Chapitre I

 

L’enfer et le paradis : mythes ou réalités ?

 

 

 

Nos Églises reconnaissent la continuité de la vie après la mort et la définissent comme une existence éternelle et irréversible qui se déroulerait dans le feu brûlant de l’enfer pour les impies ou dans un paradis céleste pour les justes. Le purgatoire catholique serait un endroit de transition dans lequel certaines âmes pénitentes purgeraient leurs peines, en attendant leur admission dans le paradis des Saints. Il existe, cependant, une confusion monumentale, aussi bien que de graves contradictions sur ces sujets selon les dénominations. Une décantation de ces sujets de controverse me parait une nécessité impérative, afin de soulager les esprits des personnes ayant un intérêt particulier pour les prophéties bibliques.

 

L’évidence biblique du feu brûlant de l’enfer, comme lieu de tourments, est sans équivoque. En effet, Jean le baptiste disait :

 

– Il tient en sa main la pelle à vanner et séparera le grain de la paille. Il amassera son grain dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint jamais (Matthieu 3 :12). De même, le Seigneur Jésus en personne évoquait souvent l’idée d’un feu brûlant :

 

– Mais moi je vous déclare : tout homme qui se met en colère contre son frère sera amené devant le juge ; celui qui dit à son frère : « Imbécile ! » sera amené devant le Conseil supérieur ; celui qui lui dit : « Fou ! » mérite d’aller dans le feu de l’enfer (Matthieu 5 :22).

– Je vous affirme que beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob. Mais ceux qui devaient appartenir au Royaume seront jetés dehors, dans l’obscurité, où ils pleureront et grinceront des dents (Matthieu 8 :11-12).

 

 

– Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons pour les jeter dans le feu de la fournaise. C’est là qu’ils pleureront et grinceront des dents (Matthieu 13 :49-50).

 

– Si c’est à cause de ta main ou de ton pied que tu tombes dans le péché, coupe-les et jette-les loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec une seule main ou un pied que de garder les deux mains et les deux pieds et d’être jeté dans le feu éternel. Si c’est à cause de ton œil que tu tombes dans le péché, arrache-le et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vraie vie avec un seul œil que de garder les deux yeux et d’être jeté dans le feu de l’enfer (Matthieu 18 :8-9 ; Marc 9 :46-50)…

 

En plus de ces enseignements bibliques, dans un livre intitulé « L’enfer est une réalité », Katrin Baxter nous décrit une cartographie détaillée du feu brûlant de l’enfer dans lequel elle passa plusieurs séjours en compagnie du Seigneur Jésus dans un but pédagogique. Elle explique que tout comme l’Église est le corps du Christ, le feu de l’enfer est aussi un corps couché sur son dos. Ainsi, il y a le bras gauche de l’enfer, le cœur de l’enfer, etc. Les damnés (sorciers et pécheurs impénitents) y subissent des tourments, à des degrés différents, chacun selon ses crimes. Là-bas, dans cet enfer de Katrin Baxter, Lucifer et ses démons sèment la terreur, règnent en maîtres despotes, et torturent les damnés.

 

Il y a aussi d’autres personnes qui ont visité ce feu brûlant de l’enfer et qui ont écrit des livres (Le témoignage des sept jeunes Colombiens). Elles ont également tourné des films (vingt-trois minutes en enfer de Bill Wiese) expliquant les réalités de cet effroyable endroit. Les passages bibliques et ces témoignages se complètent parfaitement et se confirment harmonieusement. Ce sera donc de l’hérésie voire de la folie que de nier l’existence du feu brûlant de l’enfer. Néanmoins, il y a d’importantes zones d’ombre qu’il faudra éclaircir, et des vérités cachées qu’il faudrait aussi révéler au grand jour. En vérité, l’enseignement dispensé dans nos Églises sur « la vie au-delà du tombeau » n’est pas exact. En entreprenant des investigations bibliques approfondies sur le sujet, vous pouvez vous rendre compte, combien nous sommes loin de la vérité.

Comme tout chrétien sans formation, ma compréhension sur le sujet de l’après-vie était étroite et truffée de graves erreurs. Cet état d’esprit était la résultante des enseignements contradictoires des différentes dénominations que j’ai fréquentées dans le passé. Néanmoins, après des études avancées sur les prophéties bibliques à IBS (Institute of Biblical Studies ; Liberty University Virginia), j’ai commencé à mieux discerner l’eschatologie. Mais même au niveau universitaire, tout comme sur le plan mondial, parmi les évangélistes de renom, la confusion demeure et les zones d’ombre sont légions. Cependant, il y a un minimum de vérité dans cet enseignement sur lequel tout le monde semble s’accorder, avec quelques divergences. Alors, m’appuyant sur ce minimum consensuel, j’ai entrepris ma propre investigation biblique pour bâtir cet exposé qui, je l’espère, vous sera d’un grand secours. Il s’agit d’une étude biblique approfondie sur le sujet de l’après-vie, basée sur une sélection de passages bibliques clés, et bien à propos. Étant le fruit d’une investigation personnelle, elle n’a nullement l’intention de se substituer aux enseignements de votre Église ou dénomination. Cependant, ces vérités que j’estime poignantes et incontournables s’érigent en controverse des enseignements traditionnels purs et durs sur la vie après la mort. Les conclusions sont surprenantes et extraordinaires : elles révèlent que l’enfer et le paradis n’existent pas pour l’heure. Oui, ce feu brûlant de l’enfer n’est pas encore allumé. Il ne le sera qu’après le jugement dernier. De même, le paradis des justes n’est pas pour l’instant une réalité. Les portes du paradis ne s’ouvriront qu’à l’enlèvement de l’Église pour accueillir les rachetés. Depuis la mort d’Abel le juste jusqu’à nos jours, tous les morts (bons et mauvais) se retrouvent tous dans le séjour des morts. A la venue du Christ, les bons (qui constituent l’Église) ressusciteront et seront emportés au ciel. Après l’enlèvement de l’Église, ceux qui n’ont pas été ressuscités y resteront jusqu’au jour du jugement dernier. Après ce jugement dernier, les justes hériteront la terre qui redeviendra le paradis qu’ils avaient perdu, tandis que les damnés et les démons seront brûlés dans le feu pendant des siècles. À l’issue de plusieurs siècles de gémissements dans cette fournaise, ils seront détruits. Le purgatoire et le paradis catholiques ne trouvent pas de place dans le langage biblique. Le lecteur qui saura se démarquer des jugements subjectifs de nos dénominations et des interprétations fallacieuses des versets bibliques trouvera ces conclusions conformes à La Parole de Dieu.

 

Démarche stratégique

 

Procédure de recherches

 

Pour étudier ce sujet d’eschatologie, l’erreur commune à éviter serait de se cramponner à un seul passage biblique, et de vouloir à tout prix dévoiler tout le mystère de l’après-vie, à travers celui-ci. La meilleure démarche consisterait plutôt àrecenser, en préambule, tous les passages bibliques traitant du même sujet, et de les comparer afin d’éprouver leur convergence. C’est alors que vous verrez qu’ils se complètent et s’expliquent réciproquement. Ensuite, pour éviter toute confusion, vous devez trouver le sens véritable du mot enfer. Pour ce faire, il importe de rechercher, dans La Bible originale écrite en hébreu (ou en grec), le sens étymologique du mot dont la traduction donna naissance au mot enfer. C’est là que réside une des clefs du mystère.

 

Le sens précis du mot enfer

 

C’est la traduction en français du mot grec Adès (ou du mot Schéol en hébreu) qui a donné naissance au mot enfer. À l’origine, ce mot signifie « la tombe ». La tombe est donc le sens étymologique du mot enfer, lorsque La Bible fut traduite de l’hébreu au grec et du grec au français (Adès = Schéol = Enfer = Tombe). Ainsi, tel que La Bible le définit, l’enfer est simplement l’endroit où l’on enterre une personne morte. L’enfer, le sépulcre, la tombe, le caveau, etc. sont des synonymes. L’expression biblique « descendre aux enfers » signifie simplement descendre dans la tombe ou être enterré.

 

Témoignages tous azimuts et analyse des faits

 

Pour épurer et maîtriser ce sujet complexe, nous devons alors compulser entièrement La Bible, afin de démêler ces doctrines controversées. C’est seulement dans La Bible, et nulle part ailleurs que la réponse et l’exacte vérité se trouvent clairement révélées. S’il arrive que des documents, des révélations ou des visions divulguent des faits contraires aux instructions des Saintes Écritures, alors, ils devraient être rejetés. Seule La Bible et rien que La Parole de Dieu fournit des instructions fiables et véridiques. C’est le Créateur du monde visible et invisible qui s’y exprime et y dévoile son plan.

 

Dépositions du livre de la genèse

 

Lorsque Dieu créa le premier couple, il leur ordonna de se multiplier, de remplir la terre et de la soumettre (Genèse 1 :28). Si la chute n’avait pas eu lieu, il n’y aurait ni maladie ni mort. Et on ne parlerait ni de punition ni d’une quelconque récompense après la mort. Sans la chute, la vie serait un bonheur perpétuel sur cette terre. Tel fut le plan de Dieu au commencement. Mais, par la ruse, le Malin parvint à précipiter l’homme et la création entière dans l’insubordination. Cette chute a certes eu des répercussions funestes sur toute l’histoire de la race humaine, mais en aucun cas, elle ne peut annuler le plan de Dieu. Analysons les faits.

 

La chute et ses conséquences

 

Le premier péché commis par la race humaine fut la transgression de la loi de Dieu, à travers laquelle l’homme et la femme ont mangé du fruit défendu. Au sujet de ce tout premier péché, quelle a été la sentence de Dieu ? A-t-il voué Adam et Ève à une punition dans le feu de l’enfer ? Non. Voici ce que fut sa sentence : tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu as été tiré. Car tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière (Genèse 3 :19).

 

Le deuxième péché commis par l’homme fut le meurtre dont Caïn avait usé pour éliminer son frère Abel. Le meurtre peut être considéré comme un des plus graves péchés qui doivent être punis au moyen du feu brûlant. Mais que fut le verdict de Dieu à son encontre ? Le voici : « Désormais le sol te maudit, lui qui s’est ouvert pour recueillir le sang de ton frère, ta victime. C’est pourquoi tu auras beau le cultiver, il ne te donnera plus ses richesses. Tu seras un déraciné, toujours vagabond sur la terre » (Genèse 4 :11-12). Si le feu de l’enfer était une réalité immédiate, c’est précisément à ce moment-là que Dieu l’aurait mentionné. Mais comme nous pouvons le voir, il n’en est rien. Le paradis dans lequel l’homme vivait est simplement devenu un lieu infernal, car le mal, la souffrance et la mort règnent en force. Au lieu d’être nourri par Dieu, à la manière d’un père qui prend soin de ses enfants, désormais, l’homme gagnera son pain par un dur labeur. Il vivra aussi dans la souffrance et l’adversité.

 

Le troisième grand péché fut le délit d’adultère entre les femmes de la terre et les habitants du ciel. De cette union illicite naquirent les géants qui remplirent la terre de violence, de sorte que Dieu regretta d’avoir créé l’homme (Genèse 6 :1-7). Dieu a-t-il fait mention d’une punition quelconque en enfer pour ces géants, ces hommes de violence ? Non. Ne pouvant plus les supporter, il provoqua un déluge qui les balaya tous. Que dire des habitants des villes de Sodome et de Gomorrhe ? Leurs crimes étaient si démesurés que Dieu descendit lui-même dans la ville qu’il détruisit avec tous ses habitants, par le feu. Nous remarquons à travers ces passages que jusqu’ici, la souffrance et la mort constituent la sanction à la désobéissance. Aucune suite après la mort ne fut mentionnée par le Créateur.

 

Témoignage des patriarches

 

Abraham fut le plus grand des patriarches, le premier dans l’histoire à être appelé « ami de Dieu ». Analysons avec une attention particulière les promesses que Dieu fit à son cher ami :

 

«  Je ferai naître de toi une grande nation ; je te bénirai et rendrai ton nom célèbre. Tu seras une bénédiction pour les autres. Je bénirai ceux qui te béniront, mais je maudirai ceux qui te maudiront. À travers toi, je bénirai toutes les nations de la terre (Genèse 12 :2-3)/ Quant à toi Abraham, tu mourras en paix et tu seras enterré après une heureuse vieillesse (Genèse 15 :15)/À toi et à ta descendance, je donnerai le pays où tu séjournes en étranger, tout le pays de Canaan. Il sera leur propriété pour toujours et je serai leur Dieu (Genèse 17 :8). »


Dieu, a-t-il promis à son ami Abraham un paradis céleste après la mort ? Non. La Bible n’enseigne pas cela. Il a simplement rejoint ses ancêtres dans la mort. Vous constatez donc que depuis la création jusqu’aux patriarches La Bible ne fait cas d’aucun paradis ni même du feu de l’enfer après la mort. Tous, bons comme mauvais meurent et vont en enfer (la tombe). Le corps retourne ainsi à la poussière d’où il fut tiré.

 

Mais que devient l’esprit après la désintégration du corps ? Un tout premier indice apparaît clairement dans le livre de la Genèse : lorsque les enfants de Jacob vendirent leur frère Joseph, ils trompèrent ensuite leur vieux père en lui faisant croire qu’un animal sauvage l’avait dévoré. Que dit le patriarche Jacob ? « … je serais encore en deuil quand je rejoindrai mon fils dans le monde des morts » (Genèse 37 :35). Après la mort du corps, l’esprit survit et se retrouve dans un endroit appelé « le séjour des morts » ou « le monde des morts ».

 

Aveux du livre de l’exode

 

Après avoir libéré les esclaves Hébreux de la férule humiliante égyptienne, Dieu promit de les conduire dans La Terre Promise où regorgent le lait et le miel. Mais l’exode fut un vrai désastre, parce que Dieu lui-même frappa et mit à mort tous les Hébreux âgés de plus de 20 ans. Même le grand Moïse y laissa sa peau. De toute la génération sortie d’Égypte, seuls Josué et Caleb franchirent les portes de La Terre Promise. Cela arriva parce que ce peuple juif avait transgressé les lois de Dieu : ils adorèrent un veau d’or, brûlèrent leurs enfants en sacrifice aux idoles…

 

Nous constatons que la punition que Dieu infligea à son peuple pour cette rébellion fut la mort. À la mort du grand Moïse, La Bible n’avait pas fait mention d’une quelconque récompense au ciel. Ainsi donc, nous comprenons que le même sort attend les bons aussi bien que les méchants, à savoir, la mort suivie du repos de l’esprit dans le séjour des morts.

 

Bénédictions et malédictions

 

Lorsque Dieu s’adressa aux Israélites, il leur dit : oui, je vous avertis solennellement aujourd’hui, le ciel et la terre m’en sont témoins : je place devant vous la vie et la bénédiction d’une part, la mort et la malédiction d’autre part. Choisissez donc la vie, afin que vous puissiez vivre, vous et vos descendants (Deutéronome 30 :19). Puis il leur présenta, d’une part, toutes les bénédictions, à la seule condition qu’ils obéissent à ses préceptes, et d’autre part, toutes les malédictions, en cas de révolte.


Les bénédictions promises

 

Il bénira ceux qui habitent les villes et ceux qui habitent la campagne. Il vous accordera de nombreux enfants et d’abondantes récoltes, il accroîtra vos troupeaux de bœufs, de moutons et de chèvres. Il remplira vos corbeilles de fruits et vos pétrins de farine. Il vous bénira dans toutes les circonstances de votre existence. Lorsque des ennemis vous attaqueront, le Seigneur vous donnera la victoire sur eux […]. Par contre, si vous n’obéissez pas au Seigneur votre Dieu […] alors il vous infligera les malheurs que voici (Deutéronome 28 : 3-15) :

 

Les malédictions encourues

 

Il maudira ceux qui habitent les villes et ceux qui habitent la campagne […]. Dans tout ce que vous entreprendrez, le Seigneur vous enverra la malédiction, la terreur et les tracas, et vous ne tarderez pas à être complètement exterminés à cause du mal que vous avez commis en l’abandonnant. Il propagera une épidémie de peste jusqu’à ce que vous soyez éliminés du pays dont vous allez prendre possession. Il vous fera souffrir du dépérissement, d’inflammation ou de fièvre. Il provoquera la sécheresse. Les céréales sécheront sur pied, ou bien elles pourriront […]. Au lieu de pluie, le Seigneur enverra du ciel sur vos champs de la poussière et du sable jusqu’à ce que vous soyez exterminés. Le Seigneur donnera à vos ennemis la victoire sur vous […]. Vos cadavres serviront de pâture aux vautours et aux chacals que personne ne viendra déranger […]. Il vous frappera de folie, d’aveuglement et du délire. En plein midi, vous avancerez en tâtonnant comme les aveugles. Aucune de vos entreprises ne réussira, vous serez sans cesse exploités et dépouillés, et personne ne viendra à votre secours. Lorsque l’un de vous se fiancera, quelqu’un d’autre couchera avec sa femme. Si un autre construit une maison, il ne pourra pas l’habiter. Si un autre encore plante une vigne, il ne pourra pas en cueillir les premiers raisins. Vos bœufs seront abattus devant vous, et vous ne mangerez pas de leur viande ; vos ânes seront volés en votre présence et vous ne pourrez pas les récupérer ; des ennemis s’empareront de vos brebis et personne ne viendra à votre secours. Sous vos yeux, vos fils et vos filles seront livrés comme esclaves à des étrangers […]. Le Seigneur vous fera déporter, avec le roi que vous vous serez donné

 

[…].  Vous mettrez au monde des fils et des filles, mais vous ne pourrez pas les garder près de vous, car ils seront amenés à l’exil. Tous les arbres et tous les produits de votre terre seront la proie des criquets […]. Vos ennemis vous assiégeront dans toutes les villes du pays. Durant le siège, vos ennemis vous réduiront à une telle détresse que vous en viendrez à manger vos enfants, vous dévorerez la chair des fils et des filles que le Seigneur votre Dieu vous aura accordés… (Deutéronome 28 : 15-68).


Cela est un résumé succinct des bénédictions et des malédictions que le Dieu redoutable plaça devant son peuple, ce peuple avec qui il a conclu son alliance. L’histoire témoigne que toutes les malédictions susdites se sont pleinement réalisées, à tel point que les Israélites mangèrent la chair de leurs enfants, lors d’un siège (2Rois 6 :28-29 ; Baruc 2 :3). Curieusement, vous remarquez que le feu de l’enfer n’est pas mentionné parmi les malédictions. Pensez-vous que ce fut une omission de la part de Jéhovah Dieu ? Non. S’il ne l’a pas mentionné, cela veut dire simplement qu’un tel endroit n’existait pas encore.

 

Les écrits du prophète Ézékiel

 

«  Écoute, Ézékiel, quand les Israélites étaient encore dans leur pays, ils se sont si mal conduits qu’ils l’ont rendu impur. Pour moi leur conduite a été aussi impure que le sang perdu par une femme pendant ses règles. Ils ont souillé le pays par les meurtres qu’ils ont commis et par leurs sales idoles. C’est pourquoi j’ai déversé sur eux ma colère. Je les ai dispersés parmi d’autres peuples dans des pays étrangers. Tel a été le châtiment que je leur ai infligé pour leurs conduites et leurs actions (Ézékiel 36 :17-20) ». Dans ce passage, on s’aperçoit clairement de la nature du châtiment de Dieu. Vous constatez que ce châtiment est tout sauf le feu de l’enfer.

 

Le prophète Samuel et le roi Saül

 

Saül fut le premier roi d’Israël, mais L’Éternel Dieu le rejeta à cause de sa rébellion. Lorsqu’il fut dans l’angoisse et l’incertitude, il voulut consulter l’Éternel, mais ne réussit pas à cause du rejet dont il fut l’objet. Il choisit alors de saper la loi de son Dieu en consultant l’esprit d’un prophète mort, par le truchement d’une femme médium. Par une méthode luciférienne, elle réussit à faire remonter, des profondeurs, l’esprit du grand prophète Samuel, l’homme de Dieu. (Nous apprenons à travers cette expérience que les morts ne sont pas morts. Ils ne sont pas perdus). Voici ce que le prophète lui déclara : pourquoi as-tu troublé mon repos ? Pourquoi m’as-tu fait appeler ? (1 Samuel 28 :15)…/… Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi dans le monde des morts… (1 Samuel 28 :19). Vous constatez à travers cette expérience que l’âme de ce grand prophète se reposait dans le séjour des morts. Il n’était pas au paradis. Ainsi qu’il l’a annoncé, le lendemain, le roi Saül et ses enfants trouvèrent effectivement la mort dans une guerre. Eux, tout comme le prophète, se retrouvèrent donc dans le séjour des morts (1 Samuel 31 :6). Si le feu de l’enfer existait pour la rétribution des méchants, et si on y allait une minute après la mort, alors, ce feu devrait être le partage du roi Saül. Il a assassiné quatre-vingt-cinq prêtres de Dieu en un seul jour par jalousie. Les prêtres de Nob (1 Samuel 22 : 17-20). L’enfer devrait être  alors son lieu de tourment, mais jamais le même endroit où se repose le saint prophète Samuel. Ainsi donc, à votre décès, quel que soit votre état d’âme, vous vous retrouverez dans le séjour des morts.

 

La transfiguration de Jésus-Christ

 

Il est dit que Moïse fut le promoteur indirect de l’Ancienne Alliance avec la loi et ses dix commandements. Jésus de Nazareth fut le père spirituel de la Nouvelle Alliance. Le prophète Élie fut l’intermédiaire et le témoin privilégié de ces deux alliances. Pendant la transfiguration du Seigneur de gloire sur la haute montagne,

 

àl’heure où la Nouvelle Alliance s’apprêtait à remplacer l’Ancienne, l’Évangile de Matthieu 17 :1-3 témoigne que Moise et Élie apparurent auprès du Christ. Certains soutiennent qu’ils sont venus directement du paradis pour la promulgation de l’Alliance Nouvelle. Mais cela n’est indiqué nulle part dans La Bible. Tout comme le prophète Samuel est venu du séjour des morts pour répondre à l’appel satanique du roi Saül, Moise et Élie pourraient de même avoir été appelés des profondeurs du séjour des morts pour l’établissement de la Nouvelle Alliance.

 

L’ange Gabriel et le prophète Daniel

 

L’on trouve dans le livre de Daniel l’un des passages les plus clairs de l’Ancien Testament affirmant la résurrection des morts. Voici ce que l’ange Gabriel déclara au prophète : en ce temps-là paraîtra Michel, le chef des anges, le protecteur de ton peuple. Ce sera un temps d’angoisse, comme il y en aura jamais eu depuis qu’une nation existe et jusqu’à ce moment-là. Alors seront sauvés tous ceux de ton peuple dont le nom sera inscrit dans le livre de vie. Beaucoup de gens qui dorment au fond de la tombe se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte, pour l’horreur éternelle. Les gens intelligents rayonneront de splendeur comme la voûte céleste, et ceux qui auront aidé les autres à être fidèles brilleront pour toujours comme des étoiles […]. Quant à toi, Daniel, tiens bon jusqu’au bout. Alors, tu auras droit au repos, puis tu te relèveras pour recevoir ta récompense à la fin du monde (Daniel 12). Ce passage ne fait état d’aucun paradis, d’aucun feu pour les morts. Il révèle clairement que les morts dorment dans la tombe, mais qu’ils se réveilleront ou ressusciteront. Et pourquoi ressuscitent-ils ? Pour recevoir leur récompense. Que sera cette récompense ? Ils se réveilleront pour la vie éternelle. Quand seront-ils récompensés ? À la fin du monde ! Selon La Bible ! Alors, ceux qui enseignent que les morts sont déjà au paradis, disent, sans le savoir, que les morts ont déjà reçu leurs récompenses. Dans ce cas, lorsqu’ils ressusciteront, quelles récompenses peuvent-ils encore espérer ? À mon avis, leurs enseignements ont interverti l’ordre des évènements.


Quant à toi, Daniel, tiens bon jusqu’au bout. Alors, tu auras droit au repos…” Ici, il s’agit d’un repos bien mérité que Dieu accorde exclusivement à ses enfants durant leur passage au séjour des morts. (Aux esprits oints, les rachetés du sein d’Abraham).

 

Le prophète Ésaïe et le psalmiste

 

Sur le sujet controversé du paradis, et contrairement à l’enseignement traditionnel de nos Églises, le prophète Ésaïe enseigne que les morts ne se réjouissent pas au ciel :

 

– Mon peuple, tes morts reprendront vie. Alors, les cadavres des miens ressusciteront ! Ceux qui sont couchés en terre se réveilleront et crieront de joie. Le Seigneur t’enverra une rosée de lumière, et la terre redonnera naissance à ceux qui n’étaient plus que des ombres (Ésaïe 26 :19).

Ceux qui enseignent que les justes dansent et se réjouissent au paradis, tandis que les damnés sont torturés dans le feu de l’enfer, les passages suivants du grand prophète Ésaïe et du psalmiste pourraient les déconcerter :

 

– dans le monde des morts, personne ne te loue ; ce ne sont pas les cadavres qui peuvent t’acclamer. Quand on descend dans la tombe, il est trop tard pour espérer en ta fidélité (Ésaïe 38 :18).

 

– Que gagnerais-tu si je mourais, si je descendais dans la tombe ? Celui qui n’est plus que poussière peut-il te louer encore ? (Psaumes 30 :10)

– J’ai ma place parmi les morts, comme les cadavres couchés dans l’ombre. Tu ne tiens plus aucun compte d’eux et tu ne fais plus rien pour eux. Tu m’as mis au fond du gouffre, dans l’obscurité profonde de la mort (Psaumes 88 :6-7).

 

– Chez les défunts, parlera-t-on de ta bonté ou de ta fidélité dans le monde des morts ? Dans la nuit totale sait-on quelque chose de tes miracles ? Au pays de l’oubli a-t-on une idée de ta loyauté ? (Psaumes 88 : 12-13).

– Si le Seigneur ne m’avait pas secouru, je ne serai pas loin du pays du silence (Psaumes 94 :17).

 

Les âmes éplorées de Sodome et Gomorrhe

 

Le Seigneur Jésus disait : je vous le déclare, c’est la vérité : au jour du jugement, le châtiment sera moins dur pour les habitants de Sodome et de Gomorrhe que pour les habitants de cette ville-là (Matthieu 10 :15). Dans ces deux villes résidaient les pires criminels jamais vus à la surface de la terre. Le Livre du Juste donne des détails sur la vie quotidienne de ce peuple. Nous y découvrons un peuple corrompu à l’extrême, et qui avait créé une civilisation totalement opposée à la justice et au droit. Le péché et le crime étaient une banalité exaltante, et toute personne ne vivant pas dans l’insubordination était torturée à mort. Dans Sodome et Gomorrhe, la civilisation était de la forfaiture et tout contrevenant était brûlé vif ou était contraint de mourir affamé. Ils organisaient régulièrement des festivités d’orgies sexuelles en masse et toute la population s’accouplait sans distinction. Après quoi, chacun rentrait chez soi comme si de rien n’était. Dans Sodome, lorsqu’une personne t’inflige une blessure à l’aide d’une arme, tu dois lui payer de l’argent pour t’avoir blessé, sous peine de te retrouver devant le juge qui te contraindra à t’en acquitter. Tout étranger qui entrait dans ces villes était promptement accueilli avec de l’or et de l’argent. Mais ils prenaient soin de le laisser mourir de soif et de faim. Après quoi, chacun venait récupérer son or, et ils se partageaient le butin laissé par l’étranger. Une femme qui avait tenté de secourir un de ces étrangers fut arrêtée. Ils imbibèrent son corps nu de miel et lâchèrent sur elle des essaims d’abeilles. Elle mourut dans des cris agonisants. De telles abjections ne tardèrent pas à attirer sur eux, le jugement de Dieu. Pourtant, ils ne manquaient de rien et vivaient dans une certaine paix. Alors, Dieu ne pouvant plus les supporter à cause de leurs crimes démesurés les détruisit par le feu et des tremblements de terre. Si l’enfer était une réalité, déjà les habitants de ces villes s’y trouveraient. Pourtant, ce passage cité plus haut nous dit qu’ils n’y sont pas. Le Seigneur Jésus en personne confirme qu’ils n’ont pas encore été jugés, et que, comparativement à d’autres villes, leur châtiment sera moins dur. Comme tous les autres morts, ils attendent donc dans le séjour des morts, et seront jugés à la résurrection de la chair, au dernier jour. En ce jour-là, tous les morts seront ramenés à la vie, et le Seigneur placera à sa droite les bons, les rachetés, pour le bonheur éternel. À sa gauche, il placera tous les méchants, y compris, les habitants de Sodome et de Gomorrhe, pour la honte éternelle. Alors, chacun sera jugé selon ses actes enregistrés dans le Livre de Vie (Matthieu 25 : 31-46).

 

Dépositions du nouveau testament

 

Ainsi que vous l’avez remarqué, le feu brûlant et terrifiant de l’enfer n’est pas clairement décrit dans l’Ancien Testament. On retrouve des indices dans le psaume 11 :6 ; Ésaïe 1 :31 ; Ésaïe 66 :25, mais leur sens est complètement différent du feu qui brûle éternellement les damnés. C’est précisément à partir de l’entrée en scène de Jean le Baptiste et du Seigneur Jésus que se dessinent, pour la première fois dans l’histoire de La Bible, les silhouettes de ce lieu infernal. Et même là, Jean-Baptiste et le Christ ont parlé du feu de l’enfer comme une réalité du futur dont la date d’ouverture est fixée après le jugement dernier, à la fin du monde.

 

Assurément, Le Dieu de l’Univers a fixé un jour « J », pour juger les morts aussi bien que les vivants. Ce jour « J » est souvent désigné par les expressions suivantes : au jour du jugement ; à la fin du monde ; à la résurrection de la chair ; au dernier jour ; à la moisson. Quelques e 

– C’est pourquoi, je vous le déclare, au jour du jugement la punition sera moins dure pour Tyr et Sidon que pour vous (Matthieu 11 :22).

– Au jour du jugement, la Reine du Sud se lèvera en face des gens d’aujourd’hui et les accusera… (Matthieu 12 :42).

 

– Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons (Matthieu 13 :49 et 25 :31-46).

– Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ramènerai de la mort à la vie au dernier jour (Jean 6 :54).

– Marthe répondit : « Je sais qu’il reviendra à la vie lors de la résurrection des morts, au dernier jour » (Jean 11 :24).

 

– Celui qui me rejette et n’accepte pas mes paroles trouve là ce qui le condamne : c’est l’enseignement que j’ai donné qui le condamnera au dernier jour (Jean 12 :48).

 

Il est donc clair que le jugement de toute l’humanité, depuis Adam, aura lieu au jour « J », au dernier jour. Ces enseignements écartent toute idée d’une récompense ou d’une punition instantanée après la mort. Voyons quelques exemples concrets.

 

La déposition de Matthieu

 

Comme on enlève la mauvaise herbe pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde : le Fils de l’homme enverra ses anges, ils enlèveront de son royaume tous ceux qui font tomber les autres dans le péché et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans le feu de la fournaise où ils pleureront et grinceront des dents. Mais alors, ceux qui obéissent à Dieu brilleront comme le soleil dans le royaume de leur père. Écoutez bien si vous avez des oreilles (Matthieu 13 : 40-43).

Dans ces passages bibliques, Matthieu ou Lévi (un publicain devenu Apôtre du Christ) nous a transcrit La Parole révélée du Créateur. Cette Parole parle d’un royaume et il est évident qu’il s’agit de cette terre. Lorsque les anges auront arraché les méchants de la terre et les auront jetés dans le feu, la vie continuera sur terre et les justes y resplendiront comme le soleil. Tout se déroulera donc sur cette terre et une date bien définie a été fixée pour cela : à la fin du monde. Dans la pédagogie scolaire, « l’enseignement est fait de répétitions ». Jésus-Christ le grand pédagogue ne tarit pas de mots lorsqu’il enseigne sur les réalités de l’après-vie. Dans un même chapitre, il n’hésite pas à se répéter tout en précisant que les tourments de l’enfer auront lieu à la fin du monde. Nous lisons : Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants d’avec les bons pour les jeter dans le feu de la fournaise. C’est là qu’ils pleureront et grinceront les dents.

 

«  Avez-vous compris tout cela » ? leur demanda Jésus. « Oui » répondirent-ils (Matthieu 13 : 49-51).

 

Plus loin, il renchérira : En effet, le Fils de l’homme va venir dans la gloire de son Père avec ses anges, et alors il paiera chacun selon la façon dont il aura agi (Matthieu 16 :27). Payer chacun selon sa manière d’agir, c’est récompenser chacun selon ses œuvres. Et cela se fera seulement lorsque Christ viendra avec ses anges. Ce détail indique clairement la fin des temps. En un mot, chacun recevra sa récompense à la venue du Christ, mais pas une seconde après la mort.

 

La promesse du Seigneur Jésus

 

Juste avant sa mort, le Seigneur instruisit ses apôtres sur les secrets du lendemain et de l’après-vie. Il leur dit : il y a beaucoup d’endroits où demeurer dans la maison de mon père et je vais vous préparer une place. Je ne vous l’aurais pas dit si ce n’était pas vrai. Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis (Jean 14 :2-4).

 

Les chrétiens d’aujourd’hui attendent dans la plus vive impatience, cette venue du Seigneur Jésus. Je peux dire qu’il reviendra lorsqu’il aura achevé de préparer cette place. Telle fut sa promesse. Alors, ceux qui rêvent d’un paradis une minute après la mort gagneraient à changer leur position. En effet, celui qui détient la promesse affirme que le paradis n’est pas prêt. Lorsque tout sera prêt, il apparaîtra dans les nuées, et ce jour-là, tous ceux qu’il aura choisis (morts ou vivants) monteront dans les nuées, à sa rencontre, et arriveront enfin au ciel. Cela n’aura pas lieu avant ! Tel est l’enseignement de La Sainte Bible.

 

Ni les patriarches ni les grandes figures de La Bible ne sont montés au ciel. Énoch fut le premier homme – et plus tard le prophète Élie – à être enlevé de leur vivant. Hormis Jésus-Christ qui, lui, réside aux côtés du Père, Énoch et Élie ne sont pas au ciel. Dans son livre, Énoch, le scribe de justice, nous explique dans quelle dimension Dieu l’a placé (Le livre d’Énoch, les chapitres 64 et 105 :6-8). Aussi, dans LE LIVRE DES JUBILÉES ou PETITE GENÈSE (Texte sacré et ancien du judaïsme), chapitre 4 versets 23, Dieu nous précise l’endroit où Énoch le prophète fut placé. Abraham, Isaac, Jacob, Noé, Moise, etc., et même la Vierge Marie, ne sont pas montés au ciel. Ils se reposent tous dans le séjour des morts. Le Seigneur Jésus nous l’apprend par la simple déclaration que voici :

 

Personne n’est jamais monté au ciel, excepté le fils de l’homme qui est descendu du ciel ! (Jean 3 : 13).


Une autre confirmation du même rang : je vais partir et vous me chercherez, mais vous mourez dans votre péché. Vous ne pouvez pas aller là où je vais… Vous venez d’ici-bas, mais moi je viens d’en haut. Vous appartenez à ce monde, mais moi je n’appartiens pas à ce monde (Jean 8 :21-23).

 

Une remarque révolutionnaire

 

Lorsque le Christ était cloué à la croix, il a promis le paradis au voleur qui s’était tourné vers lui par la repentance, de sorte que presque tous les prédicateurs de La Bible considéraient ce passage comme une confirmation irréfutable sur l’existence du paradis, immédiatement après la mort. Pourtant, la suite des événements nous démontre le contraire et certifie qu’il n’y a pas de paradis instantané après la mort. Observez attentivement ce qui suit :

Le premier témoin de la résurrection du Seigneur Jésus fut la célèbre Marie de Magdala. Lorsqu’elle vit le Christ ressuscité, elle courut pour se jeter à ses pieds. Mais le Seigneur lui dit : ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le père. Mais va dire à mes frères que je monte vers mon père qui est aussi votre père, vers mon Dieu qui est aussi votre Dieu (Jean 20 :17).

 

Le Seigneur Jésus était mort il y a environ trois jours et ici, il nous révèle qu’il n’était pas au ciel. Ce laps de temps, c’est ce que j’appelle « Les trois jours perdus de Jésus-Christ ». Où était-il donc ? Christ Jésus était mort comme toute personne qui meurt. Il dormait dans sa tombe et son esprit était dans le séjour des morts. Dormir dans sa tombe signifie « descendre aux enfers ». Et n’eût été l’intervention de l’Esprit Saint qui le ramena de la mort à la vie, en accord avec le plan parfait de Dieu, son sort aurait été semblable à celui des autres morts. S’il y avait un paradis pour les morts, et si l’on s’y rendait une minute après la mort, alors, le Christ devrait s’y rendre. Mais trois jours après sa mort, de sa propre bouche, il déclara qu’il n’y était pas. Si Jésus ressuscité n’était pas au ciel, alors, le voleur lui aussi n’y était pas. Que se passe-t-il donc ?

 

Les exégètes de La Bible confessent qu’il s’agit simplement d’une erreur de ponctuation introduite lors de la traduction de La Sainte Bible. Le texte hébreu, à partir duquel La Bible fut traduite en français, n’a pas de ponctuation. Par conséquent, lors de cette traduction en français, la ponctuation a été arbitrairement imposée par le traducteur, selon sa compréhension et sa sensibilité. Ainsi donc, on a fait dire à La Bible ce qu’elle n’a point dit. Observez les deux phrases suivantes et vous comprendrez que, bien qu’elles aient la même structure, elles sont néanmoins différentes par leur sens :

 

– Je te dis : aujourd’hui, tu seras avec moi au paradis. (Erreur de ponctuation).

 

– Je te dis aujourd’hui : tu seras avec moi au paradis. (Phrase correcte).


La première phrase signifie qu’aujourd’hui même, juste après ta mort, tu seras avec moi dans le paradis. La deuxième phrase signifie ceci : aujourd’hui, je te fais la promesse qu’un jour (période indéterminée dans le futur), tu seras avec moi au paradis. L’emplacement de la petite ponctuation, les deux points (:), placés avant ou après le mot « aujourd’hui », a complètement changé le sens de la phrase, donnant ainsi naissance à des doctrines controversées et non bibliques. Mais gloire soit rendue à Dieu, car la déclaration du Seigneur Jésus à Marie de Magdala nous a mis à l’abri de la confusion.

 

On peut aussi tirer une leçon de cette expérience : C’est seulement après sa résurrection que Jésus-Christ est monté au ciel. Aussi, c’est seulement après leur résurrection, au moment de l’enlèvement, que les rachetés monteront au ciel.

 

Nota Benin : Le voleur sur la croix, a-t-il demandé au Seigneur de l’emporter immédiatement au paradis, selon la croyance populaire ? La réponse est non ! Ce voleur agonisant qui a obtenu son salut par la repentance connaissait l’eschatologie et les Saintes Écritures. De ce fait, il n’a point sollicité le ciel mais plutôt, la grâce d’être introduit dans le futur règne millénaire : « Jésus, Souviens-toi de moi, lorsque tu viendras dans ta gloire » (Luc 23 :42).

 

L’homme riche et le pauvre Lazare

 

Les Églises qui soutiennent l’existence instantanée de l’enfer après la mort choisissent aussi ce passage comme une référence de choix pour soutenir leur assertion. Mais, il faut noter que l’affaire de l’homme riche et du pauvre Lazare n’est qu’une parabole. C’est comme un film que Christ projetait dans l’esprit des hommes de son époque, afin de leur enseigner une leçon à travers les images. Comme par enchantement, c’est dans cette même parabole que vous comprendrez que l’enfer n’existe pas après la mort. Remarquez ceci : contrairement aux enseignements que nous avons reçus dans nos Églises, cette scène dont parle le Seigneur Jésus ne se passe ni au paradis ni en enfer. Elle a lieu plutôt dans le séjour des morts. La Bible nous confirme qu’à sa mort, le pauvre Lazare fut transporté auprès d’Abraham dans le séjour des morts. Quant à l’homme riche, il fut, lui aussi, transporté dans le séjour des morts. La Bible le confirme dans Luc 16 :23. Il n’y a donc pas deux endroits différents après la mort. C’est seulement le même séjour des morts pour les bons, aussi bien que pour les méchants. C’est une dimension spirituelle, une sorte de cave dans laquelle sont stockés les esprits de toutes les personnes décédées.

 

Dans cette parabole, La Bible précise néanmoins qu’il y a deux endroits distincts dans le séjour des morts : le sein d’Abraham où se retrouvent les rachetés, et un autre compartiment qui accueille tous les damnés. Un gouffre infranchissable sépare ces deux sections.

 

Cette parabole du Christ Jésus nous apprend aussi deux vérités incontournables, à savoir : il y a de la souffrance dans le séjour des morts pour les damnés. Il y a du repos et de la consolation dans le séjour des morts pour les rachetés qui se retrouvent dans le sein d’Abraham. Chacun savoure d’avance ce que sera son éternité.

 

Lorsque vous mourez, les prières et les messes ne peuvent plus vous aider, car dans le séjour des morts, la situation de chacun est irréversible, en témoigne le grand abîme infranchissable séparant ces deux groupes.

Dans le jargon chrétien, le sein d’Abraham où se trouve le pauvre Lazare est connu sous le nom de « paradis », tandis que le monde des morts (l’endroit où se trouve l’homme riche) s’appelle « l’enfer ». Cette appellation qui est un abus de langage crée des confusions lorsqu’on étudie le sujet de l’après-vie. En effet, La Bible dit que « le riche souffrait beaucoup dans le monde des morts. Il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui » (Luc 16 :23). Le patriarche Jacob disait qu’il rejoindra son fils Joseph dans le monde des morts (Genèse 37 :35) ; Samuel, le saint, le prophète de Dieu disait aussi au roi Saul que : « Demain, toi et tes fils, vous serez avec moi dans le monde des morts… » (1 Samuel 28 :19). Pourtant, les patriarches Jacob, Joseph et Samuel le prophète ne sont pas dans le feu brûlant de l’enfer ! Compte tenu du fait que des saints hommes de Dieu se retrouvent dans le séjour des morts, alors, le monde des morts ne peut pas représenter l’enfer (la fournaise qui châtie les suppôts de Satan).

 

Analyse de la parabole

 

Les différentes versions de La Bible dont nous disposons sont unanimes sur la situation de Lazare dans le séjour des morts. Elles enseignent que Lazare est consolé de ses maux et de ses malheurs, tandis que l’homme riche est en proie aux souffrances et à la soif dans les flammes. Il est passionnant de noter ici la position du bienheureux Lazare : La Sainte Bible dit qu’il est consolé de ses souffrances. Pourtant, la consolation est loin d’être une récompense. Le Larousse définit la consolation comme l’atténuation, le soulagement, le réconfort apporté à la peine de quelqu’un. Donc, la situation de Lazare ne peut en aucun cas être considérée comme sa récompense finale après le jugement de Dieu. Pour le moment il est simplement soulagé de ses souffrances, mais sa récompense interviendra plus tard, après la résurrection de la chair, au jugement du dernier jour. La souffrance et la soif dans les flammes que connaît l’homme riche sont un avant-goût de ce que sera aussi son éternité. N’oubliez surtout pas qu’il s’agit ici d’une parabole.


Que dit Jean, le disciple que le Seigneur aimait le plus

 

Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix et sortiront de leurs tombeaux. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés (Jean 5 :28-29).

 

Jean nous précise ici que les morts ne viendront ni du paradis ni du feu brûlant de l’enfer, mais qu’ils sortiront plutôt de leurs tombeaux. Ce message est en parfaite harmonie avec celui du prophète (Daniel 12 :12) que nous avons cité plus haut. L’idée de réjouissance dans le ciel après la mort ne bénéficie pas du témoignage de l’Apôtre Jean. Dans ces passages, les justes reçoivent la vie comme récompense à la sortie de leur tombeau et non un paradis céleste.

 

Témoignage de l’Apôtre Paul

 

L’Apôtre Paul est une des grandes figures de la foi chrétienne, en faveur des non-juifs, et nous avons foi à son enseignement. Cet homme nous informe qu’au retour du Seigneur Jésus, tous ceux qui sont morts en Christ ressusciteront les premiers et nous les vivants, serons transformés, et ensemble, nous serons enlevés avec eux dans les airs, à la rencontre du Christ (1 Thessaloniens 4 :13). Ce passage biblique démontre, avec une clarté surprenante, que ceux qui sont morts en Christ ne sont pas au paradis avec Dieu. S’ils y sont déjà, alors, ils n’ont plus besoin de ressusciter et de remonter encore au ciel, à sa rencontre lors de sa venue. Cela n’aurait pas de sens. Les morts en Christ se reposent tous dans le séjour des morts. C’est seulement à la venue du Seigneur Jésus qu’ils ressusciteront, pour la première fois, et s’élèveront dans les airs, à sa rencontre. Pas avant !

 

C’est en ce moment très précis de la venue du Christ et de l’enlèvement, que les portes du paradis s’ouvriront, pour la première fois, afin d’accueillir les rachetés.

 

À ce niveau, il importe de préciser que ces rachetés qui monteront au ciel, lors de la venue du Christ Jésus, ne resteront pas éternellement dans le paradis céleste. Ils y demeureront seulement pour un bref séjour, de sept ans. Ils s’y réjouiront et seront à l’abri de la grande tribulation, également de sept années, qui s’abattra en ce moment sur les habitants de la terre. Après avoir passé les sept ans au ciel, tous les rachetés redescendront sur cette terre avec Christ, pour le règne millénaire. Après le règne millénaire, aucun passage biblique n’indique que ces rachetés remonteront au ciel. Tout laisse croire qu’ils passeront l’éternité sur cette terre.


Témoignage de l’apôtre Pierre

 

L’apôtre Pierre est celui de qui Jésus-Christ a dit : « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. » Cet apôtre semble être un bon intendant qui sait faire ses comptes. Il posa cette question intelligente au Seigneur :

 

Écoute, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi. Jésus-Christ lui répondit : je vous le déclare, c’est la vérité : si quelqu’un quitte, pour moi et pour la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants, ses champs, il recevra cent fois plus dans le temps où nous vivons maintenant : des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des champs, avec des persécutions aussi ; et dans le temps qui viendra ensuite, il recevra la vie éternelle (Marc 10 : 28-30).

 

Dans ce passage, nous constatons que Jésus-Christ n’avait pas promis à ses disciples le paradis immédiat après la mort. Mais d’abord, une immédiate récompense, au centuple de tout ce qu’ils auraient perdu dans l’exercice de leur fonction pastorale, et ensuite, la vie éternelle dans le temps qui viendra. Ce temps qui viendra (la vraie vie selon Matthieu 18 :8) n’est rien d’autre que la vie sur terre après la résurrection et le jugement dernier. Le Seigneur Jésus était sur la terre lorsqu’il fit ces promesses. S’il y avait un autre endroit au ciel pour récompenser Pierre et ses compagnons, puisque Pierre a cherché à connaître sa récompense, c’est

 

àce moment précis que le grand pédagogue l’aurait mentionné. Mais comme vous le voyez, il n’en fait pas cas.

 

Mystère ! Le livre de l’Apocalypse nous situe l’emplacement du paradis

 

Le livre de l’Apocalypse nous enseigne qu’à l’arrivée du Seigneur Jésus, les oints (morts et vivants) seront enlevés au ciel pour une courte période de sept ans. Après cela, ils redescendront sur terre avec le Seigneur Jésus pour le règne millénaire. Nulle part, dans La Bible, il n’est écrit que le Seigneur Jésus remontera au ciel après le règne millénaire. Il restera ici sur terre avec nous. Cette terre sera alors transformée en paradis, telle qu’elle était au commencement de la création, et nous y vivrons à perpétuité. Après le règne millénaire, Dieu le Père en personne descendra sur terre et habitera au milieu des hommes : « Et je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel… j’entendis une voix forte qui venait du trône et disait : Maintenant la demeure de Dieu est parmi les hommes ! Il demeurera avec eux et ils seront son peuple. Dieu lui-même sera avec eux et il sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux. Il n’y aura plus de mort, il n’y aura plus ni deuil ni lamentation, ni douleur. Les choses anciennes auront disparu » (Apocalypse 21 : 2-4).… Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville (La


Nouvelle Jérusalem), et les serviteurs de Dieu l’adoreront. Ils verront sa face, et son nom sera inscrit sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du soleil, parce que le Seigneur Dieu rependra sur eux sa lumière, et ils régneront pour toujours (dans La Nouvelle Jérusalem). (Apocalypse 22 : 3-5). Le paradis sera donc bel et bien sur cette terre, et non au ciel. C’est dans le paradis terrestre que Dieu avait placé Adam et Ève, c’est donc sur terre qu’il rétablira le paradis après l’avoir débarrassé de Satan, de ses démons, ainsi que tous leurs cortèges de malheurs. Doutez-vous encore de cette possibilité ?

 

Confirmations

 

L’adoration dans le ciel

 

Les vingt-quatre vieillards et les quatre êtres vivants qui se tiennent devant le trône de Dieu chantaient un cantique nouveau qui disait ceci : « tu es digne de prendre le livre et d’en briser les sceaux. Car tu as été mis à mort, et par ta mort, tu as racheté pour Dieu des hommes de toute tribu, de toute langue de tout peuple et de toute nation. Tu as fait d’eux un royaume de prêtres pour servir notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5 : 9-10). Comme vous le constatez, il est écrit que les rachetés régneront sur terre et non au ciel. C’est une information qui émane directement du trône de Dieu. La terre était le paradis avant la chute. Elle le sera de nouveau.

 

Si vous croyez toujours que le paradis sera au ciel, alors, les deux passages suivants achèveront de vous dissuader, du fait de leur clarté indiscutable :

 

– Les cieux sont les cieux de l’Éternel, mais il a donné la terre aux êtres humains (Psaumes 115 : 16. La Bible Thompson).

– Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre (Matthieu 5 :3 et 4. Ibidem).

 

Que déclare le Maître de l’Univers sur le sort des rachetés ? Quel sera leur héritage ? La terre ou un paradis céleste ? Lors de son passage sur terre, le Christ disait à la foule : « le royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17 :21). Ce qui indique que le royaume de Dieu, avec Jésus-Christ comme roi, a déjà commencé à s’établir sur cette terre. Il sera effectif lors du règne millénaire.

Dans la prière enseignée à ses disciples, Jésus-Christ disait : Notre Père qui est dans les cieux, que la sainteté de ton nom soit reconnue ; que ton Règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme elle l’est dans le ciel (Matthieu 6 :9-10). Dans La Bible originale, le mot « règne » se traduit aussi par « royaume ». De quel royaume est-il question ? Où est-ce que ce royaume est-il appelé à se manifester ?


Au ciel ? Bien sûr que non, car Dieu règne déjà au ciel ! Nous disons quotidiennement cette prière, et appelons de tous nos vœux, l’établissement du royaume de Dieu sur terre.

 

Les prophéties messianiques d’Ésaïe et de l’ange Gabriel

 

Dans ces prophéties, il est encore question d’un règne éternel sur terre. D’abord, nous entrevoyons le trône de Dieu au ciel, ensuite, celui du Messie qui doit régner éternellement sur le trône de David sur terre : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné. Dieu lui a confié l’autorité. On lui donne ces titres : Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père pour toujours, Prince de la paix. Il doit étendre son autorité et assurer une paix sans fin. Il occupera le siège royal de David et régnera sur son empire, pour l’affermir et le maintenir en établissant le droit et l’ordre de Dieu, dès à présent et pour toujours… (Ésaïe 9 :5-6). Sept cents ans plus tard, cette prophétie se confirmait et s’accomplissait. « L’ange lui dit alors : N’aie pas peur, Marie, car tu as la faveur de Dieu. Bientôt tu seras enceinte, puis tu mettras au monde un fils que tu nommeras Jésus. Il sera grand et on l’appellera le Fils du Dieu très-haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme le fut David son ancêtre, et il régnera pour toujours sur le peuple d’Israël, son règne n’aura point de fin » (Luc 1 :30-33).

 

L’Apocalypse de saint Jean précise la date des récompenses

 

Selon la tradition, le livre de l’Apocalypse fut rédigé aux environs des années

 

96 de notre ère. À cette époque, les anciens, les patriarches, les prophètes, les rois, les premiers apôtres, etc., étaient tous morts. À juste titre, l’on peut dire qu’ils ont déjà reçu leurs récompenses et qu’ils ont été admis au ciel. Un tel raisonnement est conforme à l’enseignement classique de nos églises qui dit que chaque personne est jugée et récompensée une minute après sa mort. Pourtant, le livre de l’Apocalypse démontre que cet enseignement classique est faux car il contredit La Bible. Vous conviendrez avec moi que le livre de l’Apocalypse parle d’évènements qui surviendront à la fin des temps. Ce livre nous précise la date de récompense de tout un chacun : « les vingt-quatre anciens qui se tiennent devant le trône de Dieu se prosternèrent et tous disent : Les nations étaient remplies de fureur, mais le moment est arrivé où ta colère va se manifester et où les morts vont être jugés ; le moment est arrivé où tu vas accorder la récompense à tes serviteurs les prophètes et à tous ceux qui t’appartiennent et te respectent, qu’ils soient grands ou petits ; le moment est arrivé où tu vas détruire ceux qui détruisent la terre ! » (Apocalypse 11 :18).


Suivant cet enseignement du livre de l’Apocalypse, quand est-ce que les morts seront-ils jugés ? Surement après la résurrection car l’expression « le moment est arrivé où les morts vont être jugés » évoque l’idée d’un jugement collectif qui se distingue de ce qui peut arriver à chacun dans sa tombe. Dans ce passage biblique, la date des récompenses (paradis ou feu) est très précise : C’est lorsque viendra le moment apocalyptique que les morts seront jugés et après quoi, la récompense sera accordée aux serviteurs de Dieu (aux prophètes et à tous ceux qui lui appartiennent, qui le respectent, petits et grands). Confronté à ces nombreuses évidences bibliques, on s’aperçoit que l’enseignement traditionnel classique est erroné. Il nous a permis certes, de persévérer dans la foi mais de nos jours, il doit être abandonné.

 

L’impatience des Saints Martyrs

 

Les martyrs sont ceux qui ont été mis à mort à cause de La Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Il s’agit des premiers chrétiens qui furent massacrés par les empereurs de Rome dans les amphithéâtres et le Colisée pour amuser leurs peuples. C’est également ceux qui furent assassinés par les papes lors de l’Inquisition, etc. C’est pendant la tribulation que Dieu vengera leur sang versé sur les habitants de la terre. Cette vengeance se fera au moyen des sept coupes de la colère de Dieu et des grands fléaux qui s’abattront sur terre (Apocalypse 16). Ces âmes saintes, elles aussi, n’ont pas encore été récompensées et ne se promènent pas dans les rues du paradis. Elles sont cloitrées quelque part et attendent avec impatience le dénouement : « Quand l’agneau brisa le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été exécutés pour leur fidélité à la parole de Dieu et le témoignage qu’ils avaient rendu. Ils criaient avec force : “Maitre saint et véritable, jusqu’à quand tarderas-tu à juger les habitants de la terre pour leur demander des comptes au sujet de notre mort ?” On donna à chacun d’eux une robe blanche, et on leur demanda de patienter encore un peu de temps, jusqu’à ce que soit complété le nombre de leurs frères et compagnons de service qui devraient être mis à mort comme eux-mêmes (Apocalypse 6 :9-11). »

 

Pour quelles raisons l’Apocalypse montre-t-elle ces oints sous l’autel de Dieu ?

 

À l’instar de tous les rachetés, ils ont reçu comme nouveau titre « sacrificateurs de Dieu qui régneront sur terre » (Apocalypse 5 : 9-10). Ayant offert le sacrifice ultime, ils constituent les élites au sein des rachetés. L’autel étant l’endroit où l’on offre des sacrifices à Dieu, ces âmes y sont car elles s’identifient aux fonctions de l’autel.

 

Ainsi que nous l’avons souligné à maintes reprises, la récompense à la résurrection, c’est la vie. Mais qu’en est-il au sujet du feu brûlant de l’enfer ? Quel enseignement la Bible donne-t-elle ?


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