LE CHRISTIANISME

 SATANIQUE ET LA

    CREATION DU

                 7eme JOUR


DEUXIÈME PARTIE

 

   LE CHRISTIANISME SATANIQUE

 

LE POUVOIR DES DÉMONS RELIGIEUX

 

 

   CHAPITRE I

 

 LES STIGMATISÉS ET LES CORPS INCORRUPTIBLES

 

     Sur le plan historique, les phénomènes de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints de l’église catholique sont des faits établis et bien documentés. De sérieuses enquêtes ont été menées par des docteurs renommés et des journalistes des masses médias depuis l’apparition du phénomène. Il n’y a donc aucun secret dans cette affaire. L’église catholique adopte parfois une attitude de suspicion sur le phénomène de stigmatisation. Par contre, elle considère l’incorruptibilité du corps comme une faveur de Dieu et ce fait rentre en ligne de compte pour la canonisation des saints. L’objectif de ce chapitre serait de pouvoir démontrer à travers la Bible et l’histoire que la stigmatisation aussi bien que l’incorruptibilité des corps, bien que saintes selon les apparences soient néanmoins des phénomènes purement diaboliques.

 

      I.                      Manifestations du phénomène

 

     Après la crucifixion du Seigneur Jésus, lorsque son corps fut descendu de la croix, on a constaté que ses mains et pieds étaient perforés, son flanc était transpercé, son épaule était écorchée, sa tête portait des meurtrissures, son corps entier était mutilé… Ces différentes blessures reçues lors de son crucifiement sont appelées « les stigmates du Seigneur Jésus. » Le film de Mel Gibson « La passion du Christ » en donne une illustration éloquente. Curieusement, depuis l’année 1224 jusqu’à nos jours, des milliers de fidèles de l’église catholique, de leur vivant, ont vu apparaître sur leurs corps les stigmates du Seigneur Jésus comme s’ils avaient été eux aussi crucifiés. Ces personnes sont alors appelées « les stigmatisés » en fonction de l’analogie de leurs blessures par rapport à celles de Jésus crucifié. « Living miracles » donne l’évaluation suivante pour compter de 1224 à 1894 : pour la France, soixante-dix stigmatisés ; quarante-sept pour l’Espagne ; trente-trois pour l’Allemagne, quinze pour la Belgique, treize pour le Portugal, cinq pour la Suisse, cinq pour la Hollande, trois pour la Hongrie, un pour le Pérou, un pour l’Égypte… De nos jours, des milliers de cas sont signalés en Grande-Bretagne, en Australie, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Irlande, en Corée, en Syrie, etc.( Voir la carte ci-dessous).


                                                                                                                         

     À l’exception de quelques rares cas isolés, le phénomène est purement catholique et les femmes sont les plus concernées avec un record d’environ quatre-vingt-dix pour cent des cas (un homme pour sept femmes selon certaines sources). Les personnes qui vivent ces expériences traversent de grandes souffrances physiques car leurs blessures sont réelles et saignent à profusion. Du sang coule également des yeux de certains d’entre eux et le phénomène est connu sous le nom de « larmes de sang ». La stigmatisation est souvent accompagnée de dons spirituels tels que : le pouvoir de communiquer avec les animaux, la capacité de se retrouver en plusieurs endroits au même moment connu sous le nom de bilocation ; la lévitation, la prophétie, le jeûne pouvant aller à plus de douze ans sans nourriture, le don de guérison, la capacité de lire les pensées d’une tierce personne, etc. En plus de ces surnaturels phénomènes spirituels, les stigmatisés reportent qu’ils sont souvent victimes d’attaques démoniaques qui se résument à des bastonnades prolongées ou des tortures accompagnées de maladies telles que : convulsions, aveuglement, assourdissement, mutisme, paralysie,  sensation de tristesse, de dépression, de faiblesse, etc., de sorte que  certains sont considérés comme de véritables musées pathologiques.

 

     La stigmatisation avec ses affreuses souffrances est qualifiée de « souffrances co-rédemptrices » par l’église catholique car l’on pense que les victimes participent ou associent ainsi leurs souffrances à celles du Christ pour la rédemption de l’humanité. Quelques femmes stigmatisées racontent des scènes de mariage au cours desquelles elles auraient été mariées au Seigneur Jésus-Christ en présence de la Vierge Marie et d’autres saints. Elles portent leur bague d’alliance en or ou en diamant que seule la mariée peut voir. La stigmatisation et les phénomènes qui l’accompagnent varient beaucoup d’une personne à l’autre. Les cas les plus célèbres qui ont attiré mon attention sont : Saint François d’Assise (1182-1226), Sainte Rita de Cascia (1386-1456), Eustochia Calafato (1433-1468), Thérèse Neumann (1898-1962), Padre Pio (1887-1968), Myrna Nazzour (actuelle stigmatisée de Damas en Syrie). Officiellement, l’église catholique n’a jamais reconnu les stigmates. Mais elle ne les condamne pas non plus car soixante-deux personnes stigmatisées sont déjà béatifiées ou canonisées (1). Certains d’entre eux sont donc des saints de l’église catholique et reçoivent des vénérations. Je vois par là une certaine méfiance de l’église mais aussi une certaine complicité tacite et intelligente.

 

     Le phénomène de stigmatisation a des effets post-mortuaires car certains stigmatisés conservent toujours leur corps intact des centaines d’années après leur mort. Leurs corps refusent de se décomposer et leurs organes demeurent frais et saignent comme s’ils étaient toujours vivants. On les appelle alors : « les incorruptibles » ou « les saints préservés ». Même morts, ils opèrent toujours des miracles plus puissants qu’ils ne l’ont fait de leur vivant. Cependant, il faut souligner que la stigmatisation n’est pas la condition sine qua non pour l’incorruptibilité du corps car de pieuses personnes de l’église catholique après leur mort furent trouvées incorruptibles alors que, de leur vivant, elles n’ont pas porté de stigmates.

 

Thérèse Neumann, la stigmatisée Allemande

 

     II. Quelques exemples et critiques du phénomène

 

     Au cours des siècles passés, certaines personnes en mal de gloire ont sciemment provoqué leurs stigmates pour s’offrir en spectacle sans que le ciel n’intervienne d’aucune manière. Je ne m’intéresse pas à ces faux stigmatisés que l’église a souvent démasqués. Il y a aussi une dizaine de cas de corps incorruptibles de l’église catholique qui furent considérés pendant longtemps comme des saints ayant été miraculeusement préservés par la vertu de Dieu. Pourtant, l’investigation scientifique a démontré qu’il s’agissait plutôt de corps momifiés à la manière Egyptienne, ce qui n’a donc rien de surnaturel. Cependant, ces saints ont reçu et continuent de recevoir de grandes vénérations partout dans le monde et sont malheureusement considérés comme ayant été préservés intacts par la vertu du Dieu Tout-Puissant. C’est le cas de Sainte Rita de Cascia, de Sainte Marguerite de Cartonna, etc. (2). Je ne m’intéresse pas non plus à ces cas. Mon étude critique est centrée sur les incorruptibles qui défient la raison humaine, la science, la nature et les lois de Dieu. Dans cette étude critique, j’ai seulement choisi dix cas parmi des centaines d’autres. Le lecteur qui voudra enrichir ses connaissances pourra entreprendre des recherches plus approfondies.

 

 

 

Corps momifié de Ste Rita de Cascia

 

     Sainte Zita de Luca

 

     Elle est la plus admirée de l’église catholique. Après avoir passé quarante-huit ans au service des pauvres, elle mourut en 1278 et ce jour-là toutes les cloches des églises de la localité se mirent à sonner ensemble sans aucune intervention humaine et les fidèles accoururent à l’église. De nombreux miracles lui furent attribués. Sa vie fut légendaire et trois cents ans après sa mort lorsque son corps fut exhumé pour une cérémonie de béatification, on le trouva intact. Aujourd’hui, plus de sept cents ans après la mort de cette pieuse dame, son corps émerveille toujours la science de sorte que les scientifiques ont été contraints par la force des choses de déclarer qu’elle est une momie naturelle. Elle est considérée de nos jours comme une héroïne nationale, une momie nationale d’Italie.

Sainte Zita de Luca

 

     Sainte Catherine de Bologne

 

     Cette pieuse dame est morte en 1463. Durant sa vie, elle a reçu plusieurs fois des apparitions de la Vierge Marie et de l’enfant Jésus. À sa mort, une odeur de parfum se dégageait de son corps. Cette odeur est baptisée « odeur de sainteté » par l’église catholique comme si Dieu à travers ce parfum approuvait la sanctification de la personne concernée. En plus de l’odeur de sainteté, un autre miracle s’est produit : morte à l’âge de cinquante ans, son visage s’est rajeuni en prenant l’aspect de celui d’une jeune fille de la quinzaine. Elle fut canonisée en 1712 par l’église catholique et lorsque son corps fut exhumé, il était intact comme si elle venait juste de mourir. De nos jours, soit plus de cinq cents ans après sa mort, son corps demeure toujours intact et même flexible comme de son vivant. Les miracles qui lui furent attribués seraient innombrables. Le phénomène le plus extraordinaire est que cette défunte, vieille de cinq cents ans est placée en position assise sur un trône en or et des milliers de fidèles catholiques ainsi que des pèlerins s’agenouillent et se prosternent devant elle pour prier et solliciter des grâces. De son trône d’or où elle est assise en reine, il est dit qu’elle change constamment de position sans aucune intervention humaine comme si elle était vivante. Mieux que ça, elle lévite.

 

  

Sainte Catherine de Bologne

 

     Pour ma part, je pense que ce phénomène n’est pas chrétien car la Bible ne donne témoignage d’aucun fait de ce genre depuis le choix d’Abraham jusqu’à la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Si les phénomènes d’incorruptibilité et d’odeur de sainteté portaient la signature du Dieu d’Abraham, alors, les corps de tous les patriarches, de tous les prophètes, de tous les apôtres devraient demeurer de nos jours comme preuves. Abraham, l’ami de Dieu ; le roi David, l’homme selon le cœur de Dieu ; l’apôtre Jean, celui que le Seigneur Jésus aimait le plus, etc., auraient dû dégager une odeur de sainteté à leur mort et de nos jours leurs corps devraient être exposés en spectacle pour ainsi démontrer la puissance de Dieu. Malheureusement, nous constatons que rien de pareil n’a existé chez les Hébreux depuis la création de l’homme.      

 

     L’histoire raconte que la basilique Saint-Pierre de Rome, le bastion de la papauté et du catholicisme romain fut bâti sur la tombe de l’apôtre Pierre, celui de qui le Seigneur a dit : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église et les portes de l’enfer ne te prévaudront pas contre elle. » Lorsque je visitais les catacombes Sainte Calice de Rome en 1985, notre guide nous raconta que lors des fouilles, un parchemin fut retrouvé, sur lequel il était écrit : « Pierre est ici ». Cela veut dire que l’emplacement où le parchemin fut trouvé était bel et bien la tombe de l’apôtre Pierre. C’est précisément là, que fut édifiée l’imposante et prestigieuse basilique Saint-Pierre de Rome. Comment se fait-il que le corps de cet illustre apôtre qui a marché avec le Christ Jésus sur les eaux se soit décomposé et devenu de la poussière et pour quelles raisons, de nos jours, les corps des saints de l’église catholique refusent-ils de putréfier ? Ont-ils plus de mérite que les apôtres du Seigneur Jésus-Christ ? Ont-ils cru plus que Saint Jean ou Jean le Baptiste dont les corps sont devenus de la poussière ? Ont-ils espéré plus que notre père Abraham qui a aimé Dieu au point d’accepter de sacrifier son unique fils pour l’Éternel et dont le corps s’est  décomposé ?

 

     À mon avis, le phénomène catholique sur les corps incorruptibles est d’origine satanique. Si cela provenait du Dieu El Schaddaï, il aurait réalisé ces mêmes prodiges pour son ami Abraham, pour Job, pour le roi David ou pour ses saints prophètes et apôtres. En effet, la Bible déclare que Jésus-Christ ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et pour toujours (Hébreux 13 : 8). Dieu le Père non plus ne change pas et il ne produit pas d’obscurité par des variations de positions (Jacques 1 : 17). Leurs actes se réitèrent, identiques et sans variations. Mais les êtres humains changent constamment parce qu’ils sont mortels et surtout parce qu’ils ne cessent de progresser dans leurs civilisations. Dieu, lui, demeure le même et il ne fait rien de nouveau sans nous avoir prévenus longtemps à l’avance (Amos 3 : 7). Par conséquent, l’identité des divinités qui s’expriment au travers de nos stigmatisés est à revoir.

     Comment pouvez-vous exposer un cadavre bizarre vieux de cinq cents ans tel que Catherine de Bologne, devant lequel des chrétiens se prosternent pour dire des prières et vouloir que cela soit du christianisme ? Pour ma part, je trouve que c’est un nouveau type de christianisme : un christianisme satanique.

 

Ste Catherine de Bologne

     Eustochia Calafato

 

     Née en 1439, cette sainte est connue sous le nom de « la stigmatisée de Sicile » car ayant porté les stigmates jusqu’à sa mort en 1468. À l’instar de certains saints de l’église catholique son corps fut retrouvé incorruptible longtemps après sa mort. L’histoire raconte qu’elle a opéré un grand miracle un siècle et demi après sa mort : en effet, un tremblement de terre d’une grande amplitude a secoué la cité de Montevergine en 1615 et la population accourut sur la tombe d’Eustochia Smeraldo Calafato pour prier et requérir sa protection. Alors, les religieuses exhumèrent le corps de la sainte qui demeurait intact après cent quarante-sept ans d’inhumation. À peine sortie de sa tombe, la sainte ouvrit sa bouche et se mit à chanter et subitement le tremblement de terre s’arrêta. De nos jours, son corps attire une foule de pèlerins.

 

 

Eustocha Calafato

 

     Vous voyez, une dépouille vieille de plus de cent ans qui sort de sa tombe pour commander à l’astre terrestre qui lui obéit docilement. Même le fils de Dieu n’a pas manifesté une si grande et puissante autorité lors de son passage sur terre. Peut-être que le tremblement de terre s’est arrêté sur l’intercession de la sainte. Peut-être aussi qu’il s’est arrêté naturelle ment. Ce qui me frappe, c’est plutôt l’attitude des catholiques de cette ville au moment de la détresse. Au lieu d’invoquer le Dieu vivant, ils préfèrent exhumer un cadavre et implorer son intercession. Est-ce un laisser-aller de la part du clergé catholique ? Ou est-ce une forme de déviation provoquée par un abus de la foi chrétienne ? Leur attitude n’est pas chrétienne car un tel fait n’a été observé ni du temps des patriarches, encore moins au temps apostolique.

     Après l’incendie de la ville de Rome le 18 juillet 64, l’empereur Néron accusa les chrétiens d’avoir allumé le feu alors qu’il était le présumé pyromane. C’est à cette époque qu’il y eût la première grande persécution chrétienne au cours de laquelle des milliers et des milliers de croyants périrent sous les glaives des soldats Romains. De même, en 303, lorsque l’empereur Dioclétien jura la perte des chrétiens pour la survie du culte de son dieu Apollos, des milliers de martyrs chrétiens tombèrent sous le glaive des soldats romains. D’autres furent jetés en pâture aux animaux sauvages ou simplement brûlés vifs. Ont-ils exhumé les corps des saints de leur époque et se sont-ils prosternés devant eux pour conjurer leur protection ?

     Au cours des siècles, lorsque les Juifs faisaient face à l’extermination imminente de leur race, ont-ils exhumé le corps d’Abraham ou de Moïse pour implorer son intercession ou sa protection ? Une personne morte depuis des centaines d’années, peut-elle se relever et faire des miracles comme le font les saints de l’église catholique ? Au mieux de nos connaissances, la Bible ne nous donne aucun exemple de ce genre. Le phénomène n’est ni judaïque, ni biblique, encore moins chrétien. Par conséquent, en conformité avec les instructions de mes hôtes invisibles, j’en viens à conclure que ces phénomènes des corps incorruptibles de l’église catholique sont une forme de sorcellerie. Le même type de sorcellerie célébrée dans les films de vampires. Si le Dieu des chrétiens opérait de tels miracles sur ses enfants morts, il aurait accompli ces mêmes miracles pour les Juifs et pour les chrétiens des églises évangéliques qui démontrent une grande maturité de leur foi en Dieu par l’observation des préceptes bibliques.

     Si et seulement si, un des prophètes ou patriarches ou même un des apôtres du Seigneur Jésus avait été retrouvé intact après sa mort, alors je me tairais et ce débat sur les incorruptibles serait clos. Mais malgré les fouilles archéologiques, rien de tel ne fut démontré. Peut-être aussi que le Dieu de l’église catholique est différent du Dieu des patriarches Abraham, Isaac et Jacob. Il doit aussi être différent du Dieu manifesté en la personne de Jésus-Christ même s’ils portent le même nom. Étant donné que les miracles observés dans l’église catholique ne se reproduisent ni dans les synagogues ni dans les églises issues de la réforme, il y a de fortes chances que l’église catholique adore un Dieu différent de celui du christianisme.

 

     Remarque

     Les cimetières de la Palestine et d’Israël abondent en ossements humains. C’est à ces endroits historiques que se reposent les corps des vaillants serviteurs de Dieu depuis Noé jusqu’aux apôtres du Christ. Mais jamais au grand jamais, un corps incorruptible de ces saints serviteurs du Dieu Jéhovah ne fut découvert. Alors, pourquoi l’incorruptibilité se manifeste-telle seulement sur les saints de l’église catholique ?

    

     En octobre 2002, un sarcophage utilisé entre « les années vingt avant Jésus-Christ et soixante-dix après Jésus-Christ » fut retrouvé à Jérusalem et portait l’inscription suivante : « Jacques, fils de Joseph, frère de Jésus » (4)... L’apôtre Jacques est ce saint homme connu sous le nom de « frère du Seigneur Jésus ». Il fut le chef de la première église de Jérusalem et de surcroît, il est l’auteur d’une épître de la Bible. Selon toute évidence, cette découverte paléographique nous fait remonter jusqu’à l’apôtre Jacques et confirme la révélation de mes hôtes invisibles sur les incorruptibles. Qu’a-t-on retrouvé dans son cercueil ? Un corps incorruptible ? J’aurais souhaité qu’il en soit ainsi. Malheureusement, le sarcophage est une preuve que des ossements humains s’y reposaient. Cet homme, appelé « le juste » est un saint par excellence pour avoir marché avec le Christ et pour avoir rédigé une partie de notre Sainte Bible. Comment se fait-il que son corps se soit décomposé après sa mort alors que de saintes personnes de l’église catholique résistent à la putréfaction ? Il y a deux forces spirituelles antagonistes dans ce monde et puisque l’incorruptibilité semble ne pas émaner de Dieu, alors, elle ne peut être que l’œuvre du Diable. Satan aurait donc pris l’église catholique en otage dès sa naissance et a réussi à dévier les chrétiens du droit chemin par l’introduction d’un nouveau culte des morts. Un culte satanique.

 

     Sainte Catherine Labouré et Bernadette Soubirous

 

     Catherine Labouré est morte en 1876 après avoir reçu plusieurs séries de visites de la Vierge Marie et est à l’origine de la création de la médaille miraculeuse. Lorsque son corps fut exhumé cinquante-sept ans après sa mort pour une cérémonie de béatification, on le trouva intact. Bernadette Soubirous de son côté reçut dix-huit fois la visite de la Vierge Marie et trente ans après sa mort, lorsqu’on l’exhuma, on la trouva intact. Bien que morte depuis des centaines d’années, elles donnent l’apparence d’être vivantes et même les yeux bleus de Sainte Catherine ont conservé leur éclat bleuté. Ce phénomène est surnaturel et surprend tous les hommes de science. On peut donc dire que les incorruptibles du XIVe et XVIIe siècle ont été mal préservés. Par contre, les corps de Bernadette Soubirous et Catherine Labouré sont des merveilles d’une parfaite conservation. Au fur et à mesure que nous avançons dans notre civilisation et dans les découvertes scientifiques, vous verrez des miracles de plus en plus complexes. Si Satan veut gagner beaucoup d’âmes, il lui faudra alors ajuster ses méthodes pour se conformer aux réalités de notre époque. Le diable n’est pas un gamin. Il est le dieu de ce monde et il a une vaste expérience sur l’homme depuis sa création. Comme je le démontre dans le chapitre de la deuxième création, il est sans doute le créateur d’une multitude d’êtres humains qui marchent sur cette terre au milieu des enfants créés par Dieu. Il peut donc se jouer de nous à sa guise. Seule la fidélité à la Parole de Dieu, une observation aveugle des préceptes de Dieu pourraient nous mettre à l’abri de ses ruses.

 

    

Bernadette Soubirous et Catherine Labouré

  

Le mystère de l’incorruptibilité

 

D’abord, ce titre me paraît fort exagéré. L’incorruptibilité est ce qui arrivera après la résurrection lorsque nous serons revêtus du corps glorieux. Ce corps est celui dont le Seigneur Jésus s’est revêtu après sa résurrection. Ce corps est immortel et incorruptible car le péché n’a aucun pouvoir sur lui. En un mot, seul le corps glorieux est incorruptible : ainsi est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible (1Cor 15 : 42 La Bible Thompson). Si ces corps mystérieux de l’église catholique étaient incorruptibles, alors ils ne devraient pas mourir. Les incorruptibles ne meurent pas. S’ils sont morts cela veut dire qu’ils ont connu la corruption. Par conséquent, ce qui se passe dans ces corps après la mort est d’origine satanique. Ensuite, si ces mystiques catholiques ont été rendus incorruptibles à cause de leur foi ou de leurs souffrances, les apôtres Pierre et Paul ont aussi donné un témoignage plus éclatant de leur foi et sont passés par de grandes souffrances et même ont souffert le martyre. Que sont-ils devenus après la mort ? De la poussière. Seul le fils de Dieu en la personne du Seigneur Jésus-Christ n’a pas connu la corruption de la tombe. Cela fut annoncé d’avance par le prophète : Isaïe 53 : 10-11 et psaume 16 : 9-11. Mourir, se décomposer et être réduit en poussière est la condition humaine depuis la chute d’Adam. La corruption est une conséquence du péché et doit visiter tout être humain sans exception. Ainsi le créateur l’a décidé : «… tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3 :19). Puisque le diable a été la cause de la corruption de notre corps, subséquemment il peut aussi lui octroyer une quelconque apparence d’incorruptibilité. Patriarches, prophètes, rois, apôtres et disciples sont tous morts et transformés en poussière. Oui, les vrais serviteurs du Dieu très haut, ceux qui sont authentifiés par la Bible se sont soumis à la loi et à la volonté de leur créateur. Ils n’ont pas su mieux faire que de devenir de la poussière.

 

Le pouvoir de la résurrection

 

Lazare fut un grand ami du Seigneur Jésus. À sa mort, le Christ pleura et les gens s’aperçurent à quel point il aimait cet homme. Lorsqu’il arriva chez son défunt ami, il ordonna d’ouvrir la tombe et d’une voix autoritaire il commanda à Lazare de sortir de la tombe et celui qui était mort et enterré depuis quatre jours sortit de sa tombe bien vivant. J’appelle cela, le pouvoir de la résurrection. Maintenant, analysons les faits qui s’articulent autour de cet événement : lorsque le Seigneur Jésus ordonna d’ouvrir la tombe, que lui dit Marthe, la sœur du défunt ? « Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu’il est ici. » Le Seigneur Jésus, a-t-il nié le fait que Lazare se soit décomposé ? Non. Il répondit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » (Jean 11 :28-44). Ici, nous sommes aux temps pré-apostoliques. Mieux encore, nous sommes en présence du Dieu créateur et nous avons un témoignage sur l’état de conservation du corps d’un homme reconnu comme étant le grand Ami du Christ. Son corps, après avoir passé seulement quatre jours dans la tombe dégageait une odeur de putréfaction. Pourquoi a-t-il commencé à se désagréger ? Pourtant cet homme est l’ami du Dieu créateur ! Si Jésus-Christ a aimé cet homme au point de l’arracher de la tombe, nous ne doutons pas qu’un jour il le prendra avec lui au ciel. Nous avons donc ici un saint de première classe et vous constatez qu’à la manière de tous les serviteurs de Dieu depuis la création, cet homme s’est décomposé. Il faudrait donc trouver une autre explication aux corps incorruptibles de l’église catholique car ils n’obéissent pas à la règle générale. Ils sont mystérieux.

Après ce petit examen, quelle est maintenant votre position ? Êtes-vous convaincu de la révélation de mes hôtes invisibles ou continuez-vous de défendre les corps incorruptibles comme étant une faveur de Dieu ? Si oui, l’exemple suivant vous convaincra davantage.

 

Un exemple concret qui est riche en enseignement

 

Le prophète Élie était armé de la puissance de Dieu. Lors de son défit avec les prêtres du dieu Ball, il pria et le feu descendit du ciel et consuma son sacrifice. À sa prière, le feu tomba du ciel et consuma des armées entières qui cherchaient à le capturer. À sa prière, il ferma le ciel et la pluie ne tomba pas sur terre pendant trois ans et six mois. À sa prière, les cieux s’ouvrirent et la pluie tomba de nouveau… Au lieu de mourir comme le commun des mortels, un char étincellent tiré par des chevaux éclatants de lumière descendit du ciel et l’emporta dans un tourbillon de vent (2 Rois 2 : 11). Mais avant d’être enlevé il légua son autorité spirituelle au prophète Élisée et celui-ci demanda deux fois le pouvoir de son maître et Dieu le lui accorda. Il fut célèbre et puissant comme son maître et à la manière du Seigneur Jésus, les miracles qu’il opérât furent légion : la multiplication des pains, la guérison des malades, la résurrection des morts, etc. Finalement, aux environs des années 800 avant notre ère, Élisée, ce saint prophète de Dieu mourut et fut enterré. L’année suivante, une troupe de pirates moabites pénétrèrent dans le pays pendant que des Israélites enterraient un mort dans un caveau familial. Effrayés par ces barbares, ils jetèrent le corps du défunt dans la tombe où reposait déjà la dépouille du prophète Élisée avant de s’enfuir pour sauver leur propre vie. Le défunt dans sa chute toucha les ossements du prophète, reprit vie et se dressa sur ses pieds (2 Rois 13 : 20-21). Alors, qu’a-t-on retrouvé dans la tombe du prophète de Dieu une année après sa mort ? Un corps intact, imputrescible, analogue aux corps incorruptibles des saints de l’église catholique ? La Bible témoigne que des ossements blanchis y furent retrouvés ; et sans l’ombre d’un doute, les années ultérieures finiront par transformer ces ossements en poussière. Ceci est un témoignage de source sûre qui démontre le comportement des corps des saints de Dieu après leur mort. Je ne m’attarderai pas sur le cas du grand Roi David, l’homme selon le cœur  de Dieu qui s’est décomposé selon le témoignage de la Bible que voici : David, lui, a servi en son temps le plan de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture (actes 13 : 36). Quelle explication donnez-vous maintenant à ces mystérieux corps de l’église catholique ? Dieu a-t-il changé ? Si changement il y a, cela ne concerne que les catholiques parce que la dépouille des autres chrétiens se comporte à la manière du prophète Élisée : ils se décomposent.

Parlant des corps incorruptibles de mon église, un d’entre eux (Francis Savior) a étonné les docteurs qui furent appelés à examiner son corps : du sang frais coulait toujours d’une de ses blessures deux ans après sa mort. Sans l’ombre d’un doute, tous ces miracles sont une forme de sorcellerie et l’église catholique s’est laissée piéger à coups de miracles. C’est de la sorcellerie pure qui a trouvé le moyen de se manifester dans le christianisme moderne.

Le résultat des miracles des corps incorruptibles qui, apparemment a ravivé la foi des fidèles catholiques a donné plutôt naissance à une forme déguisée d’adoration des morts et le culte des morts. En effet, ces corps mystérieux drainent des millions de personnes qui s’agenouillent ou se prosternent devant eux pour réciter le chapelet et implorer leur intercession. Cela est un piège de Satan et nous y sommes tous tombés. Ces pratiques, ainsi que l’adoration des reliques sont vivement encouragées et ratifiées par un décret de l’église catholique pendant le concile de Trente, session XXV (5).

 

 

 

CHAPITRE II

 

TENTATIVE D’EXPLICATION

 

 

     Les tours de magie

 

     Un magicien qui se nommait Toullé, originaire de la ville de Bawku (Ghana) nous a impressionnés par ses tours de magie. Entre autres miracles, il a découpé sa langue à l’aide d’une lame tranchante sous nos regards. Alors, le sang giclait de sa bouche et se rependait partout. Mais il ne se souciait de rien. De sa main gauche, il tenait un morceau de sa langue ; de sa main droite, il tenait la lame qui a servi à sectionner la langue ; et de sa bouche grande ouverte, on apercevait dans une mare de sang le bout de la langue sectionnée. Il n’y avait pas de chirurgie plastique dans les années 1980. Surtout pas dans un village d’Afrique. Le magicien a utilisé la puissance des génies d’Afrique pour accomplir ce miracle. Ces genres de magiciens se nomment « des guinamorris » en langue moré. Lorsque le magicien a tenté de recoller le morceau de langue, ce fut un vrai miracle. La langue s’est ressoudée comme si de rien n’était mais nous fûmes obligés de laver le sang répandu sur la piste car le lendemain, les taches de sang demeuraient toujours sur l’estrade. Cette démonstration de miracle eut lieu dans les années 1980 sur la piste dansante du bar de mon père connu sous le nom de « Jeunesse Bar » et le spectacle était payant. Parmi les spectateurs se trouvaient des membres de la communauté chrétienne de l’église catholique de la paroisse de Tenkodogo. 

     Ce magicien, de connivence avec les génies d’Afrique a réussi à sectionner sa langue et à la ressouder sans laisser de traces. S’il avait voulu, il aurait pu perforer ses mains, ses pieds ou son flanc et le résultat escompté aurait été le même. Alors, il aurait été considéré comme un stigmatisé. Ceci est une preuve qui démontre que par la complicité des démons, des blessures ouvertes et profondes peuvent apparaître et disparaître sur le corps humain sans que cela soit l’œuvre du Saint-Esprit. Que dire alors des stigmatisés de notre église dont les blessures apparaissent, saignent et se ressoudent sans laisser de traces ? Ces deux cas sont analogues et par conséquent, les mêmes types de génies, lorsqu’ils s’intéressent à la religion, peuvent opérer de tels miracles au travers de nos stigmatisés dans le but de gagner des âmes pour leur compte. Nous avons un bon exemple dans le catholicisme : le Padre Pio, ce grand stigmatisé a porté ses blessures et a saigné pendant cinquante longues années. Il lui était impossible de marcher car les blessures des pieds étaient douloureuses au contact du sol. De plus, il devait changer le pansement de son flanc trois fois par jour à cause d’abondants saignements. Mais à sa mort, toutes les blessures ont disparu instantanément sans laisser de traces, exactement comme si rien ne s’était passé. Il y a donc similitude et possibilité d’assimilation entre les expériences de certains thaumaturges catholiques et ceux des magiciens d’Afrique. On notera que lorsque le Christ ressuscité s’est présenté au pessimiste Thomas, il portait toujours les marques de sa passion (Jean 20 : 27-29).

 

     Les alliances démoniaques

 

     Dans l’évangile de Mathieu, le chapitre 8 versets 28-34, nous relate la guérison d’un homme tourmenté par une légion de démons. Cet homme vivait dans les cimetières, se déchirait le corps avec des pierres, brisait toutes les chaînes qui le liaient et personne n’osait s’approcher de lui. À l’approche du Seigneur Jésus, ces démons l’ont supplié de ne point les jeter dehors. Ils demandèrent à s’intégrer dans les corps des pourceaux qui paissaient dans les environs. Le Seigneur Jésus le leur permit et plus de deux mille pourceaux furent envahis par ces démons et se précipitèrent tous dans la mer. La Bible ne nous dit pas ce que sont devenues ces infortunées bêtes au milieu de la mer. Mais, ici, nous avons affaire à un type spécial de démons qui ne vivent que dans un corps animal. À coup sûr, ils ne sont pas rentrés dans ces pourceaux pour ressortir de nouveau. Ils y seront restés car c’est leur nouvelle demeure. Et s’ils veulent y demeurer, il leur faudra obligatoirement opérer un miracle de conservation. Depuis la révolte des anges, ils ont été précipités sur terre et nos corps constituent leurs nouvelles demeures. Mais s’il arrive que les démons qui habitent dans un corps humain se révèlent être des démons religieux, alors, nous avons la chance d’avoir  « un saint ». Après la mort de « ce saint », les démons emprisonnés dans ce corps qui, autrefois était leur domicile, sont capables de le maintenir intact. Ce corps sera alors considéré comme incorruptible.

 

     Exemple pratique

 

     L’exemple suivant est celui d’un corps humain à l’article de la mort et pourrait aider à comprendre la puissance des démons. Mon père qui animait la chorale en latin dans l’église catholique était un bon catholique. Il avait aussi accumulé beaucoup de fétiches car à leur époque, c’était le seul moyen de se protéger contre la magie noire et la sorcellerie africaine qui, sauvagement, ravageaient beaucoup d’âmes innocentes. En effet, de méchantes personnes ont tenté en vain de le tuer. Finalement, ils disaient que mon père était immortel. Mais il tomba malade à l’âge de soixante ans et un hôpital de Bordeaux en France détecta un cancer primitif du foie. Les docteurs avouèrent qu’ils étaient désarmés devant ce type de cancer et lui donnèrent trois mois pour mourir. Au retour de la France, sa maladie s’est aggravée de sorte que les signes de la mort étaient visibles. Sachant sa mort prochaine, il nous informa qu’un fétiche était enterré au chevet de son lit, et tant que ce fétiche n’était pas détruit, il lui serait difficile de mourir. Ce fétiche avait la propriété de le maintenir en vie quelles que soient les circonstances. Le nom de ce fétiche est « kaosyinga » en langue moré, ce qui signifie littéralement « vivre longtemps ». Ce fétiche existe un peu partout en Afrique de l’Ouest et beaucoup de vieilles personnes l’utilisent. Il nous exhorta donc à détruire ce fétiche au cas où son agonie perdurerait. Effectivement, son agonie a été longue et finalement tout le monde était épuisé de l’assister. Quand bien même le fétiche fut détruit il refusait de mourir. Un de nos cousins s’est souvenu qu’un marabout avait enterré un autre fétiche du même type au pied de la terrasse l’année où sa maladie s’était déclenchée. Nous avons donc décidé de creuser et de le détruire aussi. Pourtant notre père n’avait pas fait mention de celui-ci. Peut-être que, miné par la maladie, il a dû l’oublier. Ou peut-être aussi qu’il ne lui accordait aucune importance. Après avoir creusé nous avons recouvré le fétiche et un cousin l’a brisé par un coup de pioche. À l’instant précis, le père agonisant poussa un grand soupir. Il venait de mourir.

     Ce sont les démons de ce fétiche qui le maintenaient en vie et des exemples de ce type se comptent par milliers en Afrique. Si vous avez de la peine à me croire, renseignez-vous auprès des prêtres et pasteurs africains qui servent en Afrique de l’Ouest et vous saurez toute la vérité. Voyez, si les démons sont capables de maintenir un corps en vie, ils ont aussi la capacité de le maintenir intact après la mort. Si ce corps est leur demeure et leur temple, et s’il s’agit de démons religieux qui ont soif de l’adoration des hommes, alors, il n’y a pas d’autres solutions pour eux que de faire de ce corps un objet de culte autour duquel se rassembleront les gens de toutes langues. Puisque le diable est la cause du péché, de la mort et de la corruption de notre corps, il est aussi capable de le rendre incorruptible d’une manière quelconque après notre mort. Oui, le diable est capable de se jouer des lois de la nature afin de tromper les chrétiens et de les éloigner du véritable Dieu. Si le diable veut réussir à détruire les chrétiens qui le dérangent par leur foi, il fera mieux de se présenter en chrétiens, en anges de lumière. Si la sorcellerie cherche à s’infiltrer dans les milieux chrétiens, elle n’a pas d’autre alternative que de prendre des apparences chrétiennes.

 

     Magdalena de la Cruz (1487-1560)

 

     Cette religieuse Franciscaine reçut les stigmates et saigna pendant trente-neuf longues années. Elle était par conséquent vénérée comme une sainte de son vivant. Mais en 1543, elle tomba malade et déclara que ses stigmates n’étaient pas l’œuvre de Dieu. Elle admit que ses blessures (stigmates) étaient authentiques mais qu’elles ont été causées par le diable (6). On qualifia alors ses stigmates de « stigmates diaboliques » et l’inquisition catholique l’incarcéra pendant dix-sept ans dans une prison franciscaine jusqu’à sa mort. Pour ce faire, le pape Bénédicte XIV rédigea un guide qui aide à reconnaître les vrais stigmates. Ceci est une preuve pour l’église que le diable est impliqué dans cette affaire des stigmates. Pour ma part, cette religieuse Franciscaine est une pionnière de la foi chrétienne car elle fut la première à révéler l’origine diabolique des stigmates. D’autres stigmatisés ont certainement détecté l’ingérence du diable dans cette expérience douloureuse, mais l’ont mal interprétée. Peut-être aussi que, pour éviter le ridicule et la moquerie cruelle des hommes, ils ont choisi de garder le silence quitte à régler cette affaire directement avec le bon Dieu. Cette brave religieuse qui vivait dans un couvent n’a pas obtenu les stigmates par suite d’une vie de débauche telle que la prostitution ou l’ivrognerie. C’est le recueillement intense et la pratique excessive du catholicisme qui provoquèrent ces stigmates. Cela démontre qu’il y a du danger dans la pratique exacerbée du catholicisme.

 

     Tous les stigmatisés sans exception passent par des attaques démoniaques et sont torturés par les forces du mal. Pourquoi cela ? À mon avis, c’est parce que le diable a élu domicile dans leur corps. Pour preuve : combien de fidèles serviteurs du Dieu Elohim ont déjà affirmé avoir été tourmentés par les démons ? Aucun. Citez tous les apôtres, tous les prophètes, tous les rois, tous les patriarches et vous verrez qu’aucun d’eux ne fut tourmenté par le démon lorsque leur vie était en règle avec l’Éternel. Mais lorsque vous êtes dans l’antre du diable, alors vous serez la proie des démons.

 

     Les stigmates du Seigneur Jésus et de l’apôtre Pierre ont été provoqués par les clous qui ont perforé leur chair, fendue leurs tendons, et brisé leurs os pendant l’horrible épreuve de la crucifixion. Par contre, les stigmatisés de notre temps reçoivent leurs blessures à la suite d’une visitation de la Vierge Marie ou par un ange qui leur projette un faisceau lumineux. Il se pose ici un problème d’authenticité. De même, ils racontent que lorsqu’ils sont tourmentés par Satan, c’est la Vierge Marie qui vient le chasser et les réconforte. Pourtant, de son vivant, la Vierge Marie n’a chassé aucun démon. Mais pourquoi se trouvent-elle maintenant au centre de tous ces phénomènes ?

 

     Les souffrances et la mort des visionnaires

 

     Les détails qui ont attiré mon attention se trouvent aussi dans le fait que les visionnaires catholiques souffrent beaucoup, perdent beaucoup de sang et en général ils meurent de maladies. Bernadette Soubirous est morte de tuberculose et d’asthme, Jacintha et Francisco sont morts de pneumonie et de tuberculose, la sœur Faustine est morte par suite d’énormes souffrances physiques, Jean-Marie Vianney rapporte que trente ans durant, il fut l’objet d’attaques démoniaques tels que des bruits étranges, des menaces, des objets qui furent jetés sur lui, en plus, il souffrait de rhumatismes, de fièvre, de sévères maux de tête, des maux de dents, etc. qui ont fini par l’emporter. Thérèse N. souffrait entre autres de convulsions, d’aveuglement, de mutisme, de paralysie et  d’assourdissement. Padre Pio rapporte avoir été plusieurs fois torturé par les démons. Le saint Curé d’Art reporte être constamment tourmenté par le démon ; saint Gemma Galgani dit avoir été sévèrement battu par le diable pendant la prière du soir ; Saint François d’Assise pendant son passage à Rome fut battu par un groupe de démons et fut à moitié mort, etc. (2,3,7). Quelles que soient les explications données par l’Église, je ne manquerai pas de souligner qu’aucun prophète, aucun patriarche,aucun apôtre du Seigneur Jésus, aucun chrétien des temps apostoliques n’est mort dans les conditions ci-dessus énumérées. Ils sont morts sous le poids de l’âge ou rejetés par ce monde. Aucun d’eux n’a jamais été torturé par le diable. Lorsque le Dieu Saint opère des miracles à travers un homme, le démon ne peut pas le tourmenter. Mais lorsque l’Esprit de

Dieu abandonne un homme parce que Dieu l’aurait rejeté, alors les démons peuvent le prendre en otage. Ce fut le cas du roi Saul (1 Samuel 16 : 14).    

     En vérité, ces tortures et bastonnades que vous percevez sont les échos de ce qui se passe réellement dans les prisons spirituelles.

 

     Les blessures que portent les mystiques de l’église catholique ainsi que toutes les souffrances qu’ils endurent sont appelées « souffrances co-rédemptrices ». Dans ce cas, pourquoi la Vierge Marie n’a-t-elle pas porté de stigmates durant sa vie ? Cela aurait été juste puisqu’elle porte le titre de co-rédemptrice dans l’église catholique.

 

     Nos fameux  stigmatisés ou ceux dont le corps demeure intact après la mort et qui opèrent des miracles auraient reçu ces dons sur la base des apparitions de Marie ou de Jésus-Christ. Pourtant, aucun de ceux qui ont marché avec Jésus-Christ et qui l’ont touché, aucun de ceux à qui il est apparu après sa résurrection n’a porté de stigmates. La célèbre Marie de Magdala fut le premier témoin à observer le corps glorieux du Seigneur ressuscité. Elle courut pour l’embrasser et le seigneur lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon père… » (Jean 20 :17). A-t-elle porté de stigmates ? Non. Si les stigmates avec les grandes souffrances qui les accompagnent émanaient de Dieu, alors tous les apôtres auraient dû expérimenter ces mêmes phénomènes et aujourd’hui ce prodige ne poserait aucun embarras pour le monde chrétien.

    

     Les stigmates de l’apôtre Paul

 

     L’apôtre Paul à qui Jésus-Christ est apparu sur la route de Damas n’a jamais porté les stigmates comme certains le prétendent. S’il était stigmatisé, il lui serait impossible d’effectuer à pied ces grands voyages missionnaires à travers le vaste empire romain. Nous savons cela à travers l’expérience de Padre Pio parce que les blessures des pieds l’empêchaient de marcher. De même, lorsque Myrna Nassour, l’actuelle stigmatisée de Damas en Syrie reçoit ses stigmates, elle garde toujours le lit car elle traverse d’énormes souffrances. Ce sont des blessures douloureuses qui refusent aux pieds tout contact avec le sol. Par contre, l’apôtre Paul a porté les cicatrices des supplices qui lui furent infligés par les opposants de la foi chrétienne. Ces cicatrices sont aussi des stigmates car selon l’explication du Larousse le mot stigmate signifie aussi « toute marque laissée par une plaie ». Ceux-ci sont différents des blessures profondes de nos mystiques. Voici le témoignage de l’apôtre :

Des juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium et ils gagnèrent la confiance de la foule. On jeta des pierres contre Paul pour le tuer, puis, on le traîna hors de la ville, en pensant qu’il était mort (actes 14 : 19).

Paul et Silas, après avoir été battus à coups de fouet furent jetés dans la prison de Philippes. Mais à minuit, lorsqu’ils chantaient les louanges de l’Éternel, tout à coup il y eut un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison et toutes les portes de la prison s’ouvrirent et les chaînes des prisonniers se détachèrent… « Le gardien les emmena à cette heure même de la nuit pour laver leurs blessures. » (Actes 16 : 33).

– Cinq fois j’ai reçu des juifs la série des trente-neuf coups, trois fois j’ai été battu à coups de fouet par les romains et une fois on m’a blessé en me jetant des pierres… (2 corinthiens 11 : 24-25).

–… les cicatrices que je porte sur mon corps prouvent que j’appartiens à Jésus (Galates 6 : 17). Autant de preuves qui démontrent que les prétendues stigmates de l’apôtre Paul ne sont rien d’autres que les cicatrices reçues pendant les nombreux sévices ci-dessus énumérés.

 

Corps incorruptible de Padre Pio

     La confusion

 

     La similitude des expériences mystiques des thaumaturges Catholiques nous empêche d’identifier avec précision les acteurs cachés derrière ces phénomènes. S’agit-il d’anges rebelles de Dieu ou ses bons anges ? D’une part, nous avons des anges de Dieu qui projettent des faisceaux lumineux sur le corps des victimes afin de faire paraître les stigmates. C’est une expérience très douloureuse qui fait défaillir ces thaumaturges. Après cela suivent les saignements, les maladies, les jeûnes, etc. Il n’y a que pure souffrance et douleur. D’autre part, nous avons encore d’autres anges de Dieu qui eux aussi torturent nos victimes par des bastonnades prolongées, des objets qui sont projetées sur eux, des cauchemars, des bruits étranges, etc. Dans les deux cas, aucun des groupes d’anges n’agit mieux car tous provoquent douleurs et souffrances. Ils sont donc assimilables. Si vous devez prononcer un jugement sans parti pris pour une église, parlant des anges déchus de Dieu, vous ne pouvez exclure la permanente possibilité d’une tromperie car ils se révèlent toujours sous une fausse identité lorsqu’ils cherchent à tromper. Des démons qui portent un double manteau et qui jouent une politique à double face. Par conséquent, le phénomène non biblique de stigmatisation ou de l’incorruptibilité du corps se révèle clairement être une de leur supercherie la mieux réussie.

 

Importantes remarques

 

Y a-t-il eu des stigmatisés avant l’ère chrétienne ?

 

Des siècles avant la naissance du christianisme, il est reporté qu’un homme d’origine grecque et prêtre d’une divinité païenne aurait porté aussi des stigmates. Il s’appelait Épiménide de Cnossos. Il pratiquait la macération et le jeûne intense et vécu cinquante-sept ans dans une grotte destinée au dieu des mystères crétois. Lui aussi lisait les pensés, prédisait l’avenir, faisait des miracles et possédait le don de bilocation exactement comme les mystiques de l’église catholique (8). Ce témoignage vieux de trois siècles avant Jésus-Christ, qui nous fut relaté par le compilateur byzantin Suidas, lui aussi, citant un auteur ancien nommé Sosibius est une preuve éclatante que la stigmatisation est liée aux jeûnes et aux recueillements intenses et n’est pas forcément un don du Dieu d’Abraham.

L’expression ultime du Bouddhisme est de l’athéisme. En un mot, les bouddhistes ne croient pas au Dieu Jéhovah, à son fils Jésus-Christ et au Saint-Esprit. Tout comme les Indou, ils offrent de l’encens au statues de leurs dieux, récitent des tentras, pratiquent la méditation, etc. Aussi curieux que cela puisse paraître, après la publication de cet ouvrage, de nouvelles découvertes révèlent qu’un moine bouddhiste réputée pour sa méditation fut exhumé 75 ans après sa mort et fut trouvé intact et mieux préservé que les incorruptibles catholiques. Il s’agit du Tibétin Hambo Lama Dashi-Doro Itigelov mort en 1927 et exhumée le 10 Septembre 2002 dans un cimetière proche de la ville de Ulan Ude (Fédération de Russie). Il est reporté aussi qu’un Yogi, un prêtre de l’hindouisme (Paramahansa Yolgananda) aurait été trouvé intact après sa mort. Alors, vous qui considérez l’incorruptibilité du corps comme un dont du Dieu de la Bible et un signe de sainteté, que dites-vous maintenant de ces incorruptibles païens qui ont rejeté le Dieu de la Bible ?

 

                                                                                                                                                                                                          

Paramahansa Yogananda    lama Dashi-Dorzho Itigilov                                           

     Le mariage spirituel

 

     Lors de son passage sur la terre, de son gré, le Christ Jésus ne s’est pas marié à une femme. Pourtant, ni les Saintes écritures ni la loi juive ne l’en empêchaient. Aucun passage biblique et aucun document historique fiable ne révèlent qu’il s’est marié. Le film sur la dernière tentation du Christ ainsi que le livre sur le code de Vinci sont des mensonges grossiers. Mieux que cela, notre rédempteur, Jésus de Nazareth nous a clairement enseigné que les corps ressuscités ne se marient pas car ils sont comme les anges du ciel. Nous lisons : Jésus leur répondit : « Vous vous trompez parce que vous ne connaissez ni les écritures ni la puissance de Dieu. En effet, quand les morts se relèveront, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel. » (Mathieu 22 : 29-30). Jésus-Christ étant le premier corps ressuscité, il va sans dire qu’il ne peut se contredire et par conséquent il ne se mariera pas. Pourtant, des femmes stigmatisées de l’église catholique (Sainte Catherine de Sienne en 1367 et Sainte Catherine de Ricci en 1542) révèlent qu’elles ont été mariées au Seigneur Jésus-Christ en présence de la Vierge Marie et de certains saints. Elles disent qu’elles portent leur bague de mariage en or ou en diamant que les mariées seules peuvent voir. Il est donc clair que ces stigmatisées se sont bien mariées et leur époux leur donne le pouvoir d’opérer des miracles. Mais au vu de l’enseignement du Christ cité dans Mathieu 22 :29 ; on peut donc se demander : à quel Jésus se sont-elles mariées ? Au vrai Jésus ou au faux Jésus qui est un démon religieux ? À vous d’en juger. En ce qui me concerne, je sais par expérience que tout mariage spirituel est satanique car seuls les anges rebelles de Dieu (les démons) peuvent violer cette loi de Dieu pour se marier aux femmes de la terre.

                       

Gravure antique : Ste Catherine de Sienne                     Ste Catherine de Ricci

recevant l’alliance

 Depuis le XIXe siècle on peut énumérer un millier de stigmatisés et incorruptibles dans l’église catholique. Dans cette étude, je n’ai considéré qu’une dizaine de cas seulement. Mais si vous faites des investigations sérieuses et profondes dans la vie des saints du catholicisme et lorsque vous confrontez le résultat de ces investigations à la Parole de Dieu, vous découvrirez un nombre infini de faits qui vous surprendront et qui bouleverseront complètement votre foi catholique.

 

   Avant de conclure, je citerai deux autres petits exemples qui aideront à réfléchir sur ces phénomènes qui se veulent chrétiens. Il s’agit du cas de Saint Denis. Cet homme aurait été le premier Évêque de Paris en 250. Décapité sur l’ordre du consul Fescennius, il se serait relevé pour prendre sa tête dans sa main et se diriger au cimetière. Une sculpture du début XVe siècle relate en effet cet événement (19). Avez-vous déjà vu un tel phénomène dans toute l’histoire du christianisme ?

        

St Denis


    
Je citerai aussi le cas de sœur Lukardis d’Oberweimer (1276-1309) qui fut une stigmatisée peu commune et dont le cas ne fut connu du public qu’en 1899 grâce aux archives (Analecta) des Bollandistes. Pendant deux années consécutives, elle frappa avec violence la paume de sa main à l’aide de son doigt (le majeur) et le bruit assourdissant qui en résultait était semblable à celui d’un marteau qui battait une enclume. L’exercice se répétait deux fois par jour à la même heure : six heures et midi. Quelques années plus tard, les stigmates apparurent. De jour comme de nuit, elle se mettait à courir avec une telle vélocité que même les hommes les plus robustes avaient du mal à la rattraper. Des fois, elle courait droit devant elle, parfois, elle courait en rond. Lorsqu’elle était enfermée dans une maison et ne pouvait courir, alors, elle se heurtait brutalement aux murs. Il y avait aussi des jours où, couchée, elle tournait sur elle-même pendant longtemps comme une pièce à la broche rôtissant au feu. Parfois, alors qu’elle était couchée, on la retrouvait dans une position bizarre « appui tendu relevé » : son corps se soulevait verticalement, les pieds en l’air et elle demeurait dans cette position pendant des heures, ne reposant que sur la tête et sur une épaule (7)… Chacun pourra analyser ces faits selon son degré d’instruction et suivant sa foi. De mon côté, je pense que tout ceci est l’œuvre des démons religieux. Je pousse la réflexion jusqu’à suggérer que les démons religieux qui opèrent dans ces stigmatisés auraient participé au crucifiement du Seigneur Jésus et en ont été affectés. C’est peut-être pour cette raison qu’ils répètent inlassablement la scène du crucifiement sur nos stigmatisés. Christ a souffert une fois pour tout. La souffrance co-rédemptrice à mon avis est une aberration.

 

     Conclusion du chapitre

 

     – Considérant le fait qu’aucun patriarche, aucun roi, aucun prophète des temps bibliques n’a porté de stigmate et n’a jamais été trouvé intact longtemps après sa mort ;

– Considérant le fait que ni les apôtres du Seigneur Jésus-Christ, ni les premiers chrétiens n’ont expérimenté le phénomène de stigmatisation et l’incorruptibilité du corps après la mort ;

– Étant donné que le Dieu de gloire en la personne du Seigneur Jésus-Christ n’a point fait mention ni confirmé de tels phénomènes lors de son passage sur terre ;

– Compte tenu du fait que le phénomène est purement catholique et n’affecte pas toutes les églises chrétiennes ou évangéliques ;

– Vu la quantité de sang qui se déverse pendant ces expériences mystiques ;

– Vu les attaques démoniaques et les souffrances atroces que subissent ces victimes ; de concert avec mes hôtes invisibles, j’en viens à conclure sans risque de me tromper que :

     Le phénomène de stigmatisation et de l’incorruptibilité des corps des saints de l’église catholique ne sont pas bibliques, encore moins chrétiens et par conséquent ils ne portent pas la signature du Dieu d’Abraham. Leurs origines sont diaboliques et constituent une nouvelle forme de sorcellerie moderne la plus sévère.

 

      Je ne voudrais pas tirer de conclusions hâtives pour l’instant. Mais le caractère diabolique des incorruptibles et des stigmatisés m’oblige à suggérer que ma très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église chrétienne. Nous avons hébergé trop de démons religieux et ils nous ont conduits loin des vérités bibliques et chrétiennes. Il est plus que temps de réagir.

 

 

 

                                                    CHAPITRE III

 

                                          LES APPARITIONS MARIALES

 

 

     Des fois, il suffit d’une petite étincelle pour provoquer un grand incendie. La révélation sur la création du septième jour que nous verrons bientôt a secoué toutes les assises de mon corps et réveillé aussi mon intellect. La découverte des démons religieux et leurs supercheries sur les stigmatisés et les corps incorruptibles ont remis en cause les fondements de ma foi catholique. Maintenant, rien ne va m’empêcher de douter de tous les phénomènes spirituels qui ne bénéficient pas du témoignage de la Sainte Bible. Rien ne va m’arrêter de douter de toutes les religions malgré leurs apparentes formes de pureté et d’innocence. Ainsi donc, n’ayant reçu aucune instruction spéciale de mes hôtes invisibles, je vois néanmoins que les apparitions de la Vierge Marie avec ses grands miracles sont d’origine satanique, une nouvelle stratégie des démons religieux.

 

I.        Introduction au culte marial

 

     Les apparitions mariales

     Depuis la résurrection du Seigneur Jésus jusqu’à nos jours, les apparitions mariales sont les plus spectaculaires dans le monde chrétien. Il est difficile de donner une date départ pour les premières apparitions car certains documents témoignent qu’elles auraient commencé du vivant de la Vierge Marie aux environs des années quarante (18). Mais c’est précisément le 27 novembre 1830 que s’ouvre à Paris, 148 rue du Bac, la première série d’apparitions mariales qui se répandra dans toute l’Europe avant de se propager dans le monde entier. Le XXe siècle est considéré comme le siècle de Marie à cause de la multitude de ses apparitions dans le monde. De nos jours, le phénomène s’intensifie et les miracles qui en émanent sont de nature à sidérer l’homme le plus sage de ce monde. Ces apparitions sont sans doute approuvées par le Saint-Siège de Rome ou par le clergé catholique de la localité concernée. Lorsque la Reine des cieux apparaît, elle guérit des milliers de malades, donne des conseils et des avertissements sur l’avenir, sollicite la construction de chapelles à son honneur, encourage la prière du chapelet, etc. Tous les illuminés qui ont eu le privilège d’être visités par la mère du divin sauveur opèrent eux-mêmes des miracles et possèdent des dons surnaturels et extraordinaires. Parmi eux se comptent les stigmatisés et les incorruptibles. La Madone occupe une place de choix dans l’église catholique où elle est vénérée sous des titres honorifiques tels que : reine des anges, reine des archanges, reine des patriarches, reine des prophètes, reine des apôtres, reine du monde à venir, Ève nouvelle, cité de Dieu, demeure de la sagesse, porte du ciel, refuge des pécheurs, mère de l’église, mère du perpétuel secours… (9). L’objectif de ce chapitre qui sera long et peut-être fastidieux, voudrait démontrer que ces apparitions mariales avec tous les phénomènes inhérents ne proviennent pas du Dieu d’Abraham. Il est une première tentative de démasquer les ruses du diable qui a fait du catholicisme un instrument efficace pour la ruine des âmes.

 

II. Critique du phénomène et identification de la dame des apparitions

 

     Durant mon vagabondage religieux qui m’a conduit à séjourner dans les différentes religions et sectes, je peux dire que mes amis Témoins de Jéhovah et Protestants n’ont pas réussi à me convertir à leur religion. Cependant, les démons religieux quant à eux, ont réussi à changer ma manière de percevoir le monde. Leurs attaques et leurs fourberies que j’ai réussi à démasquer par la grâce de Dieu m’ont contraint désormais à observer une discipline infaillible qui me préserve désormais de l’erreur. Il s’agit de comparer toute expérience spirituelle à la lumière de la Sainte Bible. Le filtre le plus rassurant, le microscope le plus puissant permettant de desceller les ruses et les embûches du malin est La Parole de Dieu : « Il est écrit ». Les mêmes méthodes utilisées par le Seigneur Jésus face au diable lors de la tentation au désert sont valables pour toute personne cherchant à démasquer les subterfuges du malin. De ce fait, j’utiliserai cette méthode du Christ dans mon étude critique sur le phénomène marial. Si Marie bénéficie du témoignage de la Bible, alors nous ne courons aucun risque d’implorer son assistance.

     Cette grande dame a donné son fils au monde et son fils a créé une grande religion et a offert sa vie en sacrifice pour la rédemption de l’humanité. Finalement, comme tout être humain elle a rejoint ses ancêtres dans la mort après avoir mené une vie simple auprès de son divin fils et des saints apôtres. Après sa mort, l’église catholique déclara en 1950 qu’elle est ressuscitée et montée au ciel corps et âme. C’est cela l’Assomption de la Vierge Marie. Contre toute attente, et sans être annoncée au préalable par la Bible à la manière dont Jean le Baptiste fut annoncé, la Vierge Marie commença à apparaître partout dans le monde et opère des miracles qui émerveillent la science. De plus, ceux qui ont eu le privilège de l’observer pendant les apparitions sont devenus des célébrités de leur vivant et même morts, leur dépouille attire des millions de pèlerins. Cependant, il convient de se poser la question suivante : cette dame des apparitions, est-elle vraiment la mère de notre Seigneur Jésus-Christ ou est-ce là encore une ruse du diable afin de perdre des âmes ? Après la chute de l’homme dans le jardin d’Éden, Dieu dans sa grâce incommensurable a pourvu un rédempteur qui nous a réconciliés avec lui. Alors, ces fameuses apparitions mariales sont-elles une seconde tromperie du malin dans le but de nous éloigner de nouveau du véritable Dieu ? Puisqu’il s’agit de notre âme immortelle que le diable cherche à ravir, alors, endons-la-lui cher. Examinons sans complaisance ces phénomènes à la lumière de la Bible afin de démasquer si possible, les ruses du malin. Si le diable veut réussir à tromper les chrétiens, il est de son intérêt de se présenter à nous sous le pseudonyme de Jésus-Christ, de la Vierge Marie ou d’un saint quelconque du passé. Si le diable a eu l’audace d’attaquer le Christ Jésus, le Verbe de Dieu en utilisant des passages de la Bible, alors, il est capable aussi de nous tromper et de nous conduire dans l’hérésie en utilisant tout ce qui constitue les fondements de notre foi catholique. Néanmoins, le Dieu créateur dans sa sagesse infinie devrait provoquer des failles afin de nous permettre de le retrouver, de reconnaître ses œuvres et de démasquer les manigances du malin.

     Dans cette enquête mariale, l’erreur n’est pas permise ; car s’il y a erreur, les conséquences seront éternelles et irréversibles. Pour ma part, je ne trouve aucun problème de critiquer ou de rejeter les apparitions mariales. Parce que le Dieu de vérité ne jettera personne en enfer pour avoir tenté de le chercher. Ce n’est pas votre église ou la Vierge Marie qui sauvera l’âme pécheresse. Le salut s’obtient seulement et uniquement par la foi en Jésus-Christ. Il y a surtout problème lorsque les apparitions mariales sont de type satanique et que l’homme, par manque de persévérance ou de connaissance accepte la chose et se laisse piéger par les conspirations du dieu de ce monde. N’ayons donc pas peur d’examiner le phénomène marial avec suspicion car avant tout, il s’agit de notre âme qui se trouve en péril.

 

   

Notre Dame d’Afrique              Assomption de Marie

 

     Marie

 

     Nous savons que Marie n’était pas du tout vénérée au premier siècle. Bien sûr, pour avoir été la mère de Jésus, elle était une figure emblématique du christianisme mais elle n’y jouait pas un rôle monumental et le récit de la Bible en atteste. Le culte marial débuta précisément au Ve siècle lorsque le concile d’Ephèse la promulgua au rang de mère de Dieu. Ce concile marqua donc la naissance et la montée en puissance du culte marial. Les « grandes Dames » de l’époque, pour montrer l’importance du rôle de la femme dans le salut, saisirent l’opportunité et firent une promotion hors mesure du culte marial. Par la volonté des femmes, Marie devint alors un puissant modèle d’exemple de femme dans l’église et membre de la cour de Dieu. De nos jours elle est un des piliers centraux du catholicisme et aussi un sujet de grande controverse dans le christianisme.

 

     Le droit divin

 

     Voici ce que déclare la loi de Dieu : « Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ; tu ne t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas… » (Exode 20 : 4 -5). Cette loi a été réitérée dans Deutéronome 4 : 16 que voici : « Ne tombez donc pas dans le péché en vous fabriquant des idoles, des images représentant des divinités, des hommes ou des femmes… ». Partant de là, on peut dire sans se tromper que toutes ces images et statues de la Vierge Marie, de Jésus-Christ, des apôtres, des anges gardiens, etc. sont une violation élémentaire de la loi de Dieu. Apparemment il n’y a aucun problème de décorer sa maison avec des images de son Dieu ou des portraits de certaines personnes qui ont notre affection. Si vous affichez une image du Christ ou de sa mère dans votre chambre, cela pourrait être acceptable dans une certaine mesure quand bien même la loi divine l’interdit. Encore faut-il être sûr que ces images sont authentiques car l’étude du saint suaire démontre que les iconographes se trompent souvent et ces images varient d’un pays à l’autre selon les cultures. Par exemple, la Vierge Marie des siècles passés était grosse et bien potelée. Dans notre siècle avec la diète, on la dessine mince et élancée. Il y a aussi Notre Dame d’Afrique où Marie est africanisée. Les images de Jésus-Christ ne se ressemblent pas du tout et il est fort possible que vous adorez l’image d’un Juif quelconque du temps du Christ. Néanmoins cela pourrait être tolérable à un certain degré. Mais lorsque vous vous agenouillez devant ces figurines pour dire une prière, c’est de l’idolâtrie quelles que soient les excuses avancées. C’est exactement ce que nous faisons dans l’église catholique. Une contradiction des préceptes de la Bible. Si vous voulez être un vrai chrétien, vous devez être biblique. Autrement, vous risquez de pratiquer un christianisme adapté à vos caprices et le dieu qui vous répondra sera différent du Dieu d’Abraham. Le culte idolâtrique marial n’est rien d’autre que de l’hérésie. L’iconographie est une ruse savamment planifiée par le diable afin de perdre des âmes.

 

 

 

     La justification du culte idolâtrique

 

     En 787, le septième concile œcuménique de l’église catholique a autorisé la fabrication des icônes et le culte idolâtrique des icônes pour le simple fait que les personnes qui y sont représentées furent des êtres humains ayant possédé un corps physique et une âme. Le concile a ainsi annulé l’ordonnance de Dieu. Pourtant, le Dieu d’Abraham a dit : « Par contre, je leur ai ordonné ceci : écoutez ce que je vous dis, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez exactement le chemin que je vous ai indiqué et vous vous en trouverez bien. » (Jérémie 7 : 23-24). Même si le septième concile œcuménique a autorisé de telles représentations graphiques, nous devons reconnaître néanmoins que le concile n’a aucun pouvoir, aucun droit, aucune compétence légale d’abroger la volonté et les lois de Dieu. Même le fils de Dieu en la personne du Seigneur Jésus-Christ s’est jugé incompétent devant de telles abrogations lorsqu’il déclara : « Ne pensez pas que je sois venu pour supprimer la loi de Moïse et l’enseignement des prophètes. Je ne suis pas venu pour les supprimer mais pour leur donner tout leur sens. Je vous le déclare et c’est la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus petite lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela jusqu’à la fin de toute chose. » (Mathieu 5 : 17-18). Vous voyez, les mêmes lois rudimentaires du temps de Moïse sont toujours en vigueur et attestent que l’iconographie est une déviation, une forme moderne d’idolâtrie.

     Peut-être que c’est le concile œcuménique qui a fondé le christianisme et peut donc s’approprier le droit de tronquer les lois de Dieu. Dans le cas contraire, il a trouvé les choses telles et n’a aucune compétence constitutionnelle divine de les remanier surtout que ces restructurations sont aux antipodes des préceptes de Dieu clairement griffonnés dans la Bible sous le titre « les dix commandements. » Ma démonstration n’est pas guidée par un excès de zèle. Ce n’est pas non plus du fanatisme aveugle ni de l’extrémisme religieux, mais simplement un constat amer et douloureux de la violation du droit divin.

 

     Le Pape protestant ou le réveil de la conscience catholique

 

     Aux environs des années 610, une voix criait dans le désert : « Il n’y a pas de Dieu sauf Allah. » C’était la voix triomphante du prophète Mahomet qui annonçait la naissance de l’Islam. Cette nouvelle religion monothéiste qui considérait les représentations graphiques des êtres célestes comme une forme d’idolâtrie connut dès sa naissance un succès fulgurant qui menaçait de phagocyter le christianisme. Le Pape Léon V se posa alors une question : « Pourquoi le christianisme connaît-il un échec cuisant devant cette religion ? » Il consulta Les Saintes Écritures et s’aperçut que les images et les icônes sont une déviation spirituelle, une forme d’idolâtrie moderne et un culte blasphématoire au Dieu très haut. Il fut convaincu que la naissance de l’Islam était une punition de Dieu sur les chrétiens parce qu’ils remplissaient leurs maisons et leurs églises d’idoles et qu’ils se prosternaient devant ces statues pour adorer. Une prostitution spirituelle proscrite par le Dieu de la Bible. Par conséquent, en 815, il envoya des troupes militaires partout dans le royaume pour détruire icônes, statues et images de Jésus-Christ, de Marie et de tous les saints. Ce fut fait mais non sans résistance car beaucoup choisirent de mourir pour défendre leurs icônes. L’iconographie est donc possessive. Mais trente ans plus tard, l’iconographie fit un retour en force grâce à l’empereur Théodore qui le restaura officiellement en 843. Pour elle, les icônes sont un acte de foi et non de l’idolâtrie (11). De nos jours, l’église catholique enseigne que les icônes sont des supports visuels qui aident à prier. Ainsi donc, nous avons trouvé une porte de sortie et une bonne excuse pour contester les lois de Dieu. Les mosquées, les synagogues et les autres églises chrétiennes ont débarrassé leurs lieux de prière de toutes images qui pourraient être considérées comme des idoles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. Mais dans certaines églises catholiques richissimes, des fois, il y a plus de statues que de fidèles.

 

     Dans les synagogues, les mosquées et les églises chrétiennes, seul le nom de leur Dieu et de leur prophète sont mentionnés pendant leurs prières. Mais, nous, les catholiques, nous invoquons le nom de notre Dieu Jéhovah et de son prophète Jésus. Ce qui est juste. Mais nous invoquons aussi la mère de Jésus-Christ, le père adoptif de Jésus-Christ, les anges de Dieu ainsi que des milliers de saints et toujours nous trouvons des excuses pour ce culte non biblique.

 

     Les lois de Marie contre celles de Dieu

 

     Lors de son apparition le 27 novembre 1830, la Vierge Marie a donné les instructions suivantes à la voyante : « Faire frapper sur des médailles les images de cette apparition de sorte que toute personne qui porterait ces médailles recevra d’abondantes grâces ». Ce fut le commencement du culte idolâtrique. Une violation manifeste de la loi de Dieu clairement écrite dans la Sainte Bible. Le projet connut alors le jour et la médaille fut baptisée « la médaille miraculeuse. » De 1832 à 1837, plus de dix millions d’exemplaires furent vendus. Jusqu’en 1876 plus d’un milliard de médailles furent vendues ou distribuées dans le monde entier. De nos jours, la planète terre est envahie par les statues de la Vierge Marie. 

     Lorsque vous visitez la chapelle des apparitions mariales au 148 rue du Bac à Paris, vous observerez une majestueuse et impressionnante statue de la Vierge Marie devant laquelle s’inclinent des milliers de personnes en quête de grâce. Autour de cette statue, une inscription s’y trouve, invitant le monde entier à venir adorer devant cette idole afin de recevoir d’abondantes grâces. J’y suis allé six fois me prosterner. Ceux qui ne peuvent se rendre à Paris prennent le soin de placer un duplicata de cette statue devant eux pendant la prière. Cette pratique est observée dans le monde entier où les catholiques se retrouvent pour leurs prières. Cela est une invitation à l’idolâtrie pure et simple et personne ne s’en aperçoit. La mère de Dieu, peut-elle violer les lois de son Dieu ? Non. La vraie mère du Jésus-Christ, la fille de Sion, la fille aînée de la Jérusalem céleste ; Marie, l’illustre et très haute reine des cieux ; Marie, l’avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées ; Marie, une juive d’origine, soumise en tout à la volonté de Dieu ne fera pas cela.

 

     La médaille miraculeuse fut précédée cinq cent soixante-dix-neuf ans par le scapulaire brun du mont Carmel. Tous deux, comme des talismans ou des fétiches doivent être portés par les fidèles catholiques en quête de grâces. Notre bien-aimée mère, la très Sainte Vierge Marie, le rosier du printemps, le lys éclatant de blancheur est une femme juive qui sait et comprend que tailler des sculptures ou des images qui lui ressemblent est proscrit par la loi juive et constitue une violation grave de la loi de Dieu. Elle, la mère du Seigneur n’a point adoré d’images ou d’idoles de son vivant. Il n’y a aucune raison qu’elle le fasse après sa mort ou qu’elle encourage une multitude à enfreindre cette loi de Dieu. Par conséquent, l’identité de cette femme qui se présente sous le nom de la Vierge Marie est à revoir. Ces manifestations ne sont pas logiques, elles s’opposent à la raison et aux prescriptions du Dieu de la Bible. Il y a de fortes chances que cette femme qui nous apparaît sous le nom de la Vierge Marie soit plutôt une simulation du diable qui se fait passer pour notre adorable mère. Un vol d’identité. Un démon qui se présenterait comme un ange de lumière dans le but de nous tromper dans notre espérance. Le Dieu vivant s’est démarqué des idoles en prenant une position intransigeante et je vous exhorte à graver cela dans votre mémoire. Voici la position du Créateur : « Je suis le Seigneur, tel est mon nom. Je ne laisse pas à d’autres la gloire qui me revient, ni aux idoles l’honneur qui m’est dû. » (Isaïe 42 : 8). Par conséquent, le respect sacré que nous avons pour ces idoles, les prières et louanges qui leur sont adressées ne montent pas vers le Dieu très Haut.

        

     

La médaille miraculeuse                              Le scapulaire du Mont Carmel

 

     Moïse fut une grande figure du judaïsme. Ses yeux ont observé d’une manière quelconque le Maître de l’Univers. Il a reçu de Dieu les dix commandements (six cent treize commandements en réalité) pour sa nation et pour nous. Moïse a-t-il fait tailler l’image du Dieu vivant sur de la pierre ? Les Juifs ont-ils taillé des statues de Moïse ? Selon la Bible, Dieu lui-même, sous une apparence humaine est descendu sur le mont Sinaï afin de prendre un repas avec les soixante-dix anciens des tribus d’Israël (Exode 23 : 9-11). Ont-ils représenté ce Dieu vivant par des images, par la sculpture ou de la peinture ? Les hommes célèbres de l’époque de Jésus-Christ faisaient tailler leurs bustes afin d’éterniser leur image. Mais le Seigneur Jésus, s’est-il fait représenter par une figurine quelconque ? Aucun des serviteurs de Dieu (roi ou prophète) n’a violé ce précepte de Dieu. Seule la Vierge Marie des apparitions et l’église catholique transgressent cette loi de Dieu et cela est très préoccupant pour un chrétien qui veut marcher selon les prescriptions de son Dieu.

 

     Le Dieu d’Abraham n’a pas voulu être représenté par un objet quelconque. Par contre, les divinités païennes, les dieux égyptiens, les dieux de l’Inde, etc., ont été représentés par des idoles devant lesquelles se prosternent leurs fidèles. En matière de représentation graphique des êtres célestes, les icônes et les statuettes de maman Marie sont en tête de liste de par leur nombre et diversité. Cela ne relève pas de la volonté de Dieu clairement définie dans la Sainte Bible. Cela fait de nous de vrais idolâtres tels que les peuples de l’Inde et d’Égypte qui adoraient leurs dieux à partir de sculptures.

    

     Dans le monde entier où les catholiques se rassemblent, (surtout à Lourdes) les statuettes de Marie sont revêtues de somptueux vêtements et portées en procession. Les fidèles catholiques accompagnent ces statuettes avec des chansons et leur jettent des fleurs exactement comme font les Hindous avec leurs dieux. Pour cela, il n’y a pas un mot plus juste pour qualifier nos processions mariales ou celui du saint sacrement : l’adoration d’un objet qui n’est rien d’autre qu’une forme raffinée d’idolâtrie.

    

     Si vous permettez, je dirais que la seule idole que Dieu a permis de forger fut le coffre sacré (l’arche de l’alliance en or) qui contenait la manne, les tableaux des dix commandements, les écrits de Moïse, le bâton d’Aaron qui avait fleuri, etc. (Exode 25 : 10-22 ; Hébreux 9 : 4-5). Deux anges s’y reposaient de sorte que leurs ailes se touchaient. Même là, aucune instruction ne fut donnée de se prosterner devant ce coffre quand bien même il était souvent rempli de fumée, de la gloire de Dieu. Ce détail nous aide à comprendre que le fait d’adorer le saint sacrement n’est pas biblique à l’origine.

 

Le coffre de l’alliance                       Le Saint Sacrement

 

     La Bible dit : « Ainsi, frères, nous avons la liberté d’entrer dans le lieu très saint grâce au sang du sacrifice de Jésus. » (Hébreux 10 : 19). Mais en tant que catholiques, nous trouvons que Dieu est sacro-saint et qu’il est mieux de passer par Marie, oubliant que Dieu s’est fait homme et qu’il a marché parmi nous. La Bible enseigne qu’il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes en la personne du Seigneur Jésus-Christ (1 Timothée 2 : 5) mais, nous, les catholiques, nous confessons que la Vierge Marie est aussi médiatrice et même co-rédemptrice, ayant participé à l’œuvre du salut des hommes. Ainsi, sans le dire, nous avons divinisé cette dame par amour.

 

     L’humilité de notre mère

 

     Lorsque le divin ambassadeur, l’archange Gabriel annonça à Marie qu’elle sera la mère du sauveur, elle répondit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. » (Luc 1 : 38). Comme vous le constatez, dès les premiers instants où le ciel entra en contact avec notre bien-aimée mère, elle précisa son credo et son plan d’action : la soumission à la volonté de Dieu, son engagement à servir Dieu dans l’humilité. En effet, durant sa vie sur terre, selon le rapport des quatre évangiles, elle accompagna son fils et prit soin de lui à la manière d’une servante sans jamais s’imposer. Telle est l’image que nous a laissée notre tendre mère. Mais la femme puissante qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie réclame toujours que l’on bâtisse en son honneur des églises. Elle s’offre donc les basiliques les plus somptueuses de la planète et les chansons composées en son honneur sont les plus mélodieuses. À la manière des divinités égyptiennes et indoues elle réclame à être représentée par des statues, des images, des médailles, des icônes, devant lesquelles elle invite les fidèles à se prosterner. Il y a des jours de fête en son honneur (le 15 août), le mois d’octobre est entièrement consacré à Marie et les fidèles catholiques du monde entier, à cette période, récitent le chapelet dans leurs églises, dans les groupes de prières, en prenant soin de placer devant eux une représentation de la Vierge Marie…

     Où se trouve alors l’humilité de notre mère lorsqu’elle se fait ériger des basiliques somptueuses ? Pourquoi des basiliques en son honneur et pourquoi pas seulement en l’honneur de son divin fils Jésus ? Pourquoi est-elle au centre de toutes ces manifestations religieuses alors que nos regards devraient plutôt être orientés vers son fils ? Où se trouve l’humilité de la Mère du perpétuel secours, lorsqu’elle viole les préceptes de Dieu en se faisant adorer par les icônes ? De son vivant, et même après sa mort, le Seigneur Jésus n’a jamais demandé la construction d’une église en son honneur. Mais pourquoi la Vierge des apparitions fait-elle le contraire ? À qui revient la gloire ? À Dieu ou à Marie ? Pourquoi rivalise-t-elle d’ardeur avec Dieu en se faisant vénérer et adorer ?

 

 

 

       Parlant de sa naissance, en tant que fils de Dieu, le Seigneur Jésus aurait pu naître dans un endroit célèbre de la Rome antique. Mais il choisit de naître dans une étable, dans la mangeoire d’un animal. Dans sa naissance comme dans sa mort, il s’est fait très petit, il est descendu très bas. À la naissance du petit Jésus, la Sainte Famille de Nazareth n’a pas réussi à immoler un mouton pour la consécration de leur premier né à Dieu. Le couple était très pauvre et ils ont simplement offert deux tourterelles. C’est ainsi que Dieu l’a voulu. La pauvreté, la simplicité, l’humilité. Depuis l’Ancien testament jusqu’à nos jours, lorsque Dieu le père apparaît ou lorsque son fils Jésus se manifeste, ou lorsqu’il envoie ses anges, nous remarquons qu’ils sont toujours vêtus de simples robes blanches. Toujours dans la simplicité. Mais cette dame qui apparaît sous le nom de la Vierge Marie est toujours revêtue de précieux manteaux de Reine. Elle porte des couronnes en or et selon Myrna Nazzour, « elle brille de mille feux comme du diamant ». Dieu accorde-t-il une importance à l’accoutrement ? Les corps glorieux qui ont fait l’expérience de la résurrection, ont-ils encore besoin de se parer de précieux vêtements multicolores comme ceux de la Dame des apparitions ? Le Seigneur Jésus de son vivant, ou son précurseur, Jean le Baptiste, ont-ils accordé la moindre importance à l’accoutrement ?

    

     Lorsque nous reprochons au clergé catholique la grande attention accordée à Marie, on nous répond que Marie est simplement vénérée dans l’église catholique alors que l’adoration est réservée au Dieu très Haut. Pourtant, lorsque vous visitez les sites des apparitions mariales vous constatez que c’est plutôt Marie qui est adorée et que le bon Dieu reçoit très peu d’attentions. En effet, pour l’Europe de l’Ouest plus de soixante-cinq pour cent des églises catholiques sont concentrés sur le culte marial et plus de cent millions de pèlerins chaque année visitent ces sites mariaux

 

     L’immaculée conception

 

     La doctrine de l’immaculée conception est un enseignement de l’église catholique depuis 1854 qui affirme que la mère du Seigneur Jésus serait née pure et exempte de tout péché. Ceci serait une grâce spéciale de son divin fils qui l’aurait préservée de toute souillure depuis le sein maternel.

Pourtant, Marie notre mère, l’étoile radieuse du matin, a reconnu qu’elle est une pécheresse comme tout être humain. En effet, dans l’évangile de Luc, elle considère Dieu comme son sauveur. Pourtant, ceux qui sont exempts de péchés sont saints et n’ont besoin d’aucun sauveur. Le sauveur est pour les pécheurs. Écoutons maman Marie : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon cœur est plein de joie à cause de Dieu mon sauveur. » (Luc 1 : 46). Par conséquent, cette doctrine de l’immaculée conception n’est pas biblique encore moins une doctrine chrétienne.

 

     La prière du Seigneur

 

     Un jour, les disciples du Seigneur Jésus lui dirent : « Maître, apprends-nous à prier comme Jean l’a appris à ses disciples. Il leur dit : lorsque vous voulez prier, dites : notre père qui est aux cieux… ». À cette époque, l’ange Gabriel avait visité Marie il y avait environ trente ans. Il était donc possible de composer la prière mariale intitulée « Ave Maria ». Si cette prière mariale était nécessaire ou même utile, le Seigneur l’aurait enseignée à ses disciples. Si la prière mariale intitulée « Salve Regina » était importante pour nous rapprocher de Dieu, le Seigneur Jésus l’aurait mentionnée. Même si ce fut une omission de sa part, l’apôtre Paul nous l’aurait enseignée. Mais nous constatons qu’une prière qui impliquerait Marie ou un saint du passé ne fut enseignée ni par le Seigneur ni par ses apôtres. Paradoxalement, le Seigneur Jésus a interdit toute prière répétitive et c’est exactement ce que nous faisons dans la prière du rosaire où le « Je vous salue Marie » est répété cent cinquante fois dans une brève période de trente minutes. Si vous dites trente rosaires par jour comme nous avions l’habitude de le faire, cela donne un total de quatre mille cinq cents « Ave Maria » en un jour de prière. C’est précisément de telles répétitions que le Seigneur Jésus a proscrites.

     Depuis la création de l’homme jusqu’à la venue du sauveur, deux types de prière furent enseignés : la prière des psaumes que le Seigneur Jésus lui-même a récitée et le « Pater Noster » qu’il a aussi enseigné. Toutes les autres formes de prière doivent faire l’objet d’une grande méfiance si nous voulons marcher dans la volonté de Dieu. Si vous voulez prier, ouvrez votre cœur et parlez à Dieu tout comme on parle à son père. La récitation d’une formule composée n’est pas l’expression du cœur. Par expérience, je sais que la répétition rabâchée des « Ave Maria » ouvre des portes qui permettent aux démons de prendre contrôle de vos pensées et de bien s’installer dans votre corps. Une fois qu’ils y sont, alors commencent les visions accélérées, les apparitions, la prophétie, etc. À mon avis, ces Ave Maria répétés ressemblent beaucoup aux tantras hindouistes.

 

     L’opposition du Seigneur Jésus

 

     Un jour, quelqu’un annonça au Seigneur Jésus : « Écoute, ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et ils te demandent. ». Jésus lui répondit :

 « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? » Puis il regarda les gens assis en cercle autour de lui et dit : « Voyez, ma mère et mes frères sont ici. Car celui qui fait la volonté de Dieu est mon frère, ma sœur ou ma mère. » (Marc 3 : 32-35). Un autre jour, quelqu’une lui dit : « Heureuse est la femme qui t’a porté en elle et qui t’a allaité. » Mais Jésus lui répondit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ! » (Luc 11 : 27-28). Il n’y a rien d’injurieux dans ces passages et la deuxième phrase est plutôt un éloge à l’égard de Marie et de son divin fils. Mais contre toute attente, le Seigneur Jésus rétorqua ses interlocuteurs par une leçon qui peut être résumée de la manière suivante : « N’accordez d’importance ni à ma mère ni à ma famille mais plutôt, écoutez La Parole de Dieu et mettez-la en pratique ». Dans ces passages vous conviendrez avec moi que le Christ n’a pas répondu favorablement à la requête de sa mère qui attendait de le voir. Dans ce cas, le fait d’enseigner que Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées est un mensonge. Aussi, ce passage laisse croire que le Christ prévoyait qu’après lui, une tierce personne utiliserait frauduleusement le nom et l’identité de sa bien-aimée mère pour faire des miracles et égarer des âmes. Il a eu le flair, le pressentiment des erreurs à venir et a tenté de nous en préserver en nous recommandant vivement de nous référer toujours aux enseignements de la Bible. En effet, de son vivant, du temps de son fils, notre adorable mère, la très Sainte Vierge Marie n’a opéré aucun miracle. Comme toutes les femmes juives de l’époque, elle n’avait aucune autorité et devait garder le silence en public. Seuls le Seigneur Jésus et ses apôtres opéraient les miracles. Après la mort du Christ, qu’il soit ressuscité ou pas, c’est justice s’il réapparaissait pour accomplir des miracles. C’était une continuation logique de son œuvre. Cela me semble donc mal placé et même contradictoire de constater que c’est plutôt sa mère qui apparaît pour opérer des miracles extraordinaires après sa mort.

 

     Les instructions prémonitoires du Christ

 

     Le seigneur Jésus disait : « L’antéchrist est déjà à l’œuvre. Il fera de grands miracles, même à faire tomber le feu du ciel pour tromper les élus s’il était possible ». Aujourd’hui, toutes les églises chrétiennes à l’humanité absolue sont d’avis que nous vivons les temps de la fin. Tout chrétien attend d’un moment à l’autre la venue du Christ et l’enlèvement de l’église qui marquera le début de la tribulation de sept ans. Après cela, le Seigneur Jésus descendra du ciel avec les rachetés afin d’établir sur terre le règne millénaire. Il est donc juste de se demander : où se trouve donc la réalisation des œuvres de l’antéchrist tant prédit par le Seigneur ? A-t-il menti ou s’est-il trompé ? Toutes les apparitions mariales avec les grands miracles qui les accompagnent me paraissent suspectes et pourraient être l’œuvre du malin dont le Seigneur de gloire nous a parlé d’avance. En effet, de toutes les églises chrétiennes ou soi-disant chrétiennes, l’église catholique seule est bombardée des apparitions mariales avec des miracles époustouflants. Prenons l’exemple du miracle sur la danse du soleil le 29 octobre 1917 à Fatima (Portugal). Il y avait en ce jour près de soixante-dix mille personnes de toutes les classes sociales y compris des médecins et des journalistes portugais qui étaient venus critiquer les apparitions. Tous ont été témoins de ce que les paysans ont appelé « la danse du soleil ». En effet, les témoins et la presse certifient que le soleil s’est décroché du ciel et est descendu sur terre en faisant des zigzags et en tournoyant vivement sur lui-même. Alors, la nature et tous les témoins de ce miracle étaient couleur arc-en-ciel. Puis, faisant semblant d’écraser les pèlerins, le soleil a regagné sa position au ciel sans nuire à personne. Par la suite, des miracles de guérisons spectaculaires ont été observés. Pour ma part, la danse du soleil a bel et bien eu lieu et je pense que cela concorde parfaitement aux avertissements du Seigneur Jésus sur le diable qui fera tomber le feu du ciel en présence de tous les hommes (Apocalypse 13 : 13).

 

La foule observant la danse du soleil



     Nous savons grâce aux recherches scientifiques que le soleil est né de l’explosion d’une supernova. Cette explosion a projeté les débris de terre dans un double mouvement circulaire et rotatoire. Par la suite, ces débris de terre, par la force des mouvements de rotation et par fusion ont donné naissance à toutes les planètes du système solaire. Le soleil, se trouvant au centre de toutes ces planètes les maintient sur orbite grâce à l’énergie qu’il dégage. C’est cela la loi de l’attraction universelle (12) et selon le docteur Richard Feynman (le cerveau de la bombe atomique), cette énergie qui maintient les planètes sur orbite est un mélange d’électromagnétisme et de quantum mécanique (quantum électrodynamique). Ainsi donc, nous savons qu’il est impossible au soleil de quitter son orbite pour danser sur terre et remonter au ciel. Si cela arrivait, les autres planètes quitteraient aussi leur orbite et pourraient s’entrechoquer, et ça sera la fin du monde. Il n’y a qu’un seul soleil et s’il avait dansé, la moitié de la planète s’en serait rendu compte. Mais rien de tel ne fut reporté à l’échelle mondiale. On peut donc dire qu’en réalité, la danse du soleil à Fatima était une simulation, une œuvre de puissance du malin.

     Le site Internet Youtube propose des enregistrements vidéo sur la danse du soleil (Medjugorje). Lorsque vous visionnez attentivement ces vidéos avec l’oeil du vingtième siècle, vous vous rendez compte que ce miracle était tout simplement un phénomène ufologique. Une savante orchestration des ovnis pour la ruine des âmes.

 

     Pourquoi Marie ?

 

     Pourquoi la Vierge Marie fait-elle danser le soleil ? Pourquoi une telle démonstration de force de sa part ? Le Seigneur Jésus a-t-il fait danser le soleil afin de démontrer que c’est lui, le fils de Dieu tant attendu ? Non. Vu l’importance de la mission du Seigneur pour l’humanité, il lui était nécessaire de convaincre les hommes de son époque qu’il était le sauveur en accomplissant des miracles à faire danser le soleil. A-t-il perturbé le mécanisme des astres afin de s’attirer l’attention des hommes dans le but de sauver leurs âmes ? Pourquoi n’a-t-il pas secoué les planètes pour démontrer que c’est lui, le créateur de cet Univers impressionnant ? De telles méthodes seraient pourtant très efficaces pour la conversion des pécheurs. Eh bien, il ne l’a pas fait parce qu’il les a créées de manière à ce qu’elles ne puissent pas danser. Celui donc qui fait danser ces planètes opère un faux miracle, une puissante illusion qui échappe au contrôle de nos cinq sens.

     Lorsque Satan dit au Seigneur Jésus : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de se changer en pain. (Luc 4 : 3). A-t-il opéré ce miracle ? Non. Pendant son agonie sur la croix, Satan réitéra ses attaques en utilisant une tierce personne et les mêmes propos : « Si tu es le Fils de Dieu / si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même / Que le Messie, le roi d’Israël descende maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui. » (Mathieu 27 : 40 ; Luc 23 : 37 ; Marc 15 : 32). Le Seigneur Jésus est-il descendu de la croix afin de confirmer son identité ? Bien sûr que non. Il sait qu’il est le Fils de Dieu sans l’ombre d’un doute. Par conséquent, il n’a pas besoin de le démontrer. La mission et l’humilité du Fils de Dieu ne lui permirent pas de condescendre aux requêtes du malin. Mais cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie, sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit, secoue les astres.

 

 

   

L’apparition                  Les voyantes                   Lucie, l’ultime voyante

   

      Le miracle des flammes

 

     Dans l’église catholique, on raconte que plusieurs fois des incendies ont consumé des maisons. Mais curieusement, les images de la Vierge Marie qui s’y trouvaient n’ont même pas été effleurées par les flammes. Lorsque nous demandons le sens de tels miracles du feu, on nous répond que c’est Marie qui a écrasé la tête du serpent et c’est pour cette raison que les démons ont un respect sacré pour elle. En effet, dans l’église catholique, Marie porte le titre de « terreur des démons ». De même, lorsque vous rentrez en contact avec les esprits méchants, parlez-leur du Seigneur Jésus et vous verrez qu’ils n’hésiteront pas à l’injurier et à le mépriser. Parlez-leur de Dieu le Père, et vous verrez qu’ils railleront sur lui. Parlez-leur des archanges Michel, Gabriel ou Raphaël et vous remarquerez qu’ils n’hésiteront pas à les traiter de lâches, etc. Mais lorsque vous leur parlez de la Vierge Marie, vous serez étonnés de leur réaction : un silence total. Meirad P. Hebga rapporte une telle expérience dans son livre « Sorcellerie et prière de délivrance » page 116 Inades édition. Le père Tardif du Canada pendant ses conférences rapportait aussi que lorsque la prière s’avérait inefficace pour délivrer une personne sous l’emprise des démons, il avait souvent recours à la récitation du chapelet (Ave Maria) et le résultat était efficace. Aujourd’hui, je me dresse contre cette doctrine et cette manière de voir les choses et je propose mon entendement : les démons sont des hors-la-loi. S’ils peuvent mépriser Dieu le Père et son Fils unique Jésus-Christ, alors ils ne se feront pas de souci pour la mère de Jésus-Christ. Les démons n’obéissent qu’à leur maître et n’ont de respect que pour Lucifer seul. Ainsi donc, s’ils respectent Marie, il y a de fortes chances que cette femme qui se présente sous le nom de Marie soit le diable en personne sous une fausse identité, le démon de l’enfer déguisé en ange de lumière. C’est la raison pour laquelle elle viole les lois de Dieu en invitant les hommes à se prosterner devant ses idoles.

 

     Notre dame de Yagma

 

     J’ai toujours fait des reproches aux protestants et témoins de Jéhovah pour leur passivité sur les apparitions mariales malgré tous ces puissants miracles qui les accompagnent. Il y a quatorze ans de nos jours, j’ai vivement polémiqué avec un pasteur protestant qui avait la cinquantaine. Le débat que j’ai engagé concernait les événements mariaux mais il a conclu les débats par cette observation : « Peut-être que vous, les catholiques, avez raison ; peut-être que cette dame des apparitions est la mère du Seigneur Jésus. Mais nous, en tant que protestants, nous nous éloignons de ces choses car nous savons que le diable peut se présenter en ange de lumière et perdre les âmes par des miracles pseudo-chrétiens. Mais lorsque nous serons au ciel, nous interrogerons le Seigneur sur ces événements et alors nous saurons toute la vérité. Pour l’instant, nous ne prenons pas le risque de vendre notre âme au diable » Sur ce fait, j’ai trouvé sa réponse très sage. Mais le deuxième choc m’est venu de ma propre église. La Vierge Marie est apparue plusieurs fois à une jeune fille sur une colline dans le village de Yagma à quelques kilomètres de la capitale de mon pays et ces  événements attirent beaucoup de personnes. Le Pape Jean-Paul II a célébré une messe sur cette colline qui est devenue officiellement un lieu de pèlerinage national. Pour moi, cette visite papale est un acte du plus haut degré de reconnaissance des apparitions mariales au Burkina Faso. Le chef spirituel mondial de l’église catholique ne serait jamais monté sur cette colline pour célébrer une messe si tant soit peu de doutes sur l’authenticité des apparitions lui étaient montés au cœur. Mais de graves irrégularités ont fait éruption compromettant la beauté de ce culte marial burkinabé : la voyante a fait circuler une poudre noire sous la forme d’un encens qui lui aurait été donnée par la Vierge Marie. J’ai obtenu cette poudre par l’entremise du responsable du groupe charismatique de ma paroisse. J’ai commencé à discuter sur l’authenticité de cette poudre sans qu’on ne prenne la peine de m’écouter. Alors, je suis parti nuitamment sur la colline des apparitions pour prier. J’ai pris l’habitude d’y faire des veillées de prière une fois par mois lorsque je vais dans la capitale de mon pays. Quoique cela puisse paraître bizarre, au lieu de dormir à la maison, je préférais dormir sur la colline des apparitions afin d’être près de la Madone. Ce jour-là, à une heure du matin, j’ai allumé des cierges et j’ai jeté cette poudre sur les flammes. Alors, au lieu de prier selon mes habitudes, un lourd sommeil s’abattit impitoyablement sur moi et dans une vision, j’ai entendu le grognement d’un animal, on aurait dit un monstre qui menaçait de me dévorer. Alors, j’ai fui de la colline et j’ai rendu compte au responsable du groupe charismatique de ma paroisse. Plus tard, nous avons été choqués d’apprendre que la voyante a fait deux avortements consécutifs et selon les rumeurs, le clergé de la localité serait impliqué dans ce scandale sexuel. Chez nous, il n’y a pas de fumée sans feu et de telles rumeurs sont des vérités qu’on tente de cacher. Il y eut des altercations et ce fut la période où j’ai commencé à suggérer une possible implication du malin dans les apparitions mariales. J’ai alors commencé à douter de l’identité de cette femme qui se présentait sous le nom de la Vierge Marie, Reine du ciel.

 

     À l’époque du prophète Jérémie il y avait aussi une divinité païenne qui se nommait « la reine du ciel » à qui les Israélites offrirent des sacrifices et offensèrent gravement leur Dieu (Jérémie 7 : 16-19). Peut-être que cette divinité païenne a trouvé le moyen de perpétuer son culte idolâtrique à travers le catholicisme !

 

     Myrna Nazzour

 

     Les apparitions de Marie revêtent souvent une forme de violence et de brutalité. Les voyants ne s’attendent jamais à une visite de la Madone et lorsqu’elle apparaît, les voyants sont apeurés et prennent la fuite comme on fuit un serpent. On observe cela sur I., un des voyants de Yougoslavie (12). De même, le 15 décembre 1982, Myrna parle de l’apparition de la Sainte Vierge de la manière suivante, pendant qu’une foule de croyants priait devant l’icône de la Vierge Marie, Myrna sentit soudainement quelque chose qui lui tirait la main vers le haut de la terrasse. « J’ai senti une force invisible qui me poussait et j’étais effrayée… Je me suis agenouillée sur le sol en tremblant, le visage contre le sol. Lorsque j’ai relevé ma tête, j’ai aperçu la Vierge Marie en face de moi. Elle brillait comme si elle était couverte de diamants. J’étais effrayée et je me suis sauvée en criant… » (14).

 

     Une huile dite sainte, coule souvent de l’icône de la Madone et souvent elle coule aussi des mains de Myrna. Mais un jour, Myrna fit cette prière devant le Père Elias Zahlaoui : « Oh ! Sainte Vierge Marie, ne permets plus que l’huile coule de mes mains mais seulement de ton icône. Les gens viennent ici à cause de toi et non à cause de moi ». Après avoir dit cette prière, elle annonça au Père Zahlaoui : « Père, on dirait que la Vierge est rentrée dans mon corps ». Et soudainement, l’huile s’est mise à couler abondamment des mains de Myrna comme une éponge engorgée d’huile (14).

 

     Par rapport à ces faits, je voudrais faire les observations suivantes : lorsque le Seigneur Jésus marchait sur l’eau vers ses disciples, ils eurent peur. Ce fut la première et la seule fois de l’histoire qu’un homme a marché sur l’eau. Il y a donc de quoi avoir peur et de croire à un fantôme surtout si cela arrivait la nuit (Mathieu 14 : 25-33). Mais après sa résurrection, lorsqu’il est apparu plusieurs fois à ses disciples, personne n’a pris la fuite par peur. C’était toujours une expérience merveilleuse de paix. Pourquoi donc les apparitions mariales font-elles si peur ? Lorsque Myrna implora la Madone de ne plus laisser l’huile couler de ses mains, le contraire arriva aussitôt. Pourquoi violer la volonté de cette jeune dame ? L’observation la plus importante est que, dans le miracle de l’huile, la voyante témoigne que la Vierge est rentrée dans son corps et c’est seulement après que l’huile s’est mise à couler de ses mains. Cela ressemble à une forme de possession temporaire même si des miracles éclatent par la suite. Ni les apôtres, ni les évangélistes d’aujourd’hui qui ont opéré des miracles ne disent avoir été possédés de cette manière. Ils font une prière et Dieu en réponse fait éclater des miracles. L’expérience du baptême du Saint-Esprit est complètement différente de ces modèles de possession.

 

     La Vierge Marie face aux malheurs

 

     Si Marie est la mère du perpétuel secours et avocate plénipotentiaire des causes impossibles et désespérées, alors, pourquoi a-t-elle abandonné les Rwandais qui comptaient sur son intercession et qui ont consacré de longues heures à réciter le chapelet ? Pourquoi le génocide eut lieu, bien que le peuple rwandais, catholique fervent, comptât désespérément sur le secours maternel ? Pourquoi plus de huit cent mille personnes ont été sauvagement massacrées aux yeux de Marie qui n’a pas levé son doigt pour conjurer ce malheur alors que beaucoup de prières lui ont été adressées pendant si longtemps ? Pourquoi le sang des voyantes a été versé et pourquoi ont-elles été sauvagement massacrées et mutilées, elles, les porte-parole de Marie ! Après le massacre rwandais beaucoup de catholiques ont été désillusionnés et ont perdu leur foi. Beaucoup alors cessèrent d’aller à l’église. La faillite de l’intercession mariale pour le Rwanda m’a permis de découvrir davantage le subterfuge du malin qui se présente sous le nom de Marie. L’intervention de Dieu est infaillible lorsqu’il est invoqué et la Bible fait éloge de ses brillants exploits lorsque son peuple est sur le point d’être exterminé par un ennemi puissant. Alors, si la femme des apparitions venait de Dieu, pourquoi n’a-t-elle pas été capable de conjurer ce génocide auguré longtemps à l’avance ?

 

   

Le génocide Ruandais

   

 Exemples de malheurs

 

     Les apparitions mariales sont toujours précédées de malheurs ou bien les malheurs éclatent après ces fameuses apparitions. Des fois elle apparaît au milieu des malheurs. Curieusement, presque toutes les prédictions de malheur annoncées par la Vierge Marie se sont réalisées sans que les nombreuses prières qui lui furent adressées puissent être capables de les conjurer. Est-elle peut-être liée à ces malheurs ?  Exemples : Le 19 juillet 1830 la Vierge Marie à travers de chaudes larmes révéla à Catherine Labouré que les rues seront pleines de sang dans un délai de quarante ans. En effet, en 1870 une guerre éclata en France et le sang coula dans les rues. Beaucoup de prêtres furent tués par les communards. Monseigneur, l’archevêque Darboy est fusillé. En septembre 1846, lors de son apparition à La Salette elle annonça des malheurs et précisa que ceux déjà arrivés l’année précédente provenaient de Dieu. En septembre 1665, une jeune fille, Benoîte Rancurel qui gardait les moutons eut l’apparition d’une dame majestueuse qui portait un bel enfant dans ses bras. C’est la Vierge du Laos. Elle sollicita la construction d’une chapelle en son honneur et annonça que plus tard le démon fera une guerre violente à la bergère et que par la suite elle portera des stigmates et des douleurs les vendredis. En janvier 1871, l’armée prussienne commandée par le général Von Schmidt est aux portes de Laval. La guerre fait rage et on ne peut dénombrer les morts. Il fait face au général Chanzy qui l’empêche de prendre la ville. À ces instants pathétiques, la Vierge Marie apparaît à quatre jeunes enfants dans un petit hameau appelé Pontmain aux confins de la Bretagne et de la Normandie. En automne 1918, presque à la fin de la première guerre mondiale la Vierge apparaît à Fatima au Portugal. Elle annonce d’autres malheurs et immédiatement toute l’Europe fut frappée par une épidémie de grippe. Les morts sont innombrables y compris les voyantes. Après cela, la deuxième guerre mondiale éclata. En 1981, la Vierge Marie apparaît au Rwanda et annonce des malheurs futurs, en 1990 une guerre éclata et le génocide ravagea entre huit cent mille et un million de personnes y compris deux des voyantes, etc., etc. Pourquoi se trouve-t-elle toujours au milieu des malheurs et pourquoi son intercession est-elle toujours inefficace ? Pourtant, n’est-elle pas l’avocate des causes impossibles et désespérées ?

 

 

 

     Les cimetières et les ossements humains sont des terrains de prédilection de Satan où il savoure sa victoire sur la race humaine. Le diable hait le Dieu très Haut mais il ne peut s’en approcher ni le nuire. C’est pour cela qu’il s’acharne sur l’homme qui est créé image visible du Dieu invisible. Son objectif principal est de saboter les œuvres merveilleuses de l’Éternel. Après une guerre ou une pandémie, les morts se comptent par milliers et cette Dame qui nous apparaît sous le nom de Marie pourrait bien être Lucifer en personne qui vient conduire les hommes sur une fausse piste d’intercession sachant bien qu’il a déjà planifié son massacre. Le culte marial étant un culte idolâtrique, une horreur pour le Dieu des armées, voici de quoi éloigner le Tout-Puissant de ces atrocités annoncées par la Madone, laissant le terrain libre au malin pour commettre tranquillement ses meurtres.

 

     La puissance et l’infaillibilité de Dieu dans l’histoire

 

     Lorsque Sennachérib, le roi d’Assyrie avec sa puissante et indomptable machine de guerre s’apprêta à écraser Jérusalem, le roi Ezéchias invoqua l’éternel son Dieu qui lui répondit par le prophète Isaïe. La même nuit, l’ange du Seigneur entra en jeu et tua cent quatre-vingt-cinq mille  soldats assyriens et rendit ainsi l’invasion impossible (Isaïe 36 et 37). De même, au temps du prophète Élisée, lorsque les Syriens encerclèrent la Samarie, le siège fut long et si désastreux au point que certains Israélites affamés mangèrent leurs enfants pour éviter de mourir de faim. Il a suffi d’un petit acte de rien du tout de la part du Seigneur de l’impossible pour mettre fin au siège et secourir son peuple. Il fit simplement entendre le bruit d’une puissante armée équipée de chevaux et de chars. L’armée Syrienne pensa que la Samarie avait payé les Hittites et les Égyptiens pour les combattre. Alors, ils furent pris de panique, abandonnèrent le siège et s’enfuirent pour sauver leur vie en laissant derrière eux leur camp bondé d’animaux, de la nourriture ainsi que tout leur trésor. Par ce geste dérisoire, le Seigneur mit fin à ce long siège (2 Roi 7 : 6-7). De tels exemples sont légions dans la Bible et démontrent que le Dieu d’Israël est puissant et qu’il est capable de se défendre et de protéger ses enfants qui l’invoquent d’un cœur sincère. Si les prières adressées à maman Marie étaient approuvées par Dieu, alors elles auraient été efficaces. Mais toujours, ces prières sont inexaucées et la race humaine paie un lourd prix. Pour obtenir les faveurs du bon Dieu, il ne s’agit pas de prier d’une manière désordonnée car même les démons, les sataniques et les païens prient. Pour être exaucé, il faut le prier selon son plan et suivant sa volonté. Autrement dit, il bouchera ses oreilles et ne se laissera pas fléchir. La même désillusion eut lieu sur la colline de Massada à l’épopée romaine où plus de trois mille personnes se sont suicidées à l’approche de l’ennemi préférant la mort plutôt que l’esclavage. Pourtant, ils priaient et croyaient eux aussi que Dieu les défendrait et leur donnerait la victoire.

 

David et Goliath                                       Moise

 

     Les gloires de Marie

 

     On a toujours parlé des gloires de Marie mais jamais on ne fait mention des échecs de Marie. Pourtant, beaucoup de personnes ont eu recours au secours marial et ont été profondément déçues. Six fois, je me suis agenouillé devant l’impressionnante statue de la Vierge Marie au 48 rue du Bac, Paris. Cinq fois, j’ai été en pèlerinage à Lourdes et j’ai imploré le secours marial à la grotte de la Massabielle. Après les prières de la grotte, je passais des heures au cimetière de l’Angel de Lourdes sur la tombe du père Jacomo Fillon d’Udine, un pieux religieux qui est mort en odeur de sainteté et dont la tombe attire beaucoup de pèlerins… Non seulement je priais pour moi mais aussi pour des frères et sœurs catholiques de ma paroisse qui ne pouvaient se payer le voyage et qui m’ont remis leurs requêtes écrites sur du papier. Nos prières sont demeurées inexaucées alors que ces requêtes étaient des cas sociaux désespérés. Je ne parlerai pas du cas des paroissiens qui ont jeté leurs fétiches pour se consacrer à la prière mariale et qui sont repartis de nouveau à leurs fétiches par suite de profondes déceptions et qui pratiquent maintenant un christianisme hypocrite en consultant des charlatans et ayant dans leurs maisons des fétiches. Je ne dirai rien des déceptions de la bergère du groupe charismatique qui de nombreuses fois a fini par dire des phrases comme : « Jésus ne connaît pas la honte ; il est difficile de suivre Jésus… » ; résultat de tant de prières inexaucées. Certains pourtant se vantent d’avoir été exaucés par Marie pour le fait d’avoir réussi à réaliser leurs rêves. Pourtant beaucoup de personnes réussissent mieux sans pour autant passer par la prière. Les efforts humains, la grâce de Dieu et les circonstances de la vie suffisent des fois à réaliser de grandes choses. Que dire des célébrités de ce monde qui ne fléchissent jamais les genoux et qui sont pourtant meilleures que ceux qui prient. L’homme par ses propres efforts est capable de beaucoup choses. N’attribuons pas toujours nos mérites aux êtres célestes.

 

     La dévotion du premier samedi du mois

 

     Lors de son apparition à Fatima, la Très Sainte Vierge Marie a institué une nouvelle dévotion qui doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cette dévotion consiste à consacrer le monde entier au cœur douloureux et immaculé de Marie. Selon notre mère du ciel, la Russie communiste dominera le monde et beaucoup de nations seront rasées. Même le Pape en souffrirait. Mais si cette dévotion était assidûment observée, son cœur immaculé triompherait, le communisme soviétique connaîtrait la chute et une période de paix serait accordée à la terre. Nous avons observé cette dévotion mariale jusqu’à la chute du communisme soviétique et nous continuons de prier. Le communisme soviétique est un système politique qui fait de l’athéisme son cheval de bataille. Toute religion y est considérée comme de l’opium qui endort le peuple et par conséquent est appelée à disparaître. Dans les pays communistes, les églises sont transformées en salles de théâtre, de cinéma, en magasins pour le stockage de vivres ou de munitions… Les serviteurs de Dieu ainsi que les chrétiens sont torturés, tués ou déportés. Puisque le communisme est incompatible à la foi chrétienne, il pourrait donc être d’origine satanique. Comme la Vierge Marie a prédit sa chute, proposé une méthode qui a triomphé, alors, elle est toute puissante et son œuvre rend gloire à Dieu. Néanmoins, observons les choses sous un autre angle car des fois, le véritable sens des choses est souvent voilé et la façade qu’on nous présente est toujours de la mascarade. Supposons que cette Dame qui se présente sous le nom de la Vierge Marie soit en réalité le diable qui prend l’apparence d’un ange de lumière dans le but de nous égarer loin du vrai christianisme, quel mensonge peut donc se cacher dans cette dévotion qui aurait provoqué la chute du communisme soviétique ?

 

Sur le plan politique, quelle est ma compréhension ?

 

     Jusqu’alors, le monde était divisé en deux grands blocs bipolaires et antagonistes : le capitalisme à économie libérale avec les USA en tête face au communisme de l’U.R.S.S. Ces deux systèmes politiques étaient incompatibles et chacun s’efforçait de phagocyter l’autre et d’imposer au monde son idéologie. Il était donc prévisible qu’un des systèmes vienne à disparaître. Quand bien même, le communisme a connu une prédominance dans certains domaines de la technologie (le spatial), ses fondements étaient néanmoins menacés à cause de la faiblesse de son économie et de l’austérité de sa politique. Surtout avec un rival puissant, prospère et impitoyable tel que le capitalisme, la chute de ce système politique était prévisible sans le concours de la prière.

 

   Sur le plan spirituel, comment voir les choses ?

 

     Les systèmes politiques et religieux sont toujours de connivence. Dans le communisme, l’accent est mis sur l’action commune pour l’intérêt du peuple. L’intérêt personnel et les évasions spirituelles sont de facto caducs. Les religions sont interdites. À mon avis, le communisme athée était un refuge pour le malin et la chute de ce système représentait une grande défaite pour Satan qui cherchait à supprimer toute religion de la planète. Satan connaît aussi les plans de Dieu et sait que le communisme qui est sa religion va bientôt s’écrouler. Alors, ne pouvant plus combattre la religion par un système politique athée, il sera donc obligé de tolérer la religion dans laquelle sa présence sera toujours effective : les idoles. C’est ce qui expliquerait la tolérance facile et le succès du catholicisme orthodoxe dans les pays de l’ex-U.R.S.S. Nul doute que l’église catholique a combattu le communisme mais vous constatez qu’à sa chute, c’est la Vierge Marie qui apparaît et occupe le terrain par un culte idolâtrique. Juste de quoi ôter au christianisme sa valeur spirituelle en l’éloignant de Dieu. Ainsi donc, l’église devient de nouveau un instrument efficace pour la perte des âmes, un nouveau cheval de bataille pour Lucifer à travers l’iconographie : au lieu d’adorer Dieu, les hommes choisirent de se prosterner devant des images et des objets taillés.

     L’église catholique depuis ses origines était la représentation officielle du christianisme. Le malin a essayé en vain de détruire cette religion dès sa naissance en tuant le maximum de chrétiens à travers les empereurs de Rome ; et vu qu’elle était plutôt florissante, alors, le malin changea de méthode. Il est parvenu autrefois à faire tomber le judaïsme par l’idolâtrie et la fausse religion de sorte que les Hébreux, au lieu d’entrer dans la terre promise, jonchèrent le désert de leurs cadavres. L’idolâtrie est donc une arme efficace qui enflamme la colère de Dieu ; et le diable, une fois de plus appliquera cette même méthode avec le catholicisme par l’introduction d’une fausse mère qui remplira l’église d’idoles : c’est donc le même diable avec les mêmes ruses et le même résultat efficace tant dans le judaïsme que le catholicisme.

 

     Remarque

 

     La dévotion sur la consécration du monde à Marie doit se faire tous les premiers samedis du mois. Cependant, nous savons que le samedi est le jour du sabbat qui est le jour de repos de l’Éternel. En ce jour, aucune entreprise ne doit être menée. Même allumer du feu pour cuire un repas est interdit. C’est le jour du Seigneur et c’est le jour du repos total. Toute personne qui ramasse même un simple bois pour cuire son repas en ce jour doit être mis à mort selon la loi de Moïse (Exode 31 : 14). Pourquoi cette dame du ciel viole-t-elle le repos sabbatique et y impose une dévotion qui oblige les gens à profaner le caractère sacré de ce jour spécifique ? Pourquoi avoir choisi le jour de repos du Seigneur pour que le monde lui soit consacré ? Le monde appartient déjà à Dieu et toute personne qui veut se consacrer au Dieu des chrétiens le fait par le moyen de la conversion qui est le baptême. Toute personne ou entité spirituelle qui veut donc que le monde lui soit consacré apparaît comme un rival ou un ennemi de Dieu. Si cette femme venait de Dieu, le Dieu à qui le monde appartient, alors, elle n’avait aucun besoin que le monde lui soit de nouveau consacré.

 

     Pendant le repos du Seigneur au septième jour après la création, Satan entra en jeu et pervertit l’œuvre de création en y introduisant la barbarie. Et si le monde se porte si mal c’est à cause de cette activité diabolique pendant le repos du Seigneur et cette nouvelle dévotion mariale imposée pendant ce jour sacré porte clairement la signature du dieu de ce monde.

 

     Les apparitions

 

     Le christianisme est l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ. Ce ne sont pas les apparitions mariales ou d’un ange quelconque qui auraient donné naissance à cette religion. Si toute apparition d’êtres célestes provient forcément du Dieu d’Abraham, alors tous ceux qui croient aux apparitions mariales feraient mieux de se convertir aux nouvelles religions qui sont nées par la suite d’apparitions d’anges.

     Après la mort du Seigneur Jésus, le christianisme a tenu bon malgré les persécutions. Il était florissant sans le concours de Marie. Les apparitions mariales n’ont pas posé les fondements du christianisme. Elles sont apparues comme une gangrène qui ronge et divise les enfants de Dieu. Elles sont comme un cancer qui attaque la crédibilité de la foi catholique. En effet, les églises réformées évangéliques ne considèrent plus l’église catholique comme une église chrétienne à cause de nos idoles et de nos pratiques non bibliques. Pourtant, l’église catholique demeure ferme et imperturbable. Elle se réclame être l’église apostolique, la tête de toutes les églises chrétiennes et invite les églises évangéliques à se joindre de nouveau à elle. En effet, en juillet 2007, le Pape Bénédicte XVI déclara officiellement que « le christ Jésus a établi ici sur terre une seule église » qui est l’église catholique. Il renchérit que les autres dénominations ne peuvent pas être considérées comme des églises parce qu’elles n’ont pas la succession apostolique, c’est-à-dire, l’habilité d’être les successeurs des premiers apôtres du Christ. Pourtant, il y a abondance de preuves qui attestent que cette « église mariale », cette grande et puissante église catholique dont je suis fils est l’ennemie du christianisme véritable et je vous en convaincrai davantage.

     Je ne trouve pas utile de faire la promotion du culte marial ainsi que tous les phénomènes miraculeux qui l’accompagnent. La Bible enseigne clairement que seule la foi en Christ Jésus peut sauver l’homme. Ainsi donc, votre église ou dénomination et toutes ses œuvres de puissance ne sont pas utiles au salut si elles compromettent un tant soit peu votre intégrité et votre Foi en Jésus-Christ.

 

     Les guérisons et miracles

 

     La Bible nous enseigne que beaucoup guériront des malades au nom du Seigneur Jésus mais seront rejetés. Par conséquent, les miracles de guérison observés lors des apparitions mariales ou pendant toute forme de prière ne portent pas forcément l’approbation de Dieu. Dans l’accomplissement d’un miracle, il faut reconnaître que ce n’est ni votre pouvoir, ni votre sainteté qui se manifeste mais tout simplement La Parole de Dieu qui produit des fruits en sa saison. Car, avec un peu de foi, un ordre donné au nom du Seigneur Jésus peut avoir des effets surnaturels. De même, la maladie n’est rien d’autre que la conséquence du péché, en un mot, un outil de Satan. Ni Ève ni Adam ne sont tombés malades avant la chute. Tous ces malheurs sont apparus avec Satan lorsqu’il fit tomber l’homme dans l’insubordination. Si Satan peut donner une maladie, il a aussi le pouvoir de la reprendre et de guérir ainsi la personne malade. De ce fait, toutes les guérisons miraculeuses de la Madone peuvent être une ruse du malin, des démons qui chassent des démons pour donner une simulation de guérison. Satan qui fait et défait les liens et qui se présente comme un ange de lumière (cf. 2 Corinthiens 11 : 14-15).

 

     Les larmes de sang de Marie

 

     Le Seigneur Jésus fut saisi d’une grande angoisse juste avant sa passion et la sueur qu’il versât, était mêlée de sang (Luc 22 : 44). Certains chrétiens, par un excès de ferveur religieuse, affirment qu’il a même versé des larmes de sang. Lorsque son corps fut descendu de la croix, sa mère l’a tenu dans ses bras et a pleuré. Cette scène bouleversante a inspiré le célèbre artiste italien Michel-Ange qui a taillé une des plus émouvantes statues de Marie connue sous le nom de « la piéta ». Certaines sources catholiques disent que la Vierge Marie aurait versé des larmes de sang ce jour-là sur le corps de son divin fils. Ce dernier fait n’est pas confirmé par la Bible et néanmoins, la Vierge Marie, lors de ses multiples apparitions a déjà pleuré et du sang coulait de ses yeux. Les stigmatisés ont aussi versé des larmes de sang. Les statues de Marie pleurent et versent aussi des larmes de sang. Du vrai sang humain selon l’analyse des médecins. Des prières telles que le chapelet des larmes de sang a été composé pour invoquer les larmes de sang de la Vierge Marie. Voici un extrait : « Oh ! Très Sainte Vierge Marie, je vous offre les larmes de sang de celui qui vous a le plus aimé sur la terre et qui vous aime le plus tendrement au ciel (cinq fois). Oh ! Jésus exhausse mes prières à cause des larmes de sang de ta très sainte mère (cinquante fois)… » Pensez-vous que le Roi des cieux va permettre à sa bien-aimée mère de venir pleurer partout sur la terre comme une veuve désespérée ? L’œuvre du salut a été accomplie à la croix lorsque le divin sauveur paya le prix de nos transgressions et déclara : « Tout est achevé ! » (Jean 19 : 30). Les êtres humains sont sauvés, justifiés et sanctifiés s’ils acceptent l’œuvre de rédemption. Les larmes d’une mère ne changeront rien à la destinée des hommes. Si cette femme pleure, cela pourrait cacher une certaine astuce. On se souviendra que pour rivaliser avec Moïse, les magiciens, de connivence avec les divinités égyptiennes ont transformé les eaux en sang. Puisque ces divinités ont le pouvoir de changer l’eau en sang, elles peuvent aussi verser des larmes de sang à travers les statues mariales. Mon propre témoignage donnait l’exemple d’un démon qui trouvait des motifs pour pleurer et sangloter au-dedans de moi alors qu’il pleurait sa mort prochaine. À mon avis, les larmes de sang sont une tromperie de l’ennemi qui se joue de nos émotions.

 

     Tout ce sang versé par les stigmatisés, par les statues de Marie ou par Marie lors de ses apparitions est une forme moderne de sorcellerie. Dieu commande explicitement aux hommes de ne point tailler d’idoles ou d’images. Les hommes refusèrent et taillèrent des idoles et les idoles se mirent à pleurer du sang. Les hommes persistent davantage dans l’erreur en attribuant ces œuvres à Dieu. Permettez-moi de vous poser une question : dans toute l’histoire de la race humaine, depuis quand une pierre ou du plastique a-t-il saigné ? Si ces idoles saignent, ne vous trompez pas, elles sont bien vivantes car elles sont habitées par des êtres invisibles. Un saint ange de Dieu ne s’exprimera jamais dans une idole. Aussi, le Dieu très Haut s’est clairement démarqué des idoles (Isaïe 42 : 8) et par conséquent il n’y a aucune chance qu’il se manifeste à travers ces idoles de Marie. Curieusement, pendant que les statues de maman Marie pleurent de chaudes larmes, les idoles hindoues du dieu Ganesh (un homme avec une tête d’éléphant) se mettent à boire du lait. Le phénomène appelé « miracle du lait » fut observé par la presse et s’est produit dans plusieurs grandes cités telles que New York, Los Angeles, Canada, Kenya… (15). Nous vivons le siècle où les idoles commencent à s’exprimer.         

 

 

                 

Mars 2003,Venuzuela               30  juin 1985, Coree                                                                Miracle du lait

 

 

 

     Le signe de l’adversaire

 

     Une semaine avant que je ne reçoive les premières apparitions du Seigneur Jésus, j’ai fait un rêve banal qui par la suite fut révélateur d’un principe divin : un gros serpent d’environ un mètre de long m’a pourchassé jusqu’à ce que je me hisse sur un rocher. Alors, ce serpent rabougri a tourné trois fois autour de moi. Après avoir bouclé un tour, de sa gueule, il creusait un trou à mes pieds et y enterrait quelque chose. Quelque temps après, commencèrent les apparitions de Jésus-Christ, jusqu’à la publication de ce livre. Quelquefois, lorsque je prie durant de longues heures, je vois un gros serpent qui s’éloigne de moi. De même, pour ma guérison, les marabouts d’Afrique m’ordonnèrent de faire trois fois le tour du marché avec un objet enfermé dans mon poing gauche et de l’offrir en sacrifice. Curieusement, lorsque j’ai rencontré le premier pasteur pentecôtiste, pendant la prière de délivrance, avant que je ne lui dise quoi que ce soit, il esquissa le même cérémonial : il m’a dit de fermer mon poing gauche, de maintenir le poing droit ouvert, de fermer les yeux et de me consacrer à Jésus-Christ. À ce même moment, il tourna lui aussi trois fois autour de moi dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et lança un cri de guerre : « Crac ! » comme s’il cherchait à briser un lien. À la fin de la prière, il m’annonça qu’il a vu un serpent pendant la prière. Il n’y a pas de doute, le malin m’avait scellé pour son œuvre.  Je l’ai vu, les marabouts l’ont vu, le pasteur pentecôtiste l’a vu et a tenté de briser ce lien. Le jeune pasteur qui m’a délivré après une longue intercession qui dura trois ans a fait mention de ce serpent. Curieusement, lorsque les divinités Égyptiennes ou de l’Inde se présentent, on observe le serpent à leur côté. Le serpent est le symbole du malin et dans les apparitions de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré, sur la médaille miraculeuse, on voit bien un serpent aux pieds de la Madone. L’église catholique dira que c’est la femme qui a écrasé la tête du serpent et c’est ce qui explique la présence d’un serpent aux pieds de Marie. Pourtant, un tel raisonnement n’est pas biblique. En effet, toutes les Bibles enseignent que c’est la descendance de la femme qui écrasera la tête du serpent (Genèse 3 : 15) et cette prophétie s’est réalisée lorsque le Christ mourut sur la croix pour détruire les œuvres  du malin. La présence du serpent aux pieds de Marie devrait alors trouver une autre explication pour être crédible. En ce qui me concerne, j’ai vécu une expérience différente et les conclusions auxquelles j’aboutis sont différentes : le fait que le serpent ancien, l’ennemi juré du Dieu de la Bible apparaisse aux pieds de Marie est une confirmation que les apparitions mariales sont de type satanique.

 

 

La Vierge Marie et le serpent

 

     La toute première apparition mariale eu lieu du vivant de la vierge Marie dans des conditions qui incitent à la réflexion. En effet, le 02 Janvier 40, Nuestra Sefiora Del Pilar (Notre Dame du Pilier), accompagnée de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques à Saragosse en Espagne. Curieusement, Saint Jacques qui eu cette apparition historique ne l’a pas mentionnée dans son épître et le livre des Actes des Apôtres n’en fait pas cas non plus. Seule la tradition de l’église catholique enseigne sur ces phénomènes. J’ignore ce que pensent les autres enfants de l’église catholique sur cette affaire. Mais moi, votre frère dans la fois, je remarque qu’il y eut plutôt deux différentes femmes répondant du nom de « Vierge Marie » qui se sont manifestées simultanément au début de l’air chrétienne : la première fut la mère de notre Seigneur Jésus-Christ. Elle est éternellement bienheureuse et elle était un être humain (fille de Joachim et de Anne). Elle résidait auprès de St Jean à Jérusalem. Elle offrait son soutien modeste aux apôtres qui s’efforçaient de poser les bases de l’église primitive malgré les embûches. Elle n’a jamais fait de miracles. En un mot, elle La Vierge, l’humble fille de Nazareth annoncé dans La Bible. Au même moment, une autre Vierge Marie, cette fois-ci un être spirituel accompagné de milliers d’anges apparurent à Saint Jacques. Celle-ci était puissante, elle opéra des miracles hors paires et offrit à Saint Jacques la toute première idole du catholicisme, laquelle devrait être placée dans une chapelle construite en son honneur. Ce fut le début du culte idolâtrique marial (18).

Notre Dame du Pilier

 

II.                Autres observations non moins importantes

 

     Les reliques

 

     Les évangiles rapportent que les malades qui touchaient le Seigneur Jésus-Christ étaient tous guéris. Plus tard, ses apôtres ont manifesté ces mêmes dons de puissance car, même les objets les ayant touchés guérissaient des malades et chassaient les démons lorsque ces objets leur étaient appliqués (acte des apôtres 19 : 11). Même leur silhouette guérissait les malades (actes 5 : 15). On pourra aussi citer l’exemple des ossements du prophète Élysée qui redonnèrent la vie à un défunt lorsque ce dernier le toucha par hasard. Cela démontre la puissance de Dieu et témoigne que l’Esprit Saint est présent dans ces corps même s’ils sont morts. Et par là, nous avons l’assurance que ce même Esprit Saint redonnera vie à ces corps à la résurrection des morts. De même, dans le catholicisme, les vêtements des saints sont découpés en miniatures, enveloppés dans des plastiques et distribués dans le monde entier à toute personne qui désirerait les porter sur soi. Ces reliques auraient le pouvoir de protéger, de guérir tous ceux qui les porteront. C’est cela le pouvoir des reliques et ces pratiques sont quelque peu analogues à celles des chrétiens des temps apostoliques. Mais comme toujours, le malin a su corrompre ces œuvres par des déviations pseudo-chrétiennes en introduisant dans l’église une autre forme de vénération de relique qui n’est rien que du paganisme et de la sorcellerie moderne. Des choses exagérées en grandeur nature et qui ne bénéficient pas du témoignage du peuple hébreu ni de celui des apôtres du Christ. En effet, la dépouille des saints de l’église catholique fait l’objet d’une nouvelle forme de culte jamais vue, ni même imaginée. Le phénomène a pris une tournure dangereuse au cours des siècles et ce qui se passe sous nos yeux n’est plus du christianisme. Pour preuve, les dépouilles des saints du catholicisme sont démembrées, découpées en morceaux et discrètement expédiées à d’autres églises pour être exposées et vénérées par les fidèles. Jusqu’au quatrième siècle, aucune église de l’empire romain ne pouvait être consacrée sans qu’il n’y ait de telles reliques. Par exemple, le corps incorruptible de Bernadette Soubirous a été ouvert et ses organes retranchés et distribués à des églises environnantes pour être enterrés ou vénérés. La tête de Sainte Catherine de Sienne est exposée dans une vitrine devant laquelle des fidèles se rassemblent pour prier tandis que les autres parties de son corps se retrouvent éparpillées dans le monde. Les ossements de Saint Calixte sont exposés dans une vitrine en république Tchèque et des milliers de personnes s’agenouillent devant ces reliques pour prier ; dans l’église « Chiesa del gesù » à Rome est exposée pour vénération la main de Saint Francis tandis que la moitié de son bras se retrouve au Singapour, à Hanoï, etc. Selon un ancien Évêque catholique, ces reliques sont discrètement enterrées sur l’autel où les messes sont célébrées. Par principe, la paroisse qui abrite la relique porte le nom du saint dont la relique se trouve enterrée. Le rôle de la relique à cet endroit de l’autel est de communiquer son pouvoir ou sa sainteté au prêtre qui célèbre la messe. Finalement, la messe elle-même devient un acte magique (30).

    Lorsque vous lisez les témoignages des magiciens convertis au christianisme, vous verrez que ces mêmes reliques sont aussi utilisées par les prêtres catholiques pour rentrer en contact avec le monde invisible des démons (22). Nous sommes allés trop loin parce que nous n’avons pas gardé les yeux sur les Saintes Écritures. Nous pratiquons de la sorcellerie dans sa forme la plus avancée et personne ne s’en aperçoit. Si les autres religions découpaient leurs morts en morceaux et se les distribuaient, cela nous aurait sauté à l’œil. Si les religions qui nous entourent se volaient les cadavres de quelques illuminés comme nous le faisons, nous aurions honte. Mais nous pratiquons ces choses sans nous gêner. Par conséquent, nous pratiquons tranquillement un christianisme non biblique et dangereux que j’appelle « un christianisme satanique ».

     Il faut noter que la vénération des dépouilles des saints du catholicisme, la forme la plus dangereuse a commencé aux environs des années 156 après le martyre  de Saint Polycarpe de Smyrne et s’identifie aux pratiques païennes en cours avant la naissance du christianisme. Je citerai l’exemple des supposés restes d’Oedipus et Theseus qui faisaient l’objet de vénération à Athènes longtemps avant l’ère chrétienne. Il y a aussi les ossements ou cendres de Aesculapius, l’affaire de la distribution des reliques de Bouddha juste après sa mort (aux environs de 400 avant Jésus-Christ) etc. (5), qui relevaient clairement du paganisme avant de faire leur entrée en force dans le catholicisme et malheureusement considérés comme des pratiques chrétiennes.

 

  

St François d’Assise     Ste Catherine             St Francis

 

     Que dire du purgatoire catholique ?

 

     Toutes les Bibles (catholique, protestante et celle des Témoins de Jéhovah) sont absolument muettes sur le sujet du purgatoire. Ce mot n’existe sur aucune des pages de nos Bibles. Cette doctrine est encore un mensonge du diable subtilement introduit dans l’église catholique dans le but d’endormir les fidèles dans leur foi. Aucun patriarche, aucun prophète, aucun roi des temps bibliques n’a enseigné cela. Le Seigneur Jésus ou ses apôtres n’ont pas mentionné ce mot. Par conséquent, il n’y a pas de chance qu’un tel endroit puisse exister. Dans nos églises catholiques, les prêtres nous recommandent vivement de prier pour le repos des âmes de nos parents défunts. Ils nous conseillent aussi de prier pour les âmes du purgatoire et beaucoup de messes sont célébrées tous les jours dans les églises catholiques du monde entier pour le repos des âmes. On nous enseigne de même que les âmes du purgatoire peuvent intercéder de manière efficace en notre faveur. Étant donné qu’ils sont dans la souffrance transitoire, leurs prières s’avéreraient efficaces. À mon avis, cela ressemble plutôt à une invocation des morts. Cet enseignement n’est pas biblique, par conséquent il n’est pas chrétien.

     Adam et Ève ont-ils prié pour le repos de l’âme de leur bien-aimé Abel ? Noé a-t-il prié pour les âmes éplorées du déluge ? Le roi Saul et ses enfants, Samson et bien d’autres soldats moururent sur le champ d’honneur sans qu’une messe ne soit célébrée pour le repos de leurs âmes. Dans l’histoire de la Bible, seul Judas Macchabée a violé cette loi de Dieu et nous, en tant que catholiques l’avons imité par amour pour nos chers défunts. Pensez-vous aimer ces âmes plus que celui qui les a créées ?

     La Bible enseigne que l’obéissance docile est préférable aux sacrifices des bêtes les plus grasses. En effet, la désobéissance est aussi grave que la divination, et l’insoumission aussi grave que l’idolâtrie. (1 Samuel 15 : 22 -23). La désobéissance en Éden a fait de notre monde l’enfer que nous vivons aujourd’hui. La désobéissance des Hébreux a fait qu’ils ont aussi été temporairement abandonnés par leur Dieu et sont en permanence sous la menace de l’extermination. Ces deux exemples ne sont pas suffisants pour certains chrétiens qui continuent d’enfreindre les préceptes de Dieu en interrogeant des médiums ou des esprits de mort dans le but d’acquérir de la connaissance. C’est de là que viennent la plupart des doctrines sur le purgatoire. Exemple : Meinrad P. Hebga dans « Sorcelleries et prières de délivrance » (page 110), Inades Édition.

 

     Dans Lévitique 19 : 31 le Seigneur a interdit tout contact avec les morts. Avez-vous respecté cela ? Comment osez-vous employer des méthodes anti-bibliques et non chrétiennes pour aboutir à des résultats chrétiens ? Êtes-vous sûr que les informations reçues du monde invisible proviennent de Dieu et approuvées par lui ? La Bible enseigne qu’après la mort la situation des esprits est irréversible. Mais l’église catholique enseigne qu’il y a un purgatoire qui est un lieu de rachat. Si le purgatoire existe tel qu’on nous l’enseigne dans l’église catholique, il doit réussir surtout aux hommes riches. Parce que pour sortir du purgatoire il faudrait célébrer beaucoup de messes et des fois des neuvaines de messes. Et si vous n’avez pas laissé une fortune à votre veuve et à vos orphelins, vous risquez de poiroter longtemps dans cet endroit car les messes ne sont pas gratuites : les hommes pensent qu’ils peuvent muter les lois du monde spirituel à coup de messes. Pour ma part, l’idée du purgatoire semble un instrument pour la perte des âmes car la possibilité d’être racheté après la mort, à coup de messes, encourage certains catholiques à dormir dans leur foi ou à s’enliser dans leurs péchés au lieu de se battre pour les vaincre. Surtout, nous savons que le péché est bon, étant le reflet de notre nature pécheresse, qui s’efforcerait ou se priverait de quelques plaisirs ! Soyez avisé : c’est ici sur terre que se décide votre éternité. À la mort, Jésus-Christ ne peut plus rien faire pour vous. Il n’y a pas de pardon dans le séjour des morts. Vous trouverez des témoignages très édifiants sur les réalités de l’après-vie à travers les sites Internet suivants : www.ciel-et-enfer.skyrock.com ; www.gedeonchampion.com ; www.dailymotion.com (au niveau de recherche, écrire : enfer et paradis).

 

     Satan, peut-il recevoir les prières adressées à Dieu ?

 

     Peut-on prier Dieu et être exhaussé par un démon ? S’il s’agit du Dieu d’Abraham, la réponse est oui. Parce que c’est un Dieu qui sait boucher ses oreilles et l’histoire du peuple juif est bondée d’exemples de ce type (Isaïe 1 : 15). Il exige une discipline de fer et recommande d’être adoré d’une manière très particulière. Mais si vous violez un tant soit peu le principe par lequel il veut être adoré, alors, il se détournera de vous. Surtout si vous abritez des idoles dans votre maison ou dans vos lieux de culte comme l’ont fait les Israélites du temps de l’exode, à coup sûr, ce Dieu vous tournera le dos et les démons religieux se joueront de vous.

     Pour illustrer le fait que vos prières peuvent être déviées avec succès à l’adresse d’un autre dieu ou d’un démon, je citerai l’exemple d’Isaac et ses deux fils : frappé par le poids de l’âge, le patriarche Isaac avait perdu la vue. Lorsqu’il bénissait Jacob, il pensait au fond de son cœur que c’était bien son fils aîné Ésaü qui se tenait devant lui. Alors, il prononça la bénédiction. Mais en réalité, c’était Jacob qui, par la duperie a détourné les bénédictions de son frère. Lorsqu’Ésaü arriva, la chose était irrémédiable et le patriarche Isaac reconnut que Jacob a usurpé la bénédiction de son frère et que par conséquent, il restera béni. Comprenez-vous enfin ce fait bizarre ? Une bénédiction ou une prière mal placée va toujours à la mauvaise adresse. Lorsque Ésaü implora une bénédiction quelconque, son vieux père lui répondit qu’il ne pouvait rien faire (Genèse 27). Le monde spirituel possède alors ses lois et principes qui échappent à la raison humaine. Il ne s’agit donc pas de prier à votre propre manière. Il faut être sûr de prier selon la bonne manière sinon, c’est le malin qui recevra votre louange en lieu et place du bon Dieu. Si vous pensez que tous les miracles qui s’opèrent dans vos prières sont un signe d’approbation de Dieu, vous vous trompez car les démons religieux sont aussi de grands faiseurs de miracles.

 

     Les noms de Dieu

 

     Il m’est arrivé de consulter les dirigeants locaux de certaines religions pour régler un problème. Ils m’ont alors donné des noms à réciter communément appelés « les noms de Dieu ». Je devais réciter ces noms cent cinquante à deux cents fois toutes les nuits avant de m’endormir. Il y a environ cinquante noms. Vous verrez autour de vous des gens qui, à l’aide d’un chapelet, récitent continuellement un nom et qui comptent en égrainant leur chapelet. Il y a un nom pour chaque difficulté de la vie, pour les affaires, pour la protection, etc. et l’invocation de ce nom est très efficace. Curieusement, ces noms de Dieu ne se trouvent inscrits ni dans la Torah des Hébreux, ni dans la Bible des chrétiens, ni dans le Coran des musulmans. En réalité, ce sont des noms d’anges rebelles de Dieu qui se mettent au service des êtres humains.

     Si vous observez les objets de cultes récupérés lors des fouilles archéologiques des temples égyptiens (21), vous retrouverez les mêmes chapelets utilisés dans le catholicisme, dans l’islam et par certains bouddhistes. La taille des chapelets peut varier suivant les civilisations mais c’est toujours les mêmes. Je dois avouer que les divinités d’Égypte et de l’Inde ont trouvé le moyen de s’exprimer de nouveau dans ce siècle au travers de nos religions et cultures. Ils ont simplement changé de nom…

 

      

Chrétien : dizainier      sept douleurs      Islamic            Le mala   boudique ou hindou           Chaplete egyptien

 

 

 

     Observation

 

     Dans ce document, je ne fais pas mention de la transformation que ces thaumaturges catholiques ont apportée dans leur milieu à travers leurs efforts, leur charité et leurs souffrances. Je ne parle pas non plus des efforts immenses que le catholicisme a tant déployés pour soulager la misère des hommes en transformant positivement le monde à travers leurs institutions. Non. Ici, je stipule d’une manière spécifique sur l’origine et le fondement spirituel de ces phénomènes et miracles catholiques à la lumière de La Parole de Dieu.

 

 

 

 CHAPITRE IV

 

 CRITIQUES DE FAITS HISTORIQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

 

 

     Après l’étude des corps incorruptibles, des stigmatisés, des apparitions mariales, etc., on peut dire sans se tromper que le catholicisme n’est pas biblique et par conséquent, il n’est pas une religion chrétienne. On peut aussi parvenir à cette conclusion par l’étude de l’histoire du christianisme. Il s’agira d’arborer la nature des fruits spirituels produits par l’église papale. Le Seigneur Jésus-Christ disait en effet qu’on reconnaît l’arbre par ses fruits car un bon arbre produit  toujours de bons fruits. Au préambule, il est indispensable de faire un rappel, un résumé succinct de quelques faits historiques notoires.

 

     Les guerres saintes

 

     Les croisades

 

     En 627, l’église catholique avait expulsé les Juifs de la Terre Sainte. Mais cela leur apporta un grand malheur car dix ans plus tard, les musulmans assiégèrent Jérusalem et imposèrent l’Islam. L’objectif de l’église était d’expulser les musulmans de Jérusalem. Pour ce faire, le pape Urbain inventa une nouvelle stratégie qui sera la guerre sainte. Pour le salut des âmes, pour le pardon des péchés, les catholiques devaient prendre l’épée de guerre et combattre les musulmans jusqu’à ce qu’ils soient expulsés de Jérusalem. La guerre tarda à commencer mais finit par éclater en 1099. Musulmans, Juifs, Catholiques, Turcs…périrent par millions au nom de Dieu et pour la prépondérance de l’église catholique. L’église semblait avoir gagné la guerre malgré les nombreuses pertes en vies humaines. Mais en 1169, Saladin prit le contrôle des forces de l’Islam et récupéra pour l’Islam tous les lieux de prière. C’est la capture de Jérusalem qui restera pour toujours dans les mains des musulmans. Cette guerre sainte lancée par le pape fut alors un total échec… Une troisième croisade fut lancée en vain en 1191. Puis une quatrième croisade dix ans plus tard par le Pape Innocent II. Celle-ci fut catastrophique et tourna contre l’église byzantine : la majestueuse cité chrétienne de Constantinople fut ravagée par les guerriers catholiques et d’autres croisades meurtrières se sont succédées au cours des siècles.

 

    

Les guerres saintes

 

     L’inquisition

 

     Après les guerres saintes, il y eut aussi les guerres contre ceux qui ne croyaient pas à la manière catholique. Il s’agissait de faire une enquête sur la foi d’un individu afin de s’assurer qu’il croyait selon la doctrine catholique. Ce fut la période des dénonciations secrètes et les suspects devaient se repentir ou mourir. On essayait d’abord de les convertir par des arguments, on les faisant porter des habits jaunes pour les différencier, et en cas de récidive ou de refus, une mort ignoble dans le feu. C’est cela la Sainte Inquisition dont le but était d’exterminer les prétendus hérétiques. Parmi les victimes des inquisitions, on peut citer les Cathares qui payèrent un grand prix. Sous l’ordre du Pape Innocent II, quatre à cinq mille personnes furent massacrées dans l’église Sainte Marie-Madeleine le jour de la fête de Sainte Marie-Madeleine y compris de vrais catholiques venus participer à la messe. Une tuerie aveugle. Il fallait tuer tout le monde sans exception et le bon Dieu choisirait ceux qui lui appartenaient ; tel était le cri de cette expédition militaire. La croisade continua de cité en cité. Ceux qui refusaient d’embrasser la foi catholique périrent dans le feu. En 1202 en France, deux cents personnes furent brûlées ensemble. Elles chantèrent joyeusement en rentrant dans les flammes qui les dévorèrent tous. En 1244, le dernier bastion de Cathares se réfugia dans sa forteresse située sur une colline. Après un siège de dix mois, deux cent cinq personnes furent capturées et exécutées sans procès… Dans l’inquisition espagnole les juifs furent contraints de se convertir au catholicisme. Mais on retrouva chez certains d’entre eux des documents de la Pâques juive. Ils furent alors considérés comme des traîtres et des blasphémateurs. En 1478, des milliers et des milliers de juifs furent torturés et brûlés sur ordre de la papauté. On estime que 40 millions de personnes furent torturées et massacrées par la sainte Inquisition et des centaines de milliers lors des guerres saintes. Les croisades ont été toutes des échecs et les conséquences sont énormes et irréparables : des millions de pertes en vies humaines avec leurs conséquences sociales, la haine permanente entre chrétiens et musulmans, entre catholiques et protestants, l’écart entre chrétiens et juifs qui ont pourtant la même racine, etc., et l’église catholique en est responsable. Il a fallu attendre plus de sept siècles (1978) jusqu’à l’élection d’un grand pape au grand cœur : Jean Paul II. Il présenta au monde entier des excuses pour les erreurs d’antan commises par l’église catholique, il fit un pas de réconciliation vers les juifs en rentrant dans les synagogues, il voyagea à travers le monde pour prêcher la  réconciliation, la paix et la tolérance.

 

                                           

                                                          

                                                   Les tortures de la sainte inquisition   

 

                                

 

     Une église qui tue ses enfants

 

     Girolamo Savonarola

     Cet homme fut un prêtre catholique et un grand réformateur qui apparut en 1480 dans la ville de florence en Italie. Il était outragé par les critiques acerbes faites sur l’église catholique de l’époque. La papauté s’était enfoncée dans la luxure et était accusée de corruption. On parlait aussi de scandale sexuel et d’abus financier. Alors Savonarola se mit à dénoncer ces exactions de l’église, critiqua les peintures scandaleuses de la renaissance sur la nudité. Il trouva aussi que la Vierge Marie était habillée de manière grotesque comme une prostituée à travers la peinture et les statues. Alors, il alluma un feu de vanité dans la ville en 1497 et la population y jeta tout objet de vanité et de luxure : les statues, les objets d’art, les jeux de cartes, les livres hérétiques de grande valeur, etc., furent jetés pour être brûlés en signe de repentance et de conversion. Il devint une force politique et un symbole de justice… La papauté et les hommes riches de la renaissance se sentaient visés et ils réagirent en conséquence : Savonarola fut excommunié, tué et brûlé avec ses deux compagnons en plein centre de Florence à l’endroit même où il alluma naguère le feu de vanité. Ses cendres furent ensuite récupérées et éparpillées dans un cours d’eau afin que plus rien de lui ne subsistât. Il fut donc discrédité par l’église catholique.

 

     Martin Luther

     Comme toujours, la semence incorruptible semée dans le cœur des hommes va encore germer : un autre prêtre catholique, un moine allemand rentra en scène et réussit à défier cette puissante organisation religieuse qui se disait chrétienne. Il s’agit de Martin Luther. Le dilemme commença en 1505 à l’époque où le Pape Julien II décida de terrasser la vieille basilique de Rome pour bâtir un édifice majestueux qui deviendra la Basilique Saint Pierre de Rome que nous avons aujourd’hui. Une telle entreprise nécessite beaucoup de finances et ce pape inventa « les  indulgences » afin de thésauriser l’argent nécessaire pour la réalisation de cette gigantesque oeuvre de foi. Il s’agit du salut à prix d’argent pour ceux qui peuvent se l’acheter : avez-vous commis un péché et voulez-vous le pardon ? Alors, vous payez et vous êtes indulgencié. Voulez-vous aller au ciel, alors, payez de l’argent et nous signons une indulgence en votre faveur. Le pape détiendrait ce pouvoir du Christ, étant le vicaire du Seigneur Jésus sur terre. En effet, Le Christ Jésus, avait accordé une puissante autorité spirituelle à ses apôtres lorsqu’il leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : tout ce que vous exclurez sur terre sera exclu dans le ciel ; tout ce que vous accueillerez sur terre sera accueilli dans le ciel. » (Mathieu 18 : 18). De même, après sa résurrection, lorsqu’il apparut à ses disciples, il leur dit : « Ceux à qui vous pardonnerez leurs péchés obtiendront le pardon ; ceux à qui vous refuserez le pardon ne l’obtiendront pas. » (Jean 20 : 23)… Alors, le pape, nanti de ce pouvoir, délie les péchés et offre le ciel à prix d’argent à celui qui peut se l’acheter. Ce sont des faits historiques irréfutables et aucun catholique instruit ne peut les contester à moins de vouloir jouer à l’avocat du diable. Je dois souligner que ces pouvoirs de pardonner et de délier, pouvoirs accordés aux apôtres, auraient dû s’exercer suivant la volonté de Dieu et selon son plan d’amour pour les hommes. Jésus-Christ n’a tué personne et n’a escroqué personne. À juste titre, Luther considéra les indulgences comme une insulte à la grâce de Dieu car La Bible enseigne que le salut de l’âme s’obtient gratuitement par la foi en christ Jésus (Romains 3 : 21-24). Alors, il accusa le pape d’être lui-même un hérétique et publia plusieurs écrits dans lesquels il qualifia le pape de démon et démontra que l’église catholique était « Babylone la grande », c’est-à-dire, la mère de toutes les impudicités et des abominations de la terre. L’imprimerie de Jean Gutenberg venait de naître et contribua grandement à la publication et à une large distribution des œuvres de Luther qui gagna une grande audience en Europe. La Bible fut alors traduite en français, en anglais et en allemand et fut accessible pour la première fois au commun des mortels. Le jour de la Toussaint, le 31 octobre 1517, il cloua à la porte de son église une bulle relevant quatre-vingt-dix points de désaccords avec l’église catholique et par cet acte symbolique de protestation, il marqua le début de la réforme : la naissance du protestantisme. Ce mouvement déclenché par Luther se répandit en Allemagne, en Suisse et attira d’autres libres penseurs qui étaient tous décidés à défier l’autorité pontificale : c’est ainsi que commença la réforme protestante qui gagnera toute l’Europe. En Suisse, à Genève, Jean Calvin employa la méthode biblique professée par Luther. Dans les églises, la musique profane est bannie, le luxe est écarté, les statues sont brûlées. Les peintures des saints sont effacées, les icônes sont détruites, les bougies, les fresques, toute idole ou décoration distractive sont reléguées… La France, l’Angleterre, la Scandinavie adoptent la réforme. Par rapport à cela, la papauté réagit contre Martin Luther. Elle lui accorda un délai pour se repentir et de renoncer à ses propos. Mais Martin demeura inébranlable et refusa de coopérer à moins d’être convaincu par les Saintes Écritures. Par bonheur, comme une grâce providentielle, un de ses amis le cacha dans un château sauvant ainsi sa vie du bûcher.

     Le Saint-Siège de Rome convoqua alors le concile de trente en Italie (1545-1563). C’est le concile de la contre-réforme qui rejeta en bloc la réforme et condamna les réformateurs. L’église catholique invita d’abord les réformateurs à se repentir et à rejoindre de nouveau le catholicisme. Ignace de Loyola et ses Jésuites entrèrent en scène et par des écrits et des enseignements, réussirent à ramener au catholicisme beaucoup de réformateurs. Mais en 1572, ceux qui refusaient de rejoindre l’église catholique devaient périr par la guerre et les premiers martyrs protestants par milliers tombèrent sous l’épée de la papauté. Des milliers et des milliers de protestants furent sauvagement massacrés au nom de Dieu, au nom de l’unité de la foi catholique. Plus tard, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les réformateurs qui fuyaient la persécution et la machine de guerre des papes finirent par trouver asile sur le nouveau continent américain qui était hors de l’emprise de la papauté et où la liberté religieuse était tolérée…

 

     William Tendhall

     L’esprit des grands hommes ne meurt jamais. Après Martin Luther un autre homme apparut en Angleterre et se donna aussi pour tâche de traduire la Bible en anglais simple et accessible. La Bible était jusqu’alors la propriété et le monopole du clergé catholique très instruit. Il réussit son œuvre de traduction qui donnera naissance à cette Bible que nous avons aujourd’hui sous le nom de « la Bible du professeur Thompson ». Il réussit ainsi à mettre fin au monopole du clergé catholique sur l’accès aux Saintes Écritures et à leurs interprétations. Alors, pour avoir divulgué les secrets bibliques, la papauté réagit impitoyablement, l’arrêta, le tua par étranglement et le fit brûler en public…

 

   

Girolamo Savonarola       Martin Luther

 

 

     Durant des siècles, une partie des messes catholiques était exclusivement réservée à la malédiction des Juifs parce que l’Eglise les accusait d’avoir tué le fils de Dieu. Les Juifs en ont souffert et ce programme ne fut retiré de la liturgie que récemment. Ceci est une grosse erreur historique car les juifs ne sont pas du tout responsables de la mort du fils de Dieu. C’est Dieu lui-même qui a sacrifié son fils pour le bénéfice de l’humanité et le fils en toute liberté a consenti de se livrer pour notre bonheur éternel. Écoutons Jésus-Christ : « Personne ne me prend la vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de l’obtenir à nouveau. Cela correspond à l’ordre que mon père m’a donné » (Jean 10 :18). Ce détail confirme l’ignorance de nos dirigeants spirituels de La Bible et de son importance ; et également, leur ignorance du plan du salut de Dieu pour les hommes.

 

     Quelques questions et observations

 

     Le catholicisme défendu par les papes est celui-là même dont nous avons hérité. Maintenant, nous savons que le catholicisme n’est pas biblique ni même chrétien. Si les papes défendaient la Bible, cela serait compréhensible. Mais ils n’ont défendu ni la Bible ni le christianisme mais plutôt un credo et une foi catholique non biblique pour l’unité de l’empire romain dont ils étaient les dirigeants. Selon Luther, les papes, en combattant l’hérésie, étaient eux-mêmes des hérétiques qui ont cependant massacré d’innocentes personnes qui cherchaient le vrai Dieu par les vraies méthodes bibliques. Je partage ce point de vue de Luther et je prends la Bible comme mon témoin et mon avocat dans cette étude critique du catholicisme qui est la suivante :

 

     Le Christ et ses apôtres ont-ils fait la guerre ?

 

     Parlant des croisades et des inquisitions, imaginez-vous un peu le Seigneur Jésus-Christ prendre un sabre et égorger tous ceux qui refusent de croire ou de prier selon son enseignement. À quoi ressemblerait ce Christ ? Pourtant, c’est exactement ce que firent les papes du Moyen Âge, eux les « représentants » de Jésus-Christ sur terre. Les apôtres du Christ n’ont pas fait la guerre. Lorsque dans le jardin, Pierre brandit son épée et trancha l’oreille d’un des soldats, que lui dit le Christ ? « Remets ton épée à sa place car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. » (Mathieu 26 : 52). Il est donc clair que la guerre sainte n’est pas un principe du christianisme. Imaginez des enfants de Dieu qui tuent d’autres enfants de Dieu au nom de Dieu. Je me pose la question suivante : « Au nom de quel Dieu ? Au nom du doux Jésus ? » 

     Pourquoi avoir attaqué les musulmans qui ont occupé Jérusalem ? Si Dieu a jugé bon de livrer la Ville Sainte aux mains des musulmans, que peut faire un homme contre la volonté du Tout-Puissant ? Si vous lisez les écrits accablants du livre de Jérémie, vous verrez que c’est Dieu qui a livré son peuple à la déportation et à l’esclavage. C’est encore lui qui a permis de brûler plusieurs fois le temple qui lui était consacré ainsi que la ville sainte qui portait son nom et personne ne peut évaluer l’immensité de la destruction causée par Dieu lorsque sa colère s’enflamme.

 

     Le Christ est-il bien mort ?

 

     Une des raisons qui justifierait le christianisme militarisé serait que beaucoup de prêtres catholiques ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. L’exemple le plus choquant est celui de Saint Boniface qui réussit sa mission sacerdotale en convertissant une multitude au catholicisme mais fut tué par un pirate. À partir de là, on trouva la nécessité d’introduire l’armée dans le travail des missionnaires. Finalement, ce christianisme militarisé a donné autre chose. Je pense que l’introduction des armes dans l’évangélisation pour la protection des missionnaires est une fausse excuse car si vous ne forcez pas les gens à adhérer à votre religion, vous n’avez rien à craindre d’eux. Le christianisme se veut une religion de paix et d’amour selon les principes de base posés par Jésus-Christ. Et même si vous mourez pour l’évangile, vous avez répondu à un principe chrétien. En effet, le Seigneur Jésus disait : « Un élève n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ». Plus loin, il dira : « Si quelqu’un veut venir avec moi, qu’il cesse de penser à lui-même, qu’il porte sa croix et me suive. En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 : 34-35).

     Le Maître, Jésus de Nazareth, est-il bien mort ? Non. Il est mort d’une manière ignominieuse afin de nous racheter. Les apôtres et les premiers martyrs chrétiens, comment sont-ils morts ? À l’exception de Jean qui mourut naturellement, tous les apôtres du Christ sont morts d’une manière abjecte à l’instar de leur Maître. Ainsi donc, on peut dire que Saint Boniface est mort d’une bonne mort car ayant quitté ce monde à la manière de son maître et sa mort ne saurait en aucun cas justifier un christianisme militarisé.

    

Crucifiement                                              St Boniface

 

     Christ Jésus a-t-il tué tous les païens de son époque ?

 

     Au nom de l’unité de l’empire romain et du catholicisme, pour combattre le fractionnisme qui menaçait les fondements de l’église, les papes ont brandi le sabre de guerre. Pourtant, il y a des territoires sur cette terre qui ont refusé de recevoir le Christ. Il fut rejeté dans sa propre patrie (Luc 4 : 16-30) et plus tard, un village de Samarie refusa de le recevoir de sorte que ses disciples proposèrent de faire tomber le feu du ciel sur ce village. Sur ce fait, le Seigneur leur fit des reproches (Luc 9 : 51-54). Ont-ils fait violence ? Non. Voici l’enseignement du Prince de la Paix : « Partout où des gens refuseront de vous accueillir, quittez leur ville et secouez la poussière de vos pieds : ce sera un avertissement pour eux. » (Luc 9 : 5). De même, lorsque le Christ chassa la légion, les habitants de cette ville vinrent le supplier de quitter leurs territoires (Mathieu 8 : 34). Le Maître a-t-il refusé et a-t-il brandi un sabre de guerre contre ces gens qui le rejetèrent ? Non. Il a enseigné la vérité et l’amour du prochain en tout temps malgré les oppositions jusqu’à en mourir sans jamais tuer. Il n’y a donc aucune raison biblique pour les papes de tuer ceux qui refusaient d’embrasser le catholicisme. La guerre sainte n’est pas biblique. Elle n’est pas chrétienne. La guerre sainte est un art du diable car il est un meurtrier dès le commencement (Jean 8 : 44) et ceux qui pratiquent l’art des armes pour leur religion sont des sectateurs du meurtrier original.

 

     Les papes affirment qu’ils sont les vicaires de Jésus-Christ sur terre. Mais lorsque vous étudiez les caractéristiques qui identifient le Christ, vous constatez que nos papes du Moyen Âge étaient bien loin de remplir les conditions d’âme du vrai Jésus. Le prophète Isaïe nous décrit l’identité du Sauveur : « Voici mon serviteur que j’ai choisi, dit Dieu, celui que j’aime et en qui je mets toute ma joie. Je placerai mon esprit sur lui et il annoncera aux nations le droit que j’instaure. Il ne disputera avec personne et ne criera pas, on ne l’entendra pas faire des discours dans les rues. Il ne cassera pas le roseau déjà plié et n’éteindra pas la lampe dont la lumière faiblit. Il agira ainsi jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le droit ; et toutes les nations mettront leur espoir en lui. » (Mathieu 12 : 18-21). Les vicaires du doux Jésus sur terre qui sont nos papes, remplissaient-ils ces critères lorsqu’ils tuèrent tous ceux qui étaient faibles dans la foi ? Tout le Moyen Âge est baptisé de « sombre période » surtout à cause des actes barbares posés par les papes. Cela révèle l’identité réelle de cette église papale qui porte un manteau chrétien. Le Seigneur Jésus disait : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups féroces. Vous les reconnaîtrez à leur conduite… un bon arbre produit de bons fruits et un arbre malade de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits ni un arbre malade de bons fruits. » (Mathieu 7 : 15-18).

 

     Le monopole de la Bible

 

     La Bible est la Parole de Dieu et la Parole de Dieu, c’est Jésus-Christ. Pourquoi le clergé catholique a-t-il tenté pendant des siècles de cacher la Parole de Dieu au peuple chrétien ? Cacher la Bible c’est retirer aux hommes la clef du savoir devant conduire au salut de leurs âmes. À juste titre, l’Éternel Dieu disait : « Mon peuple périt parce qu’il manque de connaissances. » (Osée 4 : 6). Pourquoi alors tuer ceux qui ont dévoilé les secrets de la Bible en la traduisant en langues vernaculaires, simples et accessibles ? Ceux qui ont perpétré ces atrocités démontrent clairement à travers leurs œuvres qu’ils n’étaient pas des saints serviteurs de Jésus-Christ. Ils ont leurs raisons et ils révèlent par leurs actes qu’ils étaient des ennemis du salut des âmes. Par conséquent, il n’est pas exagéré de conclure qu’ils étaient eux aussi sous la mouvance des démons religieux.

 

     Rapport sur la vie de quelques papes

   

     Les papes se sont octroyés le titre honorifique de « Saint-père ». Curieusement, Jésus Christ utilise ce même titre divin lorsqu’il s’adresse à son divin Père (Voir Jean 17 :11). De même, les évêques sont conférés du titre de « Mon Seigneur », un titre biblique exclusivement réservé à Dieu et à son Messie que les chrétiens utilisent tous les jours dans leurs prières. Nos dirigeants spirituels, ont-ils manifesté du respect à la sainteté de Dieu en s’attribuant ces titres divins ? La Bible enseigne clairement que tout chrétien qui croit à la manière d’Abraham et qui accepte Jésus-Christ comme sauveur est rendu juste devant Dieu. Un tel chrétien est un saint aux yeux de Dieu grâce au substitut du sacrifice sanglant de Jésus à la croix. Il n’y a donc pas d’autres critères à la sainteté. Et seul Dieu qui sonde les cœurs est habilité à désigner les saints. Malheureusement, nos papes qui sont des humains, donc des pécheurs par nature, canonisent des saints selon des critères qui leur sont propres. Ils ont ainsi usurpé à tors le pouvoir et le droit divins en portant une atteinte grave à l’autorité de Dieu. De telles dérogations spirituelles ne peuvent manquer de conséquences alarmantes et voici quelque unes :

– L’histoire cite l’exemple d’un Pape, Jean XII (955-963) qui avait un goût raffiné pour les femmes. Des veuves, des filles vierges et des femmes qui venaient en pèlerinage à Saint Pierre de Rome furent conduites de force sur le lit de ce Pape qui mourut finalement dans les bras d’une de ses concubines. Il donna le trésor de l’église à ses enfants illégitimes.

– Un autre Pape, Urbain VI fut élu en 1378 par un concile de Rome. Il était remarquablement intelligent mais pour des raisons inconnues il devint comme paranoïaque, emprisonna six de ses cardinaux et prit le malsain plaisir de les tuer par noyade. Pourtant tous les papes sont appelés du titre de « Sa Sainteté le Pape X ». Sont-ce là des œuvres de sainteté ?

– Au Xe siècle, il y eut vingt-cinq papes. Onze furent déposés avec violence, un le fut deux fois. Cinq furent tués, deux furent mutilés, un le fut à titre posthume. En effet, en 896, Pape Étienne VI exhuma les ossements de son rival le Pape Formose neuf mois après son inhumation. Les ossements de ce pape devaient alors faire l’objet d’un procès macabre car il était accusé d’hérésie. Il sortit coupable de cette parodie de procès et ses trois doigts qui servaient à la bénédiction papale furent découpés et le reste de son corps jeté dans l’eau du Tibre. Quelques mois plus tard, Étienne lui-même fut mis en prison et tué. Son successeur Romain (897-897) fut déposé violemment et son successeur Théodore II (897-897) fut tué… En 904, le Pape Christophe tua le pape Léon 5 (903-903) et fut tué à son tour, etc., etc.

– Le temps me manque pour parler du pape Julius III qui avait une passion pour les singes à tel point qu’il promût son gardien de singes au rang de Cardinal. Je ne m’attarderai pas non plus sur le cas du pape Alexandre VI (1492-1503) dont le règne fut dominé par la luxure, l’avarice et le népotisme. Il mourut empoisonné en buvant par erreur dans un verre empoisonné qu’il avait préparé pour son hôte, etc., etc. (17). Ces faits ont été enregistrés sur les documents de l’histoire du christianisme et le Vatican ne peut les démentir.

          Le Pape Grégoire VII imposa le célibat aux prêtres catholiques et ces derniers, alors mariés, furent contraints de répudier leurs femmes. De nos jours, le résultat d’une telle imposition, le poids de ce fardeau a pour conséquences le scandale sexuel des prêtres catholiques qui fait la une des journaux. Chaque ville ou chaque quartier possède sa propre histoire sur le scandale des prêtres. Ici aux USA, pour l’année 2006-2007, le Cardinal de Washington DC a déboursé un million de dollars et demi pour compenser les victimes de ses prêtres. Femmes, jeunes filles, jeunes hommes et enfants furent dédommagés pour avoir été sexuellement abusés par les prêtres catholiques. À ceci s’ajoute l’exemple des papes qui ont organisé les guerres saintes, les croisades et qui ont tué des millions d’âmes au nom du Seigneur Jésus alors que le Christ a choisi un message d’amour au point de mourir pour ceux qu’il aime.

 

     Tous les exemples ci-dessus cités parmi tant d’autres démontrent sans ambages que les papes du Moyen Âge et l’église catholique étaient très loin du christianisme biblique. Aujourd’hui, l’église catholique tente de s’adapter et réclame le titre « d’une église sainte, catholique et apostolique ». Pourtant, je viens de démontrer à travers les démons religieux, les stigmatisés, les corps incorruptibles, les apparitions mariales et l’histoire du christianisme que cette église n’a toujours pas les conditions spirituelles bibliques requises pour être qualifiée de chrétienne. Mais l’église catholique néanmoins tente de s’adapter. Quoi qu’il en soit, c’est toujours les mêmes démons religieux avec leur institution religieuse qui changent constamment de manteaux en fonction des civilisations.

 

Le procès des ossements du Pape Formose

 

     Pensez-vous que ces papes ont fait la rencontre de Jésus-Christ ?

 

     À mon avis, ces papes sanguinaires n’ont pas fait la rencontre du Seigneur Jésus. Paul aussi ravageait l’église, torturait les chrétiens et les jetait en prison (actes 8 : 1-3). Il était rempli de zèle pour le judaïsme. Mais lorsqu’il rencontra le Seigneur Jésus sur la route de Damas, il déposa son sabre et retourna son manteau pour mourir décapité au nom de son Dieu. L’apôtre Pierre a aussi brandi l’épée dans le jardin des oliviers lors de l’arrestation de son Maître et le sang a jailli. Mais le Seigneur Jésus lui fit déposer son arme (Jean 18 : 11). Pierre obéit pour finir aussi par une mort douloureuse sur la croix. C’est ainsi le comportement de ceux qui ont fait la rencontre du Seigneur Jésus. La conversion profonde, une nouvelle naissance soutenue par l’amour du prochain. Ceux qui ont massacré les musulmans, les juifs, les protestants, les Cathares, les gnostiques au nom de Dieu ne semblent pas avoir fait la rencontre de Jésus-Christ. Ils ont agi peut-être par ignorance des Saintes Écritures et de ce fait, ils ont agi pour le compte du malin même s’ils pensaient rendre un service à Dieu.

 

     À travers les guerres religieuses, des millions de personnes furent massacrées au nom de la foi catholique par les vicaires de Jésus-Christ. Alors, trois grandes questions se posent :

– Sont-ils de vrais représentants du Doux Jésus, ou se sont-ils imposé ce titre parce qu’ils en avaient le pouvoir ?

– Ont-ils représenté avec honneur le christianisme d’amour pour lequel

Christ est mort ou l’ont-ils discrédité aux yeux du monde ?

          Ont-ils agi sous l’inspiration du Saint-Esprit ou est-ce là l’œuvre   parfaite des démons religieux ? C’est à vous de juger.

 

     L’empereur Constantin a-t-il sauvé le christianisme ?

 

     Lorsque Rome gouvernait le monde, il y eut des moments où le christianisme était une religion interdite. Les empereurs qui se prenaient pour des divinités ne supportaient pas l’idée compétitive d’un autre dieu. Par conséquent, tous ceux qui pratiquaient le christianisme étaient considérés comme des ennemis de l’empire et devaient payer de leur vie. La sentence était une mort affreuse. La mort sur le bûcher, la mort par crucifixion, la mort en combattant contre les gladiateurs ou les animaux sauvages dans les amphithéâtres de la cité éternelle, etc. Curieusement, plus il était persécuté, plus le christianisme s’organisait dans la clandestinité. La persécution était donc un échec et le sang des chrétiens semblait constituer une nouvelle semence pour la floraison de cette religion censurée. Échec pour les empereurs sanguinaires et surtout pour le malin qui utilise les empereurs et leurs armées barbares pour gommer le christianisme. Les persécutions prirent fin lorsque Constantin devint empereur de Rome. C’est lui qui rendit le christianisme officiel. Étant une religion persécutée, le christianisme devint alors une religion prédominante sous son instigation. Cet empereur réorganisa le christianisme et grâce à ses efforts, le credo chrétien et la première Bible apparurent. Il fut un politicien rusé qui réussit à concilier politique et christianisme pour consolider son règne impérial : un seul royaume sous la mouvance d’une seule religion. Il est considéré comme un grand saint et une des grandes figures du christianisme. Mais c’est ici que se cache toute la ruse du diable et je vais vous démontrer que ce présumé sauveur du christianisme est plutôt un instrument du malin qui a décapité le christianisme. Il n’a point ôté la vie d’un chrétien mais il a fait pire que les autres empereurs sanguinaires. Par une intelligente manœuvre, il a tué l’âme du christianisme en échange de liberté. Je citerai quelques exemples.

 

     Le repos sabbatique et le repos au jour de la résurrection

 

     Lorsque Constantin prit le risque de se faire empereur par un coup d’état militaire, il obtint miraculeusement le soutient du ciel. Oui, avant l’attaque, il eut une vision du Seigneur Jésus qui lui aurait apparu dans le soleil et lui aurait recommandé de combattre sous le signe de la croix. Il obéit aux instructions de cette apparition et réussit son coup d’état et devint empereur de Rome. Ayant obtenu la victoire sous le signe de la croix, il rendit le christianisme officiel et à partir de ce moment, la persécution des chrétiens prit fin pour de bon. Mais c’est ici que se joue le grand jeu des démons religieux, ces experts des religions, ces experts en sabotage et patrons de la déception. Ma tentative est d’attirer votre attention sur un fait bienheureux d’apparence mais qui en réalité est une abomination emballée dans un joli papier de sainteté.

     Depuis quand un empereur romain a-t-il plié les genoux devant le Dieu des chrétiens ? Eux-mêmes prétendaient être des dieux et exigeaient d’être adorés par le peuple. Voici un acte apparemment insignifiant, perpétré par cet empereur qui trahit néanmoins son secret : le sabbat est un jour du Dieu Jéhovah, un jour qui lui est strictement réservé. Il est célébré le samedi (précisément dans la période située entre le vendredi soir au coucher du soleil et le samedi soir au coucher du soleil). Un jour sacré et très spécial qui possède sa spécificité et des lois intransigeantes. Mais que fit l’empereur Constantin ? Il changea le jour du repos sabbatique. Au lieu de se reposer le samedi, sous son instigation, les chrétiens se reposent désormais le dimanche. Ceci est une haute trahison pour le christianisme car le dimanche est le jour spécial du dieu soleil, le dieu païen de l’empereur Constantin. Comme confirmation, durant le règne de cet empereur, les pièces de monnaie ne portaient pas l’effigie de Jésus-Christ. Elles portaient plutôt l’effigie du dieu soleil. Ainsi donc, par une manœuvre adroite, il a fait du christianisme une religion païenne. Comprenez-vous maintenant pourquoi les prêtres catholiques du monde entier portent toujours des habits jaunes pour célébrer la messe du dimanche ? La couleur jaune est celle du dieu soleil.

 

     Comme toujours, les hommes trouveront des excuses pour se justifier lorsqu’ils sabotent les préceptes de Dieu et voici un autre gros mensonge : les chrétiens prétendent adorer le dimanche parce que c’est le jour de la résurrection du Christ. Mais vous devez accepter l’amère vérité que ce choix ne fut pas ordonné par le Dieu de la Bible. Ce sont les hommes forts du catholicisme qui l’ont imposé à partir de la Phrygie en 364 AD lors du concile de Laodicée (Canon XXIX). Le Dieu des Hébreux depuis toujours veut être honoré au sabbat et c’est que font les juifs depuis des siècles. Même si le Dieu de la Bible est maître du temps, le dimanche depuis la nuit des temps est néanmoins réservé pour l’adoration du dieu soleil et ceux qui adorent ou se reposent le dimanche, qu’ils veuillent ou non ne se conforment pas à la volonté du Dieu des Hébreux.

     Quand bien même il réorganisa le christianisme, l’empereur Constantin n’accepta le baptême chrétien que sur son lit de mort. Je ne considère pas ce baptême comme le signe d’une véritable conversion car les actes qui précèdent la mort sont souvent minés par la peur bleue de l’inconnu qui se cache après la mort. À mon avis, cet homme fut utilisé par le malin pour réorganiser le christianisme en lui donnant une base fausse pour sa destruction spirituelle.

     Rome était la capitale de l’empire depuis sa naissance. Mais l’empereur Constantin décida de transférer la capitale jusqu’en Turquie et cette nouvelle capitale romaine portera désormais son nom : Constantinople. Quelles que soient les raisons évoquées, cet acte causera plus tard une scission irréparable dans le catholicisme : la naissance du catholicisme orthodoxe avec son culte idolâtrique. De mon point de vue, lui aussi était sous l’onction des démons religieux. Ce n’est pas le Christ Jésus qui lui est apparu dans le soleil avant la bataille lors de son coup d’état militaire mais plutôt le malin, le dieu soleil en personne. De tout temps, Jésus-Christ a rejeté la guerre et toute forme de violence. Il ne peut donc pas se contredire, apparaître dans le soleil et inviter les Romains à se massacrer pour des raisons politiques. Tout s’explique par l’infiltration des démons religieux dans le catholicisme. À juste titre, la nouvelle structure papale qui émergea plus tard sous son instigation régnera aussi par la terreur, la barbarie et des guerres effroyables au Moyen Âge. Voici comment un homme rusé, l’empereur Constantin, par une manœuvre satanique a ôté au christianisme son âme et fait du catholicisme un instrument efficace pour la perte des âmes.

 

                     

Le Vatican                 Empereur Constantin            Hagia Sophia Constantinople

 

     La Noël, une fête païenne

    

     Jésus-Christ de son vivant n’a jamais célébré l’anniversaire de sa naissance. Mais il a toujours fait mention de sa mort et il a vivement recommandé aux chrétiens de toujours s’en souvenir. La Pâques devrait alors constituer la plus grande fête chrétienne selon l’enseignement du Seigneur. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, la fête de Pâques passe presque inaperçue. Par contre, on passe des mois à préparer la Noël et on s’en souvient des mois après. Observez partout ce qui se passe à Noël et vous verrez que Jésus-Christ n’est pas pleinement célébré en ce jour. Les magasins sont remplis des statues du père Noël (Saint Nicolas de Turquie), les grottes exposent les statues de Marie, du petit Jésus, de Saint Joseph, des Rois mages, des bergers, des animaux, etc., la musique et les films sont loin d’être chrétiens… Mais savez-vous que le 25 décembre depuis l’antiquité est spécifiquement réservé au dieu soleil ? Oui, partout dans l’empire romain, dans toute l’Europe, longtemps avant la naissance du christianisme, on célébrait toujours le 25 décembre la grande fête du dieu soleil avec les mêmes rites que nous avons à Noël. À savoir : l’arbre de Noël, les feux ou luminaires qui décorent nos maisons, les cadeaux, les réjouissances… L’église catholique, sous prétexte de combattre cette fête païenne aura imposé de célébrer en ce jour la naissance du Christ et ainsi elle a réussi à orienter les chrétiens vers une fête païenne jamais mentionnée par le sauveur. Elle a réussi à conditionner leur volonté de sorte qu’ils adorent Dieu le jour où le dieu soleil reçoit ses honneurs. Apparemment cela semble positif mais au vu de ce qui se passe à Noël vous pouvez conclure que les esprits méchants sont très adroits et savent réclamer leurs droits. Maintenant vous constatez que le Christ n’est pas pleinement honoré en ce jour de Noël. À Noël, les cœurs ne sont pas tournés vers Jésus-Christ mais plutôt vers les réjouissances sarcastiques. C’est encore une manœuvre réussie des démons religieux qui agissent au compte du dieu soleil.

 

  

     Si vous étudiez l’histoire de la Rome antique, vous y verrez une multitude de faits émanant du paganisme et qui furent introduits dans le catholicisme sous le couvert d’un manteau chrétien. C’est le cas des images du bon berger où Jésus-Christ porte un mouton aux épaules, le cas de la Vierge Marie avec le petit enfant Jésus à ses pieds, le cas où les reliques sont vénérées de la manière la plus dangereuse, etc. Même le chant grégorien dans toute sa beauté est d’origine païenne.

 

 

 

 

 

     Observations

 

     L’histoire nous apprend que le christianisme véritable a été étouffé dès sa naissance par les empereurs romains. Le feu, les animaux sauvages dévorèrent les chrétiens sur ordre des empereurs. Mais la nouvelle structure papale qui remplaça les empereurs romains n’agit pas mieux car elle s’est efforcée de cacher la Bible et imposa par la violence un christianisme non biblique. Mais lorsque la Bible réapparut à l’ère de l’imprimerie, un nouveau christianisme biblique surgit et les papes, à la manière des empereurs romains s’opposèrent de nouveau à ce christianisme biblique en excommuniant, en brûlant, ceux qui tentèrent de traduire cette bible, provoquant ainsi la séparation de l’église par la naissance du protestantisme. De sorte que l’on peut dire sans se tromper que les deux mille ans de l’histoire chrétienne déjà écoulés ne sont rien d’autre que « deux mille ans de l’histoire du catholicisme ».

     De nos jours, seules les églises évangéliques sont restées fidèles à la doctrine chrétienne contenue dans la Sainte Bible. Au vu de l’histoire du christianisme et particulièrement celle de l’église catholique, j’en viens à la conclusion que : ma très chère et bien-aimée église catholique n’est pas une église biblique. Par conséquent, elle n’est pas une église chrétienne même si elle utilise la Bible et le nom de Jésus-Christ.

     Je n’accuse personne dans ce procès. Du Saint-Père aux fidèles catholiques dont je fais partie en passant par les cardinaux, évêques et prêtres, personne ne porte la responsabilité. Ce sont nos ancêtres dans la foi catholique qui se sont laissé tromper par le malin et par conséquent, ils nous ont transmis ces erreurs. Nous avons donc hérité et développé inconsciemment un christianisme satanique. Nous sommes tous nés dans l’erreur religieuse et nous sommes tous nés trompés. Notre grand péché est que nous avons fermé les yeux sur ces vérités bibliques et à travers une parodie de réforme, nous maintenons les fidèles catholiques dans l’erreur sans égard pour le salut des âmes. Nous nous sommes laissé prendre dans un engrenage spirituel d’apparitions et de miracles et nous nous érigeons maintenant en avocats du diable lorsque nous défendons ces hérésies et lorsque nous formons des intellectuels qui défendent cette religion sans égard aux vérités écriées par la Bible.

 

 

 

                                                   CHAPITRE V

 

                                    LE DYNAMISME DES ANGES DÉCHUS

 

     Le dynamisme des démons religieux, tel que nous l’avons vu, est une subtile infiltration des anges rebelles dans les religions du monde dont le but serait de les corrompre. C’est l’attaque stratégique inédite la mieux réussie. Cette infestation satanique est opérationnelle dans toutes les religions de la planète. Même les églises chrétiennes issues de la réforme et qui possèdent une puissante onction de l’Esprit Saint n’échappent pas à ces assauts. Ce chapitre est un recueil de témoignages confondus qui aide à mieux appréhender le stratagème de ces anges rebelles de Dieu qui portent toujours un masque de sainteté.

 

     Dans l’église catholique

    

     L’observation des miracles qui s’opèrent dans l’église catholique témoigne qu’elle est une cible privilégiée des démons religieux. Les apparitions mariales, les stigmatisés, les incorruptibles sont des exemples réussis de leurs supercheries. À ceci s’ajoute une foule d’apparitions apparemment sacro-saintes mais qui sont en réalité des pièges bien déguisés des démons religieux. Parmi ces apparitions, se comptent celles du Seigneur Jésus à Dozulé (France), à Sainte Brigitte qui donna naissance à la prière des quatorze oraisons que j’ai récitées durant des années ; et surtout (tenez-vous bien) les apparitions du Christ Jésus à soeur Faustine qui donnèrent naissance au culte du « Sacré-Cœur de Jésus » et aussi, le culte du « cœur douloureux et immaculé de Marie ».

 

 

Cœur sacré et miséricordieux de Jésus/ Cœur douloureux et immaculé de Marie

 

     Le prophète du renouveau charismatique de ma paroisse relatait que pendant la communion des fidèles, il voyait aussi la Vierge Marie assise en reine sur un trône et que des anges l’entouraient et la nourrissaient… Aussi, un ancien prêtre de ma paroisse (mon cousin du pays Ashanti) m’a relaté le témoignage d’un de ses fidèles qui était réputé pour ses visions. Ce témoignage m’a paru banal à l’époque mais dix années plus tard, il constitue désormais le maillon d’une chaîne : selon lui, ce fidèle racontait que pendant la messe, lors de la consécration, il voyait des démons entretenir des rapports sexuels sur l’autel. Pendant que le prêtre levait le pain et le vin et disait : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang… » ; au moment où le miracle se produisait, à l’instant où le pain et le vin se transformaient en corps et sang du Christ ; à ces précieux moments, ils se trouvaient des démons qui s’accouplaient sur ce même autel de Dieu. Vous êtes libres d’interpréter cela selon votre entendement. Mais à mon avis, lorsque le Dieu Saint se manifeste dans un endroit, dans toute sa puissance et sa sainteté, aucun démon n’est suffisamment fou pour s’en approcher encore moins y pratiquer une intercourse sexuelle. Cet exemple est un témoignage qui démontre l’omniprésence des démons religieux au cœur  de l’église catholique même si nos yeux ne voient que beauté, pureté, et sainteté.

     Souvent, les hommes se livrent eux-mêmes aux démons religieux sans le savoir. Lorsque dans leur zèle ils s’adonnent à des pratiques non bibliques, les démons interprètent cela comme une invitation et en fin de compte, ces personnes deviennent des mystiques : par exemple, au cinquième siècle, des hommes choisirent la solitude et l’austérité ; rejetèrent les richesses et le confort de la vie pour se réfugier dans le désert dans le but de prier, de méditer et de jeûner. Il s’agit des moines catholiques qui attirèrent à eux des centaines d’ermites tous décidés de vivre dans la solitude. Certains d’entre eux furent canonisés par l’église catholique. Quand bien même cette vie monastique s’offrait de punir le corps en vue de parvenir à une certaine sanctification, je noterai cependant des attitudes rocambolesques, non-bibliques et qui sortent de l’ordinaire. Par exemple, certains moines ont passé toute leur vie, perchés sur des arbres. D’autres vécurent dans des grottes et Saint Antoine d’Égypte, considéré comme le fondateur du mouvement monastique a vécu dix ans dans des cimetières et dans des tombes toujours à la recherche de Dieu. Quel Dieu pensez-vous trouver dans un cimetière? Je citerai aussi le cas de Saint Simon S. qui a passé une partie de sa vie (de 422 à 459) accroché à un pylône et exposé à toutes les intempéries du désert de Syrie de nuit comme de jour. Imaginez-vous un pilier d’environ quinze mètres de hauteur et d’un mètre carré d’épaisseur taillé naturellement sur un roc volcanique. Imaginez un être humain qui s’y hisse pendant trente-sept ans sans jamais descendre… Comme conséquences, beaucoup d’entre eux reportent avoir été victimes de terribles attaques démoniaques… Même s’ils pensaient imiter le Christ qui a passé quarante jours dans le désert pour affronter le démon, il faudrait néanmoins remarquer que Jésus-Christ n’était pas un simple être humain et de surcroît, il était investi d’une mission providentielle très spéciale.

     Afin de porter un jugement critique, je ne manquerai pas de souligner l’exemple de l’homme du territoire des Géraséniens qui était possédé d’une légion de démons et qui vivait aussi dans des cimetières (Marc 5 : 1-17). De même, le Christ Jésus révèle que les endroits désertiques sont les lieux de prédilection des démons (Luc 11 : 24). Par conséquent, je dois conclure que ces moines pieux qui vivaient aussi dans les cimetières, dans le désert, sur les pylônes et sur les arbres étaient eux aussi sous l’influence des démons religieux même si leur vie se résumait à la méditation, aux jeûnes et à la prière.

    C’est ici que la réflexion de William B. se confirme : « Vous pouvez être sérieux dans la pratique de votre religion et être sérieusement dans l’erreur sans même vous en rendre compte. »

 

     Dans les églises protestantes

 

     Même les églises évangéliques communément appelées « Protestantes » n’échappent pas aux assauts et aux ruses des démons religieux. Mais là-bas, ces démons sont toujours démasqués, expulsés et Dieu se trouve ainsi glorifié. Le diable et ses démons ont miné le terrain de la foi chrétienne. Ils sont partout et seule la présence du vrai Saint-Esprit peut les détecter et les neutraliser. Ils ne cesseront de traumatiser les chrétiens que pendant le règne millénaire du Christ au cours duquel ils seront emprisonnés dans l’abîme (Apocalypse 20 : 1-3).

    Dans l’église du pasteur exorciste qui m’a délivré de mes assaillants, un exemple riche d’enseignements mérite d’être mentionné : pendant que toute l’église était en pleine adoration, pendant que l’Esprit de Dieu était à l’œuvre, deux femmes se mirent à prophétiser. La première donna une prophétie qui fut interprétée par la seconde et vice versa. Apparemment, tout était en ordre. Mais soudain, le pasteur se leva et dit : « L’Esprit de Dieu vient de me révéler qu’une des femmes a prophétisé sous l’onction d’un esprit de sorcellerie ». Le pasteur demanda alors à l’assemblée de baisser la tête et de fermer les yeux de sorte que la personne concernée puisse lever son petit doigt sans être vu de personne. Ainsi donc, il pourra prier pour sa délivrance. Malgré les efforts du pasteur et de l’assemblée, personne ne se manifesta. Alors, la confusion tourna au ridicule. Qui a menti ? Dieu ? Le Saint-Esprit ou le pasteur ? Alors le pasteur pria l’Esprit de Dieu de manifester sa puissance et de divulguer l’identité de cette sorcière qui se cache comme une louve parmi les enfants de Dieu. Pendant l’intercession du pasteur, une force invisible projeta la femme hors de l’assemblée et, par une danse macabre, elle tituba et finit par s’écrouler devant le pasteur. Après lui avoir reproché son entêtement, le pasteur pria pour elle et elle fut délivrée. Mieux que ça, l’Esprit Saint révéla encore que dans sa progéniture, deux filles exercent également ce même pouvoir. Elles furent convoquées par le pasteur et reconnurent les faits. Elles avouèrent qu’elles se sont retrouvées en train d’exercer ce pouvoir depuis leur enfance. Alors, le pasteur pria pour elles et elles furent aussi délivrées. Si ce pasteur ne priait pas sous l’onction du vrai Saint-Esprit, si cette femme n’avait pas été démasquée à temps, vous imaginez les conséquences de la présence d’une sorcière dans une église. Les exemples de ce genre dans d’autres églises sont innombrables et peuvent faire l’objet d’un autre livre.

 

     À travers le Branhamisme

    

     Un grand homme fit son apparition dans notre siècle à Jeffersonville (Indiana USA). À sa naissance, un nuage serait entré dans la chambre du bébé et une voix se fit entendre : « Cet enfant a été choisi par Dieu pour accomplir de grandes œuvres… ». Il s’agissait de W.M. Branham. En effet, il fut une grande figure du christianisme par ses oeuvres de puissance. Il réussit par la prière à guérir des maladies comme le cancer et à ressusciter des morts. Entre autres, il reçut la visite des anges de Dieu qui lui expliquèrent le livre de l’Apocalypse. La visite de ces êtres célestes dans un trait de lumière fut photographiée et exposée au musée de la photographie à Washington. Après chaque culte, deux personnes se mettaient toujours à sa disposition pour le transporter car il ne pouvait plus marcher. Il contemplait tellement le monde spirituel que cela l’épuisait. Il recevait aussi beaucoup de visions à telle enseigne que, parfois, il ne parvenait plus à faire une différence entre les visions et la réalité… Il disait qu’il était le dernier prophète du temps de la fin. Il a dispensé beaucoup d’enseignements sur la Bible mais je résumerai seulement quelques-unes pour une étude critique. Par exemple, il a enseigné que la désobéissance dans le jardin d’Éden qui se résumait à la consommation du fruit de la connaissance du bien et du mal n’était rien d’autre qu’un acte sexuel entre le diable et Ève. De cette union serait née Caïn qui était le fils de Satan et le premier meurtrier. De nos jours, cet enseignement a fait son entrée dans les églises reformées et même des chanteurs du monde évoquent désormais l’acte sexuel sous le nom « du fruit défendu. » Il a démontré que le péché en Éden était un péché de sang et par conséquent, la sanction de Dieu est tombée sur les parties du corps qui ont péché, à savoir : le phallus de l’homme et le réceptacle de la femme. C’est ce qui expliquerait le fait que Dieu annonça à la femme qu’elle accouchera désormais dans la douleur et plus tard, il choisit la circoncision comme le signe de son alliance avec Abraham et sa descendance… Même étant mort, W.M.B. est toujours une célébrité du christianisme aux USA et en Suisse…

     Cependant, j’ai une observation critique à faire : il faut noter que l’acte sexuel entre les femmes et les anges rebelles de Dieu a certes eu lieu mais pas dans le jardin d’Éden. Cet acte eut lieu plus tard et donna naissance aux géants de l’antiquité. Ce fait fut clairement révélé et enseigné par la Bible (Genèse 6 : 1-3). Si le diable s’était uni à Ève dans le jardin d’Éden, la Bible l’aurait clairement mentionné. Là où il y eut du sexe, La Parole de Dieu enseigne qu’il y a eu du sexe. Là où il y eut seulement consommation du fruit de la connaissance du bien et du mal, la Bible l’a révélé et clairement enseigné. Ne faites donc pas dire à la Bible ce qu’elle n’a pas dit. Cet enseignement de Branham est certes un gros mensonge qu’il essaie de nous faire avaler. Voici la preuve biblique. Lorsque notre mère Ève consomma le fruit défendu, l’Éternel dieu lui demanda : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Elle répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit. » (Genèse 3 : 13). Vous constaterez que de cette tromperie du serpent, aucun enfant n’est venu au monde. Ensuite, ils furent chassés du jardin et un temps s’écoula. Plus tard, la Bible précise : « De son union avec Adam son mari, Ève devint enceinte. Elle mit au monde Caïn et dit alors : j’ai fait un homme grâce au Seigneur. » (Genèse 4 : 1). Le premier fils de la race humaine était bien le fils d’Adam. Un enfant conçu de parents pécheurs.

     W.M.B. a prophétisé qu’il sera martyrisé. Il prophétisa que quelqu’un l’abattra d’un coup de feu à la sortie de son église. Mais cela n’arriva pas. Il mourut des suites d’un accident de route. [Paix à son âme]. La prophétie de ce grand homme de Dieu ne s’est donc pas réalisée. Pourtant, la parole de Dieu dit ceci : « Si un prophète prophétise sur un événement et que l’événement n’arrive pas, alors, n’ayez pas peur de lui car il ne parle pas en mon nom. » (Jérémie 28 : 9). Si nous appliquons cette règle biblique à notre prophète du temps de la fin, nous pouvons conclure sans l’ombre d’un doute qu’il n’a pas parlé de la part de Dieu. Pourtant, il a prophétisé, guéri des malades, ressuscité des morts.

     À la mort du dernier prophète du temps de la fin, il trouva un successeur. Son successeur est également un grand serviteur de Dieu et lui aussi a prophétisé de la part de Dieu qu’une grande famine s’abattra sur l’Europe. En prévision de cette famine, il a amassé une grande quantité de vivres. Mais les gens attendirent longtemps et la famine n’arriva pas. Sa prophétie aussi ne s’est pas réalisée. Plus tard, il trouva une porte de sortie et déclara qu’il ne s’agissait pas d’une famine de nourriture mais plutôt d’une famine de la Parole de Dieu. Alors, il s’est évertué à rassembler tous les enseignements de W.M.B. et les a diffusés gratuitement partout dans le monde par la correspondance et sur Internet. Son nom est E.F.. Après les prophéties ratées de la famine, il a commencé à nier la doctrine de la Sainte Trinité, et il tente toujours de démontrer que certains passages bibliques sont erronés. À mon avis, il faudrait être un vrai contestataire de la Parole de Dieu pour nier l’enseignement chrétien sur La Trinité : trois Dieux (Père, Fils et Saint-Esprit) en un seul. Pour lui, c’est le même Dieu qui s’est présenté dans l’ancien testament comme Père, qui est venu sous le nom de Jésus-Christ et qui se manifeste maintenant en tant que Saint-Esprit. Pourtant, il y a beaucoup de passages bibliques qui démontrent que les trois personnes de La Trinité sont différentes. Je citerai seulement deux exemples. Le Christ disait : «… Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de places dans la maison de mon Père.

Père, l’heure est venue. Manifeste la gloire de ton fils… » (Jean 14 : 1-3 ; 17 : 1). Il enseigne de même que tous les chrétiens baptisés « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » portent ainsi la marque de la bête. Pour lui, seuls ceux baptisés « au nom du Seigneur Jésus » auraient reçu le vrai baptême. Cela veut dire clairement que tous les chrétiens des temps apostoliques jusqu’à nos jours sont tous damnés pour avoir reçu le baptême trinitaire. Pourtant, cet ordre du baptême trinitaire fut clairement recommandé par Jésus-Christ dans Mathieu 28 : 19. Il est utile de mentionner qu’il y avait au temps du Christ plusieurs baptêmes : le baptême de Jean Baptiste qui était un baptême de repentance (Mathieu 3 : 5-6), le baptême au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit qui est un baptême trinitaire (Mathieu 28 : 19), le baptême au nom du Seigneur Jésus (actes 2 : 38), le baptême des morts par lequel les gens se faisaient baptiser au nom de leurs parents défunts (1 Cor 15 : 29).

     Voyons si vous parvenez à démontrer que des passages de la Bible sont erronés, alors, on peut admettre aussi la possibilité que toute la Bible soit fausse. Et par cet acte, vous vous distinguez des vrais chrétiens qui considèrent la Bible entière comme une révélation incorruptible de Dieu. Si vous faites une telle observation sur le Coran, vous savez très bien ce qui vous arrivera. Alors, ne donnez pas l’occasion aux détracteurs du christianisme de mépriser la Sainte Bible. Ainsi donc, en ce qui concerne les exemples cités, je pense que W.M.B. et E.F., ces célèbres figures du christianisme de ce siècle ont agi en étant eux aussi sous l’inspiration des démons religieux. Les vrais prophètes ne se trompent jamais et lorsqu’ils sont inspirés par Dieu il leur est impossible d’enseigner des hérésies. Un vrai prophète de Dieu ne peut contester la Bible ou enseigner des hérésies.

     Dans la vie, le faux et le vrai marchent toujours de paire et il est difficile de les différencier. Il en est de même dans le christianisme où des fanatiques en mal de gloire, des prophètes qui savent distiller le mensonge égarent la multitude par leurs élucubrations fantasmagoriques. Le principal front de la guerre est de nos jours basé sur la littérature et la seule arme efficace est l’étude de la Bible. Un doctorat en théologie ou en christologie ne fera pas de vous un bon chrétien. Par contre, la connaissance des Saintes Écritures est l’arme la plus redoutable dans les mains du chrétien contre les rapaces spirituels de ce siècle mauvais. Alors, étudiez votre Bible.

 

     Observations

 

     Après avoir parcouru ces lignes, si vous demeurez toujours sceptiques et n’accordez aucun crédit à ma plaidoirie, alors, je vous recommande au nom de Dieu de consulter sur le site Internet quelques témoignages de laïcs et de prêtres catholiques. Ils ont quitté l’église catholique grâce aux révélations de la Parole de Dieu qui mirent à nu les erreurs et les origines babyloniennes du catholicisme :

 

          Gérard Bouffard : il fut un ancien évêque de l’église catholique romaine. Docteur en théologie, en christologie, en psychologie, etc., il était directeur du Saint-Office au Vatican et y a occupé d’autres hautes fonctions. Il a reçu de nombreuses décorations et a accompagné le pape Jean-Paul II dans ses voyages à travers le monde. Mais après avoir découvert de graves secrets sur les origines sataniques du catholicisme, il les dénonça avant de remettre sa soutane et devenir un évangéliste.

 

Joseph Tremblay : ancien prêtre catholique du Canada 1992 : son message s’intitule « Prêtre mais inconnu de Dieu ». Sa conscience était ravagée par des doutes à la suite des nombreuses et flagrantes contradictions entre les enseignements de l’église catholique et ceux de la Bible. Apôtre clairvoyant d’un christianisme biblique, il choisit d’obéir à la Parole de Dieu plutôt qu’aux doctrines et traditions des hommes. Il abandonna la soutane et devint un évangéliste.

 

Charles Chiniquy : son message s’intitule « Le don de Dieu ». Prêtre catholique, pendant vingt-cinq ans, il démontra que le culte marial était une erreur. Il était fidèle à la Parole de Dieu et fut considéré comme un prêtre protestant. Entre autre, son clergé lui demanda d’être soumis en tout à l’église catholique même dans les choses qu’il ne comprenait pas. Mais il refusa d’obtempérer, considérant cela comme un acte d’adoration. Et comme le clergé l’obligeait à ne point se servir de la Bible dans ses fonctions sacerdotales, alors, il quitta le catholicisme à la tête d’une importante communauté et tous pratiquent maintenant un christianisme biblique.

 

Richard Bernett : son message s’intitule « De la tradition à la vérité ».

Témoignage d’un ancien prêtre catholique qui parvint tout seul au salut et abandonna l’église catholique grâce à la lecture de la Bible qui mit en relief les erreurs des enseignements du catholicisme.

 

Du couvent au salut : un livre écrit par Soeur Lutala K. Françoise.

Elle fut une religieuse catholique. Après avoir été molestée par des prêtres catholiques, elle fut nuitamment conduite dans un cimetière par des prêtres catholiques pour célébrer des messes noires à Satan. Délivrée et devenue évangéliste, elle dénonce l’hypocrisie de ces congrégations qui offrent une fausse apparence de sainteté.

 

Domitila Nabibone : Elle fut une fervente catholique et apôtre du culte marial que le Christ a délivré du catholicisme. Après avoir passé quatre jours dans la mort, en état de décomposition, elle revint à la vie et  témoigne sur les réalités de l’au-delà. Entre autre, elle explique que, non seulement Dieu défend le culte marial, mais aussi, il ne reconnaît pas nos dénominations.

 

Va à Bétel : un livre écrit par un Zaïrois (Lisungi Mbula) qui fut initié à la magie par un prêtre catholique. Nuitamment, ils se rendaient dans des cimetières (leur quartier général) pour servir le diable. Lorsqu’il comprit la supercherie, il abandonna la magie mais souffrit beaucoup jusqu’à la mort. Alors, Christ Jésus le ressuscita et il devint un évangéliste qui dénonce maintenant ces abominations.

 

Rescapé de l’enfer : c’est le témoignage de Baka Jika Muana Nkuba.

Il fut entraîné dans les profondeurs de la magie par le Curé de sa paroisse qui était de surcroît le neveu du Pape Paul XI. Par des prières telles que « Jésus, le petit enfant de Prague ; l’oraison de Saint Charlemagne, etc. » ce prêtre catholique le conduisait nuitamment dans des cimetières pour rencontrer de puissants démons tels que « Le Patron Bombard ». Finalement, le Christ brisa ses chaînes et il devint un évangéliste et dénonce au grand jour les œuvres du diable…

     Sites Internet recommandés : www.ciel-et-enfer.skyrock.com / www. gedeonchampion.com / www. dailymotion.com (enfer et paradis)

 

     Vous pouvez penser qu’une simple réforme suffira à redorer le blason du catholicisme. Mais ne vous trompez pas, car les esprits qui tiennent les reines de cette religion ne permettront pas une réforme profonde. Par conséquent, il n’y a qu’une solution pour tout catholique qui cherche sérieusement le salut, c’est de quitter cette religion selon ce qui est écrit : puis j’entendis une autre voix qui venait du ciel et disait : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin de ne pas être complice de ses péchés et de ne pas subir avec elle les fléaux qui vont la frapper. Car ses péchés se sont entassés jusqu’au ciel et Dieu n’a pas oublié ses ignobles actions.» apocalypse 18 : 4-5). Ce passage ne s’adresse pas aux religions païennes ni aux systèmes politiques de ce monde. Ici, le message est très précis et parle d’une organisation religieuse chrétienne ou soi-disant chrétienne dans laquelle des enfants de Dieu s’y trouveraient. Cette fausse religion se nomme Babylone et elle aurait sur les mains d’impardonnables péchés. En connaissez-vous une ? Il n’y a qu’une seule religion chrétienne qui remplit ces critères et l’histoire des guerres saintes et des inquisitions indexe l’église papale.

 

     Conclusion partielle

 

     En tant que fils de l’église catholique, fier de mon église et enorgueilli de sa prépondérance dans le monde, j’avais commencé à rédiger un livre pour célébrer les gloires de maman Marie devant mes amis protestants qui sont indifférents au phénomène marial. Mon bouquin s’intitulait : « A u commencement Jésus était Catholique ». Il a fallu seulement une petite rencontre, une prière de délivrance qui a duré trois ans (parce que le pasteur exorciste n’était pas constamment disponible) et voici ce à quoi j’ai finalement abouti : un renversement total de la situation, la négation de ma foi catholique. Cette expérience sur l’abdication de ma foi, si vous permettez, est quelque peu analogue à celle vécue par l’apôtre Paul sur la route de Damas.

     Dois-je présenter mes excuses à tous les membres de ma famille qui sont toujours dans le catholicisme ? Mon souhait est qu’ils vivent eux aussi mon expérience à l’exception de ces démons qui m’ont tourmenté. Ma prière est que tous voient aussi la même lumière qui m’a ébloui et m’a contraint à changer de direction. Et je mets tout mon coeur dans cette prière.

     Je ne peux plus rentrer dans une église catholique à cause de ces statues qui pleurent et saignent. Je sais sans l’ombre d’un doute qu’elles sont infestées de démons. Je ne vais plus pratiquer le catholicisme car en m’y adonnant avec zèle, j’ai été oppressé par un démon religieux. Je ne voudrais plus qu’un démon vienne s’installer de nouveau dans mon corps. J’en ai tellement souffert.

     Depuis mon enfance, on m’a toujours présenté le protestantisme comme une bête de somme à craindre. Le nom « protestant » qui leur fut attribué par l’église catholique est un titre péjoratif qui donne une impression de répulsion. Le comble est que, lorsque ces gens prient, des fois, ils pleurent et font trop de bruit qui décourage ceux qui veulent les approcher. Pourtant, c’est l’un d’eux qui m’a secouru et m’a ouvert les yeux ; et après ce témoignage, vous êtes bien placé pour apprécier tout le jugement étalé dans ce livre. Il n’est pas correct de juger une personne ou un groupe à distance sans comprendre au fond les motifs de leurs actions et j’invite tout un chacun à faire l’expérience des églises protestantes dans lesquelles le Saint-Esprit se manifeste. Vous n’avez rien à perdre après tout car vous êtes libres de rentrer et de sortir selon vos loisirs. Il s’agit avant tout de faire une investigation personnelle et sérieuse pour le salut éternel de votre âme immortelle et il n’y a pas de prix pour cela.


Il est très important de faire de grandes études afin d’avoir un bon travail qui vous plaît et de vous tailler une place au soleil. Mais à quoi tout ceci vous aura servi si finalement votre âme se trouve damnée pour l’éternité ? L’étude de la religion me semble une préoccupation assez sérieuse et je vous encourage à faire des efforts dans ce domaine.