LES PREUVES DE LA DEUXIÈME CRÉATION : OISEAUX
ET ANIMAUX
Les secrets
et
preuves de la deuxième création sont enfouis dans le
mystérieux livre
des
prêtres Lévites. Après plus de deux
millénaires de silence, le
Lévitique sort
de son sommeil pour nous conduire royalement à la
découverte des
origines.
Nous savons
qu’au sixième jour de la création, Dieu créa un et
un seul homme et il
le créa
une et une seule fois. De même, pour les animaux, Dieu les
créa aussi
une et
une seule fois de sorte que pendant le déluge, il prit soin de
les
conserver
dans l’arche de Noé afin de ne plus avoir à les
recréer. Cependant,
nous
constatons que plusieurs variétés d’animaux
qualifiées d’impures ainsi
que des
carnivores sont apparues subitement sur terre et perturbent l’harmonie
de la
création. D’où viennent-ils et qui les aurait
commandés à l’existante ?
I. Les
animaux,
les reptiles, les oiseaux et les bestioles.
Dans la
Bible,
certains animaux sont considérés comme impurs de sorte
que Dieu donna
l’ordre
formel aux Hébreux de ne point s’en approcher et de ne point les
toucher même
s’ils sont morts au risque de devenir eux-mêmes impurs.
Voici la
liste
des animaux impurs : le
chameau, le daman, le lièvre, le porc
(Lévitique 11 : 1-7).
Voici
l’interdit :
« Ne consommez pas
la viande de ces animaux-là et ne touchez même pas leur
cadavre ;
considérez-les
comme impurs. » (Lévitique 11 : 8).
Animaux
marins
impurs :…
ceux qui n’ont pas de nageoires ou pas d’écailles, que ce soient
des
bestioles qui grouillent dans l’eau ou d’autres animaux aquatiques
(Lévitique
11 : 9).
Voici
l’interdit :
« Ayez-les en
horreur : n’en consommez pas la chair et évitez tout contact
avec leur
cadavre.
Abstenez-vous donc de manger tout animal aquatique dépourvu de
nageoires ou
d’écailles. » (Lévitique 11 : 9-12).
Les oiseaux
impurs :
les aigles, les gypaètes, les aigles marins, les milans, les
diverses
espèces de vautours et de corbeaux, les autruches, les
chouettes, les
mouettes,
les diverses espèces d’éperviers, les hiboux, les
cormorans, les
hulottes, les
effraies, les chouettes chevêches, charognards, les cigognes, les
diverses
espèces de hérons, les huppes et les chauves-souris.
» (Lévitique 11 :
13-19).
Voici
l’interdit :
« Ayez-les en horreur et ne les mangez pas. »
(Lévitique
11
: 13).
Les insectes
impurs :
« Ayez en horreur les insectes pourvus d’ailes et de pattes.
Toutefois
vous pouvez manger ceux qui ont des pattes leur permettant de sauter
sur le
sol, à savoir les diverses espèces de sauterelles et de
criquets. Tous
les
autres insectes pourvus d’ailes et de pattes, ayez-les en horreur.
»
(Lévitique
11 : 20-23).
Autres
bêtes
impures :
les taupes, les souris, les diverses espèces de lézards,
geckos,
lézards
ocellés, lézards verts, lézards des sables et
caméléons (voir Lévitique
11 :
29-30).
Ici,
les interdictions sont
formelles :
«
Ne vous en approchez pas, ne les touchez pas, ne les
mangez pas… Si l’une de ces bêtes tombe dans un récipient,
le récipient
doit
être brisé. Un objet quelconque sur lequel tombe le
cadavre d’une de
ces bêtes
devient impur : s’il s’agit d’un four ou d’un foyer, démolissez
celui-ci, car
vous devez le considérer comme impur… (Lévitique 11 :
31-38)... Ne vous
mettez
pas en situation de vous contaminer en touchant ces bestioles ; ne vous
laissez
pas contaminer par elles, car vous deviendrez impurs. Moi, je suis le
Seigneur
votre Dieu : portez-vous comme des saints… Soyez saints, car je suis
saint. »
(Lévitique 11 : 43-45).
Vous voyez,
le
Dieu créateur en personne a énuméré
distinctement un certain nombre
d’espèces
vivant sur terre, il les qualifia d’impures et interdit formellement
son peuple
de s’en approcher et même de briser tout objet touché par
celles-ci.
Curieusement, ces espèces embarrassantes sont susceptibles de
porter
atteinte à
la sainteté de l’homme et de Dieu. Le Maître de l’Univers,
peut-il
alors créer
des animaux, les placer auprès des hommes et nous interdire de
les
toucher ? Et
d’ailleurs, pourquoi Dieu a-t-il un mépris et une horreur pour
ces
animaux ?
Pourquoi les rejette-t-il ? Peuvent-ils alors provenir de lui ? En
est-il le
créateur ?
Nos braves
et
vaillants prédicateurs, faute de preuves, ont tenté
d’expliquer la
nature
impure de ces animaux par la manière dégoûtante
dont ils se
nourrissaient et de
certains germes dont ils seraient porteurs. Cela est fort plausible.
Pourtant,
ces êtres qualifiés d’impurs ne sont pas tous crasseux
comme le cochon
et en
matière culinaire, leur chair produit des mets succulents et
nutritifs.
Mieux
que cela, beaucoup d’entre eux ont trouvé une place dans notre
vie et
certains
sont même intégrés dans nos maisons d’habitation.
Comme par hasard, le
Seigneur
Jésus confirme que ce qui rentre dans la bouche de l’homme ne
peut le
souiller
(Marc 7 : 18). Ces êtres qui souillaient l’homme par un simple
contact
n’étaient donc pas impurs à cause des maladies dont ils
étaient
porteurs ou par
le fait d’être malpropres. Ils étaient impurs de par leur
origine
diabolique. À
juste titre, vous remarquez que, lorsque le Dieu des armées
maudit une
ville,
illico, elle devient un repère d’animaux impurs et de
démons. Le
prophète Isaïe
nous donne un exemple sur la ville d’Edom : « La
chouette chevêche
et le butor en prendront possession. La hulotte et le corbeau y auront
leur
demeure… Les buissons épineux poussent dans les belles maisons,
les
orties et
les ronces envahissent les forteresses. C’est le repaire des chacals,
le
domaine des autruches. Les chats sauvages y rencontrent les
hyènes,
c’est le
rendez-vous des boucs. C’est là que le démon Lilith fait
un moment de
repos :
il y trouve où se reposer. C’est là encore que le serpent
a son nid,
qu’il
dépose ses œufs et surveille leurs éclosions. C’est
là enfin que les
vautours
se rassemblent en troupe. » (Isaïe 34 : 11-15). Les
animaux impurs sont aux
antipodes de la sainteté et de surcroît, ils aiment la
nuit et les
ténèbres.
C’est le reflet de tout ce qui est diabolique. De même, les
plantes
vénéneuses,
toutes les formes de ronces et d’épines, les microbes, les virus
et
toutes les
maladies trouvent la raison de leur existence dans les causes profondes
de la
deuxième création.
II.
Preuves
subsidiaires : analyse de faits
bibliques
Le
régime
alimentaire
Conformément
à
l’ordonnance édictée par le Souverain Maître de la
création, les
animaux qu’il
créa s’alimentaient exclusivement d’herbes. Le chapitre 1 : 30
du livre
de la
Genèse le confirme : « De
même,
je
donne l’herbe
verte comme nourriture à tous les animaux terrestres, à
tous les
oiseaux, à
toutes les bêtes qui se meuvent au ras du sol… ». Par
contre, vous remarquerez
que les animaux apparus à l’improviste dans la création
sont des
carnivores et
menacent de dévorer l’homme.
Observez par
exemple une panthère qui poursuit farouchement une antilope afin
d’assouvir sa
faim ou de nourrir ses petits. Observez la vélocité et la
frénésie par
lesquelles
l’antilope court et se débat, tentative vaine et
désespérée pour sauver
sa vie.
Même si l’antilope n’a pas d’esprit, elle ressent
néanmoins de la
douleur et
selon toute évidence, elle voudrait vivre. Malheureusement, la
panthère
se rue
sur elle, lui mord la veine jugulaire pour l’étouffer et la
déchiqueter
en
morceaux pour nourrir ses petits qui se réjouiront pour cette
ripaille.
Pendant
que maman antilope pleure la mort de son petit, de l’autre
côté, comme
une
ironie du sort, maman panthère et ses petits se
réjouissent pour une
chasse
réussie. Dans ce monde, il n’y a ni miséricorde ni amour
et les plus
forts
mangent les plus faibles. C’est la compétition à outrance
et la raison
du plus
fort est toujours la meilleure. Un tel ordre n’a pas été
établi par un
Dieu
d’amour et de compassion. Un tel ordre est d’origine diabolique. Dans
la
première création, celle du Dieu d’Abraham, il
régnait entre l’homme et
les
animaux, l’ordre, l’amour, ainsi qu’une parfaite harmonie. Un tel ordre
sera
rétabli lorsque Dieu débarrassera le monde de l’ivraie et
le prophète
Isaïe
nous le confirme : «
Alors le loup séjournera avec l’agneau, la panthère
aura son gîte avec le chevreau. Le veau et le lionceau se
nourriront
ensemble,
et un petit garçon les conduira. La vache et l’ours se liront
d’amitié,
leurs
petits seront couchés côte à côte. Le
lion comme
le bœuf mangera
du
fourrage. Le
nourrisson jouera sur le nid du serpent, et
le petit garçon pourra mettre la main dans la cachette de la
vipère. On
ne
commettra ni mal ni dommage sur toute la montagne consacrée au
Seigneur… »
(Isaïe 11 : 6 -9 ; 35 : 8-9 ; 65 : 25).
La
dialectique
En accord
avec
le passage de Deutéronome 9 : 4-5, les anciennes
générations ainsi que
la nôtre
pensent avec une ferveur religieuse que Dieu aurait rejeté les
autres
peuples
de la terre à cause de leurs pratiques abominables telles que
l’idolâtrie, les
sacrifices humains à leurs idoles, l’homosexualité, la
sodomie, la
pédophilie,
les crimes, etc. Certes, ces raisons constituent sans ambages des
preuves
confirmées par la Bible mais elles ne doivent pas dissimuler ou
exclure
les
causes réelles et profondes divulguées par Le Prince de
la Paix. Mais
si vous
êtes toujours de ceux qui pensent que la deuxième
création n’a point eu
lieu,
si vous pensez toujours à la manière
hébraïque et chrétienne que seul
le péché
a séparé l’homme de Dieu, alors, dites-moi : ces
bestioles, ces oiseaux
et
animaux qualifiés d’impurs, rejetés et tenus en horreur
par Dieu,
ont-ils péché
eux aussi ? Montrez-moi les crimes perpétrés par ces
infortunées
bestioles au
point d’être l’objet de mépris du Dieu de justice.
Expliquez-moi aussi
comment
des animaux qui s’alimentaient d’herbes selon le plan
préétabli par
Dieu, ont
subitement muté leur régime alimentaire, sont devenus des
carnivores
cruels et
dévorent leurs semblables ?
Remarque :
le Seigneur Jésus, pour
chasser un démon qui oppresse une personne utilise
habituellement cette
formule
: « Esprit impur, sors de cet homme ! » Ainsi, tous les
anges déchus
sont
connus sous le nom « d’esprits impurs. » Il y a aussi ces
animaux, ces
bestioles et ces oiseaux qui sont qualifiés d’impurs, exactement
de la
même
épithète que les démons. Nous avons ici un lien de
paternité : des
esprits
impurs qui ont engendré des créatures impures.
La
période de
grâce
Au fil des
âges, l’amour et la miséricorde de Dieu furent
démesurés de sorte que
pendant
le déluge, il conserva un échantillon de ces animaux
impurs auprès de
Noé afin
de leur manifester plus tard, sa grâce à l’heure de la
rédemption
(Genèse 7 :
2). En effet, lorsque le rédempteur accomplit son œuvre de
rachat à la
croix,
il racheta pour Dieu, non seulement des êtres humains mais aussi
les
animaux de
la seconde création. De sorte que les animaux impurs
créés par le malin
sont
devenus purs et susceptibles d’être mangés sans plus
causer de
souillures. Le
livre des actes des apôtres le confirme : le Seigneur Dieu
présenta à
Pierre
une nappe remplie de toutes sortes d’espèces d’animaux impurs et
lui
ordonna
d’en tuer et d’en manger. Mais Pierre lui répondit :
«… Oh non !
Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé d’interdit ni d’impur.
» La
voix se fit
de nouveau entendre et lui dit : « Ne considère pas comme
impur ce que
Dieu a
déclaré pur. » (Actes 10 : 14 -15). Cette
vision de l’apôtre Pierre confirme entre
autre la rédemption des animaux impurs. Ces animaux n’ont pas
été créés
par
Dieu. Mais ils sont devenus purs et considérés comme un
patrimoine de
Dieu par
l’œuvre de rédemption révolue à la croix en faveur
de toute créature
qui gît
sous le pouvoir du malin. Ainsi donc, en réponse à la
grâce manifestée,
les
arbustes épineux et les ronces qui sont apparus après la
chute comme
conséquences du péché (Genèse 3 : 19)
portent désormais de beaux
pétales de
fleurs (les rosiers) proclamant et célébrant ainsi la
grâce
surabondante
manifestée par le Dieu créateur.
Les
méthodes
de la deuxième création
Si nous
parvenons à discerner les méthodes ingénieuses par
lesquelles le diable
mena
son royaume à l’existence, alors, elles constitueront des
preuves à
cette œuvre
mystérieuse qu’est la seconde création. Mais c’est une
véritable
aventure que
de vouloir découvrir et expliquer une telle méthodologie
diabolique. Le
secret
s’est dissipé depuis la nuit des temps et il n’est pas
donné à l’homme
de le
découvrir par son propre savoir. Même les saints anges de
Dieu étaient
incapables de fournir la moindre explication sur l’apparition des
nouveaux
habitants de la terre. Ils furent eux aussi surpris et
déconcertés de
les voir
marcher sur terre. Ils comprirent seulement après avoir
interrogé le
Souverain
Créateur : «
Maître,
tu avais semé
de la bonne semence dans ton champ : d’où vient donc cette
mauvaise
herbe ? » Mais
La Parole de Dieu est
souveraine. Elle est vivante, elle est la mémoire de
l’humanité et
renferme en
elle l’histoire et le secret de Dieu dès avant les origines.
Interrogeons donc
La Parole.
Pour ce
faire,
nous devons remonter en Égypte pharaonique lors de la
libération des
esclaves
Hébreux aux environs de 1491 avant Jésus-Christ. À
ce moment-là, deux
forces
étaient en compétition : Moïse opérait des
miracles par la puissance du
Dieu
Jéhovah tandis que les prêtres égyptiens à
leur tour accomplissaient
les mêmes
prodiges mais cette fois-ci par la puissance du malin. De sorte que,
lorsque
Moïse jeta son bâton qui se transforma en serpent, les
prêtres
égyptiens en
firent de même (Exode 7 : 10-12). Lorsque Moïse transforma
les eaux en
sang,
les magiciens égyptiens accomplirent le même prodige
grâce à leur
pouvoir
(Exode 7 : 20-23). Lorsque Moïse fit sortir les grenouilles qui
envahirent tout
le pays d’Égypte, les magiciens égyptiens accomplirent le
même miracle
grâce à
leur savoir : eux aussi firent sortir des grenouilles partout dans le
pays
(Exode 8 : 2-3). Cet exemple constitue une preuve matérielle qui
démontre que
le malin est un expert de la contrefaçon et qu’il est capable
d’imiter
à
perfection les œuvres de Dieu. Par conséquent, il est une preuve
supplémentaire
de la seconde création.
Les pouvoirs
de
la deuxième création
Pour imiter
Dieu, un pouvoir spirituel divin est nécessaire et le malin va
s’évertuer à
l’acquérir. Mais comment acquérir cette divine
faculté ? Voici la
démarche :
Les
états
d’âmes.
Ceux de Satan
Il est un
ange
de Dieu en état de disgrâce. Il fut jadis, le plus beau,
le plus
intelligent et
le plus puissant être angélique que Dieu ait jamais
créé (Ézékiel 28 :
11-12).
Il fut créé avant l’homme et comme la Bible le confirme,
il a assisté à
la
création de ce monde et assurément à la confection
de l’homme. Mais à
cause de
sa rébellion, il rembrunit la lumière de Dieu qui
l’habitait. Par
ambition, il
pervertit son pouvoir divin et par sa chute il s’enveloppa de denses
ténèbres.
Il devint par conséquent comme un être
cloîtré en Éden, une force en
état de
dormance. Dans un jardin tel qu’Éden une telle force ne peut
être
symbolisée
que sous l’aspect d’un arbre : l’arbre de la connaissance du bien et du
mal qui
est apparu comme une nourriture spirituelle corrompue pour l’homme.
Ceux de
l’homme
L’homme
était
un dieu dès sa création. Il est l’image visible du Dieu
invisible. Un
enfant du
Dieu omnipotent, investi du pouvoir divin et héritier de toute
la
création. Il
détient toujours en lui la lumière de Dieu, la gloire et
l’autorité
spirituelle, conférées par Dieu, choses que le malin a
perdues dans sa
chute et
cherche farouchement à reconquérir.
Ceux de la
femme
Pour la
chute
de l’humanité, nous constatons que Satan a choisi de traiter
avec notre
mère
Ève. Pourquoi une telle diplomatie diabolique ? Hé bien,
parce qu’Ève
était la
cheftaine de la première famille humaine selon l’inexorable
dessein
d’élection
de Dieu qui fait que l’aîné est toujours soumis au cadet.
Cette vérité
sur la
prééminence de la femme est confirmée après
la chute lorsque, dans son
verdict,
Dieu dit à la femme :
–…
tu te sentiras attirée par ton mari mais il dominera
sur toi (Genèse 3 : 16).
La conjonction de coordination « mais »
marque ici une opposition forte ou l’inversion de l’ordre du droit
d’aînesse.
En plus, Dieu dit à Satan :
–
Je mettrai l’hostilité entre la femme et toi, entre sa
descendance et
la tienne… (Genèse
3 : 15). Ici,
on constate que la
descendance de la première famille humaine est attribuée
à la femme.
Aussi,
parlant du mariage, il est écrit que c’est l’homme qui quittera
son
père et sa
mère pour s’attacher à sa femme et les deux deviendront
un seul être
(Marc 10 :
7-8)… Ces trois exemples parmi tant d’autres confirment la
prédominance
de la
femme sur l’homme selon l’ordre établit par Dieu dès le
commencement.
La femme
tenait donc les reines du pouvoir dans la première famille
humaine mais
perdit
cette prépotence comme une sanction de Dieu au profit de l’homme
pour
avoir été
la cause première de la chute.
L’usurpation
du pouvoir divin
Il y eut
donc
entre notre mère Ève et Satan, un transfert de pouvoir et
un échange du
droit
de propriété. Notre mère, par ignorance des lois
du monde spirituel
aurait
vendu à Satan toute la création, ses droits et aussi son
pouvoir divin
en
échange de la connaissance qui plus tard s’est
révélée être la mort.
Pour cela,
le diable employa la ruse, les mensonges, les flatteries, bref, une
présentation séductrice et mirobolante des
réalités futures. L’appât de
la
tentation qui fut la tromperie fut si alléchant que notre
mère finit
par céder
aux ruses du malin. Lorsque la transaction fut complète,
Ève et son
mari
remarquèrent qu’ils étaient nus. Où ont-ils donc
abandonné leurs
vêtements ? La
vérité est qu’ils n’ont jamais porté de
vêtements. Ils étaient revêtus
de la
gloire de Dieu qui faisait d’eux des enfants du Dieu tout Puissant, des
divinités sur terre et maîtres de la création.
Maintenant, ils viennent
juste
d’en être dépouillés.
Imaginez-vous
un peu si le Seigneur Jésus lors de sa tentation au
désert avait
succombé aux
mêmes ruses du diable. Pourtant, la requête du malin
semblait dérisoire
:
« Si tu es le fils
de Dieu, ordonne à ces pierres de se changer en pain ». Apparemment,
il n’y a aucun
problème à transformer de la pierre en pain pour assouvir
sa faim
surtout qu’il
venait de jeûner pendant quarante jours et quarante nuits. Mais
selon
un
principe de droit spirituel, si le Seigneur avait
obtempéré, une telle
condescendance aurait été fatale pour toute la
création car, il serait
lui
aussi dépouillé de toute sa gloire et le malin serait
devenu aussi
puissant que
Dieu. Subséquemment, la rédemption de l’homme deviendrait
plus
compliquée voire
impossible. Ainsi donc, ayant pactisé avec le diable, en
cédant aux
sollicitations
du dieu de ce monde, Adam et sa femme ont agi en dehors de la
volonté
de Dieu
et se sont rangés désormais sous le joug du malin. Alors,
par
l’usurpation,
sous une forme de transaction illicite, le malin s’empara de la gloire
divine
qui les revêtait. De droit, il s’empara aussi de toute la
création et
devint
ainsi le nouveau maître incontesté de ce monde. Ayant
retrouvé son
pouvoir
divin et avec son nouveau droit de propriété sur le
monde, il le recréa
selon
son gré.
La
création
perverse
Au mieux de
nos connaissances, la Bible fait état de quatre types de
pouvoirs qui
furent
exercés depuis la création de l’homme à nos jours.
Satan qui est le
dieu de ce
monde va spolier ces pouvoirs divins afin de commander son royaume
à
l’existence. Il s’agit de ce pouvoir que les magiciens et prêtres
égyptiens
utilisèrent pour rivaliser avec Moïse ; du pouvoir que le
Seigneur
Jésus
utilisera plus tard dans la multiplication du pain et des poissons ; du
pouvoir
par lequel l’Éternel Dieu créa la femme en utilisant une
côte d’homme
et enfin,
du pouvoir de l’esprit sur la matière (la force par laquelle
Dieu
commanda
toute chose à l’existence). Satan, nanti de son nouveau droit de
propriété sur
le monde et avec ces quatre pouvoirs, fabriqua par la
contrefaçon des
êtres
humains ainsi que des animaux de toute espèce, il recréa
aussi un
nouveau monde
végétal. Il multiplia ensuite sa création et la
répandit sur toute la
surface
de la terre. Il entama ainsi sa propre création et remplit le
monde
d’une
multitude de créatures qui répondent à son appel
et exécutent sa
volonté. Il
est devenu le nouveau berger, le nouveau dieu de ce monde. Deux types
d’espèces
de toutes natures confondues se retrouvèrent alors face à
face et Satan
règne
au milieu en maître absolu. Il réalisa ainsi son
rêve juste avant sa
chute : «…
je
monterai jusqu’au ciel, je hisserai mon trône plus haut que les
étoiles
de Dieu, je siégerai sur la montagne où les dieux
tiennent leur
conseil, à
l’extrême nord. Je monterai au sommet des nuages, je serai
l’égal du
Dieu très
Haut. » (Isaïe 14 : 13-14).
Les
chasseurs
Parisiens
J’ai
visité la
résidence d’un chasseur à Paris et j’étais
émerveillé de voir que sa
maison
était un musée de trophées d’animaux sauvages de
toutes sortes. Mon
attention
s’est portée sur un lion qui m’a impressionné par sa
taille. Alors, le
chasseur
me raconta l’histoire de ce lion : ils ont été dans mon
pays, au
Burkina Faso
pour chasser le lion. Bien que le garde-chasse le conduisît dans
une
zone
giboyeuse, il quadrilla la brousse toute la nuit sans trouver d’animal
à
abattre. Alors, on l’instruisit que pour éviter une telle chasse
bredouille, il
fallait d’abord offrir un sacrifice au dieu de la brousse et ensuite,
spécifier
le type d’animal qu’il voudrait tuer. Par l’entremise d’un
médium, il
offrit le
sacrifice et à peine est-il sorti qu’il entendit un grognement
d’animal
à
quelques mètres de sa position. Alors, il pointa son arme en
direction
de
l’animal et la lumière de la torche lui permit de discerner un
gros
lion qui
apparemment était hostile à sa présence. Et puis,
Boum, ce fut la fin
de la
chasse et il retourna au logis avec son lion ! Beaucoup de chasseurs
européens
ont eu recours à ces sacrifices avant de trouver gain de cause.
Ils
sont
toujours émerveillés du résultat de telles
offrandes mais ils ne
cherchent pas
à découvrir leur sens profond. Le sacrifice est une
prière adressée à
une
divinité païenne. Ces animaux sont sous la protection de
ces dieux et
souvent,
sans leur permission, il est impossible de les voir ou de les abattre.
Un dieu
de la brousse n’est rien d’autre qu’un ange de l’Éternel qui a
quitté
sa
position céleste lors de la révolte des anges et s’est
retrouvé sur
terre où il
se fait adorer. Alors, pourquoi protègent-ils ces animaux ?
Sont-ce
leurs
propriétés ? Leurs créations ? Quels droits
ont-ils sur ces animaux de
la
brousse si toutefois ils ne sont pas impliqués d’une
manière quelconque
dans la
cause première de leur existence ?
NB : Que
pensez-vous de cette
phrase du Seigneur Jésus lorsqu’il s’adressait à ses
disciples : « Écoutez,
je vous ai
donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et
d’écraser
toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal.
»
(Luc 10
: 19). Ici,
les scorpions et les serpents sont cités au nombre des
puissances du
mal. Ils
sont en union avec les animaux impurs et constituent une
création des
forces du
mal.