étaient solidement unies depuis des siècles. La crise prit racine à l’époque coloniale, lorsque les premiers blancs (colons et prêtres) arrivèrent au Rwanda pour apporter la civilisation et l’Évangile. Les Tutsis, à travers le roi Mwamis, opposèrent une résistance farouche, tandis que les Hutus se convertissaient en masse au catholicisme. Plus tard, pour appâter les Tutsis, les postes en vue dans la hiérarchie de l’administration publique leur furent proposés. L’on vit ainsi les Tutsis, à leur tour, envahir les églises et les écoles catholiques. De là, naquit un conflit ouvert entre ces deux peuples dont les fils et filles se mariaient sans discrimination, et vivaient en parfaite harmonie. Arrivèrent ensuite les années 1950 et 1960 marquées par les vagues des indépendances qui balayèrent les colonies africaines. Les Tutsis, fidèles à leur esprit de liberté se mobilisèrent et réclamèrent le départ du colonisateur et des prêtres catholiques. Ils furent alors perçus comme des communistes, et l’administration coloniale, de concert avec le clergé catholique, riposta. L’on créa une radio pour la propagande des idéologies génocidaires. Il s’agissait de la RTLM (radio-télé des Mille Collines) qui, après le génocide, fut rebaptisée « radio télé de la Mort ». Effectivement, tous les jours, et pendant des mois, cette radio avait incité à la tuerie en séries de personnes dont les noms et adresses étaient journellement cités !

 

La mort “accidentelle” du président Habyarimana et les menaces du Front Patriotique Rwandais d’origine tutsi, permettront aux Hutus de déclencher le massacre des Tutsis. Ce furent cent jours d’extermination pour compter du 6 Avril 1994. C’est l’inquisition catholique du 21e siècle, qui aura coûté la vie à plus de huit cent mille (800.000) personnes, en majorité Tutsi.

 

Dans le compte rendu analytique du 16 Mai 1997 sur les auditions de la commission d’enquête parlementaire belge concernant le dossier rwandais, au sénat, on peut lire des choses très captivantes et des témoignages poignants mettant directement en cause l’Église catholique et ses filières. En effet, onze ecclésiastiques de l’Église catholique figuraient sur la liste officielle des génocidaires. D’autre part, pendant le génocide, des prêtres catholiques en tenue militaire avaient participé activement au massacre. Les religieuses catholiques avaient livré aux génocidaires, des Tutsis qui s’étaient réfugiés dans leurs couvents. La confrérie appelée « L’Opus Dei » (l’Œuvre de Dieu) est accusée d’avoir planifié ce génocide du début à la fin. Elle aurait organisé, par la suite, la fuite des génocidaires qui trouvèrent refuge en Suisse et au Vatican. L’Opus Dei est une confrérie catholique secrète, créée pour combattre le communisme« athée », les anarchistes et tout autre opposant à l’Église. Elle joua un rôle prédominant dans cette croisade sanguinaire. Par conséquent, l’Église catholique porte l’entière responsabilité du génocide au Rwanda.



 

Spécialisé dans les guerres sanglantes, et fidèle à sa politique impérialiste, le Vatican, au travers du pape Pie IX (1861-1865), aurait planifié et coordonné les actes qui ont conduit à la guerre civile aux USA. De cette guerre, outre un nombre indéterminé de victimes civiles, 620 000 soldats périrent. Le président Abraham Lincoln, qui accusait le Vatican d’en être entièrement responsable, écrivait à ce sujet : « cette guerre n’aurait jamais lieu sans l’intervention sinistre des jésuites. Nous la devons à la papauté… » (79). (Référence : Charles Chiniquy, Fifty Years in the Church of Rome, The Wickliffe Press, Protestant Truth Society, Wickliffe Avenue, 104 Hendon Lane, Finchley, London, N3., 1885, p. 388).

 

Le Vatican est aussi complice de la traite négrière qui vida le continent africain de ses forces vives et de ses ressources naturelles. L’une des graves conséquences de cette rapacité fut la misère actuelle de l’Afrique. En effet, le 18 Janvier 1454, le pape Nicolas V (1447-1455) adressa une bulle papale au roi Alphonse V du Portugal, lui confirmant l’autorisation de conquérir la Guinée avec toutes ses conséquences (dont la traite des Noirs)… Voici les œuvres d’une Église dite chrétienne, sainte, catholique et apostolique.

 

Avec autant de preuves, est-il encore possible de dire avec arrogance, que le catholicisme est une religion de paix et de tolérance ?

 

  L’enrichissement de l’Église et de son clergé, par voie de tromperie et de pillage

 

La « pauvreté matérielle » du Christ est bien connue tout au long de La Bible. Pierre, le prince des apôtres était lui aussi pauvre. Il le confesse assez clairement dans la célèbre phrase qu’il adressa au paralytique dans Actes 3 :6 : « je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, marche ! » Sur ces mots, le paralytique fut guéri. Aujourd’hui, les successeurs de Pierre que sont nos papes ne peuvent pas guérir un malade et ne peuvent plus prononcer cette fameuse phrase, car ils détiennent toutes les richesses du monde.



Ils se sont enrichis par des méthodes qui ne rendent pas honneur au Dieu de La Bible. Nous pouvons citer quelques exemples tirés çà et là :

 

– En 1200 le pape Innocent III publia un décret papal autorisant l’Église à confisquer et à s’approprier toutes les richesses (mobiliers et immobiliers) des personnes coupables d’hérésie. Par ce décret, on a vu naître, dans l’Église catholique, de puissants cardinaux, qui se sont enrichis en pillant des rois, des reines et des princes nantis. Pour protéger leurs richesses, les familles royales ripostèrent, et des dizaines de milliers de personnes périrent au cours des siècles qui avaient suivi. Par la fraude et l’extorsion, en passant par la menace de l’excommunication, le pape Innocent III avait délibérément extorqué de l’argent, des terres et d’autres propriétés à travers le monde. Au soir du pontificat de ce pape, le Vatican avait déjà usurpé beaucoup de terres et de maisons. Il devint pratiquement maître de Naples, des îles de Sicile et de la Sardaigne, de presque tous les États de la péninsule Ibérienne comme Castille, Léon, Navarre, Aragon et Portugal, de toutes les terres scandinaves, du royaume de Hongrie, de l’État Slave de la Bohème, de la Serbie, la Bosnie, la Bulgarie et la Pologne.

 

– Le pape Boniface VIII en 1302 à travers un décret papal « Unun Sanctum » stipulait : « Nous déclarons, disons, définissons, et prononçons qu’il est absolument nécessaire pour le salut de toute créature humaine qu’elle soit soumise au pontife de Rome ». Il inventa un faux pèlerinage traditionnel à Rome pendant les fêtes de Noël, afin d’extorquer l’argent des fidèles catholiques. Il déclara que tout catholique qui ferait un pèlerinage annuel à Rome, en offrant de l’argent chaque année pendant 10 ans, sera pardonné de tous ses péchés. Ainsi, à partir de février 1300, il parvint à extorquer des fidèles chrétiens, plus de 30.000 pièces en or florin, d’une valeur de trois millions de dollars.

 

– Même les prêtres catholiques étaient objets d’escroquerie. La théologienne catholique Uta Ranke-Heinemann écrivait en effet : « Les manquements au célibat étaient fréquemment réprimés par des amendes. En 1521, Ugo von Landenberg, évêque de Constance, reçut pour son diocèse environ 6000 florins, versés par des prêtres à la suite des quelque 1500 naissances survenues, comme chaque année, dans leurs “foyers” […]. La question du mariage des prêtres joua ainsi un rôle non négligeable dans le succès de la réforme de Luther : de nombreux ecclésiastiques devinrent protestants par souci d’économie. Tel fut le cas en particulier de Samuel Frick, ce prêtre catholique de Maienfeld qui, de 1515 à 1521, paya régulièrement sa redevance à l’évêque, pour chacun de ses sept enfants, jusqu’au jour où il se fit protestant. »

 

– Le clergé vivait de prébendes ecclésiastiques. À la mort d’un prêtre, ses biens revenaient à sa famille et étaient normalement partagés entre les enfants. Les papes y ont vu la perte de biens précieux, et ont jeté leur dévolu sur le patrimoine des familles de prêtres. Par conséquent, de nombreux prêtres ont été contraints, soit de renvoyer leur femme et leurs enfants, soit de promettre solennellement que, dorénavant, ils désiraient vivre avec leur propre épouse en tant que frère et sœur (40).


– Le pape Alexandre VI et ses fils ont provoqué des guerres au cours de leur règne. Pour mener toutes ces guerres, il fallait de l’argent. Alors, astucieusement, l’année 1500 fut proclamée Année Sainte par le souverain pontife, dans le but de renforcer les finances avec les revenus du pèlerinage. Quant à la vente du chapeau de cardinal, elle rapportait de gros revenus au pape et à ses bâtards. « Offrir la pourpre à un candidat au poste de cardinal rapportait gros. Assassiner ensuite le cardinal rapportait davantage, car tous les biens d’un cardinal disparu revenant de droit au pape ». Ces excès légendaires conduisirent à la révolte du moine Savonarole à Florence, ce qui causa sa torture puis son exécution en 1498. On comprend donc les raisons de la mort subite de chacun de ces cardinaux, au cours de l’histoire papale. Enfin, il y avait aussi la vente des indulgences qui rapportait constamment d’énormes recettes. Durant le jubilé des années 1500, le pape Alexandre VI (le plus mauvais des papes), par une fausse manœuvre, s’était proclamé le plus saint des papes, ainsi pour attirer plus de pèlerins à Rome. Le but ultime fut d’obtenir qu’ils payassent de l’argent au Vatican. Il envoya des représentants dans toute l’Europe pour vendre des indulgences à bas prix. Ainsi, toute personne ne pouvant payer un voyage somptueux à Rome, pour le pèlerinage annuel, pouvait s’en acquitter, en versant au pape le cinquième du coût total. Ce faisant, elle était indulgenciée. Alors, beaucoup de rois et de nobles, qui ne voulurent pas effectuer un voyage à Rome, payèrent ce pèlerinage bon marché.

 

– On dit également du dispendieux Urbain VIII qu’il n’hésita pas à livrer au bûcher des victimes innocentes dont il voulait récupérer les biens. Le jésuite allemand Frederich Von Spee, rapporte ainsi avoir accompagné jusqu’au saint grill, plus de 200 femmes qu’il croyait innocentes.

 

– Le pape Innocent III, de connivence avec Dominique (qui deviendra St Dominique) déclara faussement avoir eu une apparition de la Vierge Marie tenant un chapelet à la main. Ils se mirent alors à fabriquer et à vendre des icônes de Marie en quantité industrielle, et s’enrichirent énormément. De nos jours, ce commerce d’icônes rapporte plus de trois milliards de dollars à l’Église catholique. Plus tard, Innocent III autorisa Dominique à créer son ordre, et lui confia le contrôle de l’ensemble des richesses qu’il a accumulées pendant la croisade contre les cathares en France.


– En Espagne brillait par sa cruauté le dominicain Thomas de Torquemada qui, en confisquant les biens des accusés d’hérésie et de sorcellerie, était parvenu à accumuler tellement de richesses qu’il suscita la crainte même du Pape. Ce dernier l’obligea alors à lui verser la moitié du butin. Lorsque ce dominicain arrivait dans une région comme inquisiteur, la population fuyait en masse, en laissant tout entre ses mains.

 

    Dans l’impossibilité de citer toutes les victimes de Torquemada, je me limiterai à   dire qu’au cours des dix-huit années de son inquisition, il y eut 800.000 juifs exilés d’Espagne, avec confiscation des biens. Ces juifs seraient passibles de la peine de mort, s’ils n’avaient pas fui. Douze mille (12.000) furent brûlés vifs et six mille huit cent soixante (6.860) cadavres furent exhumés afin d’être également brûlés sur le bûcher, à la suite de procès célébrés « post-mortem » (se terminant tous par la confiscation des biens). Ce fut enfin quatre-vingt-dix-sept mille (97.000) personnes qui furent condamnées à la prison à perpétuité avec confiscation de propriétés.

 

Alors que Torquemada agissait en Espagne, à Rome, l’inquisition allumait des bûchers sur toutes les places pour brûler les hérétiques. Leurs patrimoines étaient automatiquement réquisitionnés par la confrérie des San Giovanni Decollato (catholiques.info), précisément pour le compte du Pape.

 

En toute certitude, pendant le millénaire écoulé, l’Église catholique était la plus grande entité économique de l’histoire de l’humanité. Aucun pays, aucun cartel ne peut se comparer, même dans une moindre mesure, à l’opulente Église catholique. Pendant des siècles, l’Église et les papes ont eu accès aux immenses richesses des pays islamiques, des anciens Celtes et Saxons, de l’ancienne Grecque, de l’Égypte ancienne. Elle fit également main basse sur la fortune et l’or des États d’Amérique, les mines des civilisations d’Afrique. Le Vatican s’est bien servi en pillant toutes ces immenses richesses, en sorte qu’aujourd’hui, le Vatican détiendrait à lui seul un total de soixante mille trois cent cinquante (60.350) mètres cubes d’or. C’est le double de la réserve totale d’or du monde entier. Cela donne une estimation de 30,20 % de tout l’or jamais extrait sur terre.

 

Les statistiques révèlent qu’en 1800, Le Vatican était tellement riche qu’il pouvait embaucher la population du monde entier et payer tout un chacun en pièces d’or, durant plusieurs siècles, sans jamais s’inquiéter.

 

De nos jours, le Vatican contrôle même la banque de la réserve fédérale des USA. Il est impossible d’être élu président des USA sans, au préalable, s’être mis en accord avec le Vatican. Le président John F. Kennedy, voulant mettre fin à cet impérialisme du Vatican, par ordonnance de l’exécutif no 11110 du 4 juin 1963,avait émis ses propres billets de banque. Il fut sauvagement assassiné le lendemain devant sa famille, et les billets furent brûlés.

 

Aujourd’hui, les richesses du Vatican ont été subdivisées en deux lots, l’un visible et l’autre invisible. La partie visible des richesses est contrôlée par les diocèses à travers le monde. Elle est constituée de propriétés immobilières parmi lesquelles l’on compte des églises, des écoles, des hôpitaux, des centres de formation, des terrains de golf, des parcs industriels, des résidences et des appartements. La partie invisible constitue les actions et les pierres précieuses qui sont barricadées dans des banques générées et contrôlées par le Vatican. C’est sans citer les objets d’art de grande valeur qui sont logés entre les murs du Vatican.

 

En 1200, il y avait de la transparence sur les comptes et les richesses vaticanistes. Mais aujourd’hui, le Vatican a réussi à cacher ses richesses invisibles et ses immenses trésors au regard du monde, pour afficher une pauvreté de façade. Cela a été possible grâce à un système de décentralisation très complexe qu’il a mis en place. C’est l’exemple des nouveaux systèmes de gestion bancaire à la manière des banques suisses, des networks bien inextricables, des centaines de milliers de trusts et de compagnies rendus possibles grâce aux nouveaux outils de communication (One-Evil.org). À lire aussi, « Les milliards du Vatican » (83).

 

De nos jours, le Vatican continue de prospérer tranquillement grâce à ses gendarmes revêtus de soutanes. Disséminés et dissimulés dans le monde entier, ils défendent ses intérêts et utilisent l’argent des ONG et du contribuable catholique pour renforcer les richesses du Vatican, au détriment d’une population mondiale majoritairement pauvre.